Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
- Viết bởi vatican insider staff
Rome- A bridge between Rome and Asia, between the centre of Christianity and a geographical periphery where Franciscans have a great deal to give in terms of enculturation of the faith and their charisma.
This is the mission of FIATS, the new Franciscan Institute for Asian Theological Studies presented this morning at the annual feast which the Pontifical Theological Faculty of St. Bonaventure (Seraphicum) celebrates in honour of its patron saint St. Bonaventure, a theologian, seraphic doctor and one of St. Francis’ main biographers as well as his successor as minister-general of the Order of Friars Minor.
The new Institute, which was the idea of Vietnamese friar and engineer Brother Dinh Anh Nhue Nguyen (OFM Conv.) backed by the Order of Friars Minor Conventual (whose minister general Brother Marco Tasca was present this morning along with Mgr. Giuseppe Piemontese, the Bishop of Terni-Narni-Amelia), will be based at the Pontifical Theological Faculty of St. Bonaventure in Rome. This location was not chosen by chance: It was selected not only because Brother Nguyen is a lecturer of Exegesis and Biblical Theology at the Seraphicum and is the Faculty’s Vice-President, but also because of the rich multicultural aspect of this Franciscan educational facility which represents 22 countries and as such allows for a special focus to be given to world issues.
Last year Brother Nguyen and two of his collaborators were awarded the Carlo Maria Martini International Award for their book The Bible and Asian Culture (which will be published in English at the end of the academic year). The award won for this book – which stood out because of the innovative way in which it highlights the relationship between the Bible and Asian culture - provided an impetus for the creation of FIATS.
This is precisely what the Institute is all about: it aims to encourage and spread academic research and the reflections of Franciscan friars on the life of faith and the Franciscan vocation, whilst at the same time supporting Asian Friars who choose to study at Pontifical academic centres.
“The new Institute is yet another step along the path of promoting intercultural dialogue as part of the efforts toward unity of knowledge. It thus helps shape the profile of our theology Faculty. The Institute is a continuation of the work started by the Faculty in 2008 with the creation of a department of intercultural dialogue in Ragusa (Sicily), with the help of the local diocese and the Sicilian province of Friars Minor Conventual,” said the Institute’s head, Brother Domenico Paoletti.
The Institute aims to create a widespread synergy between the various Franciscan families and aims to be a useful instrument for the enculturation of the Christian faith and Franciscanism across the Asian continent, making the most of local voices, people with first hand experience of often very varied realities. During his visit to Sri Lanka and the Philippines the Pope Francis himself stated that “Asia is the future of the Church”.
“The Asian Church has grown in terms of numbers but remains a minority, albeit a significant one,” Brother Nguyen said. “We believe that in today’s pluralistic world it is necessary to create a solid basis for theological and faith-related reflection that is enculturated in different contexts. This can be achieved through the humble ministry of research , reflection, formation and fraternal exchange.”
Other than forging ties with other Franciscan families, the Institute’s initial aims will also include the move towards a continuous and coordinated exchange with former students who obtained academic qualifications from the Seraphicum and are currently engaged in missions in Asian territories.
vatican insider staff
- Viết bởi Hugues de Warren
ROME, 15 mars 2015 (Zenit.org) - Le jugement qui vient de Dieu « est un jugement de miséricorde », déclare le pape François, dans son homélie pour la célébration pénitentielle au cours de laquelle il a annoncé une « année sainte extraordinaire de la miséricorde ».
Le pape a présidé cette célébration en la basilique Saint-Pierre, vendredi, 13 mars, en l’anniversaire de son élection comme Successeur de Pierre.
Voici notre traduction intégrale de l'homélie du pape François.
Homélie du pape François
Cette année aussi, à la veille du quatrième Dimanche de Carême, nous nous sommes réunis pour célébrer la liturgie pénitentielle. Nous sommes unis à tant de chrétiens qui, aujourd'hui, dans toutes les parties du monde, ont accueilli l'invitation à vivre ce moment comme un signe de la bonté du Seigneur. En fait, le sacrement de la Réconciliation permet de s’approcher du Père avec confiance pour avoir la certitude de son pardon. Il est vraiment « riche en miséricorde » et il l'étend avec abondance sur tous ceux qui recourent à Lui d’un cœur sincère.
Etre ici pour faire l'expérience de son amour c'est de toute façon, avant tout, le fruit de sa grâce. Comme l’apôtre Paul nous l'a rappelé, Dieu ne cesse jamais de montrer la richesse de sa miséricorde au cours de siècles. La transformation du cœur qui nous porte à confesser nos péchés est un « don de Dieu ». Par nous même, nous ne pouvons pas. La possibilité de confesser nos péchés est un don de Dieu, c'est un cadeau, c'est « son œuvre » (cf. Ephésiens 2, 8-10). Être touchés avec tendresse par sa main et modelés par sa grâce nous permet, par conséquent de nous approcher du prêtre sans crainte pour nos fautes, mais avec la certitude d'être accueillis par lui au nom de Dieu, et d’être compris malgré nos misères ; mais aussi de nous approcher sans avocat de la défense : nous n'en avons qu'un seul, qui a donné sa vie pour nos péchés ! C'est Lui qui, avec le Père, nous défend toujours. En sortant du confessionnal, nous sentirons sa force qui redonne la vie et restitue l'enthousiasme de la foi. Après la confession nous seront nés à nouveau.
L’Évangile que nous avons écouté (cf. Luc 7,36-50) nous ouvre un chemin d'espérance et de réconfort. C'est bon de sentir sur nous le regard même de Jésus, plein de compassion, comme l'a perçu la femme pécheresse dans la maison du pharisien. Dans ce passage deux mots reviennent avec insistance : amour et jugement.
Il y a l'amour de la femme pécheresse qui s'humilie devant le Seigneur ; mais auparavant encore, il y a l'amour miséricordieux de Jésus pour elle, qui la pousse à s'avancer. Ses larmes de repentir et de joie lavent les pieds du Maître, et ses cheveux les essuient avec gratitude ; ses baisers sont l'expression de son affection pure ; et l’onguent parfumé versé en abondance atteste combien Il est précieux à ses yeux. Chaque geste de cette femme parle d'amour et exprime son désir d'avoir une certitude inébranlable dans sa vie : celle d'avoir été pardonnée. Et cette certitude est très belle ! Et Jésus lui donne cette certitude : en l'accueillant, il lui manifeste l'amour de Dieu pour elle, pour elle justement, une pécheresse publique ! L'amour et le pardon sont simultanés : Dieu lui pardonne beaucoup, lui pardonne tout, parce qu’« elle a beaucoup aimé » (Luc 7,47).
Et elle, elle adore Jésus parce qu'elle sent qu'en Lui il y a la miséricorde et pas de condamnation. Elle sent que Jésus la comprend avec amour, elle, qui est une pécheresse. Grâce à Jésus, ses nombreux péchés Dieu les rejette derrière lui, il ne s’en souvient plus (cf. Is 43,25). Parce que cela aussi est vrai : quand Dieu pardonne, il oublie. Il est grand le pardon de Dieu ! Pour elle, une nouvelle période commence maintenant; elle est née à nouveau dans l'amour à une vie nouvelle.
Cette femme a vraiment rencontré le Seigneur. Dans le silence, elle lui a ouvert son cœur ; dans la douleur, elle lui a manifester son repentir pour ses péchés ; par ses larmes, elle a fait appel à la bonté divine pour recevoir le pardon. Il n'y aura pour elle aucun jugement sinon celui qui vient de Dieu, et c'est le jugement de la miséricorde. Le protagoniste de cette rencontre est certainement l'amour, la miséricorde qui va au-delà de la justice.
Simon, le maître de maison, le pharisien, au contraire, ne réussit pas à trouver le chemin de l'amour. Tout est calculé, tout est pensé, …. Il s’arrête sur le seuil du formalisme. Ce n’est pas beau, l'amour formel, on ne le comprend pas. Il n'est pas capable d'accomplir le pas suivant pour aller à la rencontre de Jésus qui lui apporte le salut. Simon s'est limité à inviter Jésus à déjeuner, mais il ne l'a pas vraiment accueilli. En pensée, il invoque seulement la justice et en faisant ainsi il se trompe. Son jugement sur la femme l'éloigne de la vérité et il ne lui permet pas non plus de comprendre qui est son hôte. Il s'est arrêté à la superficie – au formalisme – il n'a pas été capable de regarder le cœur. Face à la parabole de Jésus et à la question : quel serviteur a aimé le plus ? le pharisien répond correctement : « Celui auquel il a remis le plus. Et Jésus ne manque pas de lui faire observer : « Tu as bien jugé » (Lc 7,43). C’est seulement quand le jugement de Simon tourné vers l'amour, qu’il est dans le juste.
Le rappel de Jésus pousse chacun de nous à ne jamais s'arrêter à la superficie des choses, surtout quand nous sommes face à une personne. Nous sommes appelés à voir au-delà, à miser sur le cœur pour voir de quelle générosité chacun est capable. Personne ne peut être exclu de la miséricorde de Dieu. Tous connaissent le chemin pour y accéder et l’Église est la maison qui accueille tout le monde et ne refuse personne. Ses portes sont en permanence grandes ouvertes, pour que tous ceux qui sont touchés par la grâce puissent trouver la certitude du pardon. Plus grand est le péché et encore plus grand doit être l'amour que l’Église exprime à ceux qui se convertissent.
Avec combien d’amour Jésus nous regarde ! Avec combien d’amour il guérit notre cœur de pécheur ! Jamais il ne s'effraye de nos péchés. Pensons au fils prodigue qui, quand il décide de retourner chez son père, pense lui faire un discours, mais son père ne le laisse pas parler, il l'embrasse (cf. Luc 15, 17-24). Jésus fait ainsi avec nous. « Père, j'ai tant de péchés.... » - « Mais lui sera content si tu vas : il t'embrassera avec tant d'amour ! N’aie pas peur ».
Chers frères et sœurs, j'ai souvent pensé à la façon dont l’Église pourrait rendre plus évidente sa mission d'être témoin de la miséricorde. C'est un chemin qui commence par une conversion spirituelle ; nous devons faire ce chemin. C’est pour cela que j'ai décidé l’indiction d’un Jubilé extraordinaire qui ait à son centre la miséricorde de Dieu. Ce sera une Année Sainte de la Miséricorde. Nous voulons la vivre à la lumière de la parole du Seigneur : « Soyez miséricordieux comme votre Père » (cf. Luc 6,36). Et ceci spécialement pour les confesseurs ! Tant de miséricorde !
Cette Année Sainte commencera à la prochaine solennité de l'Immaculée Conception et se conclura le 20 novembre 2016, le Dimanche de Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'univers et visage vivant de la miséricorde du Père. Je confie l'organisation de ce Jubilé au Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, pour qu'il puisse l'animer comme une nouvelle étape du chemin de l’Église dans sa mission d’apporter à chaque personne l’Évangile de la miséricorde.
Je suis convaincu que toute l’Église, qui a tellement besoin de recevoir la miséricorde, parce que nous sommes des pêcheurs, pourra trouver dans ce Jubilé la joie de redécouvrir et rendre féconde la miséricorde de Dieu, par laquelle nous sommes tous appelés à apporter la consolation à tout homme et à toute femme de notre temps. N'oublions pas que Dieu pardonne tout, et que Dieu pardonne toujours. Ne nous lassons pas de demander pardon. Confions dès maintenant cette Année à la Mère de la Miséricorde, pour qu’elle tourne vers nous son regard et qu’elle veille sur notre chemin : notre chemin pénitentiel, notre chemin le cœur ouvert, pendant un an, pour recevoir l'indulgence de Dieu, pour recevoir la miséricorde de Dieu.
(c) Traduction de Zenit, Hugues de Warren
- Viết bởi Redaction
ROME, 15 mars 2015 (Zenit.org) - Le pape François a exprimé sa proximité à la population du Vanuatu, un archipel du Pacifique, dévasté par le passage du cyclone Pam, de catégorie 5 (la plus élevée sur l'échelle de Saffir-Simpson, la même que Katrina ou Haiyan) : les vents ont atteint 320 km/h. L’état d’urgence a été décrété ce 15 mars.
Des villages entiers ont été emportés, les routes coupées, dans cet archipel de 83 îles et 270 000 habitants qui sont privés d’eau et d’électricité, la pénurie de nourriture menace.
« J’exprime ma proximité à la population de Vanuatu, au-delà de l’Océan Pacifique, fortement frappée par un cyclone. Je prie pour les défunts, pour les blessés et pour les sans-abri. Je remercie ceux qui se sont immédiatement mobilisés pour apporter des secours et de l’aide », a dit le pape en italien après l’angélus de ce dimanche.
Redaction
- Viết bởi Anita Bourdin
ROME, 15 mars 2015 (Zenit.org) - « Le monde cherche à cacher cette persécution contre les chrétiens », déplore le pape François qui a exprimé sa douleur à la nouvelle des attentats terroristes survenus ce dimanche matin, 15 mars, à Lahore (Pakistan) contre des églises.
Le pape a évoqué ces attentas après la prière de l’angélus de midi, ce dimanche, 15 mars, depuis sa fenêtre, place Saint-Pierre.
« J'implore du Seigneur, source de tout bien (...) que finisse cette persécution contre les chrétiens que le monde cherche à cacher », a dit le pape François.
« Les chrétiens sont persécutés, nos frères versent leur sang seulement parce qu'ils sont chrétiens », a déclaré le pape.
Le pape évoquait ainsi les deux attentats commis à Lahore contre deux églises chrétiennes, l’une catholique et l’autre protestante, faisant au moins 14 morts, dont des enfants, selon un bilan provisoire. De nombreux blessés sont dans un état grave. L’attaque a été revendiquée par des militants talibans de “Jamaat-ul-Ahrar”.
Selon le P. Bernardo Cervellera (AsiaNews), il semble que deux terroristes ont tenté de rentrer dans les églises mais des gardes de la sécurité les en ont empêché: "Heureusement, dit le P. Cervellera au micro de Radio Vatican, parce que les deux églises étaient combles: au moisn mille personnes en prière. S'ils étaient entrés, ç'aurait été un énorme massacre."
"Cela a été terrible, parce que les gens étaient en train de prier, parce que c'est dimanche!", a commenté le P. Cervellera.
Il a indiqué que les catholiques et les protestants ont manifesté récemment contre le gouvernement du Pendjab contre le "manque de sécurité" de la part du gouvernement.
Voici notre traduction intégrale des paroles prononcées par le pape François en italien:
“Avec douleur, avec une grande douleur, j’ai appris [la nouvelle] des attentats terroristes d’aujourd’hui contre deux églises dans la ville de Lahore, au Pakistan: ils ont fait de nombreux morts et blessés. Ce sont des églises chrétiennes. Les chrétiens sont persécutés. Nos frères versent leur sang seulement parce qu’ils sont chrétiens. J’assure de ma prière pour les victimes et pour leurs familles, et je demande au Seigneur, j’implore du Seigneur, source de tout bien, le don de la paix et de la concorde pour ce pays, et que cette persécution contre les chrétiens que le monde cherche à cacher, finisse et qu’il y ait la paix.”
Anita Bourdin
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 12 mars 2015 (Zenit.org) - « En tant que pénitencerie apostolique, "gardiens de la plus grande miséricorde", du "trésor de la miséricorde", nous sommes particulièrement proches de vous, car vous êtes dans les cœurs le "pape de la miséricorde" et donc, de façon spéciale, "notre" pape ! »
C'est en ces termes que le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur, a introduit la rencontre entre le pape François et les participants au XXVIème Cours sur le for interne organisé par la pénitencerie, ce jeudi matin, 12 mars 2015, au Vatican.
Quelque 500 participants étaient présents, parmi lesquels les régents, les conseillers et le personnel de la pénitencerie apostolique ainsi que les pénitenciers des basiliques papales. Le cardinal a assuré le pape de leur prière, « pour la fécondité du ministère pétrinien, à la veille de l’anniversaire de l'élection » du pape (13 mars 2013).
La « qualité de la vie ecclésiale », « l’épaisseur de la foi des individus et des communautés et l’identification avec le Seigneur Jésus » ne peuvent se comprendre que par « la capacité d'accueillir, de vivre et d'offrir l’expérience de la miséricorde », a-t-il constaté.
En effet, « la foi dans l’Incarnation du Verbe, comme don suprême du Père à l’humanité, et dans sa mort et sa Résurrection, passe, de façon existentielle, à travers l’expérience de la miséricorde offerte et accueillie par la liberté humaine », a ajouté le cardinal.
Il a cité l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium du pape François, qui parle de « la beauté de l’amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus Christ mort et ressuscité » (EG 36) : « Cette beauté irréductible et précieuse, se montre principalement dans le très grand et si touchant mystère de la Divine Miséricorde, capable de changer les cœurs et les existences des hommes et l'histoire. Et Dieu sait combien c'est une nécessité urgente ! », a-t-il souligné.
Le cardinal a remercié le pape qui depuis les premiers jours de son pontificat, « a voulu montrer ce noyau essentiel de la foi chrétienne : l’accessibilité de la divine miséricorde à tous ». Sur les traces du pape, être « témoins de miséricorde » signifie « être témoins du noyau essentiel de la beauté de l’Évangile. En faire l'expérience quotidienne, l'annoncer et le témoigner aux frères », a-t-il conclu.
Traduction d'Anne Kurian
- Viết bởi Deborah Castellano Lubov
Vatican City, March 13, 2015 (Zenit.org) Deborah Castellano Lubov
Those being persecuted due to their faith in the Middle East require the attention of the international community.
Archbishop Silvano M. Tomasi, Permanent Observer of the Holy See to the United Nations and Other International Organizations in Geneva, underscored this today, when reflecting on the just-released joint statement, titled "Supporting the Human Rights of Christians and other Communities, particularly in the Middle East."
The statement is being presented today during the assembly of the 28th Session of the Human Rights Council in the Palais des Nations, Geneva.
"As an act of solidarity with those Christians and persons from other communities suffering from grave and continuous violations of their human rights," Archbishop Tomasi said, "a core group composed of the Russian Federation, Holy See and Lebanon, has formulated a Joint Statement entitled "Supporting the Human Rights of Christians and other Communities, particularly in the Middle East."
"While highlighting the perilous situation that Christians face in that region," the Vatican official continued, "the statement clearly recognizes the abuses that are suffered by persons from any religious, ethnic and cultural background simply because they want to exercise their freedom of religion and belief without being persecuted or killed."
The declaration, he said, has been formally accepted and signed by a wide number of States, "which manifests a positive political will to support human rights and to move toward an elimination of these violations."
Looking at the statement, it underscores that the Middle East is living in a situation of instability and conflict "that recently has been aggravated" and has "disastrous" consequences for the entire population of the region.
It notes that the existence of many religious communities is seriously threatened and Christians are so affected that, "These days, even their survival is in question."
The joint statement goes on to say, "We are confident that governments, all civic and religious leaders in the Middle East, will join us in addressing this alarming situation by building together a culture of peaceful coexistence" and calls upon the international community "to support the deeply rooted historical presence of all ethnic and religious communities in the Middle East."
The States endorsing the joint statement on "Supporting the Human Rights of Christians and Other Communities, particularly in the Middle East" are: Russian Federation, Lebanon, Holy See, Andorra, Armenia, Australia, Austria, Belarus, Belgium, Bosnia and Herzegovina, Bulgaria, Canada, Congo, Croatia, Cuba, Cyprus, Denmark, El Salvador, Finland, France, Germany, Greece, Guatemala, Haiti, Honduras, Hungary, Iceland, Iraq, Ireland, Israel, Italy, Liechtenstein, Luxemburg, Malta, Monaco, Netherlands, Panama, Peru, Philippines, Poland, Portugal, Romania, San Marino, Serbia, Slovakia, Slovenia, Somalia, Sovereign Military Order of Malta, Spain, Switzerland, United Kingdom, and the United States of America.
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On ZENIT’s Web page:
Joint Statement:http://www.zenit.org/en/articles/un-joint-statement-on-persecution-in-middle-east
(March 13, 2015) © Innovative Media Inc.
- Viết bởi Staff Reporter
Vatican City, March 12, 2015 (Zenit.org) Staff Reporter |
The president of the episcopal conference of Korea has exhorted the Church to put the poor at core of its mission.
Archbishop of Gwangju, South Korea, Igino Kim Hee-Joong, who is in Rome for his bishops’ ad limina visit, said, "Our ministry now has a clear aim: to be a poor Church for the poor,” reported Fides.
Pope Francis' visit to South Korea in August 2014, he said, “is a starting point for the change and renewal of the Korean Church."
"This visit is very valuable for the Korean Church,” he said, “especially for us bishops who have the opportunity to renew our hearts."
"Despite being a minority in Korea,” the archbishop said, “Catholics have good influence in society, thanks to social work and education. But today the emphasis is on being a poor Church and for the poor, as Pope Francis said."
“This is why,” he underscored, “the bishops have created a special financial fund which will be used to help the poor, even for the benefit of other Churches of Asia, Southeast Asia, the Middle East, and Central Asia."
The president of the nation’s bishops said this approach is inspired by the mercy of the Gospel.
"Mercy,” he said, “means to have a heart open to all, not only for our brothers or within the Church, but also towards non-Christians, helping those in need, without distinction."
Even toward countries such as China and North Korea, the head of Korean bishops concluded, "The Church in Korea continues its mission to be a bridge of evangelization for Asia.”
(March 12, 2015) © Innovative Media Inc.
- Viết bởi Staff Reporter
Vatican City, March 12, 2015 (Zenit.org) Staff Reporter |
“The diplomatic activity of the Holy See is not content to observe events or evaluate their importance,” Cardinal Parolin has said, “nor can it remain merely a critical voice.”
Vatican Secretary of State, Cardinal Pietro Parolin, made this statement Wednesday morning while giving a lecture at Rome's Pontifical Gregorian University, entitled “The Diplomatic Activity of the Holy See in the Service of Peace,” during the “Dies Academicus."
With this year’s theme as “Peace: Gift of God, Human Responsibility, Christian Commitment,” the Die Academicus is an annual study day dedicated to a selected theme that the university's different departments analyse from various academic perspectives, such as: theology, philosophy, history, culture, canon law, social sciences, missiology, psychology, and spirituality.
The Holy See's diplomatic efforts, the Vatican's top diplomat said, "act to facilitate the coexistence and cohabitation of various nations, to promote fraternity between peoples, where the term fraternity is a synonym for effective collaboration, true cooperation, harmonious and orderly, of a solidarity structured in favour of the common good and that of individuals.”
The Holy See works substantially on the international scene, he noted, not with the objective of guaranteeing a generic security, which he noted has been made more difficult in this period of lasting instability, but rather to "sustain an idea of peace as the fruit of just relations, of respect for international law, of the protection of fundamental human rights beginning with those of the least among us, the most vulnerable.”
The diplomacy of the Holy See, he affirmed, has a clear ecclesial function.
“If it is the tool of communion that unites the Roman Pontiff with the Bishops at the head of the local Churches, or that guarantees the life of the local Churches in relation to the civil authorities, I dare say that it is also the vehicle of the Successor of Peter for reaching the peripheries, both ecclesiastically and in terms of the human family."
“In the field of civil society, which forms of ethical guidance would be lacking," the prelate asked, "were the Holy See not present in different intergovernmental contexts, in the areas of cooperation, disarmament, the struggle against poverty, the eradication of hunger, care for the sick, and promoting literacy?”
“Papal diplomacy,” the Vatican Secretary of State said, “is entrusted the task of working in favour of peace following the methods and rules that are applicable to subjects of international law, therefore formulating practical answers in legal terms to prevent, resolve or regulate conflicts and to avoid their possible degeneration into the irrationality of armed force."
“But,” Cardinal Parolin highlighted,“it is above all an activity that demonstrates how the aim pursued is primarily religious and as such is about being true 'workers for peace', and not 'workers for war or at least agents of misunderstanding,' as Pope Francis reminds us.”
(March 12, 2015) © Innovative Media Inc.
- Viết bởi Eglises d'Asie
Le 19 mars 2013, dans l’homélie de la messe d’inauguration de son pontificat, le pape François avait évoqué le thème de la protection de l’environnement par le biais de Saint-Joseph, dont c’était la fête ce jour-là. La tâche de « gardien » (custos) dont Joseph avait été chargé à l’égard de Marie et de Jésus, avait déclaré le pape, s’étendait bien au-delà, à la Création tout entière. Cette fonction est confiée à tous les chrétiens : tous sont des gardiens et protecteur du monde.Dans un récent communiqué à l’ensemble des prêtres et fidèles dont il a la charge, l’archevêque de Saigon rappelle cet appel du pape et, à l’occasion du Carême, invite les fidèles à s’engager dans une campagne active pour la protection de l’environnement de la métropole du Sud-Vietnam. Une première mobilisation aura lieu le 13 mars, dans le jeûne et la prière. Elle sera suivie par des sessions de formation qui permettront aux fidèles d’adopter un comportement adapté aux problèmes environnementaux de la grande ville de Saigon.Le communiqué, daté du 10 février 2015, a été traduit du vietnamien par la Rédaction d’Eglises d’Asie.Communiqué : « Un jour de jeûne et de prière pour la protection de l’environnement »
Aux prêtres, aux, religieux et religieuses et à l’ensemble des fidèles,Le climat change ; la Terre se réchauffe progressivement ; la banquise fond au pôle Nord comme au pôle Sud, faisant monter les eaux des mers ; l’air est pollué par les usines et les gaz d’échappement des voitures ; les régions forestières, qui sont les poumons du monde, en de nombreux endroits, ont été détruites par la surexploitation du bois ; les substances toxiques venant de nos usines polluent le cours des fleuves et des rivières. Tous ces maux constituent une menace pour l’environnement dans lequel nous, êtres humains, vivons.Se tourner concrètement vers l’homme aujourd’hui, c’est se tourner vers l’environnement dans lequel il est en train de vivre, de travailler et de se développer. Il s’agit là d’une priorité pastorale de premier ordre pour notre pape François. Dès l’homélie de la première eucharistie de son pontificat, le jour de la saint Joseph, le 19 mars 2013, le pape déclarait avec beaucoup de chaleur : « De même que pour saint Joseph qui a été le protecteur de Marie et de Jésus, notre propre vocation de garder ne concerne pas seulement nous, les chrétiens ; elle revêt une dimension qui précède et qui est simplement humaine, elle concerne tout le monde. C’est le fait de garder la Création tout entière, la beauté de la Création, comme il nous est dit dans le Livre de la Genèse et comme nous l’a montré saint François d’Assise : c’est le fait d’avoir du respect pour toute créature de Dieu et pour l’environnement dans lequel nous vivons. C’est le fait de garder les gens, d’avoir soin de tous, de chaque personne, avec amour, spécialement des enfants, des personnes âgées, de celles qui sont plus fragiles et qui souvent sont dans la périphérie de notre cœur. C’est d’avoir soin l’un de l’autre dans la famille : les époux se gardent réciproquement, puis comme parents ils prennent soin des enfants et avec le temps aussi les enfants deviennent gardiens des parents. C’est le fait de vivre avec sincérité les amitiés, qui sont une garde réciproque dans la confiance, dans le respect et dans le bien. Au fond, tout est confié à la garde de l’homme, et c’est une responsabilité qui nous concerne tous. Soyez des gardiens des dons de Dieu ! »Dans la situation présente, une situation critique du fait des conditions climatiques et de l’état de l’environnement, pour répondre à l’appel du pape François a été fondée une organisation ecclésiale qui s’appelle « Mouvement catholique mondial pour le climat », composée d’évêques, de prêtres, de religieux et religieuses, de laïcs, de théologiens, de scientifiques, appartenant à de nombreux pays,En tant que représentant de l’archidiocèse, j’ai enregistré notre communauté auprès de ce mouvement et donné notre accord pour contribuer aux deux œuvres concrètes suivantes :1. Notre archevêché consacrera le vendredi 13 mars 2015, qui suit le troisième dimanche de Carême, en jour de jeûne et de prière pour l’environnement. En même temps, nous consacrerons les ressources prévues pour l’alimentation et l’amusement ce jour-là à une contribution au financement du programme d’études et d’incitation concernant la préservation de notre environnement.2. Une session de formation à la préservation de l’environnement accompagnée d’exemples concrets sera organisée par la Commission ‘Caritas et Action sociale’.Je souhaite que l’ensemble de notre archidiocèse participe positivement à ce jour de jeûne et de prière du 13 mars ainsi qu’aux programmes de formation afin de prendre soin de notre environnement, qui est une œuvre que Dieu nous a confiée et donnée à accomplir.(eda/jm)Le 10 février 2015.
Mgr Paul Bui Van Doc(Source: Eglises d'Asie, le 12 mars 2015)
- Viết bởi Constance Roque
ROME, 10 mars 2015 (Zenit.org) - « Etre les bras, les mains, les pieds, l’esprit et le cœur d’une Église "qui sort" » : c'est la mission que le pape François donne aux membres du mouvement « Communion et Libération » (CL), appelés à « servir Jésus en toute personne marginalisée, abandonnée, sans foi, déçue par l’Église, prisonnière de son propre égoïsme ».
Le pape a rencontré plus de 80.000 membres du mouvement, à l’occasion du soixantième anniversaire de la naissance de CL et du dixième anniversaire de la mort du fondateur, Mgr Luigi Giussani (1922-2005), samedi dernier, 7 mars 2015, en fin de matinée, place Saint-Pierre.
Discours du pape François
Chers frères et sœurs, bonjour !
Je vous souhaite à tous la bienvenue et je vous remercie pour votre chaleureuse affection ! J’adresse mes salutations cordiales aux cardinaux et aux évêques. Je salue le père Julián Carrón, président de votre Fraternité et je le remercie pour les paroles qu’il m’a adressées en votre nom à tous. Et je vous remercie aussi, Père Julián, pour la belle lettre que vous leur avez écrite à tous pour les inviter à venir. Merci beaucoup !
Ma première pensée va à votre fondateur, Mgr Luigi Giussani, en rappelant le dixième anniversaire de sa naissance au ciel. Je suis reconnaissant envers Don Giussani pour diverses raisons. La première, plus personnelle, est le bien que cet homme m’a fait, à moi et à ma vie sacerdotale, à travers la lecture de ses livres et de ses articles. L’autre raison est que sa pensée est profondément humaine et qu’elle rejoint le plus intime du désir de l’homme. Vous savez l’importance que revêtait pour Don Giussani l’expérience de la rencontre : une rencontre non pas avec une idée, mais avec une personne, avec Jésus-Christ. Il a ainsi éduqué à la liberté, guidant à la rencontre avec le Christ, parce que le Christ nous donne la vraie liberté. En parlant de la rencontre, il me vient à l’esprit « La vocation de Matthieu », ce [tableau de] Caravage devant lequel je m’arrêtais longtemps, à Saint-Louis-des-Français, chaque fois que je venais à Rome. Aucun de ceux qui se trouvaient là, y compris Matthieu, avide d’argent, ne pouvait croire au message de ce doigt tendu vers lui, au message de ces yeux qui le regardaient avec miséricorde et le choisissaient pour qu’il le suive. Il ressentait cet étonnement de la rencontre. La rencontre avec le Christ qui vient et qui nous invite est ainsi.
Dans notre vie, aujourd’hui comme au temps de Jésus, tout commence par une rencontre. Une rencontre avec cet homme, le charpentier de Nazareth, un homme comme les autres et en même temps différent. Pensons à l’Évangile de Jean, où il raconte la première rencontre des disciples avec Jésus (cf. 1,35-42). André, Jean, Simon : ils se sont sentis regardés jusqu’au plus profond, connus intimement, et cela a créé une surprise en eux, un étonnement qui, immédiatement, les a fait se sentir liés à lui… Ou quand, après la résurrection, Jésus demande à Pierre : « M’aimes-tu ? » (Jn 21,15), et Pierre répond : « Oui ». Ce oui n’était pas le fruit d’une force de volonté, il ne venait pas seulement de la décision de l’homme Simon : il venait, encore avant, de la grâce, c’était ce « primerear », la grâce qui le précédait. Ce fut la découverte décisive pour saint Paul, pour saint Augustin et beaucoup d’autres saints : Jésus-Christ est toujours premier, il nous « primerea », il nous attend, Jésus-Christ nous précède toujours ; et quand nous arrivons, il nous attendait déjà. Il est comme la fleur de l’amandier : c’est celle qui fleurit en premier, et elle annonce le printemps.
Et on ne peut pas comprendre cette dynamique de la rencontre qui suscite l’étonnement et l’adhésion sans la miséricorde. Seul celui qui est caressé par la tendresse de la miséricorde connaît vraiment le Seigneur. Le lieu privilégié de la rencontre est la caresse de la miséricorde de Jésus-Christ à l’égard de mon péché. Et c’est pour cela que, quelquefois, vous m’avez entendu dire que la place, le lieu privilégié de la rencontre avec Jésus-Christ est mon péché. C’est grâce à cette étreinte de miséricorde que vient l’envie de répondre en retour, et que peut jaillir une vie différente. La morale chrétienne n’est pas l’effort titanique, volontariste, de celui qui décide d’être cohérent et qui y parvient, une sorte de défi solitaire face au monde. Non. Ce n’est pas cela, la morale chrétienne, c’est autre chose. La morale chrétienne est une réponse, c’est la réponse émue face à une miséricorde qui surprend, imprévisible, carrément « injuste » selon les critères humains, de Quelqu’un qui me connaît, qui connaît mes trahisons et qui m’aime quand même, qui m’estime, me prend dans ses bras, m’appelle de nouveau, espère en moi, compte sur moi. La morale chrétienne n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever toujours, grâce à sa main qui nous prend. Et la voie de l’Église est aussi celle-là : laisser se manifester la grande miséricorde de Dieu. Ces jours derniers, je disais aux nouveaux cardinaux : « La voie de l’Église est de ne condamner personne éternellement, de répandre la miséricorde de Dieu sur toutes les personnes qui la demandent d’un cœur sincère ; la voie de l’Église est précisément de sortir de son enclos pour aller chercher ceux qui sont loin dans les « périphéries » de l’existence, d’adopter intégralement la logique de Dieu », qui est celle de la miséricorde (Homélie, 15 février 2015). L’Église aussi doit ressentir l’élan joyeux de devenir la fleur d’amandier, c’est-à-dire un printemps, comme Jésus, pour toute l’humanité.
Aujourd’hui, vous célébrez aussi les soixante ans du début de votre Mouvement, « né dans l’Église – comme vous l’a dit Benoît XVI - non pas d'une volonté organisatrice de la hiérarchie, mais suscitée par une rencontre renouvelée avec le Christ et donc, pouvons-nous dire, d'une impulsion dérivant en définitive de l'Esprit Saint. » (Discours au pèlerinage de Communion et Libération, 24 mars 2007 : Enseignements III, 1 [2007], 557).
Après soixante ans, le charisme originel n’a pas perdu sa fraîcheur ni sa vitalité. Mais souvenez-vous que le centre n’est pas le charisme, il n’y a qu’un centre, c’est Jésus, Jésus-Christ ! Quand je mets au centre ma méthode spirituelle, mon cheminement spirituel, ma façon de le vivre, je quitte la route. Toute la spiritualité, tous les charismes dans l’Église doivent être « décentrés » : au centre, il n’y a que le Seigneur ! C’est pour cela que, quand dans la première lettre aux Corinthiens, Paul parle des charismes, de cette réalité si belle de l’Église, du Corps mystique, il finit en parlant de l’amour, c’est-à-dire de ce qui vient de Dieu, ce qui est le propre de Dieu et qui nous permet de l’imiter. N’oubliez jamais cela, être décentrés !
Et puis on ne conserve pas le charisme dans une bouteille d’eau distillée ! La fidélité au charisme ne veut pas dire « le pétrifier » - c’est le diable qui « pétrifie », n’oubliez pas ! La fidélité au charisme ne veut pas dire l’écrire sur un parchemin et l’encadrer. La référence à l’héritage que vous a laissé Don Giussani ne peut pas être réduite à un musée de souvenirs, de décisions prises, de normes de conduite. Cela comporte certainement la fidélité à la tradition, mais la fidélité à la tradition, disait Mahler, « signifie alimenter le feu et non adorer les cendres ». Don Giussani ne vous pardonnerait jamais si vous perdiez votre liberté et si vous vous transformiez en guides de musée ou en adorateurs de cendres. Alimentez le feu de la mémoire de cette première rencontre et soyez libres !
C’est ainsi que, centrés sur le Christ et sur l’Évangile, vous pouvez être les bras, les mains, les pieds, l’esprit et le cœur d’une Église « qui sort ». La voie de l’Église est de sortir pour aller chercher ceux qui sont loin dans les périphéries, servir Jésus en toute personne marginalisée, abandonnée, sans foi, déçue par l’Église, prisonnière de son propre égoïsme.
« Sortir » signifie aussi rejeter l’autoréférence, sous toutes ses formes, cela signifie savoir écouter celui qui n’est pas comme nous, en apprenant de tous, avec une humilité sincère. Quand nous sommes esclaves de l’autoréférence, nous finissons par cultiver une « spiritualité d’étiquette » : « Je suis CL ». Voilà l’étiquette ! Et ensuite nous tombons dans les mille pièges que nous présente la satisfaction autoréférentielle, cette façon de se regarder dans un miroir qui nous égare et nous transforme en simples entrepreneurs d’une ONG.
Chers amis, je voudrais conclure avec deux citations très importantes de Don Giussani, une des débuts et une de la fin de sa vie. La première : « Le christianisme ne se réalise jamais dans l’histoire comme une fixité de positions à défendre, qui se rapportent au nouveau comme une pure antithèse ; le christianisme est un principe de rédemption qui assume le nouveau en le sauvant » (Porta la speranza. Primi scritti, Genova 1967, 119). Cela doit dater d’environ 1967.
La seconde, de 2004 : « Non seulement je n’ai jamais eu l’intention de « fonder » quoi que ce soit, mais je considère que le génie du mouvement que j’ai vu naître est d’avoir senti combien il est urgent de proclamer la nécessité de revenir aux aspects élémentaires du christianisme, à savoir la passion pour le fait chrétien comme tel dans ses éléments originels, et c’est tout » (Lettre à Jean-Paul II, 26 janvier 2004, à l’occasion du cinquantenaire de Communion et Libération).
Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi ! Merci.
Traduction de Zenit, Constance Roques
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