Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
- Viết bởi Radio Vatican
François exhorte à cesser toute escalade guerrière au Proche-Orient
Xavier Sartre – Cité du Vatican
C’est avec «préoccupation et douleur également» que le Pape a suivi ces dernières heures les nouveaux développements de la guerre qui déchire la Terre Sainte depuis plus de six mois. François a évoqué «l’aggravation de la situation en Israël à cause de l’intervention de l’Iran».
L’Iran a en effet lancé dans la soirée du 13 avril plus de 300 drones et missiles vers Israël en représailles à la destruction le 1er avril du consulat iranien à Damas par un bombardement israélien. Téhéran a assuré il y a quelques heures que «l’affaire peut être considérée comme close» mais que «si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran serait considérablement plus sévère». L’armée israélienne a assuré que 98% des drones et missiles avaient été détruits avant qu’ils n’atteignent leur cible.
Arrêter la spirale de la violence
Face aux risques d’escalade et d’extension du conflit principal entre Israël et le Hamas, le Saint-Père a lancé «un appel sincère afin que cesse toute action qui puisse alimenter une spirale de violence avec le risque d’entrainer le Proche-Orient dans un conflit encore plus grand».
François a rappelé le principe que «personne ne doit menacer l’existence d’autrui», exhortant «toutes les nations» à se ranger «du côté de la paix» en aidant les Israéliens et les Palestiniens «à vivre dans deux États, l’un à côté de l’autre, en sécurité». «C’est leur profond et légitime désir, et c’est leur droit» s’est-il exclamé, insistant sur la solution à deux États défendue par la diplomatie du Saint-Siège et par de nombreux États.
Face aux perspectives d’extension du conflit dans la bande de Gaza au restant du Proche-Orient dues à la rivalité entre Israéliens et Iraniens, le Pape a renouvelé son appel à «un cessez-le-feu à Gaza» et à s’engager dans des négociations «avec détermination». «Que l’on aide cette population (palestinienne NDLR), précipitée dans une catastrophe humanitaire, qu’on libère tout de suite les otages enlevés il y a plusieurs mois», a de nouveau exhorté François. «Que de souffrance! Prions pour la paix. Assez de guerre, assez d’attaques, assez de violence, oui au dialogue et oui à la paix», a-t-il enfin lancé.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici
Xavier Sartre – Cité du Vatican
C’est avec «préoccupation et douleur également» que le Pape a suivi ces dernières heures les nouveaux développements de la guerre qui déchire la Terre Sainte depuis plus de six mois. François a évoqué «l’aggravation de la situation en Israël à cause de l’intervention de l’Iran».
L’Iran a en effet lancé dans la soirée du 13 avril plus de 300 drones et missiles vers Israël en représailles à la destruction le 1er avril du consulat iranien à Damas par un bombardement israélien. Téhéran a assuré il y a quelques heures que «l’affaire peut être considérée comme close» mais que «si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran serait considérablement plus sévère». L’armée israélienne a assuré que 98% des drones et missiles avaient été détruits avant qu’ils n’atteignent leur cible.
Arrêter la spirale de la violence
Face aux risques d’escalade et d’extension du conflit principal entre Israël et le Hamas, le Saint-Père a lancé «un appel sincère afin que cesse toute action qui puisse alimenter une spirale de violence avec le risque d’entrainer le Proche-Orient dans un conflit encore plus grand».
François a rappelé le principe que «personne ne doit menacer l’existence d’autrui», exhortant «toutes les nations» à se ranger «du côté de la paix» en aidant les Israéliens et les Palestiniens «à vivre dans deux États, l’un à côté de l’autre, en sécurité». «C’est leur profond et légitime désir, et c’est leur droit» s’est-il exclamé, insistant sur la solution à deux États défendue par la diplomatie du Saint-Siège et par de nombreux États.
Face aux perspectives d’extension du conflit dans la bande de Gaza au restant du Proche-Orient dues à la rivalité entre Israéliens et Iraniens, le Pape a renouvelé son appel à «un cessez-le-feu à Gaza» et à s’engager dans des négociations «avec détermination». «Que l’on aide cette population (palestinienne NDLR), précipitée dans une catastrophe humanitaire, qu’on libère tout de suite les otages enlevés il y a plusieurs mois», a de nouveau exhorté François. «Que de souffrance! Prions pour la paix. Assez de guerre, assez d’attaques, assez de violence, oui au dialogue et oui à la paix», a-t-il enfin lancé.
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- Viết bởi Vatican News
La lecture de la première version de la lettre, lundi 23 octobre, en fin de matinée a été accueillie par des applaudissements, a déclaré le président de la commission pour l’information du synode, Paolo Ruffini, mais quelques ajustements sont encore possibles. Quant au document de synthèse de l’assemblée synodale, il sera connu samedi soir, au terme des travaux.
Vatican News
La lecture du projet de Lettre au Peuple de Dieu a été saluée par les applaudissements de l'assemblée lundi matin. À l'invitation du cardinal secrétaire général Mario Grech, «de petites suggestions de changements et d'ajouts au texte ont été proposées et acceptées, surtout en ce qui concerne les traductions dans les différentes langues». La Lettre sera approuvée et publiée mercredi, a annoncé Paolo Ruffini, préfet du dicastère pour la Communication et président de la commission pour l'information.
Messe et travaux de la matinée
La journée s'est ouverte à 8h45 par une célébration eucharistique en la basilique vaticane présidée par le cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Rangoon. Ensuite, pour la 16e Congrégation générale, coordonnée par le président délégué, père Giuseppe Bonfrate, en présence du Pape François et de 350 participants, le père dominicain Timothy Radcliffe, la religieuse bénédictine Maria Ignazia Angelini, et le théologien australien, père Ormond Rush, ont pris la parole, avant que ne soit présentée et discutée La Lettre au Peuple de Dieu.
Cardinal Schönborn: foi, espérance et charité en communion
Le cardinal dominicain Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, membre du Conseil ordinaire du secrétariat du synode, fort de son expérience acquise au cours des précédents synodes, a confié un souvenir de 1965, à la fin du Concile Vatican II, alors qu'il avait 20 ans et qu'il était étudiant en théologie. Le cardinal avait écouté une conférence de Karl Rahner et la dernière phrase du conférencier est restée dans son cœur: «Si ce Concile ne débouche pas sur une croissance de la foi, de l'espérance et de la charité, tout sera vain». C'est pourquoi, a ajouté le cardinal, «je dirais la même chose de ce Synode». En tant que théologien, Christoph Schönborn a également participé en 1985 au Synode extraordinaire convoqué par Jean-Paul II vingt ans après la conclusion de Vatican II.
En ce qui concerne le concept fondamental de communio, il a déclaré avoir l'impression que «ce que nous faisons maintenant, après le 50e anniversaire de l'institution du Synode», c'est précisément, nous demander: «comment vivre la communion dans l'Église. La communion de foi, la communion avec le Dieu unique et trine, la communion entre les fidèles et la communion ouverte à tous les hommes». Comment la vivre? «La synodalité est le meilleur moyen», a répondu le cardinal Schönborn. Il s'agit de repenser la vision de Lumen gentium, où il est question du grand mystère de l'Église. L'Église est un mystère, elle est le peuple de Dieu, et ce n'est qu'ensuite que l’on peut aborder la question de la constitution hiérarchique de ses membres.
Le cardinal a également émis une critique en direction de l'Europe «qui n'est plus le centre principal de l'Église». L'Amérique latine, l'Asie, l'Afrique et leurs conférences continentales ouvrent la voie, tandis que l'épiscopat européen n’est pas parvenu à exploiter le potentiel développé, par exemple, par la FABC (Afrique) et le CELAM (Amérique latine). Sur le vieux continent, a-t-il admis, «nous avons pris un peu de retard dans la synodalité vécue. Une impulsion est nécessaire». Il a pris pour exemple le fait que les Conférences épiscopales européennes n'ont jamais adopté une position commune sur le drame des migrants. L’archevêque autrichien termine par une référence aux Églises orientales qui ont toujours expérimenté une synodalité indissociable de la liturgie. D'où l'invitation à chérir une foi qui se célèbre avant de se discuter.
23/10/2023
Père Radcliffe: le Synode, un arbre à soigner
Lors de la 16ème Congrégation générale du Synode, quelques réflexions théologiques et spirituelles ont ouvert la dernière semaine de travail. Pour le théologien autrichien Ormond ...
Cardinal Aguiar Retes: la continuité synodale
Le cardinal Carlos Aguiar Retes, archevêque de Mexico, l'un des présidents délégués de l'assemblée et membre par nomination pontificale, a rappelé le synode de 2012 voulu par Benoît XVI sur la nouvelle évangélisation, qui concluait que la transmission de la foi était «fracturée»: «Les familles n'étaient plus capables de s'adresser aux nouvelles générations. C'est pourquoi le premier synode de François a été consacré aux familles, qui sont fondamentales à cet égard. Et il est important de travailler avec elles pour atteindre les jeunes, auxquels le synode successif, en 2018, a été consacré». Parlant de sa propre expérience avec les nouvelles générations dans l'archidiocèse de Tlalnepantla, où il était pasteur avant de s'installer dans la capitale du Mexique, il a rapporté avoir eu des rencontres avec des jeunes de différentes classes sociales, en vue d'un dialogue visant à promouvoir l'amitié au-delà des frontières sociales. Ces rencontres l’ont amené à penser que «l'aspiration à la foi doit être transmise par des jeunes qui vivent la foi». C'est pourquoi, a poursuivi le cardinal mexicain, le Pape François l'a appelé pour participer au synode sur l'Amazonie. En réfléchissant à l'importance du changement climatique et de la protection de la création, il a réalisé qu'il était important de pouvoir compter sur la sensibilité écologique des plus jeunes: «Il faut donc les aider à comprendre la Parole de Dieu sur ces questions». Enfin, le cardinal a parlé du processus synodal dans son archidiocèse de Mexico, en octobre 2021. Une expérience de visite des réalités locales, avec une méthode basée sur le consensus, le dialogue et l'écoute mutuelle, dont les fruits ont été mis en commun pour répondre aux besoins de la société. Car, a-t-il conclu, «le chemin de l'Église, c'est la synodalité».
Cardinal Aveline : écoute, silence, prière et liberté
Le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, présent au Synode en tant que membre par nomination pontificale, élu à la Commission pour le rapport de synthèse, a commencé par exprimer les sentiments qui l'ont accompagné dans sa première expérience synodale au Vatican: «La joie d'une nouvelle aventure, la curiosité de rencontrer des personnes du monde entier, avec lesquelles il y a eu un échange d'expériences; mais aussi la préoccupation pour les informations sur la guerre parvenues dès le début des travaux». Face à ces événements dramatiques, a souligné le cardinal Aveline, «l'Église doit prendre la responsabilité de diffuser avec encore plus de force le message d'amour de Dieu dans le monde». L’archevêque de la cité phocéenne avoue être arrivé à Rome avec un peu d'appréhension due au fait qu’en France, «tout le monde n'est pas entré dans le processus synodal et qu'il y a donc une marge de progression» pour faire participer davantage de personnes à ce cheminement commun. Le cardinal a rappelé que cela «suscite beaucoup d'attentes quant aux décisions finales qui refléteront notre responsabilité commune». Cette semaine, a-t-il conclu, sera «une semaine décisive, au cours de laquelle nous vivrons des étapes importantes, en essayant de nous mettre d'accord sur diverses questions et d'aplanir les divergences. Les mois à venir seront ceux où nous récolterons les fruits que nous avons semés».
23/10/2023
La France en crise de foi, les fidèles cherchent des solutions à Lourdes
S’achève ce lundi 23 octobre à Lourdes le rassemblement KERYGMA organisé par le Conseil pour la Catéchèse et le Catéchuménat (CCC). Depuis vendredi 20 octobre, plus de 2 700 ...
Sœur Rigon: agir pour rendre le monde meilleur
Sœur Samuela Maria Rigon, supérieure générale des Sœurs de la Mère des Douleurs, professeur à l'Université pontificale grégorienne, qui participe au synode en tant que membre nommé par le Pape, a ensuite raconté sa surprise d’avoir été convoquée pour le synode: «Dans la prière, j'ai accepté comme un appel de Dieu d'être appelée au Synode, en tant que femme baptisée, chrétienne et consacrée», a-t-elle déclaré. Et le Synode s'avère être «une expérience très enrichissante, dans laquelle je touche à l'universalité de l'Église». Une expérience, a-t-elle poursuivi, vécue comme «une invitation à l'humilité; et mon point de vue n'est qu'une fenêtre sur l'horizon qui peut aider à construire une belle mosaïque». «Depuis hier, j'emporte avec moi trois mots de la liturgie eucharistique où l'apôtre Paul nous parle de foi laborieuse, de travail acharné dans la charité, de fermeté dans l'espérance en Jésus-Christ. Si cela devait sortir de ce Synode, nous aurions déjà fait une véritable révolution positive», a déclaré la religieuse; car, a-t-elle ajouté, «nous avons reçu une semence importante que Dieu fera croître malgré nous ou avec nous». Sur ce principe, Sœur Samuela s'est référée à la pensée de saint François d’Assise: «Aujourd'hui, je recommence à être un chrétien différent». Si tout le monde pouvait se lever chaque jour avec cette pensée, a-t-elle relancé, «nous aurions une transformation».
Le Document de synthèse sera publié samedi soir
En réponse à la question d’un journaliste, Paolo Ruffini a indiqué que le vote, dont les modalités restent encore à définir, et la diffusion du document de synthèse sont prévus pour samedi 28 octobre. En ce qui concerne une deuxième question - à savoir si, dans un futur Conclave, le Synode actuel devrait être pris en compte en termes de contenu et de forme - le cardinal Aguilar Retes a expliqué que «si ce qui a été discuté et expérimenté est mis en pratique, il y aura un chemin à parcourir». Tout dépend, a-t-il ajouté, «de ce qui sera réalisé lorsque les gens retourneront dans leurs diocèses».
Une autre question concernait la méthode de travail adoptée au cours de l’Assemblée et la possibilité de l'appliquer aux différents niveaux de l'Église, en élargissant la participation aux laïcs et aux femmes. Le cardinal Schönborn a rappelé son discours de 2015 sur le thème de la synodalité, où, à partir du Concile de Jérusalem, il avait expliqué que, avant tout, la méthode est l'écoute, c'est-à-dire l'écoute de ce que Dieu montre à travers l'expérience du cheminement. La conclusion du Synode vient de cette écoute et du discernement commun. Le cardinal a ajouté qu'il était déjà habitué à une méthode similaire, pratiquée dans l'archidiocèse de Vienne et, a-t-il rappelé à cet égard, qu’entre 2015 et aujourd'hui il y a eu 5 assemblées diocésaines avec 1 400 participants, «une expression de l'ensemble du peuple de Dieu». Même s'il n'y a pas eu de vote, a-t-il dit, l'écoute et la communion ont été vécues. L'important, a-t-il souligné, «c'est qu'à la fin, des décisions doivent être prises». En effet, «le Concile de Jérusalem a pris une décision fondamentale pour l'histoire de l'Église, et le chemin pour y parvenir est celui que nous lisons dans les Actes des Apôtres. Cette méthode est caractérisée par les trois étapes: écoute, silence, discussion».
Il a été rejoint par Sœur Rigon, qui a souligné qu’à travers la méthode appliquée au Synode, l'aspect essentiel est resté l'écoute. «Tout le monde, a-t-elle dit, doit redécouvrir cette dimension, sur le lieu de travail, dans les familles, dans les communautés religieuses. Chacun doit avoir la possibilité de partager et d'être écouté. Ce n'est pas un hasard si le premier commandement de la Bible est "écoute Israël"».
23/10/2023
Mgr Charles Maung Bo: le synode, une longue marche vers l'espérance
La messe ouvrant les travaux du synode dans la matinée de ce lundi 23 octobre a été célébrée par le cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Yangon, Myanmar, et président de la ...
La nature du Synode n'a pas changé
En réponse aux critiques remettant en cause l'intégrité du Synode des évêques du fait de la présence de laïcs parmi ses délégués, le cardinal Schönborn a souligné qu'à son avis, «cela ne pose pas de problème, car le Synode reste un Synode épiscopal, même s'il comporte une participation réelle de non-évêques. Il s'agit d'un organe qui sert à exercer une responsabilité collégiale. Sa nature n'a pas changé, elle a seulement été élargie et l'expérience est résolument positive». D'autre part, a déclaré le cardinal, «il y a toujours eu des experts laïcs, avec des interventions très importantes, mais maintenant il y a une relation beaucoup plus étroite dans un synode des évêques avec une participation élargie».
Quant à la question de savoir si la perte de la synodalité a conduit l'Église à la division et dans quelle mesure toutes les Églises peuvent être invitées à suivre un cheminement commun, le même cardinal dominicain a souligné que la division des chrétiens est certainement un obstacle au témoignage; mais, a-t-il dit en se référant aux paroles d'un moine copte orthodoxe, «Dieu permet peut-être cette "honte" parce que l'on n'est pas encore capable de faire bon usage de l'unité pour le bien de l'humanité».
Le cardinal Aguiar Retes a ensuite évoqué l'expérience de la Conférence épiscopale mexicaine, dans un pays de 180 millions d'habitants, dont 80 % sont catholiques, unis autour d'une religiosité ancrée à Notre-Dame de Guadalupe. Les conditions sont cependant différentes entre le nord, le sud et le centre du Mexique. Lors de sa visite apostolique en 2016, le Pape a appelé à un processus sûr en réponse aux besoins du contexte socioculturel. Et en cela, la diversité ne doit pas être un obstacle: il y a différents modus operandi, mais tous concentrent leurs efforts sur le bien de l'Église.
Pour sa part, le cardinal Aveline a souligné qu'un grand moment d'unité du Synode a été la veillée de prière œcuménique "Together", le 30 septembre, où tous étaient présents autour du Christ crucifié, «parce que le désir d'unité grandit dans la contemplation du Crucifié, la faiblesse du Christ étant le seul chemin sûr vers l'unité».
Seul le Pape peut apporter des changements au Catéchisme
Répondant à une question sur le fait que certaines personnes Lgbtq+ puissent se sentir blessées par les mots du Catéchisme de l'Église catholique faisant référence au «désordre» moral, le cardinal Schönborn a rappelé qu'il avait lui-même été secrétaire de la rédaction du Catéchisme. «Il s'agit, a-t-il dit, de l'œuvre de l'Église, promulguée par le Pape. Et depuis, il n'y a eu qu'un seul changement, lorsque François est intervenu sur la peine de mort». Le fait qu'il y en ait d'autres dépend uniquement de la décision du Souverain pontife. Le cardinal a ensuite recommandé de toujours «lire les textes dans leur intégralité». Il s'agit de questions, a-t-il ajouté, qui relèvent de la théologie morale, mais le principe est qu'«il y a un ordre objectif et des personnes humaines. Celles-ci ont toujours droit au respect, même si elles pèchent - ce que nous faisons tous, même moi. Nous avons droit au respect. Nous avons le droit d'être acceptés», comme elles le sont par Dieu.
Enfin, en ce qui concerne la relation entre l'actualité du Magistère, la contribution des théologiens et le "sensum fidelium", c'est à nouveau le cardinal Schönborn qui a expliqué que nous devions relire ce que saint Jean XXIII a dit au début du Concile Vatican II à propos de l'immuabilité de la doctrine et de la manière dont elle est présentée. «Il y a, a-t-il ajouté, de grands développements au niveau de la compréhension, mais il y a aussi l'immuabilité de la foi: on ne peut pas changer la doctrine sur la Trinité, l'Incarnation ou l'institution de l'Eucharistie». C'est sur cela que repose un credo qui est valable partout dans le monde, et même si les cultures diffèrent, la substance de la foi ne peut être changée, même si elle a beaucoup évolué depuis le temps des apôtres.
Vatican News
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Arrivé à Jérusalem le 19 octobre, surlendemain de l’explosion de l'hôpital anglican Al-Ahli à Gaza, l'archevêque de Canterbury, Justin Welby, est le premier responsable chrétien étranger à se rendre en Terre Sainte depuis l’attaque du 7 octobre. Les chefs des Églises chrétiennes ont prié avec lui vendredi soir 20 octobre après l'attaque de Saint-Porphyre à Gaza. Ils exhortent ce samedi à un cessez-le-feu et à désamorcer la violence avant toute considération diplomatique.
Delphine Allaire – Cité du Vatican
Exprimer solidarité à l'Église anglicane locale et proximité avec les autres Églises chrétiennes de Jérusalem. Tel est le sens de la visite pastorale de l’archevêque de Canterbury dans la Ville trois fois sainte, du 19 au 22 octobre. Justin Welby a rencontré jeudi 20 octobre l'archevêque anglican de Jérusalem, Hosam Naoum, deux jours après l’explosion de l’hôpital. Le lendemain, il a rencontré le patriarche grec-orthodoxe Théophile III, se joignant à son chagrin après la frappe ayant touché des locaux de l’église grecque-orthodoxe Saint-Porphyre de Gaza.
Les chefs des Églises chrétiennes de Jérusalem prient à Saint-Georges
Une semaine avant la prière pour la paix présidée par le Pape François place Saint-Pierre le 27 octobre prochain, la cathédrale anglicane de Jérusalem Saint-Georges-le-Martyr a accueilli tous les patriarches et chefs des Églises de Jérusalem vendredi soir 20 octobre. Justin Welby, le patriarche grec-orthodoxe Théophile III, l’exarque patriarcal syro-catholique Mar Yacoub Ephrem Semaan, le Custode de Terre Sainte père Francesco Patton, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin, ont élevé ensemble leurs prières vers Dieu pour implorer la paix.
Dans un communiqué, les chefs des Églises de Jérusalem se sont joints samedi 21 octobre à leur invité d'honneur anglican pour exprimer, «dans les termes les plus forts possibles, notre condamnation des frappes aériennes israéliennes qui ont explosé sans avertissement dans l'enceinte de l'église orthodoxe Saint-Porphyre à Gaza». Selon les responsables chrétiens, les explosions ont provoqué l'effondrement soudain et catastrophique de deux salles paroissiales, entourées de dizaines de réfugiés, dont des femmes et des enfants, qui dormaient à l'intérieur. Des dizaines de personnes se sont retrouvées instantanément écrasées sous les décombres. Beaucoup ont été blessés, certains grièvement. Au dernier décompte, dix-huit chrétiens sont morts, dont neuf enfants, soutiennent-ils.
Désamorcer la violence avant toute considération diplomatique
Les patriarches de Jérusalem appellent la communauté internationale «à appliquer immédiatement des mesures de protection à Gaza pour des lieux de refuge qui devraient être sanctuarisés, tels que les hôpitaux, les écoles et les lieux de culte». Ils réclament un cessez-le-feu humanitaire immédiat afin que la nourriture, l’eau et le matériel médical vital puissent être livrés en toute sécurité aux secouristes qui s’occupent des centaines de milliers de civils déplacés à Gaza, ainsi qu'aux structures gérées par leurs propres Églises. Ils concluent en intimant toutes les parties belligérantes à désamorcer la violence, à cesser de cibler sans discernement les civils de tous bords et à agir dans le respect des règles internationales de la guerre. «Ce n'est qu'ainsi, pensons-nous, que les bases d'un éventuel examen diplomatique des griefs de longue date pourront être posées afin qu'une paix juste et durable puisse enfin être réalisée dans toute notre Terre Sainte bien-aimée, à la fois à notre époque et pour les générations à venir», affirment-ils.
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18/10/2023
Le choc des épiscopaliens après l'explosion à leur hôpital à Gaza
Durant sa visite, l'archevêque de Canterbury espère également rencontrer certains responsables religieux juifs et «renouveler un appel à la libération des otages», relate dans un communiqué Lambeth Palace, siège londonien de l'archevêque.
«Les souffrances de civils doivent cesser»
Le 18 octobre, le primat de l’Église d’Angleterre a qualifié «les attaques terroristes malveillantes et odieuses du Hamas contre des personnes en Israël» de «crimes contre Dieu et contre l'humanité», précisant qu’Israël a «le droit et le devoir légitimes de se défendre et d'apporter une réponse proportionnée et discriminée pour assurer sa sécurité». Le chef spirituel de la Communion anglicane a dans le même temps dénoncé la frappe d’hôpitaux, d’écoles et de camps de réfugiés: «L'effusion de sang, les massacres et les souffrances des innocents de tous les côtés doivent cesser», a-t-il enjoint.
Le diocèse épiscopalien de Jérusalem compte environ 7 000 anglicans et plus de trente institutions, dont des hôpitaux, des écoles, des cliniques, des centres de rééducation, des pensions et des maisons de retraite, répartis sur les cinq territoires du diocèse -Jordanie, Palestine, Liban, Syrie, Israël-.
20/10/2023
L’église grecque-orthodoxe de Gaza touchée par une frappe aérienne
Selon Caritas internationalis, au moins 17 chrétiens, dont plusieurs
Vatican News
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Le patriarche latin de Jérusalem écrit à son diocèse pour rappeler l'importance de la journée de prière pour la paix voulue par le Pape François pour le 27 octobre. Il condamne fermement les attaques contre Israël et des bombardements sur Gaza. «Seule la fin de décennies d'occupation et une perspective nationale claire pour la Palestine peuvent mettre fin au conflit», écrit-il, demandant à Dieu le courage pour tous de «réclamer la justice sans répandre la haine».
Michele Raviart - Cité du Vatican
Le monde entier regarde la Terre Sainte comme un lieu de guerres et de divisions. C’est pourquoi «il s'est joint à nous dans la prière le 17 octobre et, à la demande du Pape François». Il le fera à nouveau pour une deuxième journée de prière vendredi 27 octobre. C'est en effet «ce que nous, chrétiens, pouvons faire en ce moment: prier, faire pénitence, intercéder». C'est ce qu'a rappelé le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de de Jérusalem, dans une lettre envoyée aux fidèles de son diocèse.
Tout semble parler de mort et de haine
«Nous traversons l'une des périodes les plus difficiles et les plus douloureuses de notre histoire récente», a écrit le patriarche, soulignant que «depuis plus de deux semaines, nous sommes inondés d'images horribles qui ont réveillé d'anciens traumatismes, ouvert de nouvelles blessures et fait exploser en nous la douleur, la frustration, la colère, et beaucoup de choses autour de nous semblent parler de mort et de haine sans fin». «Nombreuses sont les pensées qui nous traversent l'esprit, augmentant notre sentiment d'égarement», poursuit-il, et «dans ce vacarme où le bruit assourdissant des bombes se mêle aux nombreuses voix de la souffrance», il est nécessaire de se souvenir et de revenir à l'Évangile.
L'attaque contre Israël est inadmissible
Réitérant la nécessité de «rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu», le cardinal a déclaré qu'il était de sa conscience et de son devoir moral «d'affirmer clairement que ce qui s'est passé le 7 octobre dans le sud d'Israël», avec les attaques du Hamas qui ont tué des centaines de civils, «n'est en aucun cas admissible et nous ne pouvons que le condamner». «Il n'y a aucune raison pour une telle atrocité, a-t-il dit, et nous avons le devoir de l'affirmer et de la dénoncer». «L'usage de la violence n'est pas compatible avec l'Évangile et ne conduit pas à la paix», car «la vie de chaque personne humaine a une égale dignité devant Dieu, qui nous a tous créés à son image et à sa ressemblance».
Arrêter les bombardements sur Gaza
«La même conscience, ajoute-t-il, avec un grand poids sur le cœur, me conduit à affirmer aujourd'hui avec la même clarté que ce nouveau cycle de violence a fait plus de 5 000 morts à Gaza, dont beaucoup de femmes et d'enfants, des dizaines de milliers de blessés, des quartiers rasés, le manque de médicaments, d'eau et de produits de première nécessité pour plus de deux millions de personnes. Ce sont des tragédies incompréhensibles que nous avons le devoir de dénoncer et de condamner sans réserve. Les bombardements continus et intensifs qui s'abattent sur Gaza depuis des jours ne feront que causer davantage de morts et de destructions et ne feront qu'accroître la haine et le ressentiment. Ils ne résoudront aucun problème, mais en créeront de nouveaux ».
Une perspective nationale claire et sûre pour la Palestine
«Il est temps de mettre fin à cette guerre, à cette violence insensée», déclare le patriarche des fidèles catholiques de rite latin. «Ce n'est qu'en mettant fin à des décennies d'occupation et à ses conséquences tragiques, et en donnant une perspective nationale claire et sûre au peuple palestinien, qu'il sera possible d'entamer un processus de paix sérieux», répète-t-il. «Si ce problème n'est pas résolu à la racine, il n'y aura jamais la stabilité que nous espérons tous. La tragédie de ces jours doit nous conduire tous, religieux, hommes politiques, société civile, communauté internationale, à un engagement plus sérieux que ce qui a été fait jusqu'à présent. C'est la seule façon d'éviter d'autres tragédies comme celle que nous vivons actuellement. Nous le devons aux nombreuses victimes de ces jours et de ces années passées», poursuit Mgr Pizzaballa, et «nous n'avons pas le droit de laisser cette tâche à d'autres».
Le besoin de paroles de paix vivifiantes
Jésus a gagné sur la croix, a-t-il rappelé, «malgré le mal qui sévissait dans le monde» et «non pas avec des armes, ni avec le pouvoir politique, ni avec de grands moyens, ni en s'imposant», mais «en aimant». La paix dont parle Jésus, en effet, «n'a rien à voir avec la victoire sur les autres» et il faut donc «avoir le courage de l'amour et de la paix» et «ne pas laisser la haine, la vengeance, la colère et la douleur occuper tout l'espace de notre cœur, de notre parole, de notre pensée. Cela signifie s'engager personnellement pour la justice, être capable d'affirmer et de dénoncer la vérité douloureuse de l'injustice et du mal qui nous entoure, sans la laisser polluer nos relations. Cela signifie s'engager, être convaincu qu'il vaut encore la peine de faire tout ce que nous pouvons pour la paix, la justice, l'égalité et la réconciliation. Nos discours ne doivent pas parler de mort et de portes fermées. Au contraire, nos paroles doivent être créatives, vivifiantes, elles doivent donner des perspectives et ouvrir des horizons».
Prière pour les victimes
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20/10/2023
L’église grecque-orthodoxe de Gaza touchée par une frappe aérienne
«Il faut du courage pour pouvoir demander la justice sans répandre la haine» et «nous voulons demander à Dieu ce courage», écrit Mgr Pizzaballa, adressant sa prière à tous et en particulier à la petite communauté chrétienne de Gaza. Ses pensées vont ensuite aux 18 victimes chrétiennes qui ont péri dans l'effondrement d'une salle de la paroisse grecque orthodoxe de Saint-Porphyre et à leurs familles. «Leur douleur est grande, mais chaque jour qui passe, je me rends compte qu'ils sont en paix. Ils sont effrayés, secoués, bouleversés, mais avec la paix dans le cœur. Nous sommes tous avec eux, dans la prière et la solidarité concrète, en les remerciant pour leur beau témoignage».
À la veille de la solennité de Marie Reine de Palestine, le cardinal Pizzaballa prie pour toutes les victimes innocentes, «Leur souffrance devant Dieu a une valeur précieuse et rédemptrice parce qu'elle est unie à la souffrance rédemptrice du Christ. Que leur souffrance rende la paix toujours plus proche».
Vatican News
- Viết bởi Vatican News
Rescue teams in Morocco are battling to reach people still trapped in the rubble of Friday’s devastating earthquake.
By Nathan Morley
The 6.8-magnitude earthquake, Morocco’s deadliest in over half a century, struck below villages in the Atlas Mountains.
It occurred shortly before midnight on Friday, and residents from across the mountainous regions ran into the streets and other open spaces as buildings crumbled, throwing up clouds of debris and dust.
In addition to those killed, authorities said 2,476 people have been injured.
Now, the situation on the ground still poses a huge challenge according to Caroline Holt, director of disaster, climate and crises for the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC).
Thousands of people have spent a third in night makeshift tents, fearful of any aftershocks.
Many are also struggling to access food and water.
Earlier, the Moroccan government confirmed it had accepted aid from Britain, Spain, Qatar and the UAE. Turkey, Israel and Tunisia have also pledged assistance.
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Dans son intervention lors de la 54e session du Conseil des droits de l'homme de l’ONU, Mgr Ettore Balestrero, nouvel observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies et des institutions spécialisées à Genève a fait savoir que «notre monde a une grave dette sociale envers les pauvres qui n'ont pas accès à l'eau potable, car ils se voient refuser le droit à une vie conforme à leur dignité inaliénable».
S’exprimant le 14 septembre dernier, dans le cadre du point 3 (Dialogue avec le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement), l’observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies et des institutions spécialisées à Genève, a fait part de la «préoccupation» du Saint-Siège, selon laquelle «environ 2 milliards de personnes dans le monde n'ont pas d'accès régulier à l'eau potable».
Des populations n'ayant pas accès à l'eau
«Il est encore plus inquiétant de constater que la majorité de ces personnes n'ont pas accès à l'eau et à l'assainissement en raison de causes humaines, notamment les pratiques minières toxiques, l'irrigation non durable et la surexploitation des aquifères», a déclaré Mgr Ettore Balestrero.
Un droit essentiel à l'homme
L'accès à l'eau potable demeure un droit de l'homme fondamental et universel, a-t-il poursuivi, car il est essentiel à la survie de l'homme et, à ce titre, constitue une condition de l'exercice des autres droits humains.
Une dette envers les pauvres
Pour le nouvel observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU, «notre monde a une grave dette sociale envers les pauvres qui n'ont pas accès à l'eau potable, car ils se voient refuser le droit à une vie conforme à leur dignité inaliénable». Il a déploré le fait que trop souvent, la gestion de l'eau n'est pas basée sur le respect de ce droit pour tous, mais est plutôt guidée par les intérêts économiques de quelques-uns.
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Mgr Balestrero a, dans son discours, a exhorté à unir «les efforts de toutes les parties prenantes dans un esprit de solidarité internationale», car – ce n’est que grâce à des efforts concertés – que «la communauté internationale sera en mesure de garantir la disponibilité, l'accessibilité, et la durabilité de l'eau potable et des installations sanitaires pour tous».
Un droit à défendre
Comme l'a déclaré le Pape François, a-t-il rappelé pour conclure: «notre droit à l’eau engendre un devoir indissociable. Nous sommes obligés de proclamer ce droit humain essentiel et de le défendre - comme nous l'avons fait - mais nous devons aussi travailler concrètement pour susciter des engagements politiques et juridiques à cet égard». Chaque État est «appelé à mettre en œuvre, par le biais d'instruments juridiques également, les résolutions approuvées par l'Assemblée générale des Nations unies depuis 2010 concernant le droit de l'homme à un approvisionnement sûr en eau potable. De même, les acteurs non étatiques sont tenus d'assumer leurs propres responsabilités à l'égard de ce droit».
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L'archevêque majeur de Kiev a rendu compte, lors d'une conférence au Collège pontifical ukrainien St Josaphat, de l'avancement des travaux du Synode de l'Église gréco-catholique ukrainienne, qui vient de s’achever à Rome. Les participants ont rencontré le Pape, le cardinal Parolin et d'autres membres de la Curie romaine. «Le Saint-Père nous a dit qu'il était avec nous. Nous devons bien transmettre son message».
Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
Leur assemblée fut l’occasion d’un dialogue pour présenter au Pape les «plaies saignantes» du peuple ukrainien, à commencer par l'hémorragie de près de 5 millions de personnes fuyant vers d'autres pays. Ce fut l’occasion d'entendre à Rome la voix des évêques des communautés ukrainiennes à l'étranger ou des pasteurs des territoires attaqués comme Karkhiv, Odessa, Donetsk, de ceux qui sont aujourd'hui exilés à Zaporijjia. Leur venue leur a également permis de partager quelques doutes et d'aplanir les malentendus avec François. Lors de ces dix jours d’échanges - un «synode de l’espoir» selon l’expression de l'archevêque majeur de Kiev-Halyč, Sviatoslav Chevtchouk - les quelque 45 évêques ukrainiens ont eu une audience privée avec le Pape François et ont écouté les rapports du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Saint-Siège, et du cardinal Matteo Zuppi, envoyé spécial du Pape pour une mission visant à «apaiser les tensions» en Ukraine.
La mission du cardinal Zuppi
Lors de la conférence de presse de présentation des travaux du Synode de l'Église gréco-catholique ukrainienne, Mgr Chevtchouk s’est attardé sur cette mission qui a conduit le cardinal italien en Ukraine, à Moscou, Washington, et maintenant Pékin. Il y voit «un signe clair» de l’intérêt du Pape. «François, explique-t-il, ne se résigne pas à la guerre. Le Saint-Siège et le Saint-Père ne sont pas indifférents à ce qui se passe dans notre pays. Tout ce qui est possible est mis en œuvre pour mettre fin à cette guerre insensée que certains ont qualifiée de "déicide"». Il y a eu et il y a encore plusieurs contacts avec le cardinal Zuppi. «La visite à Kiev a été très importante. Tout ce que nous lui avons confié, il l'a transmis à Moscou, en particulier la question des enfants. Nous lui avons remis une liste de nombreux civils ukrainiens, kidnappés, torturés, disparus à cause de l'agression russe. Aujourd'hui, il existe un mécanisme d'échange pour les prisonniers de guerre, mais pas de mécanisme pour libérer les civils... L'enlèvement d'un civil est contraire au droit humanitaire international, c'est un crime !»
Le Pape et les participants au synode de l'Eglise gréco-catholique ukrainienne, notamment l'archevêque majeur de Kiev.
Des civils enlevés et torturés
«Des milliers de civils ukrainiens sont enlevés et torturés», s'est exclamé Mgr Chevtchouk qui a évoqué, à nouveau, le sort des deux rédemptoristes, le père Ivan Levytsky et le père Bohdan Geleta, enlevés en novembre 2022 et dont «nous avons perdu la trace». «Nous avons mis le problème entre les mains du cardinal Zuppi et il nous a dit qu'il l'avait porté à l'attention de la Russie». Ce sont donc de «grands espoirs» que l'Eglise gréco-catholique ukrainienne place dans la mission du président de la Conférence épiscopale italienne: «Nous l'accompagnons de nos prières. La mission est importante, nous savons que la Chine est un grand acteur géopolitique, désireux d'œuvrer pour la paix. Il serait intéressant de connaître la proposition de paix chinoise pour l'Ukraine...»
Une paix juste et sûre
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La «paix» est un mot qui, selon Mgr Chevtchouk, a changé de sens au fil du temps. Il a souvent été «mutilé» et «déconsacré». La paix à laquelle aspirent les Ukrainiens est celle dont Zuppi lui-même a parlé récemment lors de la rencontre de Sant'Egidio à Berlin, «une paix juste et sûre». C'est-à-dire, a expliqué le prélat, «une paix qui respecte certains principes moraux et les lois internationales. Si un accord de paix va à l'encontre de la loi, c'est un crime». Les fameux dix points du programme du gouvernement ukrainien, présentés par le président Zelensky, «ne sont rien d'autre que dix atteintes au droit international, dix crises provoquées par l'agression russe: de la remise en cause de la sécurité de l'Etat à la crise écologique, avec la destruction du barrage (ndlr de Kakhovka) qui a été un écocide». C'est en gravissant ces «dix marches» que l'on peut parvenir à une «paix juste» et aussi à une paix «sûre», celle qui dure dans le temps. Sinon, «ce n'est qu'une trêve».
Deux heures de dialogue avec le Pape
Leur espoir de paix est revenu à plusieurs reprises au cours des travaux du synode, mais aussi lors des différentes rencontres avec les représentants de la Curie romaine. Des rencontres que l’archevêque majeur de Kiev a qualifiées de fructueuses. Elles sont «très importantes et vitales», comme celle avec le Pape. Leur échange est intervenu après la controverse d'il y a quinze jours sur des propos - déjà clarifiés par François lui-même dans l'avion en provenance de Mongolie - lors d’une rencontre avec un groupe de jeunes Russes. Mgr Chevtchouk lui-même était intervenu, demandant une clarification. «Avec le Pape, ce furent deux heures de dialogue fraternel, sincère, ouvert, authentique. Il a anticipé la rencontre d'une heure pour permettre aux évêques de parler, de s'exprimer, de parler au cœur du Père. Nous avons parlé de nombreuses douleurs et il a dit : vous avez une autre douleur, vous doutez peut-être de qui est le Pape, mais je vous assure que je suis avec vous... Ces paroles ont été un message de consolation. Nous devons maintenant convaincre les gens de ce message, nous devons bien le communiquer».
Les interprêtes de la sollicitude du Saint-Père
Pour le chef de l'Église gréco-catholique ukrainienne, transmettre les véritables messages du Pape est un véritable «défi» car, en partie à cause d'interprétations erronées et d'informations utilisées comme des «armes» pour défendre des «idéologies», l'image du Souverain pontife a radicalement changé au sein du public ukrainien ces derniers mois. Mgr Chevtchouk a cité des sondages et des pourcentages montrant une forte baisse de la confiance que la population ukrainienne a dans le Pape, «considéré avant l'invasion russe comme le chef religieux le plus respecté, plus encore que n'importe quel chef orthodoxe».
Cette question a également été abordée lors des rencontres avec les représentants des dicastères. «Au Pape et à ses collaborateurs, nous avons montré la pleine disponibilité de tous les catholiques à être à ses côtés, prêts à communiquer les intentions authentiques du Saint-Père et à être les interprètes de sa sollicitude paternelle pour notre peuple», affirme le prélat.
Lors de la conférence de presse.
Déclarations du conseiller du président Zelenski
Concrètement, il s'agit d'établir une stratégie de communication qui garantisse une «vision objective des événements» et qui écarte la propagande ou les «opinions privées» qui, au contraire, trouvent un large écho auprès du public, comme celles exprimées récemment par Mychajlo Podoljak. Le conseiller du président Volodymyr Zelensky, dans une interview, a critiqué le Pape François, excluant tout éventuel «rôle de médiateur» de sa part, le jugeant «pro-russe et non crédible».
«Nous avons eu l'occasion de parler avec les ambassadeurs d'Ukraine auprès du Saint-Siège et de l'Italie, nous avons demandé si le conseiller du président exprimait son opinion personnelle ou la position du gouvernement ukrainien. La réponse a été qu'il s'agissait d'une opinion privée», a déclaré Mgr Chevtchouk. «Je ne suis pas sûr, a-t-il souligné, que le gouvernement ukrainien ait fermé toutes les portes au Saint-Siège, non seulement pour collaborer au bien du pays, mais aussi pour rechercher ensemble comment parvenir à la de paix, objectif de la mission du cardinal Zuppi. En Ukraine, nous ne devons pas mépriser nos amis, mais en chercher, car sans le soutien global de la société internationale, l'Ukraine ne résistera pas».
La communion entre catholiques
De même, il est essentiel de préserver la «communion catholique universelle» à un moment où la guerre a provoqué de profonds clivages, notamment au sein de l'Église orthodoxe. La communion «est la force de survie de notre peuple», a déclaré l’archevêque majeur. Si la crise provoquée par le conflit «n'a pas dégénéré en tragédie humanitaire», c'est précisément grâce au réseau de solidarité. «En Ukraine, personne n'est mort de faim, de froid ou d'autres causes humanitaires là où la charité catholique a pu arriver. Nous rentrons chez nous confirmés dans la foi catholique, grandis dans la communion avec le Successeur de Pierre et avec une grande espérance: c'est le Seigneur qui nous aidera à relever nos défis pastoraux en Ukraine et dans le monde», a déclaré Mgr Chevtchouk.
Une «pastorale du traumatisme»
En formulant une nouvelle approche pastorale, «une pastorale du traumatisme», le chef de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne souligne qu’«En Ukraine, le traumatisme de la guerre s'accroît. Nous réalisons que l'existence de notre pays ne dépend pas seulement des armes envoyées pour arrêter l'agresseur, mais aussi de la capacité à gérer le traumatisme». «Nous sommes tous blessés», a déclaré le prélat, «et nous avons réalisé que nous tous, prêtres, évêques, moines, devons apprendre une nouvelle façon d'accompagner le peuple».
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Le Souverain pontife a fait part de ses condoléances dans un télégramme après le tremblement de terre qui a touché le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi. L’archevêque de Rabat, le cardinal Cristobal Lopez, appelle quant à lui à la compassion et à la solidarité envers le peuple marocain.
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Quelques heures après le tremblement de terre au Marcoc, le Pape François, dans un télégramme signé par le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin, a fait part de ses condoléances. «Ayant appris avec douleur le séisme qui a violemment frappé le Maroc, Sa Sainteté le Pape François tient à exprimer sa communion priante face à cette catastrophe naturelle», souligne le télégramme, qui précise que le Pape, «attristé par cet évènement», exprime «sa profonde solidarité avec ceux qui sont touchés dans leur chair et leur coeur par cette tragédie: il prie pour le repos des défunts, la guérison des blessés et la consolation de ceux qui pleurent la perte de leurs proches et de leur foyer».
«Le Saint-Père prie le Très-Haut de soutenir les Marocains dans cette épreuve et offre ses encouragements aux autorités civiles et aux services de secours. Il invoque volontiers sur tous les bénédictions divines en gage de réconfort» peut-on lire encore dans ce télégramme publié en français.
Solidarité internationale
Le bilan provisoire du séisme est de 1024 morts et 1200 blessés mais pourrait encore s'alourdir. Son épicentre a été mesuré à Al Haouz, au sud-ouest de Marrakech, où l'on dénombrait près de 400 morts, samedi à la mi-journée. Les dégâts sont particulièrement importants autour de Marrakech et d’Ouarzazate, dans le centre du pays, villes très touristiques. Selon le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) basé à Rabat, la magnitude du tremblement de terre était de 7 sur l'échelle de Richter.
L'Église catholique se mobilise. Réagissant à Vatican News, le cardinal Cristóbal López Romero, archevêque de Rabat a souhaité exprimer sa compassion, «surtout envers les familles qui sont en deuil et ceux qui ont perdu leur maison». Le cardinal espagnol, qui avait reçu le Pape François en 2019, lance également un appel à tous les catholiques afin qu'ils expriment leur solidarité envers le peuple marocain. «Compassion et solidarité sont les deux attitudes que nous pouvons avoir en ce moment, avant de connaître précisément les endroits où nous pourrons venir en aide».
De nombreux messages de solidarité ont afflué, notamment des pays de l'Union européenne, de la Chine ou des États-Unis. Des promesses de dons ont été faites et des secouristes, notamment espagnols, doivent se rendre sur le terrain.
La réaction de Mgr Christobal Lopez, archevêque de rabat
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As the Church marks the Twenty-Third Sunday in Ordinary Time, Fr. Marion Nguyen, OSB, offers his thoughts on the day’s liturgical readings under the theme: “When a brother hurts us…”
By Fr. Marion Nguyen, OSB*
This week’s readings suggest some practical wisdom for family and community life.
In the first reading, the Lord admonishes his people through Ezekiel, if “you do not speak out to dissuade the wicked from his way, […] I will hold you responsible for his death.”
In the second reading, Paul encourages the Romans, “owe nothing to anyone, except to love one another.”
Finally, Jesus reminds his disciples, “If your brother sins against you, go and tell him his fault.”
Fixing family relationships
Which family or community is without conflicts or tensions?
Recall the last time that we felt frustrated, angry or sad. Chances are high that the cause of these strong emotions was a difficult exchange with someone in the family.
After all, we spend most of our time around family members. If a family member has hurt us, what should we do?
Jesus’ response to this question exposes our weak tendencies.
When a brother sins against us, our natural tendency is retaliation, but revenge is obviously not permissible, for Jesus said, “if a person strikes you on one cheek, offer the other” (Lk 6:29).
Another inclination is to ignore the conflict, hoping that it would just go away. Even when we muster the courage to confront the conflict, we don’t go directly to the person, but often go to another friend and slander the offender.
Both of these options are rejected when Jesus tells us to “go and tell his fault between you and him alone.” What is Jesus’ alternative response?
Resolving conflicts
Augustine sees the prudence and keen sense of justice in Jesus when he comments on this passage: “Those faults are to be revoked before all, that are committed before all; these which are done in private, are to be rebuked in private.”
There is a need for prudence, sensitivity and discernment because conflicts cause suffering in the heart of both persons.
John Chrysostom said, “It is made plain that enmities are a loss to both sides; for he said not, he has gained himself, but, you have gained him; which shows that both of you had suffered loss by your disagreement.”
The focus is not so much finding justice for the wrong, but searching for healing of the relationship.
Importance of prayer
Jesus acknowledges that sometimes a person’s heart is so hardened that even the presence of the church does not win the brother over.
In this case, we are to “treat him as you would a Gentile or a tax collector.” This does not mean a total disregard or neglect of his salvation, because among Jesus’ great converts were Matthew the tax collector and the Canaanite mother.
Jesus ends the passage encouraging us to prayer, “Amen, I say to you, if two of you agree on earth about anything for which they are to pray, it shall be granted to them by my Heavenly Father.”
Why prayer? Because certain demons that rupture our relationships “can only come out through prayer” (Mk 9:29).
Brokenness in our most cherished relationships is not only a fact of life, but sometimes a great mystery. Respond prudently and delicately.
When human efforts seem to fail, pull out your trump card and go directly to Jesus: pray and have faith.
* Abbot of St. Martin Abbey Lacey, Washington
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Dimanche 10 septembre en Pologne, une famille entière sera, pour la première fois, béatifiée et collectivement reconnue comme martyre. Les parents Ulma et leurs sept enfants, fusillés en 1944, incarnent l’aide offerte par les Polonais aux juifs pendant la Seconde Guerre.
Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican
Ils sont déjà reconnus comme «Justes parmi les Nations» en Israël. Les membres de la famille Ulma seront béatifiés ce dimanche à Markowa, en Pologne. Józef, Wiktoria et leurs 7 enfants - dont un à naître- ont été fusillés par les nazis le 24 mars 1944. Ils ont été exécutés avec les huit membres de la famille juive qu’ils hébergeaient depuis un an et demi. Les Ulma savaient qu’ils risquaient leur vie mais ont décidé d’agir. Ils représentent aujourd’hui en Pologne tous ceux qui ont aidé les juifs pendant la Seconde Guerre mais aussi, pour l’Église, l’incarnation d’un héroïsme chrétien comme nous l’explique le père Bogdan Brzys, le recteur de la mission catholique polonaise de France.
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31/08/2023
La famille Ulma, une béatification sans précédent
La reconnaissance du martyre des époux Jozef et Wiktoria Ulma et de leurs 7 enfants
«Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime». Comme toujours, on se réfère aux paroles du Christ et c’est à l’image du Christ que Józef, Wiktoria et leurs sept enfants ont donné leurs vies pour leurs voisins juifs polonais. Et comme donner sa vie n’est pas un commandement, je pense que l’importance de cette béatification est de rappeler qu’il existe des personnes de foi et d’humanité qui, parfois, dans des circonstances dramatiques vont au-delà du commandement. Et par leur courage et par leur attitude, ils sauvent l’humain dans l’être humain, ils tirent l’humanité vers le haut surtout dans des temps de barbarie. Je pense qu’il est important de nous rappeler de temps en temps de l’attitude de ces personnes qui font qu’aujourd’hui nous ne sommes pas les mêmes.
Qu’est-ce que cette famille nous dit de la sainteté ? Quelle était la vie de foi des Ulma ?
Certainement d’autres personnes ont manifesté un courage exemplaire mais dans ce cas précis nous avons peut-être plus accès à leur vie de foi, grâce surtout à Józef qui eut plusieurs passions pour la photographie, notamment, mais il était également engagé dans diverses associations dans son village de Markowa. Et ce qui a accéléré leur procès en béatification, c’est le fait que leur attitude était en ligne directe avec l’Évangile. Il n’y avait pas d’autres motivations que justement la motivation fondée sur le Christ et leur foi. La vie de cette famille extraordinaire était imprégnée par les valeurs évangéliques.
Certains des enfants Ulma.
Ce martyre est aussi celui des saints Innocents
Certainement, il faut rappeler qu’à ce moment-là, le 24 mars 1944, Józef et Wiktoria avaient déjà six enfants et elle était enceinte de son septième enfant, dans son sixième mois de grossesse. Et on vient d’apprendre que ce septième enfant serait également béatifié. On a vraiment cette image d’une famille nombreuse ce qui peut impressionner aujourd’hui. Et le fait qu’ils aient su transmettre leurs valeurs à leurs enfants est certainement un modèle c’est sûr.
On parle d’un martyr judéo-chrétien pourquoi ?
On peut dire que c’est un martyr commun. En même temps que la mort et l’exécution de toute cette famille Ulma, huit juifs polonais qui étaient cachés par la famille Ulma ont perdu la vie. Et dans ce village, il y eu d’autres maisons où les juifs ont été cachés.
Comment ce martyre de la famille Ulma est-il perçu en Pologne ?
Ce qui est sûr c’est que, surtout après la fin du communisme en Pologne, ressurgit de temps en temps un débat, une discussion, sur l’attitude des Polonais vis-à-vis de leurs voisins juifs pendant la Seconde Guerre. On trouve parfois des chercheurs -ou soi-disant chercheurs- qui tentent de prouver que presque toute la nation polonaise était complaisante à la Shoah, ce qui est bien évidemment faux et infondé. Il existe également des personnes qui, peut-être dans un réflexe d’autodéfense, tendent à minimiser ou nier le fait qu’il y a eu des collaborateurs. Mais on sait bien que dans chaque société lorsqu’il n’y a plus de barrière sociétale imposée par un ordre social, comme c’est le cas pendant la guerre, certaines personnes se comportent de manière inhumaine. C’est cela le côté obscur de la nature humaine. Donc il est vrai qu’il y a eu des cas de collaboration. Mais je pense que l’exemple mis en valeur par cette béatification va redonner une autre image dans ce débat, qui risque peut-être d’être instrumentalisée.
Les Goldmann, cachés par les Ulma, coupant du bois.
Sur un plan historique, que dit cette reconnaissance aussi du sacrifice et du martyre polonais pendant l'occupation allemande ?
Il faut juste se rappeler que la Pologne était à l’époque de la Seconde Guerre mondiale le seul pays où il n’y n’avait pas de gouvernement de collaboration et c’était aussi le seul pays où, pour avoir caché des juifs, la punition imaginée par l’occupant était la mort, celle des juifs et celle de ceux qui les protégeaient. Tout le monde sait qu’au mémorial Yad Vashem qui honore les Justes parmi les nations en Israël, la nation qui a le plus de titres de Justes est la Pologne. Je suis persuadé que la communauté juive va participer à cette commémoration, pas sur le plan religieux mais sur celui de la mémoire de ces centaines de milliers de Polonais qui au péril de leur vie ont tenté de venir en aide à cette population juive condamnée à mort.
Quel est l’écho en Pologne de cette béatification ? Quelle dimension revêt-elle dans la société et le paysage de foi actuel ?
Cette béatification a un écho considérable. Il existe déjà dans le village de Markowa un musée dédié à la famille Ulma et d’ailleurs à d’autres exemples de ce que les Polonais ont fait pour aider les juifs, mais je suis sûr qu’après la béatification, il y aura encore plus d’intérêt: de pèlerinage dans ce village et l’organisation d’événements autour de cet exemple magnifique de courage et d’héroïsme.
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