Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
- Viết bởi A. K.
ROME, 2 mars 2015 (Zenit.org) - Le pape salue « le courage, la fidélité et la persévérance des évêques » d'Afrique du Nord, en particulier de Libye, qui « demeurent dans le pays malgré les dangers multiples » : « Ils sont d’authentiques témoins de l’Évangile » dans les « périphéries », affirme-t-il.
Le pape François a reçu les évêques de la Conférence épiscopale des régions du Nord de l'Afrique (C.E.R.N.A.), à l'occasion de leur visite "ad limina apostolorum", ce lundi matin, 2 mars 2015, au Vatican.
Le Saint-Siège donne la liste des participants, parmi lesquels quatre provenant d'Algérie : Mgr Claude Rault, M. Afr., évêque de Laghouat, Mgr Ghaleb Moussa Abdalla Bader, archevêque d'Alger, Mgr Paul Desfarges, S.I., évêque de Constantine, Mgr Jean-Paul Vesco, O.P., évêque d'Oran ; Mgr Sylvester Carmel Magro, O.F.M., vicaire apostolique de Benghazi en Libye ; deux du Maroc : Mgr Vincent Landel, S.C.I. De Béth, archevêque de Rabat, Mgr Santiago Agrelo Martínez, O.F.M., archevêque de Tanger ; ainsi que Mgr Ilario Antoniazzi, archevêque de Tunis en Tunisie et le P. Mario León Dorado, O.M.I., préfet apostolique du Sahara occidental.
Dans le texte qui leur a été remis en français au cours de la rencontre, le pape encourage les fidèles des diocèses du Nord de l’Afrique dans « le généreux témoignage qu’ils rendent à l’Évangile de paix et d’amour de Jésus ».
Il assure « du soutien de toute l’Église » : « Vous êtes "aux périphéries", avec le service particulier de manifester la présence du Christ en son Église dans cette région. Votre témoignage de vie dans la simplicité et la pauvreté est un signe éminent pour toute l’Église. Soyez sûrs que le Successeur de Pierre vous accompagne sur votre rude chemin et qu’il vous encourage à être toujours des hommes de l’espérance. »
Encourageant « à poursuivre les efforts pour contribuer à la paix et à la réconciliation » dans la région, il souligne le rôle « d'un dialogue en vérité et dans l’amour entre chrétiens et musulmans » : « Vous savez combien la méconnaissance mutuelle est la source de tant d’incompréhensions et parfois même d’affrontements... L’antidote le plus efficace contre toute forme de violence est l’éducation à la découverte et à l’acceptation de la différence comme richesse et fécondité. »
Le pape appelle à être « une Église de la rencontre et du dialogue, au service de tous sans distinction » et à « manifester la charité du Christ et de l’Église auprès des plus pauvres, des malades, des personnes âgées, des femmes dans le besoin, des prisonniers et des nombreux immigrants originaires d’Afrique ».
A.K.
Discours du pape François
Chers Frères dans l’épiscopat,
C’est avec joie que je vous accueille en ces jours où vous accomplissez votre visite ad limina. Je souhaite que votre pèlerinage auprès du tombeau des Apôtres raffermisse votre foi et consolide votre espérance afin de poursuivre le ministère qui vous a été confié dans chacun de vos pays. Je remercie Monseigneur Vincent Landel, Archevêque de Rabat et Président de votre Conférence, qui a exprimé au nom de tous vos sentiments de communion avec le Successeur de Pierre. À travers vous, je rejoins les fidèles de vos diocèses du Nord de l’Afrique. Portez-leur l’affection du Pape et l’assurance qu’il demeure proche d’eux et qu’il les encourage dans le généreux témoignage qu’ils rendent à l’Évangile de paix et d’amour de Jésus. Mon salut cordial s’adresse aussi à tous les habitants de vos pays, particulièrement aux personnes qui souffrent. Depuis plusieurs années, votre Région connaît des évolutions significatives, qui permettaient alors d’espérer voir se réaliser certaines aspirations à une plus grande liberté et à la dignité et favoriser une plus grande liberté de conscience. Mais parfois aussi ces évolutions ont conduit à des déchaînements de violence. Je voudrais saluer particulièrement le courage, la fidélité et la persévérance des Évêques de Libye, ainsi que des prêtres, des personnes consacrées et des laïcs qui demeurent dans le pays malgré les dangers multiples. Ils sont d’authentiques témoins de l’Évangile. Je les en remercie vivement, et je vous encourage tous à poursuivre vos efforts pour contribuer à la paix et à la réconciliation dans toute votre région.
Votre Conférence épiscopale, qui rassemble régulièrement les pasteurs du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et de Libye, est un lieu d’échange et de concertation important, mais elle doit aussi être un instrument de communion qui permet d’approfondir des relations fraternelles et confiantes entre vous. Votre pèlerinage à Rome est une heureuse occasion pour renouveler votre engagement commun au service de la mission de l'Église dans chacun de vos pays. Cette mission vous l’accomplissez avec vos prêtres, vos collaborateurs directs. Originaires de nombreux pays, il leur est parfois difficile de s’adapter à des situations très nouvelles pour eux. Il est donc particulièrement nécessaire que vous soyez proches de chacun d’entre eux et attentifs à leur formation permanente pour qu’ils puissent vivre leur ministère pleinement et sereinement. À chacun d’eux j’adresse mon salut le plus cordial et l’assurance de ma prière.
Les religieuses et les religieux ont aussi une place de choix dans la vie et la mission de vos Églises. Je leur suis reconnaissant de leur témoignage de vie fraternelle et de leur engagement si généreux au service de leurs frères et sœurs. En cette Année de la Vie consacrée, je les invite à prendre une conscience renouvelée de l’importance de la contemplation dans leur vie et à faire ainsi resplendir la beauté et la sainteté de leur vocation.
Au cœur de votre mission et à la source de votre espérance, il y a d’abord la rencontre personnelle avec Jésus Christ et la certitude qu’il est à l’œuvre dans le monde où vous avez été envoyés en son nom. La vitalité évangélique de vos diocèses dépend donc de la qualité de la vie spirituelle et sacramentelle de chacun. L’histoire de votre région a été marquée par de nombreuses figures de sainteté depuis Cyprien et Augustin, patrimoine spirituel de toute l’Église, jusqu’au bienheureux Charles de Foucauld, dont nous fêterons l’an prochain le centenaire de la mort, et plus proches de nous par ces religieux et religieuses qui ont tout donné à Dieu et à leurs frères jusqu’au sacrifice de leur vie. Il vous revient de développer cet héritage spirituel d’abord parmi vos fidèles, mais aussi en l’ouvrant à tous. Je me réjouis d’ailleurs de savoir que ces dernières années, plusieurs sanctuaires chrétiens ont pu être restaurés en Algérie. En y accueillant chacun, tel qu’il est, avec bienveillance et sans prosélytisme, vos communautés manifestent qu’elles veulent être une Église aux portes ouvertes, toujours « en sortie » (cf. Evangelii gaudium nn. 46-47).
Dans les situations parfois difficiles que connaît votre région, votre ministère de pasteur connaît de nombreuses joies. Ainsi, l’accueil de nouveaux disciples qui vous rejoignent, ayant découvert l’amour de Dieu manifesté en Jésus, est un beau signe donné par le Seigneur. En partageant avec leurs compatriotes le souci de l’édification d’une société toujours plus fraternelle et ouverte, ils montrent que tous sont les enfants d’un même Père. Je les salue particulièrement et je les assure de mon affection, souhaitant qu’ils tiennent toute leur place dans la vie de vos diocèses.
L’universalité est aussi une caractéristique de vos Églises, dont les fidèles viennent de nombreuses nations pour former des communautés bien vivantes. Je les invite à manifester sur leur visage la joie de l’Évangile, la joie d’avoir rencontré le Christ qui les fait vivre. C’est aussi pour vous une occasion de vous émerveiller devant l’œuvre de Dieu, qui se répand parmi tous les peuples et dans toutes les cultures. Je voudrais apporter mes encouragements aux nombreux jeunes étudiants venant d’Afrique sub-saharienne, qui forment une partie importante de vos communautés. En demeurant forts dans la foi ils seront capables d’établir avec tous des liens d’amitié, de confiance et de respect et ils contribueront ainsi à l’édification d’un monde plus fraternel.
Le dialogue interreligieux est une part importante de la vie de vos Églises. Dans ce domaine aussi, l’imagination de la charité sait ouvrir d’innombrables chemins pour porter le souffle évangélique dans les cultures et dans les milieux sociaux les plus divers. (cf. Lettre Apostolique à tous les consacrés à l’occasion de l’Année de la Vie consacrée, 28 novembre 2014). Vous savez combien la méconnaissance mutuelle est la source de tant d’incompréhensions et parfois même d’affrontements. Pourtant, comme l’a écrit Benoît XVI dans l’Exhortation apostolique Africae munus « si nous tous, croyants en Dieu, désirons servir la réconciliation, la justice et la paix, nous devons œuvrer ensemble pour bannir toutes les formes de discrimination, d’intolérance et de fondamentalisme confessionnel » (n. 94). L’antidote le plus efficace contre toute forme de violence est l’éducation à la découverte et à l’acceptation de la différence comme richesse et fécondité. Aussi est-il indispensable que dans vos diocèses prêtres, religieuses et laïcs soient formés dans ce domaine. Et à ce propos, je suis heureux de relever que l’Institut pontifical d’Etudes arabes et islamiques (PISAI), qui célèbre cette année son cinquantième anniversaire, est né dans votre région, à Tunis. Soutenir et utiliser cette institution si nécessaire pour s’imprégner de la langue et de la culture permettra d’approfondir un dialogue en vérité et dans l’amour entre chrétiens et musulmans. Le dialogue, vous le vivez aussi au jour le jour avec les chrétiens de diverses confessions. Que l’Institut œcuménique, Al Mowafaqa, fondé au Maroc afin de promouvoir le dialogue œcuménique et interreligieux dans le contexte qui est le vôtre, contribue lui aussi à une meilleure connaissance réciproque !
Église de la rencontre et du dialogue, vous voulez aussi être au service de tous sans distinction. Avec des moyens souvent humbles, vous manifestez la charité du Christ et de l’Église auprès des plus pauvres, des malades, des personnes âgées, des femmes dans le besoin ou des prisonniers. Je vous remercie vivement pour la part que vous prenez afin de venir en aide aux nombreux immigrants originaires d’Afrique qui cherchent dans vos pays un lieu de passage ou d’accueil. En reconnaissant leur dignité humaine, et en travaillant à réveiller les consciences face à tant de drames humains, vous manifestez l’amour que Dieu porte à chacun d’entre eux.
Chers Frères dans l’épiscopat, je voudrais enfin vous assurer du soutien de toute l’Église dans votre mission. Vous êtes « aux périphéries », avec le service particulier de manifester la présence du Christ en son Église dans cette région. Votre témoignage de vie dans la simplicité et la pauvreté est un signe éminent pour toute l’Église. Soyez sûrs que le Successeur de Pierre vous accompagne sur votre rude chemin et qu’il vous encourage à être toujours des hommes de l’espérance.
Je vous confie à la protection de Notre-Dame d’Afrique, qui veille sur tout le continent et à l’intercession de saint Augustin, du bienheureux Charles de Foucauld et de tous les saints d’Afrique. De grand cœur je vous adresse une affectueuse Bénédiction apostolique, ainsi qu’à tous vos diocésains.
© Librairie éditrice du Vatican
- Viết bởi Constance Roques
ROME, 2 mars 2015 (Zenit.org) - Le pape François a reçu M. Nechirvan Barzani, premier ministre du gouvernement régional du Kurdistan (GRK) irakien, ce lundi matin, 2 mars 2015, au Vatican.
Le premier ministre était à la tête d'une délégation de cinq personnes, dont le vice-premier ministre, le ministre des Affaires religieuses et le Chef du Département des Affaires étrangères.
L’entretien privé, en anglais avec l’aide d’un interprète, a duré quinze minutes. À l’issue de celui-ci, Nechrivan Barzani a été reçu par le secrétaire pour les relations avec les États, Mgr Paul Richard Gallagher.
D'après un communiqué du GRK rapporté par l'agence kurde BasNews, le premier ministre a informé le pape François sur la crise humanitaire de la région et lui a demandé d'encourager la communauté internationale à fournir davantage d'aides.
M. Barzani a redit la volonté du gouvernement kurde d'accueillir « les personnes de différentes croyances » qui ont fui les djihadistes de daesh, afin de « vivre au Kurdistan en paix ». Mais il a souligné aussi que le grand nombre de réfugiés venus de Mossoul et de la plaine de Ninive était trop lourd pour la région.
Avec une traduction de Constance Roques
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 2 mars 2015 (Zenit.org) - Le pape François a reçu la directrice générale de l'Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Mme Irina Bokova, ce lundi matin, 2 mars 2015, à 10h. Mme Bokova a également rencontré le cardinal secrétaire d'Etat Pietro Parolin et Mgr Paul Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États.
La directrice était à la tête d'une délégation de cinq personnes : M. Getachew Engida, vice directeur général, de l’Éthiopie, M. Hao Ping, président de la Conférence générale de l'UNESCO, et vice-ministre de l'éducation de la République populaire de Chine, M. Mohamed Sameh Amr, président du Conseil exécutif et ambassadeur de l’Égypte auprès de l'UNESCO, Mme Nada Al-Nashif, directrice générale adjointe pour les Sciences Sociales et humaines, de la Jordanie, et Mme Paola Leoncini Bartoli, directrice de cabinet de la directrice générale.
Selon un communiqué de l'UNESCO, dont le siège est à Paris, Mme Bokova a offert au pape « l’arbre de la paix », une sculpture traditionnellement remise aux personnalités.
Anne Kurian
- Viết bởi Redaktion (Zenit)
Rom, 4. März 2015 (ZENIT.org) Redaktion
Die belgischen Bischöfe haben erneut die Achtung der Würde der menschlichen Person, auch der Demenzkranken, in einer Stellungnahme vom Montag eingefordert. In der in den Tageszeitungen „De Standaard“ und „La Libre Belgique“ veröffentlichten Erklärung, stellen sie sich entschieden gegen die Euthanasie von Menschen mit Demenz.
Sie prangern ein „Euthanasieklima“ in Belgien an, seit der Verabschiedung des Gesetzes über die Sterbehilfe im Jahr 2002: „Die Verschiebung, die für unsere Zeit absehbar war, ist Wirklichkeit geworden. Die Grenzen des Gesetzes werden systematisch umgangen oder verletzt. Die Bandbreite der Patientengruppen, die für Sterbehilfe in Betracht kommen, wird immer größer.“
Sie warnen vor zwei Kriterien, die ein Klima der Euthanasie befördern: Zum einen ein Verständnis von Autonomie, das mit übermäßigem Individualismus beschrieben werden kann, wenn es eigentlich um Beziehung oder um Verbundenheit gehen sollte. Und der Begriff der „Lebensqualität“, der nicht einer objektiven Definition diene, so dass die subjektiven Aspekte mit höherer Wahrscheinlichkeit vorherrschten.
Die Bischöfe äußern ihren heftigen Widerstand als Reaktion auf die erneute Erweiterung des Gesetzes, in dem es um die Euthanasie von Menschen mit Demenz geht. Die Konfrontation mit einer dementen Person müsse zuerst empören, die ethische Verantwortung sich ihrer anzunehmen. Sie erinnern daran, dass ein dementer Mensch eine ganze Person bleibt – bis zum natürlichen Tod. Die Würde des Menschen könne nicht davon abhängen, über bestimmte Fähigkeiten zu verfügen oder nicht. Sie hinge unveräußerlich mit der einfachen Tatsache zusammen, zur Gattung Mensch zu gehören.
„Das moralische Niveau einer Gesellschaft wird daran gemessen, wie sie die schwächsten ihrer Mitglieder behandelt“, betonen sie, und appellieren daran, „nicht die Tür zur Euthanasie“, sondern die „der Brüderlichkeit und der Solidarität zu öffnen“. Sie ermutigen die Gesellschaft, für ihre schwächsten Mitglieder Verantwortung zu übernehmen, in dem sie für den Nachweis und eine genaue Diagnose der Demenz, die Unterstützung der Betreuer, sowie für ausreichende Ressourcen für die palliative Versorgung der Patienten in der Demenz-Endphase und ausreichende Mittel für Pflegeheime und Pflege eintreten. Die Gesellschaft müsse auch weiterhin für das Ende des Lebens eine Versorgung von hoher Qualität anbieten. (mk)
( 4. März 2015) © Innovative Media Inc.
- Viết bởi Vatican Radio
(Vatican 2015-03-04) In the Paul VI Audience Hall before his General Audience on Wednesday, Pope Francis met with the Bishop Friends of the Focolare Movement.
Founded in Italy in 1943 by Chiara Lubich, the Focolare, also known as the Work of Mary, is an ecclesial movement that promotes the ideals of unity and universal brotherhood. Since 1977, a number of Bishops who desired to live out the spirituality of communion promoted by Focolare, have gathered together as the Bishop Friends of the Movement. The Bishop Friends hold regular meetings at international and regional levels.
In his address to the Bishops, Pope Francis called to mind the theme of their current meeting: “The Eucharist, Mystery of Communion.” He said, “the charism of unity proper to the Work of Mary is strongly anchored in the Eucharist, which gives it its Christian and ecclesial character.” It is the work of the Bishop to gather the community “around the Eucharist, around the double table of the Word and of the Bread of Life.” This, the Pope said, “is our service, and it is a fundamental one.”
Pope Francis said, “the Bishop is the principle of unity in the Church, but this does not take place without the Eucharist: the Bishop does not gather the people around his own person or his own ideas, but around Christ present in His Word and in the Sacrament of His Body and Blood.” When the Bishop is conformed to Christ, “nourished with faith in Christ the living Bread,” he is “is urged on by his love to give his life for the brothers and sisters, to go out, to go to meet those who are marginalized and despised.”
The Holy Father had special words of greeting for those Bishops present who had come from “the blood-soaked lands” of Iraq, Syria, and Ukraine. “In the suffering you have lived with your people,” he said, “you experience the strength that comes from the Eucharistic Jesus, the strength of going forward united in faith and hope.” He assured the Bishops the Church is united to them in the daily celebration of the Mass.
Concluding his address, Pope Francis encouraged the Bishops to carry on their “commitment in favour of the ecumenical journey and inter-religious dialogue” and thanked them for the contributions they make “to a greater communion between the various ecclesial movements.”
Below please find the full text of the Pope’s address to the Bishop Friends of the Focolare Movement:
Dear brothers,
I welcome you, and I thank Cardinal Kovithavanij for his introduction. And I thank the President and Co-President of the Focolare Movement for their presence.
You have brought together in Rome the friendship with this Movement and an interest in the “spirituality of communion.” In particular, in these days your reflection has centred on the theme of “The Eucharist, Mystery of Communion.”
In effect, the charism of unity proper to the Work of Mary is strongly anchored in the Eucharist, which gives it its Christian and ecclesial character. Without the Eucharist, unity would lose its divine pole of attraction, and would be reduced to simply human, psychological, sociological feeling and dynamic. Instead, the Eucharist guarantees that at the centre there is Christ, and there is His Spirit, the Holy Spirit, to move our steps and our initiatives of encounter and of communion.
The Apostle Paul writes: “Because the loaf of bread is one, we, though many, are one body, for we all partake of the one loaf” (1 Cor 10:17). As Bishops, we gather the communities around the Eucharist, the double table of the Word and of the Bread of Life. This is our service, and it is fundamental. The Bishop is the principle of unity in the Church, but this does not take place without the Eucharist: the Bishop does not gather the people around his own person or his own ideas, but around Christ present in His Word and in the Sacrament of His Body and Blood. And in the school of Jesus, the Good Shepherd made Himself the Lamb sacrificed and risen, the Bishop gathers the sheep entrusted to him with the offering of his life, himself taking on a form of Eucharistic existence. And so the Bishop, conformed to Christ, becomes a living Gospel, becomes Bread broken for the life of many with his preaching and his witness. He who is nourished with faith in Christ the living Bread is urged on by his love to give his life for the brothers and sisters, to go out, to go to meet those who are marginalized and despised.
In a particular way I thank you, Brothers, who come from the blood-soaked lands of Syria and of Iraq, and also of Ukraine. In the suffering you have lived with your people, you experience the strength that comes from the Eucharistic Jesus, the strength of going forward united in faith and hope.
In the daily celebration of the Mass we are united to you, we pray for you offering the Sacrifice of Christ; and from it the many initiatives of solidarity in favour of your Churches gain their strength and significance.
Dear Brothers, I encourage you to carry on your commitment in favour of the ecumenical journey and inter-religious dialogue. And I thank you for the contribution you make to a greater communion between the various ecclesial movements.
May the Lord bless you and the Madonna protect you. Let us pray for one another. I thank you for your prayers.Vatican Radio
- Viết bởi Vatican Radio
(Vatican 2015-03-04) “Where the elderly are not honoured, there is no future for the young”. This was the powerful message delivered by Pope Francis during his catechesis on Wednesday, devoted to the elderly.
Speaking to the crowds gathered in St Peter’s Square for the weekly General Audience the Pope continued in his series of teachings on the family, focusing this time on the role of grandparents.
Reflecting on the fact that life expectancy has increased in modern societies, Francis denounced a widespread lack of respect and consideration for the elderly and their dignity.
Recalling the words of Benedict XVI during a visit to an old age home when he said: “The quality of a society, I mean of a civilization, is also judged by how it treats elderly people and by the place it gives them in community life”, Pope Francis reiterated: “It is true, attention for the elderly is what makes the difference within a civilization”.
Nowadays, he said, people tend to live longer, but often our societies not only fail to make room for the elderly, but even consider them a burden.
And recounting an anecdote dating back to when he was Archbishop of Buenos Aires, Pope Francis told of how when visiting an old age home, he stopped to chat to one of the guests and asked her how her children were doing: “Well” answered the old woman. “Do they come to visit you?” he said. “Oh yes, always” she replied. “And when was the last time they came?” he continued. “At Christmas” she said. “It was August… Eight months without a visit from her children – this Pope Francis said is a mortal sin.”
“It’s is a mortal sin to discard our elderly”. The Pope insisted: “The elderly are not aliens, we are them, in a short or in a long while; we are inevitably them, even although we choose not to think about it”.
“If we do not learn to look after and to respect our elderly, we will be treated in the same way” he warned.
“A society where the elderly are discarded carries within it the virus of death” he said.
And calling the issue a major challenge for Western societies which are marked on the one hand by aging populations and on the other by a cult of youth efficiency and profit which tends to discard everything not considered productive or useful, Pope Francis said that because of the vulnerability and special needs of the elderly, especially of those who are ill or alone, they call for particular attention and care.
But rather than a burden – he said – they are, as the Bible tells us, a storehouse of wisdom.
The Church, Francis pointed out, has always accompanied the elderly with gratitude and affection, making them feel accepted and part of the community.
The Church, Pope Francis concluded, cannot accept degenerations such as the ones that see elderly people abandoned and marginalized: “where the elderly are not honoured there is no future for the young”.Vatican Radio
- Viết bởi Eglises d'Asie
En septembre dernier, les autorités du district de Ky Anh, dans la province de Ha Tinh, au Centre-Vietnam, avaient fait savoir à 155 élèves catholiques qu’ils n’auraient plus le droit de venir à l’école au cours de l’année 2014-2015. Le jour de la rentrée scolaire, ils étaient avertis que leurs noms ne figuraient pas sur la liste des élèves de l’école. Cinq mois plus tard, en ce début du mois de mars, la situation n’a toujours pas changé. Les enfants en question sont âgés de 4 à 15 ans et appartiennent à diverses classes du primaire et du secondaire.
Ces élèves qui aujourd’hui sont en vacances forcées chez eux, appartiennent à la paroisse de Dông Yên. Les parents d’élèves ont reçu un avis du directeur de l’école de Ky Anh, leur annonçant que leurs enfants avaient été transférés à l’école de leur nouvelle résidence, dans la commune de Ky Loi, situé à environ 30 km du village où ils résident actuellement. Les parents ont appris qu’il s’agissait là d’un ordre des autorités supérieures et que l’école d’où les enfants avaient été chassés avait pourtant largement assez de place pour les accueillir.
Le principal motif de la décision des autorités du district est une injonction remontant à 2012. A cette date, ordre avait été donné de transférer dans une nouvelle résidence un millier de foyers appartenant tous à la paroisse de Dông Yên. Trois ans plus tard, plus de 810 d’entre eux ont effectivement changé de résidence. Restent encore sur place 158 familles qui contestent la légitimité de ce transfert pour plusieurs raisons : ils en ignorent le motif ; les indemnisations pour leurs anciens biens sont, selon eux, trop peu élevées ; et par ailleurs les contestataires ne sont pas satisfaits des conditions d’hygiène, d’éducation, d’emploi et de culte offertes par la nouvelle résidence et préfèrent habiter dans la paroisse fondée par leurs ancêtres il y a cent ans.
Les foyers contestataires ont également porté des accusations directes contre les autorités de la province de Ha Tinh, affirmant que la décision prise par elles était illégale à plusieurs points de vue. Les hauts fonctionnaires, en obligeant des élèves à se rendre à une école distante de plus de 30 km, violaient l’article 39 de la Constitution stipulant que « les citoyens avaient le droit et le devoir d’apprendre ». Ce changement d’école imposé aux enfants était aussi contraire à certaines des dispositions de la Loi sur l’éducation et de la Loi « garantissant soins et éducation aux jeunes enfants ». Celles-ci imposent en particulier l’absence de toute discrimination sur les enfants et elles interdisent d’utiliser ceux-ci pour exercer une pression sur les parents, ce qui semble bien être le cas.
Même le maître d’école obligé par les autorités supérieures de prendre cette décision a manifesté ouvertement sa sympathie pour les élèves qui en sont victimes. « C’est à contrecœur que nous demandons cela, a-t-il déclaré. Ce sont de bons élèves de notre école. C’est un ordre des autorités qui m’a obligé à en venir à ces extrémités. » (eda/jm)
(Source: Eglises d'Asie, le 3 mars 2015)
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 25 février 2015 (Zenit.org) - « Sortir de la clandestinité », redécouvrir « la vérité la plus profonde de soi-même », « enlever tout masque, toute ambiguïté » : c'est l'encouragement du P. Bruno Secondin, durant la retraite de carême du pape et de la Curie Romaine.
Le prédicateur carme a poursuivi ses méditations sur la figure du prophète Élie, au deuxième jour de la retraite, lundi après-midi (22-27 février 2015), à Ariccia. L'Osservatore Romano rapporte des extraits de son intervention.
Sur le chemin de conversion du carême, il a invité à redécouvrir « la vérité la plus profonde de soi-même », à « sortir à découvert », à « enlever tout masque, toute ambiguïté » et à avoir le « courage » de mener une vie authentiquement chrétienne.
En un mot, comme Élie (1R 18), il s'agit de sortir de la « clandestinité » : de Sarepta, dans le pays de Sidon, Dieu appelle le prophète à se présenter devant le roi Acab pour remettre le peuple sur le droit chemin.
Malgré son histoire conflictuelle avec le roi, Élie obéit, a fait observer le P. Secondin : une attitude qui invite le chrétien à quitter « ses propres calculs », sans « se défiler », et à accepter « les nouvelles aventures » de la foi.
Devant Abdias, maître du palais qui a conscience des méfaits du roi mais qui « ne renonce pas aux avantages du pouvoir », et devant le peuple dont « le système a tué la conscience », Élie lance un appel : « Combien de temps allez-vous danser pour l’un et pour l’autre ? ». Ce qui, selon le P. Secondin, pourrait se traduire par : « Arrêtez ce cinéma ! »
De même aujourd'hui, les croyants restent souvent des « spectateurs apeurés » ou se laissent fasciner par des « apparats éléphantesques, des méga-cathédrales, des méga-complexes », qui oublient les pauvres, a souligné le prédicateur.
Alors Élie « s’approche du peuple pour l’impliquer », y compris en passant par une forme de « religiosité spectaculaire ». Mais cette proximité avec le peuple est importante, a-t-il conclu en invitant à réfléchir : « Traitons-nous les choses importantes entre quelques intimes ou savons-nous avoir une stratégie de visibilité qui confonde le système ? »
Avec une traduction de Constance Roques
- Viết bởi Eglises d'Asie
« De mémoire d’homme, jamais, dans la ville de Danang, des obsèques n’avaient rassemblé une telle foule. » Telle est l’observation que l’on pouvait lire dans la presse officielle au lendemain des obsèques de l’ancien secrétaire communiste de la ville, Nguyên Ba Thanh. Celui-ci était surtout connu de la communauté catholique pour le rôle qu’il avait joué dans la destruction programmée de la petite paroisse de Côn Dâu. Mais le grand public et l’opinion internationale le connaissaient surtout comme le promoteur talentueux du développement de Danang et, plus encore, comme le responsable la toute-puissante commission « Nôi Chinh », chargée d’enquêter et de sanctionner, y compris par la peine capitale, les faits de corruption au sein de la nomenklatura. |
Cambodge: Le point sur l’actualité politique et sociale du 9 janvier au 18 février 2015 |
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Cambodge: Le point sur l’actualité politique et sociale du 9 janvier au 18 février 2015 |
- Viết bởi Amnesty international
Severe restrictions on freedoms of expression, association and peaceful assembly continued. The state continued to control the media and the judiciary, as well as political and religious institutions. Scores of prisoners of conscience remained imprisoned in harsh conditions after unfair trials in previous years. They included bloggers, labour and land rights activists, political activists, religious followers, members of ethnic groups and advocates for human rights and social justice.1 New arrests and trials of bloggers and human rights activists took place. The authorities attempted to curtail the activities of unauthorized civil society groups through harassment, surveillance and restrictions on freedom of movement. Security officers harassed and physically attacked peaceful activists, and held them in short-term detention. The death penalty was retained for a wide range of offences.
Background
Viet Nam was elected to the UN Human Rights Council in January for a two-year term. In June Viet Nam rejected 45 of 227 recommendations made by the Working Group on the UN Universal Periodic Review in February. These included key recommendations on human rights defenders and dissidents, freedom of expression and the death penalty, among others.
The territorial conflict in the East China Sea escalated in May when China moved an exploration oil rig into disputed waters. The incident sparked anti-China riots by tens of thousands of workers at industrial parks in several provinces in southern and central Viet Nam. Chinese-owned factories were targeted, but Taiwanese, Korean and Japanese factories were also damaged and looted. An unconfirmed number of people were killed and injured, and around 700 people were arrested for their involvement.
An Amnesty International delegation visited Viet Nam for official meetings in February. During his visit in July, the UN Special Rapporteur on freedom of religion or belief found evidence of serious violations, including police raids, disruption of religious ceremonies, beatings and assaults of members of independent religious groups. Some individuals he was due to meet were subject to intimidation, harassment and surveillance by security officials.
Legal, constitutional or institutional developments
The new Constitution, adopted in November 2013, came into force after an unprecedented but heavily controlled consultation process lasting around nine months. The Constitution provides a general protection of the rights to freedom of expression, association and peaceful assembly but limits them by vague and broad provisions in national legislation. Only a limited guarantee of fair trial rights is included.
Viet Nam signed the UN Convention against Torture in November 2013 and held several preparatory workshops during 2014; the National Assembly voted for ratification in November. Although torture is prohibited in the new Constitution, legislation contains no clear definition of what constitutes torture.
The National Assembly rejected a proposed amendment to the Law on Marriage and Family, which would have recognized same-sex cohabitation and joint custody. The government also announced that it would not legally recognize same-sex marriage.
The authorities stated that several laws relating to human rights were under preparation for approval by the National Assembly in 2016. They include an amended Penal Code, the Amended Law on the Press, the Law on Association, the Law on Demonstrations and the Law on Information Access.
Repression of dissent
Human rights activists and advocates for social and political change increased their peaceful activities despite the challenging environment and risk to their personal safety. Vaguely worded provisions of the 1999 Penal Code continued to be used to criminalize peaceful activism and those exercising their rights to freedom of expression, association and peaceful assembly.
Despite the early release of six dissidents in April and June,2 at least 60 prisoners of conscience remained imprisoned. They were convicted after unfair trials and included peaceful bloggers, labour and land rights activists, political activists, religious followers and advocates for human rights and social justice. In addition, at least 18 bloggers and activists were tried and sentenced in six trials to between 15 months’ and three years’ imprisonment under Article 258 of the Penal Code for “abusing democratic freedoms to infringe on the interests of the state”.
Blogger Nguyen Huu Vinh and his associate Nguyen Thi Minh Thuy were arrested in May and held under Article 258 of the Penal Code for “posting false information on the internet”. Nguyen Huu Vinh, a former policeman, is well known for setting up the popular Ba Sam website in 2007, which included articles on a range of social and political issues. Three more prominent bloggers were arrested between 29 November and 27 December – Vietnamese-Japanese Professor Hong Le Tho, writer Nguyen Quang Lap and Nguyen Dinh Ngoc had written or posted articles criticizing government officials and policies.
Violent unprovoked physical attacks were carried out against activists by men suspected to be acting on the order of or in collusion with security forces. For example, in May human rights lawyer and former prisoner of conscience Nguyen Van Dai was attacked by a group of five men while he was in a café with friends. He sustained a head injury requiring stitches. The same month, blogger and human rights activist Tran Thi Nga was attacked by five assailants while on a motorcycle with her two young children. She suffered a broken arm and knee and other injuries. Activists attempting to observe the trial of three human rights defenders in August were harassed, beaten and arrested by security officials.3 Three other activists were assaulted in October. In November independent journalist Truong Min Duc was attacked and beaten for the third time in two months, sustaining serious injuries.
Freedom of movement
Several peaceful activists were prevented from travelling to attend Viet Nam’s consideration under the Universal Periodic Review in Geneva, Switzerland, in February. They were summoned for questioning by the police and their passports were confiscated. Others were detained for questioning on their return. Do Thi Minh Hanh, a labour rights activist and former prisoner of conscience released in June, was stopped at the airport and prevented from travelling to Austria to visit her seriously ill mother in August; she was subsequently allowed to go in October.
Activists attempting to attend informal civil society meetings, foreign embassy meetings and to observe dissident trials were harassed, intimidated and prevented from leaving their homes. Individuals reported being held under de facto house arrest.
Prisoners of conscience
Conditions of detention for prisoners of conscience were harsh, including lack of adequate medical care and nutritious food. Some were subject to ill-treatment by other prisoners without intervention by prison guards, and to incommunicado detention. Family visits were conducted in the presence of guards who prohibited discussion of perceived sensitive subjects. Prisoners were sometimes moved without their families being informed, and some were held in prisons distant from their homes, making family visits difficult. Some prisoners were encouraged to “confess” to the offences for which they were convicted in order to be considered for release.
Environment activist and prisoner of conscience Dinh Dang Dinh died of stomach cancer in April following his temporary release from prison on medical grounds in February. Despite appeals from his family and the diplomatic community, the authorities failed to provide adequate access to medical treatment while he was serving his six-year prison sentence.4
Death penalty
The death penalty was retained for murder, drugs offences, treason and crimes against humanity. At least three executions by lethal injection were reported. The number of people on death row was estimated to be more than 650. The government did not provide accurate figures, and statistics on the death penalty remained classified as a state secret.
Silenced voices – Prisoners of conscience in Viet Nam (ASA/41/007/2013) www.amnesty.org/en/library/info/ASA41/007/2013/en
Viet Nam: Release of woman labour rights activist positive but scores remain behind bars (Press release) www.amnesty.org/en/for-media/press-releases/vietnam-release-woman-labour-rights-activist-positive-scores-remain-behind-
Viet Nam: Police beatings outside court amid crackdown on activism (Press release) www.amnesty.org/en/for-media/press-releases/viet-nam-police-beatings-outside-court-amid-crackdown-activism-2014-08-26
Death of activist Dinh Dang Dinh should be “wake-up call” for Viet Nam (Press release) www.amnesty.org/en/for-media/press-releases/death-activist-dinh-dang-dinh-should-be-wake-call-viet-nam-2014-04-04
(Source: https://www.amnesty.org/en/countries/asia-and-the-pacific/viet-nam/report-viet-nam/)
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