Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
- Viết bởi Mauro Pianta
The private meeting between the two, in the Vatican, lasted 40 minutes. The German Chancellor made a donation for children and refugees fleeing conflict in the Middle East. This was the third time the two met
Forty minutes. An unusually long time. This was how long the private meeting between Pope Francis and the German Chancellor Angela Merkel lasted. Mrs. Merkel was received by the Pope in the Vatican. Francis spoke in Italian and Mrs. Merkel in German with the assistance of an interpreter in a very cordial conversation held in the Apostolic Palace Library. The Holy See released a statement saying that Angela Merkel’s meeting with the Pope and the Secretary of State Cardinal Pietro Parolin focused, amongst other things, on the “situation in Europe”, stressing the “commitment to find a peaceful solution to the Ukrainian conflict.” The Chancellor also talked about issues that will be at the heart of the next G7 in Bavaria. Holy See spokesman Fr. Federico Lombardi informed that “during the cordial conversation, particular attention was given to certain international issues, notably, the fight against poverty and hunger; the exploitation of human beings and women’s rights; the challenge of global health and the protection of creation.”
When it came to the moment of exchanging gifts, the Chancellor presented the Pope with a white envelope containing a cash donation for children and refugees fleeing conflicts in the Middle East, including Syria and Iraq. Merkel also gave the Pope a CD box set of Bach’s works and a book.
Francis reciprocated with a medal of his pontificate which depicts St. Martin giving his cape to a poor man. “I like to give this gift to heads of State in order to remind them of their duty to protect the poor,” Francis told the Chancellor. “We try to do our best,” she responded.
The only German word the Pope pronounced before switching immediately to Italian, was “danke” (thank you). In addition to the medal, he also gave the Chancellor a copy of his Apostolic Exortation “Evangelii Gaudium”. Mrs. Merkel noticed straight away that it was a translated version in German. “That way you can read it,” Francis said. “I will,” Mrs. Merkel replied. After her conversation with the Pope, the German Chancellor met the Vatican Secretary of State Cardinal Pietro Parolin for over an hour. The Secretary of State was accompanied by the Secretary for Relations with States, Mgr. Paul Richard Gallagher.
Mrs. Merkel came to Italy especially to visit the Pope. The only other visit she will be paying is to the Community of Sant’Egidio in the Trastevere district of Rome. According to Vatican sources, it was Merkel who asked for the meeting ahead of the upcoming G7 summit, which is scheduled to take place between 7 and 8 June in Elmau, in Germany.
This morning, Angela Merkel was accompanied by an entourage of 14 people, including: the German ambassador to the Holy See, Annette Schavan; the German Secretary of State and spokesman Steffen Seibert; foreign policy advisor Christoph Heusgen; social and religious policy advisor Christian Luft; economic policy Lars-Hendrik Röller; European affairs, Nikolaus Meyer-Landrut and the head of protocol, Jurgen Christian Mertens.
This was the third time Pope Francis and Angela Merkel met, after a brief greeting in St. Peter’s Basilica on 19 March 2013 on the occasion of the Pope’s inauguration mass and the audience of 18 May 2013 in the Vatican, when the two spoke for more than three quarters of a hour about issues relating to Europe and solidarity in the context of the ongoing economic crisis.
Yesterday evening Mrs. Merkel paid a surprise visit to the Vatican Museums and the Sistine Chapel.
mauro pianta /
vatican city
- Viết bởi Eglises d'Asie
Le monastère bénédictin de Thiên An (‘Paix céleste’), situé sur une colline, à l’intérieur d’une pinède, à quelque dix kilomètres de la ville de Huê, vient de confirmer l’information selon laquelle les forces de police qui, depuis près de dix ans, campaient près de la propriété se sont retirées de leur poste de garde. Leur retrait date du début de ce mois de février.
S’il s’agit là d’une décision définitive, cette nouvelle pourrait marquer le début d’un changement de politique des autorités à l’égard de la propriété des moines contemplatifs. Il est toutefois encore très difficile aujourd’hui de déchiffrer la signification de cet événement et de savoir si les conséquences en seront positives ou négatives pour les religieux.
Depuis le début des années 2000, le monastère se défend contre une tentative de spoliation émanant des autorités aussi bien régionales que centrales. C’est le 27 avril 2000 que les religieux avaient appris la nouvelle du projet gouvernemental de la bouche d’émissaires du Comité populaire du district de Huong Thuy où est situé le monastère. Ils avaient alors eu connaissance de la décision n° 1230/QD-TTg signée du chef du gouvernement le 24 décembre 1999, à savoir plus de quatre mois auparavant. Les religieux furent ainsi informés que 495 929 m² (50 ha) du terrain leur appartenant étaient réquisitionnés et loués au Service du tourisme de Huê, qui avait la charge d’y construire un vaste centre de loisirs largement ouvert au public. L’abbé bénédictin, dans une lettre ouverte, contestait immédiatement la décision gouvernementale, s’attachant à en démontrer le caractère illégitime. Depuis cette époque, le responsable spirituel de la communauté religieuse n’a cessé de résister, sans faiblir, aux tentatives d’accaparement de plus en plus poussées.
Le 6 juin 2002, le gouvernement central franchissait une nouvelle étape en niant aux bénédictins le droit de propriété sur le terrain où ils étaient établis, malgré les preuves de propriété présentées par la suite dans une lettre adressée par la communauté au pouvoir central et régional.
Dès l’année 2002, les religieux avaient demandé que le projet gouvernemental soit réalisé en un autre lieu pour sauvegarder le recueillement nécessaire à la vie monastique. Ils demandèrent plus tard que les 50 ha de forêt entourant le monastère leur soient laissés afin d’assurer leur subsistance et les protéger des intrusions des touristes. Malgré de nombreuses protestations à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, le projet gouvernemental de parc touristique fut en partie réalisé et les bénédictins ne bénéficient plus depuis que d’une portion réduite de leur propriété.
Les observateurs ont noté que quelques mois avant le retrait de la police hors du monastère, en novembre 2014, le journal provincial avait annoncé que de nouveaux travaux allaient être entrepris sur le parc touristique, ce qui pourrait donner à penser que l’actuel retrait des forces publiques hors du monastère ne constitue pas forcément une bonne nouvelle pour les religieux. (eda/jm)
(Source: Eglises d'Asie, le 23 février 2015)
- Viết bởi Pape Francois
ROME, 22 février 2015 (Zenit.org) - « Opposez-vous à la culture de mort et soyez des témoins de l'Evangile de la vie ! » : c’est l’exhortation du pape François à quelque 7.000 pèlerins du diocèse italien de Cassano allo Jonio. Il les encourage à « regarder avec des yeux neufs et disponibles les nombreuses formes de pauvretés qui jettent dans le désespoir tant de jeunes et tant de familles ».
Huit mois après sa visite à Cassano (21 juin 2014), le pape a rencontré des représentants du diocèse calabrais – au sud de la péninsule – et leur évêque, Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, samedi dernier, 21 février 2015, au Vatican.
Renouvelant son appel à la conversion des criminels, dans une région très marquée par la mafia "N’Drangheta", le pape a souligné le « grand besoin d'espérance » actuel : « Les jeunes ont besoin d'espérer ! »
Il a encouragé « les réalités sociales et associatives, tout comme les individus qui mettent tout en œuvre pour l'accueil et le partage », invitant les chrétiens à « être des acteurs de solidarité, à ne pas s'arrêter en face de ceux qui, par pur intérêt personnel, sèment l'égoïsme, la violence et l'injustice ».
A.K.
Discours du pape François
Chers frères et chères sœurs,
C'est vous que je salue avant tout, fidèles du diocèse de Cassano all'Jonio, accompagnés de votre pasteur Mgr Nunzio Galantino que je remercie pour les paroles qu'il m'a adressées. Je vous remercie vous aussi de l'avoir laissé l'année dernière à la disposition de la Conférence épiscopale. Merci beaucoup ! Merci beaucoup de tout cœur. Pendant toute l'année ce pauvre homme allait et venait, allait et venait… Je crois que c'est le moment de vous donner un autre pasteur (les pèlerins répondent : « Non »)… Mais peut-être lui ferez-vous une grande statue, vous vous en souviendrez… Je salue aussi les autres évêques présents, parmi lesquels il y a aussi l’éparque de Lungro : en effet l'Eglise de Calabre accueille des traditions et rites divers, qui expriment la variété des dons qui enrichissent l'Eglise du Christ.
Je salue les représentants de la Communauté Emmanuel, née du désir de « mettre de la vie dans la vie » de ceux qui frappent à sa porte. Je remercie pour les paroles que [le P. Mario Marafioti] m'a, adressées et j'encourage votre engagement dans l'accueil du « Christ souffrant ». Cet accueil est le fruit d'un style d'apostolat fondé sur la prière fervente et sur une vie de communauté intense. De là sont issus les Centres d'accueil et d'écoute, les maisons familiales, en Italie et à l'étranger, et les Associations, parmi lesquelles les Volontaires Emmanuel de Cerignola.
Le souvenir de ma visite dans votre Communauté diocésaine est encore vivant dans mon cœur : les rencontres avec les prisonniers, avec les malades, avec les prêtres, les religieux, les séminaristes… combien sont-ils maintenant les séminaristes ? (« Huit ») Huit ? Cela ne va pas ! Nous devons plus prier pour les vocations. D'accord ? D'accord ! Le Seigneur nous a dit de prier pour qu'Il nous envoie des prêtres. J'ai confiance dans votre prière : frapper au cœur de Jésus, pour qu'il nous envoie des prêtres. Je me rappelle aussi de la rencontre avec les personnes âgées ; la visite à la cathédrale et au séminaire ; et ensuite l'extraordinaire présence des gens dans la plaine de Sibari : il y avait toute la Calabre ! J'ai touché de la main votre foi et votre charité. Que le Seigneur vous aide à cheminer toujours unis, dans les paroisses et dans les associations, guidés par l'évêque et par les prêtres. Qu’il vous aide à être des communautés accueillantes, pour accompagner vers le Christ tous ceux qui sont fatigués, à découvrir sa présence qui sauve.
Je voudrais réaffirmer une pensée que je vous ai suggérée pendant ma visite : qui aime Jésus, qui en écoute et accueille la Parole et qui vit de manière sincère la réponse à l'appel du Seigneur, ne peut en aucun cas se donner aux œuvres du mal. Soit Jésus, soit le mal ! Jésus n'invitait pas à sa table les démons : il les chassait, parce qu'ils étaient le mal. Soit Jésus, soit le mal ! On ne peut pas se dire chrétiens et violer la dignité des personnes ; ceux qui appartiennent à la communauté chrétienne ne peuvent organiser et faire des gestes de violence contre les autres et contre l'environnement. Les gestes de religiosité extérieurs qui ne sont pas accompagnés d'une conversion vraie et publique ne suffisent pas pour se considérer en communion avec le Christ et avec son Eglise. Les gestes de religiosité extérieurs qui ne sont pas accompagnés d'une conversion vraie et publique ne suffisent pas pour se considérer en communion avec le Christ et avec son Eglise ! Les gestes de religiosité extérieures ne suffisent pas pour accréditer comme croyants tous ceux qui, avec la méchanceté et l'arrogance typiques de la pègre, font de l'inégalité leur style de vie. A tous ceux qui ont choisi la voie du mal et qui sont affiliés à une organisation criminelle, je renouvelle l'invitation pressante à la conversion. Ouvrez votre cœur au Seigneur ! Ouvrez votre cœur au Seigneur ! Le Seigneur vous attend et l'Eglise vous accueille si, de même que votre choix de servir le mal a été public, votre volonté de servir le bien est claire et publique.
Chers frères et chères sœurs de Cassano, la beauté de votre terre est un don de Dieu et un patrimoine à conserver et à transmettre dans toute sa splendeur aux générations futures. Cependant il faut l'engagement de tous, à commencer par celui des Institutions, afin qu'elle ne soit pas détériorée de manière irréparable par des intérêts mesquins. Parmi les « beautés » de votre terre il y a la Communauté Emmanuel, exemple d'accueil et de partage avec les plus faibles. Des Jeunes dévastés par la drogue ont trouvé chez vous et dans vos structures le « bon samaritain » qui a su se pencher sur leurs blessures et a su les oindre avec le baume du contact et de l'affection. Tant de familles ont trouvé auprès de vous l'aide nécessaire pour se remettre à espérer sur le sort de leurs propres enfants. L'Eglise vous est reconnaissante pour ce service. En vous mettant aux côtés des jeunes et adultes sujets aux dépendances, vous avez embrassé Jésus souffrant et vous avez semé l'espérance.
Notre temps a un grand besoin d'espérance ! Il ne peut pas être interdit aux jeunes d'espérer. Les jeunes ont besoin d'espérer ! A ceux qui vivent l'expérience de la douleur et de la souffrance il faut offrir des signes concrets d'espérance. Les réalités sociales et associatives, tout comme les individus qui mettent tout en œuvre pour l'accueil et le partage, sont générateurs d'espérance. C'est pourquoi j'exhorte votre communauté à être des acteurs de solidarité, à ne pas s'arrêter en face de ceux qui, par pur intérêt personnel, sèment l'égoïsme, la violence et l'injustice. Opposez-vous à la culture de mort et soyez des témoins de l'Evangile de la vie ! Que la lumière de la Parole de Dieu et le soutien de l'Esprit Saint vous aident à regarder avec des yeux neufs et disponibles les nombreuses formes de pauvretés qui jettent dans le désespoir tant de jeunes et tant de familles.
Sur vous tous ici présents et sur tout le diocèse de Cassano all'Jonio j'invoque la protection de la très Sainte Vierge Marie, que vous vénérez par le nom de Notre Dame de Catena et Notre Dame du Castello. Ma Bénédiction vous accompagne. S'il vous plait, n'oubliez pas de prier pour moi.
Maintenant, tous ensemble, tournons-nous vers la Vierge Marie, en la priant : Je vous salue Marie...
© Traduction de Zenit, Hugues de Warren
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 22 février 2015 (Zenit.org) - Le pape François invite les baptisés à prier pour la retraite de carême de la Curie romaine, qui a commencé ce dimanche 22 février 2015 – premier dimanche de carême – à 18h, et qui durera jusqu’au vendredi 27 février.
Quelques heures avant l’entrée en retraite, le pape a présidé l’angélus dominical place Saint-Pierre. Il a demandé aux catholiques d’accompagner la Curie par leur prière : « Priez pour qu’en ce "désert" que sont les Exercices spirituels, nous puissions écouter la voix de Jésus, également corriger les nombreux défauts que nous avons tous, et faire face aux tentations qui nous attaquent tous les jours. »
Au terme de la prière mariale, il a demandé à nouveau à la foule : « S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi spécialement durant cette semaine de retraite. Bon appétit et au-revoir ! »
Comme l’an dernier, cette retraite n’a pas lieu au Vatican : le pape François emmène la curie dans les « périphéries » romaines, à la Maison du Divin Maître d’Ariccia, au sud-est de Rome, dans la région dite des « Châteaux romains ».
Les méditations seront données par un carme italien, le P. Bruno Secondin, sur le thème « Serviteurs et prophètes du Dieu vivant ». Elles seront développées à partir de la figure du prophète Elie.
Le programme de chaque jour commence avec les laudes et la première méditation à partir de 7h30. Puis la messe à 9h30 et à 16h la deuxième méditation, l’adoration eucharistique et les vêpres. Pendant ces journées, les audiences sont suspendues, y compris l’audience générale du mercredi 25 février.
Ce matin, lors de l’angélus, le pape a défini le Carême comme « un temps de combat spirituel contre l’esprit du mal » et un temps de « désert », qui permet « d’entendre la voix de Dieu », de « dire non à la mondanité, aux "idoles", de faire des choix courageux conformes à l’Evangile et de renforcer la solidarité avec les frères ».
Anne Kurian
- Viết bởi Eglises d'Asie
Dans les jours précédant le Nouvel An lunaire, la fête du Têt, célébrée cette année le 19 février, les autorités vietnamiennes ont arrêté et fait condamner plusieurs blogueurs et militants des droits de l’homme pour « activités anti-étatiques ». Au sein d’une société civile de plus en plus remuante et complexe, les avis sont partagés parmi les activistes, sur l’orientation que prend le Parti communiste en matière de répression des libertés ainsi que sur l’attitude à adopter vis-à-vis des autorités en place.
Le 12 février dernier, le Tribunal populaire de la province de Dong Nai a condamné les blogueurs Lê Thi Phuong Anh, Pham Minh Vu et Do Nam Trung, à des peines de 12 à 18 mois de prison, en vertu de l’article 258 du Code pénal, qui punit les « abus de libertés démocratiques ». Arrêtés le 15 mai 2014 alors qu’ils couvraient une manifestation anti-chinoise protestant contre les forages pétroliers menés par une société chinoise en mer de l’Est, Lê Thi Phuong Anh, Pham Minh Vu et Do Nam Trung avaient été inculpés pour avoir publié sur leurs comptes Facebook respectifs des informations relatives à ces manifestations. D’après le verdict, les trois blogueurs auraient utilisé leur compte afin de « disséminer des contenus (articles, photos) incitant et conduisant à des rassemblements anti-étatiques ». Depuis 2004, les autorités vietnamiennes recourent fréquemment à l’article 258 du Code pénal pour réprimer les délits d’expression.
Du fait de l’étroit contrôle exercé par l’Etat sur les médias officiels, les Vietnamiens se tournent de plus en plus massivement vers les blogs et les réseaux sociaux à la recherche de nouvelles exemptes de la propagande habituellement diffusée par les médias autorisés. Selon Reporters Sans Frontières, au 31 décembre dernier, 29 blogueurs avaient eu à connaître la prison ou étaient toujours détenus pour « abus des libertés démocratiques », « subversion », « propagande antigouvernementale » ou bien encore « tentative visant à renverser le gouvernement ». Pas plus tard que le 9 février dernier, la licence de Nguoi Cao Tuoi, un site Internet connu pour sa liberté de ton, et la carte de presse de son rédacteur en chef, Kim Quoc Hoa, ont été révoquées par le ministère de l’Information et des Communications, au motif que le site avait « fabriqué des informations ». En réalité, il semble que des articles dénonçant des cas précis de corruption d’officiels aient déplu.
En contrepoint, à la veille du Têt, moment où il est de tradition que des prisonniers soient amnistiés, deux blogueurs, emprisonnés pour avoir postés des commentaires critiques envers le gouvernement, ont été remis en liberté.
Dans ce paysage en évolution constante, Radio Free Asia, dans un papier daté du 18 février, note que les avis sont « partagés » parmi les plus en vue des défenseurs des libertés sur les attentes que les Vietnamiens peuvent nourrir envers le Parti communiste vietnamien.
Nguyên Bac Truyên est un ancien prisonnier politique ; défenseur des droits des personnes victimes d’expulsion forcée ainsi que des droits des adeptes du bouddhisme Hoa Hao, il se montre confiant dans l’avenir démocratique de son pays en dépit du maintien au pouvoir d’un parti unique. « J’ai été en prison, puis en liberté provisoire et je continue à rencontrer toutes sortes de difficultés dans ma vie quotidienne. Et pourtant, je crois que le Vietnam connaîtra sous peu la démocratie et les droits de l’homme », explique-t-il au service en langue vietnamienne de Radio Free Asia. Soumis à un harcèlement quasi quotidien de la police, il a choisi de demeurer au Vietnam plutôt que d’émigrer, afin, précise-t-il, « de continuer son combat pour la cause qu’il a embrassée ». A propos de la future loi sur la religion dont le gouvernement a annoncé la publication cette année (1), il estime qu’« il est possible que ce texte rencontre une partie des attentes des adeptes du Hoa Hao, ainsi que celles des croyants des autres religions ». « Attendons et nous verrons s’il [le gouvernement] tient ses promesses pour 2015 », conclut-il.
Trân Duc Thach a été arrêté en septembre 2008 à lors d’un vaste mouvement contre la dissidence interne. Jugé pour ses écrits, qui exposaient la corruption, les injustices et les violations des droits de l’homme dans le pays, il a été condamné à trois ans de prison. Selon lui, « le mouvement pour la démocratie et les droits de l’homme s’est largement répandu dans l’ensemble de la société » au point que « l’espoir d’un Vietnam meilleur pour l’avenir ne relève pas de l’illusion mais de la certitude ». Il ajoute que lorsque les souffrances endurées par un peuple du fait d’un régime répressif deviennent trop grandes, les gens se dressent contre leurs dirigeants. « Un gouvernement ne peut survivre que s’il a la confiance du peuple ; autrement, tôt ou tard, il s’effondre », analyse-t-il, précisant : « Jour après jour, je vois plus clair ; un gouvernement qui vit sur le peuple mais ne se fait pas proche du peuple – et, au contraire, le harcèle –, ce gouvernement-là tombera. »
Trân Anh Kim fait partie des prisonniers qui ont recouvré la liberté cette année à l’occasion des amnisties accordées avant le Têt. Ancien commissaire politique adjoint d’un régiment de l’armée stationné dans la province de Thai Binh, il a été condamné en 2009 à cinq années et demi de prison pour « subversion » du fait d’activités pro-démocratiques. « Premièrement, j’ai confiance en la jeunesse. Deuxièmement, je fais confiance aux intellectuels. Ils [la police] me contactent régulièrement, mais plus ils cherchent à me bâillonner, plus ma voix est entendue. Partout, les gens en ont assez, mais ils n’ont pas encore pris la parole », confie-t-il à Radio Free Asia. En janvier dernier, selon Voice of America, treize militants vietnamiens ont été interpellés et détenus plusieurs heures avant d’être relâchés non sans avoir confessé avoir enfreint la loi en rendant visite à Trân Anh Kim, qui est toujours en liberté provisoire.
Lê Thi Công Nhân place, quant à elle, son combat sur le terrain du syndicalisme. Face à l’impossibilité d’obtenir des réformes politiques, l’organisation qu’elle représente, Viet Labors, milite pour la création de syndicats indépendants au Vietnam. Il existe bien un syndicat officiel, mais il est contrôlé par le gouvernement et ses dirigeants ne défendent pas pleinement les droits des travailleurs, explique-t-elle. « Dans la situation économique qui est celle du Vietnam aujourd’hui, les travailleurs sont exploités, analyse-t-elle. Ils souffrent et, parce que la majorité d’entre eux n’a pas accès à une formation supérieure, ils sont cantonnés dans des tâches peu qualifiées. Dès lors qu’un conflit surgit, ils ne sont pas défendus et le parti dirigeant persiste à plaider l’avantage compétitif que représente une main-d’œuvre peu coûteuse pour attirer les investisseurs. » Dans ce cadre, Viet Labors cherche seulement à éveiller les consciences pour que les travailleurs puissent défendre leurs droits et mettre en place leurs propres organisations représentatives. « Viet Labors n’a pas d’ambition politique au sens où les travailleurs devraient entrer en politique et fonder leur parti politique, conclut la militante syndicaliste. Les travailleurs sont toutefois aussi des citoyens et ils entreront en politique s’ils l’estiment nécessaire. Dans l’immédiat, Viet Labors se concentre sur un objectif : établir des syndicats indépendants dirigés par ceux qui travaillent. »
Pham Thanh Nghiên appartient à plusieurs organisations de la société civile. En janvier 2010, elle a été condamnée à quatre ans de prison, suivis de trois ans de résidence surveillée, pour avoir mené une grève de la faim en protestation des empiétements chinois sur les Paracels (Hoang Sa en vietnamien) et les Spratleys (Truong Sa), archipels situés en mer de Chine méridionale (Biên Dông, ‘mer de l’Est’ en vietnamien) revendiqués à la fois par la Chine et ses voisins – dont le Vietnam. Elle estime que, ces deux dernières années, « de nombreux groupes ou organisations » sont apparus, apportant « de l’air frais au sein du mouvement pour la démocratie au Vietnam ». Blogueuse elle-même, membre de l’Association des anciens prisonniers de conscience vietnamiens, elle note toutefois que les obstacles sont nombreux. « Ces organisations ne se donnent pas d’objectifs assez ambitieux », explique-t-elle, et, à part publier quelques communiqués communs ou prendre part à des manifestations, « elles ne travaillent pas ensemble ». Pour avoir un impact plus « positif » sur les progrès de la liberté au Vietnam, affirme Pham Thanh Nghiên, « elles doivent travailler ensemble autour d’objectifs précis ». (eda/ra)
(1) Le précédent texte législatif sur la religion remonte à 2004 ; il s’agit de l’Ordonnance sur la croyance et la religion.
(Source: Eglises d'Asie, le 20 février 2015
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 20 février 2015 (Zenit.org) - Le Saint-Siège souhaite une intervention en Libye, sous l'égide de l'ONU : c'est ce que déclare le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, lors du sommet pour le 86e anniversaire des Accords du Latran.
Après le massacre de 21 coptes orthodoxes, l'Italie et le Saint-Siège ont exprimé leur préoccupation pour la situation en Libye, lors de leur rencontre annuelle en mémoire du Pacte qui a reconnu la souveraineté de l’État de la Cité du Vatican (11 février 1929).
Le cardinal Parolin – numéro deux du Saint-Siège – représentait le Vatican, tandis que le président Sergio Mattarella et Matteo Renzi, président du Conseil des ministres, étaient présents au nom de l'Italie.
Lors des échanges, diverses questions internationales ont été abordées et les deux parties ont réaffirmé leur volonté « de pleine collaboration en vue du bien commun », selon Radio Vatican.
L'Italie et le Saint-Siège ont souligné l'urgence « d'enrayer l'avancée de l’État islamique en Libye ». Le cardinal Parolin a déclaré qu'il fallait « intervenir rapidement, mais sous l’égide de l’ONU », c'est-à-dire avec « un large consensus international ».
Si la « vigilance » contre des menaces d'attentats reste élevée à Rome, l'Italie a affirmé sa volonté de continuer à prodiguer « une pleine assistance aux réfugiés qui fuient la faim et les persécutions ».
Avec une traduction de Constance Roques
- Viết bởi Deborah Castellano Lubov
Rom, 19. Februar 2015 (ZENIT.org)
Obwohl die italienische Regierung die Einwohner am Freitag angesichts der eskalierenden Gewalt zu einer Ausreise aus Libyen aufgerufen hatte, will der apostolische Vikar von Tripolis eigenen Angaben zufolge eher den Weg des Martyriums gehen oder sich der Gefahr der Enthauptung durch islamische Extremisten aussetzen als seine Gemeinde zurückzulassen.
In einem Telefoninterview mit der italienischen Tageszeitung „Corriere della Sera“ gelobte Bischof Martinelli, in Tripolis bleiben zu wollen, trotz der Aufrufe aus Rom, Libyen zu verlassen.
„Meine Gemeinde ist hier. Wie könnte ich gehen?”, so der 73-jährige Vikar. „Ich würde sie verraten.“
Giovanni Innocenzo Martinelli wurde in Libyen geboren und kehrte später mit seiner Familie nach Nordostitalien zurück. Im Jahre 1971 begab er sich erneut als Mönch nach Libyen und steht nun der Kirche des hl. Franz von Assisi in Tripolis vor.
Selbst nach der Schließung der italienischen Botschaft am Sonntag und der Repatriierung von 100 Landsleuten nach Italien feierte Bischof Martinelli am Montag eine hl. Messe. Er sagte, er werde nicht gehen und empfinde keine Furcht.
„Sie kamen in die Kirche und sagten, dass ich nun sterben muss“, so der italienische Vikar. „Ich verbreite jedoch die Nachricht, dass es Pater Martinelli gut geht und er seinen Auftrag zu Ende führen will.“
In den Tagen vor der herausfordernden Stellungnahme von Bischof Martinelli hatten Militanten der Terrormiliz Islamischer Staat (IS) ein Video von der Enthauptung 21 koptischer Christen aus Ägypten veröffentlicht.
Als Reaktion auf die Ermordungen startete Ägypten Luftangriffe gegen IS-Ziele in Libyen. Die italienische Regierung forderte eine diplomatische Reaktion unter Einbindung der UNO.
Bischof Martinelli erklärte, er sei sich bewusst, dass auch er der Tötung durch islamische Extremisten zum Opfer fallen könne: „Wenn es Gottes Wille ist, dass mein Kopf abgeschlagen wird, dann soll dies geschehen.“
„Wenn Gott in einem Menschen andere Dinge liebt als abgeschlagene Köpfe… könnte ich etwas Kostbares bezeugen“, so Martinelli abschließend.
(19. Februar 2015) © Innovative Media Inc.
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 18 février 2015 (Zenit.org) - Le pape François prie pour « qu'une paix durable advienne au plus vite » en Ukraine : il exprime ce vœu en saluant les évêques et pèlerins d'Ukraine présents à l'audience générale ce mercredi matin, 18 février 2015, place Saint-Pierre.
Les évêques d'Ukraine sont en effet à Rome en visite « ad limina apostolorum », du 16 au 21 février. Ils sont accompagnés par une délégation de catholiques de leur pays.
« Frères et sœurs, je sais que parmi les nombreuses intentions que vous apportez aux tombes des apôtres, il y a la demande de la paix en Ukraine. Je porte dans le cœur le même désir et je m'unis à votre prière, afin qu'une paix durable advienne au plus vite dans votre patrie. Que Dieu vous bénisse ! », leur a déclaré le pape en italien avant d'être traduit par un collaborateur.
Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, avait souligné que « le pape attend avec joie la visite ad limina des évêques ukrainiens », dans une déclaration publiée le 10 février dernier.
« Ce sera une nouvelle occasion de rencontrer ces frères évêques, d’être informé directement sur la situation de ce cher pays, de réconforter cette Église et tous ceux qui souffrent, et d’examiner ensemble des chemins de réconciliation et de paix », ajoutait-il.
Le P. Lombardi rappelait aussi que « devant l’escalade du conflit qui fait de nombreuses victimes innocentes [en Ukraine orientale], le pape François a lancé à plusieurs occasions un appel en faveur de la paix... le pape soulignait l’urgence de reprendre les négociations, unique voie possible pour sortir de la logique de la surenchère des accusations et des réactions ».
« Le pape François a toujours eu l’intention de s’adresser à toutes les parties concernées, confiant que chacune fera un effort sincère pour appliquer les ententes obtenues d’un commun accord et rappelant le principe de la légalité internationale », précisait la note.
Anne Kurian
- Viết bởi Pape Francois
ROME, 18 février 2015 (Zenit.org) - En ce début de ce Carême, le pape François encourage les chrétiens à « demander le don des larmes, afin que [leur] prière et [leur] chemin de conversion soient toujours plus authentiques et sans hypocrisie ».
Le carême s’est ouvert ce 18 février 2015, Mercredi des Cendres, qui est traditionnellement aussi la première « station » de carême à Rome : une antique tradition propose un pèlerinage quotidien en différentes églises de Rome, pour le carême, la Semaine sainte, et la première semaine de Pâques.
Le pape a présidé la station un peu avant 16h30, en l’église bénédictine Saint-Anselme, sur la colline de l’Aventin. Après la traditionnelle procession pénitentielle – avec des cardinaux, archevêques et évêques, moines de Saint-Anselme, Pères Dominicains de Sainte-Sabine, et des fidèles – de Saint-Anselme à Sainte-Sabine, le pape a présidé la messe au cours de laquelle il a béni et imposé les cendres.
« La réconciliation entre nous et Dieu est possible grâce à la miséricorde du Père qui, par amour pour nous, n’a pas hésité à sacrifier son Fils unique », a souligné le pape durant son homélie.
Pour une vraie conversion, il a invité à un examen de conscience : « Est-ce que je pleure ?... Les pleurs font-ils partie de nos prières ? ». En effet, les larmes permettent de « purifier » le cœur. « Les hypocrites ne savent pas pleurer ; ils ont oublié comment on pleure ; ils ne demandent pas le don des larmes ».
A.K.
Homélie du pape François
Comme peuple de Dieu, nous commençons aujourd’hui le chemin du Carême, temps où nous cherchons à nous unir plus étroitement au Seigneur Jésus, pour partager le mystère de sa passion et de sa résurrection.
La liturgie du Mercredi des Cendres nous propose d’abord le passage du prophète Joël, envoyé par Dieu pour appeler le peuple à la pénitence et à la conversion, à cause d’une calamité (une invasion de sauterelles) qui dévaste la Judée. Seul le Seigneur peut sauver du fléau et il faut donc le supplier par des prières et des jeûnes, en confessant son péché.
Le prophète insiste sur la conversion intérieure : « Revenez à moi de tout votre cœur » (2,12).
Revenir au Seigneur « de tout son cœur » signifie entreprendre le chemin d’une conversion non pas superficielle et transitoire, mais plutôt d’un itinéraire spirituel dans le lieu le plus intime de notre personne. Le cœur, en effet, est le siège de nos sentiments, le centre où mûrissent nos choix, nos comportements.
Ce « Revenez à moi de tout votre cœur » n’implique pas seulement les individus, mais s’étend à la communauté entière, c’est une convocation adressée à tous : « Réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre ! » (v. 16).
Le prophète s’arrête en particulier sur la prière des prêtres, en faisant observer qu’elle doit être accompagnée de larmes. Cela nous fera du bien, à tous mais spécialement à nous les prêtres, au début de ce Carême, de demander le don des larmes, afin de rendre notre prière et notre chemin de conversion toujours plus authentiques et sans hypocrisie. Cela nous fera du bien de nous demander : « Est-ce que je pleure ? Le pape pleure-t-il ? Les cardinaux pleurent-ils ? Les évêques pleurent-ils ? Les consacrés pleurent-ils ? Les prêtres pleurent-ils ? Les pleurs font-ils partie de nos prières ? »
C’est justement le message de l’Evangile d’aujourd’hui. Dans le passage de Matthieu, Jésus relit les trois œuvres de piété prévues par la loi de Moïse : l’aumône, la prière et le jeûne. Au fil du temps, ces prescriptions avaient été attaquées par la rouille du formalisme extérieur, ou même s’étaient transformées en un signe de supériorité sociale. Jésus met en évidence une tentation commune dans ces trois œuvres, qui peut se résumer dans l’hypocrisie (il la nomme bien à trois reprises): « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer… Quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites… Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout… pour bien se montrer aux hommes… Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites » (Mt 6,1.2.5.16). Vous savez, frères, que les hypocrites ne savent pas pleurer ; ils ont oublié comment on pleure ; ils ne demandent pas le don des larmes.
Quand on accomplit quelque chose de bon, presqu’instinctivement naît en nous le désir d’être estimés et admirés pour cette bonne action, d’en retirer une satisfaction. Jésus nous invite à accomplir ces œuvres sans aucune ostentation, et à compter uniquement sur la récompense du Père « qui voit au plus secret » (Mt 6,4.6.18).
Chers frères et sœurs, le Seigneur ne se lasse jamais de nous prendre en miséricorde, et veut nous offrir encore une fois son pardon – nous en avons tous besoin – en nous invitant à revenir à Lui avec un cœur nouveau, purifié du mal, purifié par les larmes, pour prendre part à sa joie. Comment accueillir cette invitation ? Saint Paul nous le suggère dans la seconde lecture du jour : « Nous le demandons au nom du Christ, laissez- vous réconcilier avec Dieu. » (2 Co 5,20). Cet effort de conversion n’est pas seulement une œuvre humaine. C’est « se laisser réconcilier ». La réconciliation entre nous et Dieu est possible grâce à la miséricorde du Père qui, par amour pour nous, n’a pas hésité à sacrifier son Fils unique. En effet le Christ, qui était juste et sans péché, s’est fait péché pour nous (v. 21) quand il fut chargé de nos péchés sur la croix, et ainsi nous a rachetés et justifiés devant Dieu. « En Lui » nous pouvons devenir justes, « en Lui » nous pouvons changer, si nous accueillions la grâce de Dieu et ne laissons pas passer en vain le « moment favorable » (6,2). S’il vous plaît, arrêtons-nous un peu et laissons-nous réconcilier avec Dieu.
Avec cette conscience, commençons l’itinéraire du carême, confiants et joyeux. Que Marie Immaculée soutienne notre combat spirituel contre le péché, qu’elle nous accompagne en ce moment favorable, pour que nous puissions parvenir à chanter ensemble la jubilation de la victoire le jour de Pâque.
Comme signe de la volonté de se laisser se laisser réconcilier avec Dieu, en plus des larmes qui seront cachées, en public nous accomplirons le geste de l’imposition des cendres sur la tête. Le célébrant prononce ces paroles : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière » (cf. Gn 3,19), ou redit l’exhortation de Jésus : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » (cf. Mc 1,15). Ces deux formules sont un rappel de la vérité de l’existence humaine : nous sommes des créatures limitées, pécheurs qui ont toujours besoin de pénitence et de conversion. Comme il est important d’écouter et d’accueillir ce rappel en notre temps ! L’invitation à la conversion pousse alors à revenir, comme le fit le fils de la parabole, dans les bras de Dieu, Père tendre et miséricordieux, à pleurer dans ses bras, à se confier à Lui et à compter sur Lui.
Traduction de Zenit, Anne Kurian
- Viết bởi Vatican Radio
(Vatican 2015-02-18) - Pope Francis delivered the homily at Mass in the Basilica of St. Sabina on the Aventine Hilll in Rome on Wednesday afternoon – Ash Wednesday – the beginning of the great penitential season of Lent. Below, please find Vatican Radio’s translation of the text the Holy Father prepared for the occasion.
As God's people today we begin the journey of Lent, a time in which we try to unite ourselves more closely to the Lord Jesus Christ, to share the mystery of His passion and resurrection.
The Ash Wednesday liturgy offers us, first of all, the passage from the prophet Joel, sent by God to call the people to repentance and conversion, due to a calamity (an invasion of locusts) that devastates Judea. Only the Lord can save from the scourge, and so there is need of supplication, with prayer and fasting, each confessing his sin.
The prophet insists on inner conversion: “Return to me with all your heart” (2:12). To return to the Lord “with all [one’s] heart,” means taking the path of a conversion that is neither superficial nor transient, but is a spiritual journey that reaches the deepest place of our self. The heart, in fact, is the seat of our sentiments, the center in which our decisions and our attitudes mature.
That, “Return to me with all your heart,” does not involve only individuals, but extends to the community, is a summons addressed to all: “Gather the people. Sanctify the congregation; assemble the elders; gather the children, even nursing infants. Let the bridegroom leave his room, and the bride her chamber. (2:16)”
The prophet dwells particularly on the prayers of priests, noting that their prayer should be accompanied by tears. We will do well to ask, at the beginning of this Lent, for the gift of tears, so as to make our prayer and our journey of conversion ever more authentic and without hypocrisy.
This is precisely the message of today’s Gospel. In the passage from Matthew, Jesus rereads the three works of mercy prescribed by the Mosaic law: almsgiving, prayer and fasting. Over time, these prescriptions had been scored by the rust of external formalism, or even mutated into a sign of social superiority. Jesus highlights a common temptation in these three works, which can be described summarily as hypocrisy (He names it as such three times): “Beware of practicing your piety before men in order to be seen by them ... Thus, when you give alms, sound no trumpet before you, as the hypocrites do ... And when you pray, you must not be like the hypocrites; for they love to stand and pray in the synagogues and at the street corners, that they may be seen by men ... And when you fast, do not look dismal, like the hypocrites. (Mt 6:1, 2, 5, 16)”
When you do something good, almost instinctively born in us is the desire to be respected and admired for this good deed, to obtain a satisfaction. Jesus invites us to do these works without any ostentation, and to trust only in the reward of the Father "who sees in secret" (Mt 6,4.6.18).
Dear brothers and sisters, the Lord never ceases to have mercy on us, and desires to offer us His forgiveness yet again, inviting us to return to Him with a new heart, purified from evil, to take part in His joy. How to accept this invitation? St. Paul makes a suggestion to us in the second reading today: “We beseech you on behalf of Christ, be reconciled to God. (2 Cor 5:20)” This work of conversion is not just a human endeavor. Reconciliation between us and God is possible thanks to the mercy of the Father who, out of love for us, did not hesitate to sacrifice his only Son. In fact, the Christ, who was righteous and without sin was made sin for us (v. 21) when on the cross He was burdened with our sins, and so redeemed us and justified before God. In Him we can become righteous, in him we can change, if we accept the grace of God and do not let the “acceptable time (6:2)” pass in vain.
Radio Vatican
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