Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 9 mars 2015 (Zenit.org) - « Aider les personnes pauvres et vulnérables » qui souffrent des conséquences du changement climatique est « une question de justice », affirme le Saint-Siège qui préconise de « mettre à leur disposition le meilleur de la technologie » pour atténuer les effets négatifs.
Mgr Silvano M. Tomasi, représentant permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu au cours de la 28e session du Conseil des droits de l’homme (2-27 mars 2015), sur le thème des « obligations relatives aux droits de l'homme se rapportant aux moyens de bénéficier d'un environnement sûr, propre, sain et durable », ce 9 mars.
« La jouissance d'un environnement durable est une question de justice, de respect et d'équité », a-t-il déclaré en faisant observer que la dégradation de l'environnement pouvait « porter atteinte » à « un large éventail de droits de l'homme ».
C'est une question de justice d'aider les plus pauvres
Pour le Saint-Siège, la protection de l'environnement doit aujourd'hui être abordée du point de vue de trois déclinaisions de la justice : la justice « contributive » où « tous doivent contribuer en fonction de leurs possibilités financières et technologiques » ; la justice « distributive », afin de « fournir à chaque pays le savoir-faire et la possibilité de développer, de produire des biens et de fournir des services » ; enfin, la justice « réparatrice » qui implique « que ceux qui ont davantage bénéficié de l'utilisation des ressources naturelles, et qui ont davantage endommagé l'environnement, ont une obligation particulière de travailler à sa restauration ».
C'est en effet « une question de justice d'aider les personnes pauvres et vulnérables qui souffrent de causes qui pour la plupart ne sont pas de leur fait et qui sont au-delà de leur contrôle » : « Une étape concrète consisterait à mettre à leur disposition le meilleur de la technologie d'adaptation et d'atténuation » du changement climatique, a estimé Mgr Tomasi.
Alors que « tous les regards sont tournés vers la 21e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), qui aura lieu à Paris en décembre 2015 », le Saint-Siège souhaite que cet événement aboutisse à « une entente sur un régime international post-2020, où toutes les nations du monde, y compris les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, s'engagent dans un accord universel sur le climat » : « là, les pauvres et les riches seront gagnants », a-t-il insisté.
« La responsabilité de protéger l'environnement, dans les pays développés ou les pays en développement, repose sur les épaules de tous », a ajouté Mgr Tomasi qui préconise de « tenir compte des bonnes pratiques » en la matière, sans tourner le dos au « travail urgent qui reste à faire », en pensant « aux générations futures ».
Droits de l'homme et environnement
Les États sont appelés à « prendre en considération les droits humains lors de l'élaboration de leurs politiques environnementales », a poursuivi Mgr Tomasi : ils doivent, « dans toutes les actions liées au changement climatique, respecter pleinement les droits de l'homme ».
L'archevêque a également souligné « l'obligation d'adopter des cadres juridiques et institutionnels qui protègent contre les atteintes à l'environnement... y compris les dommages causés par des acteurs privés ».
Il s'agit pour les États de « trouver un équilibre entre la protection de l'environnement et d'autres intérêts légitimes de la société ». Cet équilibre « doit être raisonnable et ne pas entraîner des violations injustifiées des droits humains ».
Le Saint-Siège encourage en ce sens la préparation de « rapports de durabilité », qui « décrivent les impacts économiques, environnementaux et sociaux des activités quotidiennes des entreprises », afin d'en « mesurer l'impact » sur les droits de l'homme et l'environnementAnne Kurian
- Viết bởi Mgr Vincent Landel
ROME, 9 mars 2015 (Zenit.org) - Communiqué de la Conférence des Évêques de la Région Nord de l'Afrique (CERNA), au terme de leur visite ad limina à Rome , du 1er au 8 mars 2015:
Les évêques et les vicaires généraux de la CERNA se sont retrouvés à Rome le dimanche 1er mars, sous la présidence de Mgr Vincent LANDEL, archevêque de Rabat, en présence du nonce apostolique d'Algérie et Tunisie, Mgr Thomas YEH SHENG NAN, à l'occasion de leur visite ad limina apostolorum, la précédente s'étant déroulée en 2007.
Ils ont commencé par échanger sur la situation de leurs pays et de leurs Eglises : ◊ l'Eglise au Maroc se réjouit de ce que le pays s'attache à trouver un statut pour les migrants qui y deviennent résidents, et du bon élan pris par l'institut oecuménique Al Mowafaqa.
◊ l'Eglise en Algérie rend grâce pour les fruits de l'Année Interdiocésaine d'Algérie (AIDA), et la belle collaboration avec les pouvoirs publics pour la restauration de trois sanctuaires : Notre-Dame d'Afrique à Alger, Saint-Augustin à Annaba, et bientôt Santa-Cruz à Oran.
◊ l'Eglise en Tunisie se félicite de la mise en place des institutions et de la poursuite du processus démocratique en cours depuis la révolution de 2011.
◊ le préfet apostolique de Laayoune-Sahara nous a rappelé la situation douloureuse des familles séparées depuis 40 ans.
◊ en ce qui concerne la Libye, Mgr Giovanni MARTINELLI, vicaire apostolique de Tripoli, n'a pas pu se joindre à nous pour des raisons de santé, mais aussi pour être présent au peuple libyen et à la communauté chrétienne qui reste dans ce pays, qui traverse des moments tellement tragiques et douloureux ; le frère Marcello GHIRLANDO, son vicaire général, a participé pour la première fois aux travaux de la CERNA, qui l'a accueilli avec émotion, ainsi que Mgr Sylvester MAGRO, qui a pu venir de Benghazi où il est depuis quatre mois hébergé dans un lieu sécurisé, l'évêché et la cathédrale étant pour l'heure inaccessibles. La plupart des communautés de religieuses ont quitté le pays, 5 prêtres et les deux évêques s'efforcent de soutenir la communauté chrétienne : plusieurs centaines de travailleurs philippins et indiens, et des milliers de subsahariens migrants ou résidents accompagnés, en particulier à Sebha, par des catéchistes.
Une visite ad limina (au seuil des basiliques des Apôtres), c'est d'abord un pèlerinage au centre de l'Église catholique pour y apporter la vie des chrétiens de nos pays, et celle de toutes les personnes qui nous accueillent et parmi lesquelles nous sommes appelés à témoigner de l'amour du Christ. Nous avons célébré dans chacune des 4 basiliques majeures : au tombeau de saint Pierre ; à Saint-Jean-de-Latran, la cathédrale du pape ; à Saint- Paul-hors-les-murs où sont venues prier avec nous de nombreuses petites sœurs de Jésus et à Sainte-Marie- Majeure pour clore cette visite.
Une visite ad limina, c'est une rencontre des évêques avec le Saint-Père : le pape François nous a accueillis longuement dans une atmosphère très fraternelle. Il s'est montré à la fois très à l'écoute et très au courant de la situation de nos pays. Le président de la conférence lui a remis la nouvelle lettre pastorale des évêques du Maghreb « Serviteurs de l'Espérance » : « le titre me plaît bien » a-t-il dit... ce que nous avons souvent entendu de la part des responsables de dicastères auxquels elle a été remise. Le Saint-Père, mettant de côté les discours préparés, a surtout échangé avec les évêques à propos de la situation en Libye et des migrants si nombreux dans nos pays. Cet échange nous a beaucoup touchés, communion effective et affective avec l'évêque de Rome. Après cette visite, nous avons lu avec joie le message qu'il nous a offert, qui est un vrai signe d'encouragement pour nos communautés chrétiennes.
Une visite ad limina, c'est encore la rencontre avec les collaborateurs du Saint-Père pour leur permettre de mieux comprendre les situations humaines et ecclésiales du Maghreb, et approfondir avec eux les points qui nous apparaissent plus importants, plus problématiques ou difficiles. Chaque jour de la semaine fut l'occasion de nombreux rendez-vous. Au début de chacun, un membre de la CERNA a présenté nos Églises du Maghreb et remis « Serviteurs de l'Espérance », avant de poser quelques questions concernant le champ de ce dicastère, afin de permettre un dialogue plus approfondi. Nous avons été marqués par l'accueil fraternel que nous avons reçu partout, et par le désir des membres de la Curie d'échanger en profondeur.
Voici quelques points abordés dans ces échanges, dans l'ordre chronologique :
- à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal MÜLLER a souligné : « nous comprenons très bien le sens de votre présence, qui n'est pas une question de statistiques. Vous permettez que l'amour du Christ soit connu par tous. » En écho à ses propos, nous avons souhaité que continue la réflexion sur le sens d'une présence d'Eglise en milieu musulman.
- au Conseil pontifical pour la famille, nous avons surtout partagé à propos du synode sur la famille. Mgr PAGLIA nous a encouragés à faire connaître et à réfléchir la vocation des familles islamo-chrétiennes, pour laquelle « Serviteurs de l'Espérance » constitue un apport important. Le président du Conseil pontifical nous a invités à aider le synode à approfondir la question de l'accès aux sacrements, au regard de toutes nos réalités (couples islamo-chrétiens, couples de fait, migrants, mariage coutumier...). Mgr VESCO lui a remis alors (comme au Saint-Père) son livre sorti le 5 mars « Tout amour véritable est indissoluble ».
- au Conseil pontifical pour les laïcs, le cardinal RYLKO a été très sensible au témoignage de nos Eglises : « nous avons beaucoup appris de vos Eglises, une Eglise peu nombreuse, qui me fait penser aux propos de Vittorio MESSORI : pour nous chrétiens, être minoritaires n'est pas le problème principal ; le problème serait d'être insignifiants, sel qui a perdu sa saveur ». Le cardinal nous a encouragés au cœur des sociétés où nous vivons à être des minorités créatives.
- à Caritas Internationalis, nous avons été accueillis par Michel ROY, secrétaire général : « Caritas est l'instrument de l'Eglise au service de sa pastorale sociale ». Nous avons examiné avec lui les perspectives de développement et de coordination de nos Caritas diocésaines.
- à la Congrégation pour les évêques, la CERNA a partagé au cardinal OUELLET son désir que tous nos diocèses aient la même tutelle. Nous avons réfléchi aux manières d'améliorer la communication entre les diocèses et les dicastères. Dans la perspective du renouvellement prochain de plusieurs évêques de la CERNA, nous avons demandé l'amélioration des procédures de consultation diocésaine.
- à la Congrégation pour le clergé, avec le cardinal STELLA et ses collaborateurs, nous avons réfléchi sur les conditions du discernement et de la formation des prêtres, religieux et candidats au sacerdoce qui expriment le désir de servir au Maghreb ou que des évêques et supérieurs religieux nous envoient. Nous avons exprimé notre souci de l'accompagnement spirituel de nos prêtres.
- à la II° section de la Secrétairerie d'Etat, avec Mgr GALLAGHER, responsable des Relations du Saint-Siège avec les Etats, nous avons fait un point approfondi sur les statuts juridiques de nos Eglises et les perspectives des relations bilatérales avec les Etats.
- au Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, nous avons parlé aux collaborateurs du cardinal TAURAN (retenu auprès du Saint-Père) du renouvellement de la physionomie de nos Eglises et des enjeux du dialogue : « Nous voudrions être porteurs d'une espérance que des croyants de religions différentes peuvent vivre ensemble » avons-nous souligné. Nous avons en particulier relevé que des milliers d'étudiants subsahariens sont le visage de l'Eglise dans les universités du Maghreb, et nous avons à cœur de les former à cette présence et au dialogue avec leurs camarades musulmans.
- à la Congrégation pour l'éducation catholique, nous avons évoqué les dizaines de milliers d'élèves musulmans des écoles catholiques au Maroc et en Tunisie, et insisté sur les nombreuses œuvres éducatives dans tous nos diocèses (bibliothèques, soutien scolaire, formation féminine, crèches, jardins d'enfants, apprentissage des langues, centre pour handicapés, auxiliaires de vie...) qui nous permettent de rencontrer des jeunes maghrébins et de contribuer ainsi à leur formation humaine.
- au Conseil pontifical Justice & Paix, avec le cardinal TURKSON et ses collaborateurs, nous nous sommes rappelés que « la lutte pour la justice fait partie de l'évangélisation » (le cardinal DUVAL au Synode de 1976) en échangeant beaucoup sur la situation des migrants. Comment mieux sensibiliser les pays d'origine des migrants à la détresse de leurs ressortissants ? Comment coordonner notre pastorale auprès des migrants ? A l'occasion du prochain Forum Social Mondial à Tunis, nous avons souligné les enjeux de l'économie inclusive chère au pape François.
- à la Congrégation pour la cause des saints, avec le cardinal AMATO, nous avons fait le point sur les causes en cours : Pierre Claverie et ses 18 compagnons, le bienheureux Charles de Foucauld, Petite Soeur Magdeleine, et Jean Le Vacher (lazariste à Alger au XVIIème siècle). Nous avons évoqué aussi les 21 coptes martyrisés dernièrement en Libye et que l'Eglise copte orthodoxe a aussitôt canonisés : « Nous admirons aussi les témoignages des saints des Eglises soeurs » a souligné le cardinal.
- au Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, avec son secrétaire, nous avons évoqué l'hospitalité entre les Églises où la soif de prier et de faire communauté prime sur l'appartenance à telle ou telle Église, et nos relations parfois complexes avec certaines communautés évangéliques. Nous avons partagé notre joie de voir grandir l'institut œcuménique Al Mowafaqa.
- à la Congrégation pour les instituts de vie consacrée, le secrétaire et les autres collaborateurs nous ont encouragés à vivre l'Année de la vie consacrée. Nous avons souligné l'importance des communautés religieuses dans nos diocèses, qui deviennent de plus en plus internationales, et nous avons évoqué la refonte de « Mutuæ relationes » (document qui régit les relations entre les évêques et les congrégations religieuses).
- à la Congrégation pour l'Évangélisation des peuples, nous avons été reçus par le cardinal FILONI et ses collaborateurs. Le cardinal nous a encouragés : « Vous êtes une Église en service, serviteurs de la Parole de Dieu, serviteurs du peuple de Dieu, mais aussi serviteurs de la communauté humaine dont la plupart sont des musulmans ». En écho, nous avons souligné que ce que nous vivons n'est pas d'abord ordonné à la croissance de l'Église, mais à la manifestation de l'amour de Dieu pour toute personne, et à la croissance du Royaume.
- au Conseil pontifical pour les migrants et itinérants, les collaborateurs du cardinal nous ont présenté leur dicastère et ses différentes missions. Ils ont exprimé le souhait que nous leur partagions toujours plus ce que vivent les migrants, les étudiants internationaux, les marins, les expatriés, et ce que les pays et les communautés chrétiennes font pour eux et avec eux.
- au Conseil pontifical de la culture, le cardinal RAVASI a souligné, avec nous, que le dialogue interreligieux passe essentiellement par le dialogue interculturel. Nous avons partagé les initiatives que nos Eglises prennent pour participer à la mise en valeur de la richesse et de la diversité culturelle de nos pays, dont elles se sentent elles-mêmes partie prenante. Nous avons évoqué nos efforts d'inculturation, dans nos Eglises multiculturelles.
- à la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, nous avons rencontré le secrétaire et ses collaborateurs. Nouvelles traductions liturgiques, mise au point du nouveau missel francophone, fêtes spécifiques à notre région, révision des martyrologes, lien entre baptême et confirmation, mariages mixtes, mariage coutumier et mariage chrétien... les sujets n'ont pas manqué. Nous avons aimé entendre : « le curé est en dernière instance responsable des âmes plus que des structures ».
- au Secrétariat du Synode, le cardinal BALDISSERI nous a entretenus des enjeux de cette période intersynodale sur la famille. Nous avons insisté sur l'opportunité d'inviter comme auditeurs des couples représentatifs de la diversité des manières de vivre en famille aujourd'hui, et il nous a encouragés à lui faire des propositions, en particulier dans le contexte de la mixité religieuse.
- avec Mgr BECCIU, Substitut, responsable de la I° section de la Secrétairerie d'Etat, nous avons évoqué à nouveau les situations juridiques de nos Églises, dans une conférence épiscopale très particulière (4 pays, 3 nonces, plusieurs langues d'usage, 2 dicastères de tutelle... et essentiellement des fidèles non-nationaux), et de la responsabilité respective des Églises locales et du Saint-Siège dans l'avancée de ces dossiers.
Toutes ces nombreuses rencontres, nous avons pu les vivre sereinement grâce à l'admirable service que nous ont rendu les prêtres de « la Obra de la Iglesia » pour nous conduire à chacun de ces rendez-vous, et à l'accueil fraternel de la communauté du Séminaire pontifical français.
La CERNA a renouvelé son bureau pour 3 ans : Mgr Paul DESFARGES, évêque de Constantine – Hippone, est le nouveau président ; Mgr Ilario ANTONIAZZI, archevêque de Tunis, le vice-président ; Mgr Santiago AGRELO MARTINEZ, archevêque de Tanger, membre du bureau. Elle a désigné le P. Michel GUILLAUD comme nouveau secrétaire général. Elle remercie les sortants, en particulier le président Mgr Vincent LANDEL et le secrétaire général Daniel NOURISSAT.
La prochaine CERNA se tiendra à Tanger, à l'invitation de l'archevêque, du 2 avril 2016 au soir, au 7 avril au matin.
À Rome, le 7 mars 2015
+Vincent LANDEL, président de la CERNA
Vous trouverez –
- le discours du Saint Père aux Évêques de la CERNA (anglais, espagnol, français, italien et portugais) à l'adresse
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/march/documents/papa-francesco_20150302_ad-limina- cerna.html
- le site du diocèse de Rabat : www.dioceserabat.org
- le site du diocèse de Tanger : www.diocesistanger.org
- le site du diocèse de Tunis : www.diocesetunisie.org.
- le site de l'Église catholique en Algérie : www.eglise-catholique-algerie.org donnant accès aux 4 diocèses d'Algérie
- le site de l'Eglise catholique en Libye : www.catholicinlibya.com
- la Lettre pastorale de la CERNA « Serviteurs de l'Espérance » à l'adresse :
http://eglise-catholique-algerie.org/articles.php?lng=fr&pg=185
Mgr Vincent Landel
- Viết bởi Marina Droujinina
ROME, 9 mars 2015 (Zenit.org) - Les questions de l'éducation et de la cohésion sociale, ainsi que les perspectives du continent européen ont été abordées durant la rencontre du Roi des Belges Philippe et de son épouse la Reine Mathilde avec le pape François, annonce un communiqué du Vatican.
La rencontre entre le roi belge et le pape François a eu lieu ce lundi matin 9 mars 2015, dans le bureau du pape au Vatican.
Une audience officielle qui aurait dû se tenir en décembre 2014, mais qui avait été annulée du fait du décès de la Reine belge Fabiola (1928-2014), la tante de l’actuel Roi Philippe.
Après l’entretien d’une demi-heure avec le pape François, a eu lieu l’échange traditionnel de cadeaux et la présentation de toute la délégation.
Le Roi Philippe a ensuite rencontré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État, accompagné de Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les États.
Lors de la rencontre, les deux parties se sont félicitées de « la qualité de leurs relations diplomatiques » qui durent entre la Belgique et le Vatican depuis 1832, indique le Saint-Siège.
Plusieurs « dossiers internationaux touchant des phénomènes migratoires et le dialogue interculturel et interreligieux » ont été abordés.
Malgré son genou gauche blessé, la Reine Mathilde n’a pas voulu diminuer ses activités.
Elle est arrivée à Rome avec une attelle et des béquilles et elle a parcouru en fauteuil les couloirs du Palais du Vatican.
En tant que Reine catholique, la Reine Mathilde était vêtue de blanc, portant une mantille blanche également.
La dernière visite officielle de souverains belges au Vatican remontait à octobre 2009, quand le Roi Albert II et la Reine Paola, les parents du Roi Philippe, avaient été reçus en audience par le pape Benoît XVI à l’occasion de la canonisation du Père Damien de Veuster, flamand, apôtre des lépreux de Molokaï (1840-1889).
Marina Droujinina
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 8 mars 2015 (Zenit.org) - « Est-ce que le Seigneur se sent vraiment chez lui dans ma vie ? Est-ce que nous lui permettons de faire "du nettoyage" dans notre cœur et de chasser les idoles, c’est-à-dire ces attitudes de convoitise, jalousie, mondanité, envie, haine, médisances ? » : ce sont les questions que le pape François invite à se poser durant le carême.
Le pape a proposé cet examen de conscience durant l’angélus qu’il a présidé ce 8 mars 2015, troisième dimanche de carême, place Saint-Pierre.
Il a exhorté les chrétiens à faire de leur existence « un signe de son amour pour nos frères, spécialement les plus faibles et les plus pauvres » et à construire à Dieu « un temple dans notre vie » : « Si nous sommes témoins de ce Christ vivant, de nombreuses personnes rencontreront Jésus en nous, dans notre témoignage. »
Paroles du pape avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour !
L’Evangile d’aujourd’hui (Jn 2,13-25) nous présente l’épisode où les marchands sont chassés du temple : Jésus « fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs » (v. 15), l’argent, tout. Ce geste laisse une impression forte, dans le peuple et les disciples. Il apparaît clairement comme un geste prophétique, à tel point que certains demandèrent à Jésus : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » (v. 18), qui es-tu pour faire ces choses ? Montre-nous un signe que tu as autorité pour le faire. Ils cherchaient un signe divin, prodigieux, qui accrédite Jésus comme envoyé de Dieu. Et Lui répond : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » (v. 19). Ils lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » (v. 20). Ils n’avaient pas compris que le Seigneur se référait au temple vivant de son corps, qui serait détruit dans la mort sur la croix, mais ressusciterait le troisième jour. D’où le terme "en trois jours". « Quand il se réveilla d’entre les morts – note l’Evangéliste – ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite» (v. 22).
En effet, ce geste de Jésus et son message prophétique se comprennent pleinement à la lumière de sa Pâque. Nous avons ici, selon l’évangéliste Jean, la première annonce de la mort et de la résurrection du Christ : son corps, détruit sur la croix par la violence du péché, deviendra à la résurrection le lieu du rendez-vous universel entre Dieu et les hommes. Et le Christ Ressuscité est justement le lieu du rendez-vous universel – de tous ! – entre Dieu et les hommes. C’est pourquoi son humanité est le vrai temple, où Dieu se révèle, parle, se fait rencontrer ; et les vrais adorateurs, les vrais adorateurs de Dieu ne sont pas les gardiens du temple matériel, les détenteurs du pouvoir ou du savoir religieux, ce sont ceux qui adorent Dieu « en esprit et vérité » (Jn 4,23).
En ce temps de Carême nous nous préparons à la célébration de la Pâque, où nous renouvellerons les promesses de notre Baptême. Marchons dans le monde comme Jésus et faisons de toute notre existence un signe de son amour pour nos frères, spécialement les plus faibles et les plus pauvres, construisons à Dieu un temple dans notre vie. Et ainsi nous le rendrons "rencontrable" pour les nombreuses personnes que nous trouvons sur notre chemin. Si nous sommes témoins de ce Christ vivant, de nombreuses personnes rencontreront Jésus en nous, dans notre témoignage. Mais – nous nous demandons, et chacun de nous peut se demander –: est-ce que le Seigneur se sent vraiment chez lui dans ma vie ? Est-ce que nous lui permettons de faire "du nettoyage" dans notre cœur et de chasser les idoles, c’est-à-dire ces attitudes de convoitise, jalousie, mondanité, envie, haine, ces habitudes de médisances et d’"écorcher" les autres ? Est-ce que je lui permets de nettoyer tous les comportements contre Dieu, contre le prochain et contre nous-mêmes, comme aujourd’hui nous avons entendu dans la première Lecture ? Chacun peut répondre en lui-même, en silence, dans son cœur. "Est-ce que je permets à Jésus de nettoyer un peu mon cœur ?". "Oh, père, j’ai peur qu’il me donne des coups de bâtons !". Mais Jésus ne frappe jamais. Jésus fera du nettoyage avec tendresse, avec miséricorde, avec amour. La miséricorde est sa façon de faire du nettoyage. Laissons – chacun de nous – laissons le Seigneur entrer avec sa miséricorde – pas avec le fouet, non, avec sa miséricorde – pour faire du ménage dans nos cœurs. Le « fouet » de Jésus pour nous est sa miséricorde. Ouvrons-lui la porte pour qu’il fasse un peu de nettoyage.
Chaque Eucharistie que nous célébrons avec foi nous fait grandir comme temple vivant du Seigneur, grâce à la communion avec son Corps crucifié et ressuscité. Jésus connaît ce qu’il y a en chacun de nous, et il connaît aussi notre désir le plus ardent : celui d’être habités par Lui, par Lui seul. Laissons-le entrer dans notre vie, dans notre famille, dans nos cœurs. Que la Très Sainte Marie, demeure privilégiée du Fils de Dieu, nous accompagne et nous soutienne durant l’itinéraire du carême, afin que nous puissions découvrir la beauté de la rencontre avec le Christ, qui nous libère et nous sauve.
Paroles du pape après l’angélus
Chers frères et sœurs,
J’adresse une cordiale bienvenue aux fidèles de Rome et à tous les pèlerins provenant de diverses parties du monde. Je salue les fidèles de Curitiba (Brésil); les groupes paroissiaux de Trévise, Gênes, Crotone, et L’Aquila et de la zone de Domodossola. Une pensée spéciale pour les jeunes de Garda, qui ont reçu la Confirmation.
Durant ce Carême, cherchons à être plus proches des personnes qui vivent des moments de difficulté : proches par l’affection, par la prière et la solidarité.
Aujourd’hui, 8 mars, un salut à toutes les femmes ! Toutes les femmes qui chaque jour cherchent à construire une société plus humaine et accueillante. Et un merci fraternel aussi à celles qui de mille façons témoignent de l’Evangile et travaillent dans l’Eglise. C’est pour nous une occasion de redire l’importance et la nécessité de leur présence dans la vie. Un monde où les femmes sont marginalisées est un monde stérile, parce que les femmes non seulement portent la vie mais nous transmettent la capacité de voir au-delà – elles voient au-delà –, elles nous transmettent la capacité de comprendre le monde avec un regard différent, de sentir les choses avec un cœur plus créatif, plus patient, plus tendre. Une prière et une bénédiction particulière pour toutes les femmes ici présentes sur cette place et pour toutes les femmes !
A tous je souhaite un bon dimanche. S’il vous plaît n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au-revoir !
Traduction de Zenit, Anne Kurian
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 8 mars 2015 (Zenit.org) - Pour le carême, le pape François exhorte à cesser le double jeu du « catholique qui va à l’église… et vit comme un païen » : il s’agit d’« ouvrir son cœur à la miséricorde de Dieu » afin qu’Il nettoie « la saleté du péché ».
Le pape a visité la paroisse Sainte-Marie-Mère-du-Rédempteur, à Tor Bella Monaca, dans l’est du diocèse de Rome, ce 8 mars 2015, IIIe dimanche de carême.
Arrivé aux environs de 15h45, il s’est d’abord arrêté à l’église de Sainte-Jeanne-Antida, pour un rendez-vous avec les malades et les pauvres assistés par les Missionnaires de la Charité.
Puis il a rencontré les enfants et les jeunes catéchisés sur la paroisse, au terrain de sport et enfin a retrouvé le Conseil pastoral et les animateurs, avant de confesser quelques personnes comme il le fait traditionnellement lorsqu’il est en visite pastorale dans son diocèse.
Au terme de la journée, le pape a célébré la messe aux alentours de 17h40. Durant son homélie, il a médité sur la conclusion de l’Evangile du jour (Jn 2, 13-25) : « Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. »
« On ne peut tromper Jésus, il nous connaît de l’intérieur », a noté le pape : « Il connaît tout ce qui est à l’intérieur de notre cœur ; on ne peut tromper Jésus, faire semblant d’être saint, de fermer les yeux… et ensuite pratiquer une vie en faisant ce qu’il ne veut pas ; lui le sait. »
Il a encouragé à cet examen de conscience durant le carême : « Est-ce que Jésus se fie à moi ou est-ce que je mène un double jeu : le catholique qui va à l’église… et vit comme un païen ? »
Le pape a invité le baptisé à regarder son propre cœur avec honnêteté, les choses « bonnes » comme les mauvaises et à engager un dialogue avec le Seigneur : « Je suis pêcheur… Je veux que tu te fies à moi, alors je t’ouvre la porte pour que tu nettoies mon âme ».
Comme « le Seigneur a nettoyé le temple de Jérusalem », ainsi il nettoie « la saleté de l’âme » humaine, « non pas avec le fouet » mais avec « avec la miséricorde », a-t-il précisé en encourageant à « ouvrir son cœur à cette miséricorde de Dieu ».
La saleté du péché « ne lui fait pas peur. Ce qui l’éloigne c’est le double jeu : faire le juste pour couvrir des péchés cachés… si ton cœur n’est pas juste, si tu ne fais pas justice, si tu n’aimes pas ceux qui ont besoin de l’amour, si tu ne vis pas l’esprit des béatitudes, tu n’es pas catholique, tu es hypocrite », a souligné le pape.
Anne Kurian
- Viết bởi Britta Dörre
Rom, 9. März 2015 (ZENIT.org) Britta Dörre
Papst Franziskus setzte an diesem Wochenende seine Besuche in der römischen Peripherie fort. An diesem Sonntag erwartete den Papst die Gemeinde „Santa Maria Madre del Redentore“ in Tor Bella Monaca im Osten Roms. Vor der Messfeier begrüßte Papst Franziskus Arme und Kranke in der Kirche „Santa Giovanna Antida“. Danach begab er sich zum Sportplatz, wo er Kindern und Jugendlichen begegnete, die am Katecheseunterricht teilnehmen. Im Anschluss traf der Papst kurz den Gemeinderat und nahm einigen Gläubigen die Beichte ab. Danach feierte er die Messe in „Santa Maria Madre del Redentore“.
Papst Franziskus begann seine Predigt ausgehend vom Tagesevangelium mit dem Bild Jesu, der die Händler aus dem Tempel vertreibt. Wir könnten Jesus nicht hintergehen, betonte der Papst. Wir alle sollten uns in der Fastenzeit die Frage stellen: „Jesus, kann er mir trauen oder habe ich zwei Gesichter?“ Jesus wisse, wer wir seien. In jedem von uns gebe es positive und negative Seiten, jeder sei ein Sünder. Das erschrecke Jesus nicht, Jesus schrecke nur vor Heuchlern zurück. „Jesus, kannst du mir trauen?“
Wie Jesus im Tempel fänden auch wir Schlechtes in unserem Herzen, Egoismus, Hochmut, Stolz, Neid, Eifersucht, Gier usw.. Wir könnten aber den Herrn bitten, unsere Seele zu reinigen. Das geschehe durch Erbarmen: „Reinige mit Deinem Erbarmen“. Wenn wir unser Herz Seinem Erbarmen öffneten, werde Jesus uns vertrauen, schloss Papst Franziskus seine Predigt.
( 9. März 2015) © Innovative Media Inc.
- Viết bởi Vatican Radio
Vatican 2015-03-08 ) The second annual Voices of Faith storytelling event takes place in the Vatican Sunday, as women from ten countries and four continents gather in the Casina Pio IV to celebrate International Women’s Day. The initiative was launched last year by Catholic philanthropist Chantal Goetz “to enhance the dignity, participation and leadership of women and girls through persistent and good storytelling.
"Voices of Faith is jointly supported by the Fidel Goetz Foundation and Caritas Internationalis. Two projects that highlight women in leadership roles and whose work benefits women and their communities have been selected to receive the “Women: Sowers of Development” Prize to be awarded at the event on Sunday.
Caritas Internationalis’ policy and advocacy officer, Martina Liebsch says of the two €10,000 prizes, one will be awarded to Caritas Nicaragua for its program helping women set up vegetable gardens which allow them to feed their families and also to sell their produce to their local communities.The other prize winner, Reem Alhaswani, is a Syrian refugee who helped create “Basmeh Zeitooneh” (Smile and Olives), an association which gives dignity and hope to hundreds of desperate Syrian and Palestinian refugee women in Lebanon.The association runs an embroidery programme and other projects that help refugee women in Lebanon support their families.
It provides relief services and emergency items, psychological support for victims of domestic violence and organizes workshops on human rights.Wide range of speakers putting their faith into actionSpeakers at the Voices of Faith event in the Vatican Sunday include prize winners Alhaswani and Juana Bertha Duarte Somoza on behalf of Caritas Nicaragua and Nicaraguan farmer and Alba Marina Rosales Ruiz.Somali refugee Suad Mohamed will speak about her experiences living for 17 years in Kakuma Refugee Camp in Kenya after her family fled civil war in her country.
She will tell the story of how her life changed and she was able to give back to her community when she was given the opportunity to study through a ground-breaking higher education program offered by Jesuit Commons: Higher Education at the Margins.International Director of the program, Dr. Mary McFarland will explain how Jesuit Commons:HEM works with Jesuit Refugee Service and other on-site university partners to provide scalable, sustainable and transferrable higher education programs for more than 1400 students in camps in Kenya, Malawi, Syria, Jordan, Chad, Thailand and Afghanistan as well as students in rural Myanmar and Sri Lanka.
Other speakers include Mukti Bosco, co-founder and secretary general of the India-based Healing Fields foundation, who will share insights into what it takes to make quality healthcare affordable and accessible to the poor and marginalized in India.Syriac Orthodox Sr. Hatune Dogan, Founder of Hatune Foundation International will recount her harrowing tales braving danger to help persecuted Christians in the Middle East.Sr. Marta Pelloni, Founder of Infacia Robada (National Stolen Childhood Network) will tell of her experiences fighting the trafficking of women and children in Argentina.
Vatican Radio
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 3 mars 2015 (Zenit.org) - « Le cœur s’endurcit quand il n’aime pas. Seigneur, donne-nous un cœur qui sache aimer ! » : c'est le tweet du pape François ce mardi 3 mars 2015.
Le pape a médité à plusieurs reprises sur l'endurcissement du cœur, notamment lors de l'homélie du 9 janvier 2015 : un cœur peut s'endurcir à cause « d'expériences douloureuses » mais aussi à cause de « la fermeture sur soi », a-t-il expliqué : « Faire un monde fermé. Fermé en soi-même, dans sa communauté ou sa paroisse. »
La fermeture peut prendre diverses formes, a-t-il précisé en citant : « l’orgueil, la suffisance, se penser meilleur que les autres, la vanité ».
Déjà lors de la messe du 9 janvier 2014 à Sainte-Marthe, il avait souligné : « Si tu as le cœur endurci, tu ne peux pas aimer et tu penses que l’amour consiste à s’imaginer des choses. Non, l’amour est concret ».
« Demeurer dans l’amour » de Dieu, ce n’est pas « ressentir quelque chose de beau » : « L’amour dont parle Jean n’est pas l’amour des feuilletons télévisés ! Non, c’est autre chose. L’amour chrétien a toujours une qualité : il est concret », a-t-il ajouté : « Jésus lui-même, lorsqu’il parle de l’amour, parle de choses concrètes : donner à manger à ceux qui ont faim, visiter les malades... L’amour est concret. La vie chrétienne est concrète. »
Cette concrétude repose sur deux critères : « Premier critère : aimer avec les œuvres, non pas avec des paroles. (...) Second critère : en amour, il est plus important de donner que de recevoir. Celui qui aime donne. »
Il s’agit finalement de n’avoir ni le cœur « endurci, fermé », ni le cœur « ramolli » par la mondanité : « ce qui est bon c’est le cœur ouvert à la Parole de Dieu », avait indiqué le pape le 17 janvier 2014.
Anne Kurian
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 3 mars 2015 (Zenit.org) - Le Saint-Siège publie le programme de la visite pastorale du pape François à Naples, samedi 21 mars 2015.
La journée commencera au sanctuaire marial de Pompéi – à une vingtaine de kilomètres de Naples – où le pape se recueillera. Puis elle se poursuivra à Naples : le pape prononcera cinq discours, devant la population, auprès des prisonniers, devant le clergé, les religieux et les diacres permanents, auprès des malades et enfin des jeunes, son dernier rendez-vous.
Il célébrera également une messe place du Plébiscite – la plus importante place de la ville – et déjeunera avec un groupe de détenus, avant de vénérer les reliques de saint Janvier, saint patron de Naples, évêque de Bénévent et martyr en 305, sous l'empereur romain Dioclétien.
Programme de la visite à Naples
7h
Départ en hélicoptère de l'héliport du Vatican.
8h
Atterrissage à l’"Area Meeting" du sanctuaire de Pompéi.
8h15
Prière du pape à l'intérieur du sanctuaire.
Transfert en hélicoptère à Naples.
9h
Atterrissage sur le terrain de sport communal de Scampia.
9h30
Rencontre avec la population du quartier et avec diverses catégories sociales – notamment des représentants du monde du travail – place Jean Paul II. Discours du pape François.
11h
Messe « place du Plébiscite ». Homélie du pape.
13h
Visite de la prison "Giuseppe Salvia" à Poggioreale et déjeuner avec un groupe de détenus. Paroles du pape.
15h
Vénération des reliques de saint Janvier (San Gennaro) et rencontre avec le clergé, les religieux et les diacres permanents à la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption. Discours du pape.
16h15
Rencontre avec les malades en la basilique du "Gesù Nuovo". Paroles du pape.
17h
Rencontre avec les jeunes sur le bord de mer Caracciolo. Discours du pape.
18h15
Départ en hélicoptère de la gare maritime de Naples.
19h
Arrivée à l'héliport du Vatican.
Anne Kurian
- Viết bởi Vatican Radio
(Vatican 2015-03-05 ) Pope Francis received in audience on Friday (March 6th) members of the Catholic missionary movement, the Neocatechumenal Way, and thanked them for the great benefit they bring to the Church. Below is a translation into English of the Pope’s address to the Neocatechumenal members:Dear brothers and sisters,
Peter's task is to confirm his brothers and sisters in the faith. So you too have wanted with this gesture to ask the Successor of Peter to confirm your call, to support your mission, to bless your charism. And I want to confirm your call, support your mission and bless your charism. I’m doing that not because I’ve been paid to: No! (laughs) I’m doing it because I want to. You will go forth in the name of Christ into the world to bring His Gospel: Christ will precede, Christ will accompany and Christ will fulfill the salvation of which you are bearers!Together with you I greet all the Cardinals and Bishops who accompany you today and who in their dioceses support your mission.
In particular I greet the initiators of the Neocatechumenal Way, Kiko Argüello and Carmen Hernández, with Father Mario Pezzi: I also would like to express my appreciation and my encouragement for the great benefit they bring to the Church through the Way. I always say that the Neocatechumenal Way does great good in the Church.As Kiko said, our meeting today is a missionary commissioning, in obedience to what Christ asked us: "Go into the whole world and proclaim the gospel to every creature. And I am particularly glad that this mission is carried out thanks to Christian families, united in a community, who have the mission to give witness to our faith that attract people to the beauty of the Gospel, in the words of Christ: “This is how all will know that you are my disciples"(cf. Jn 13:34), and "be one and the world may believe" (cf. Jn 17:21).
These communities, called by the Bishops, are formed by a priest and four or five families, with children including grown-up ones, and are a "missio ad gentes", with a mandate to evangelize non-Christians. Non-Christians who’ve never heard about Jesus Christ and the many non-Christians who’ve forgotten who Jesus Christ was, who is Jesus Christ: baptized non-Christians but who have forgotten their faith because of secularization, worldliness and many other things. Re-awaken that faith! So, even before words, it is your witness of life that manifests the heart of Christ's revelation: that God loves man to the point of laying down His life for us and that he was raised by the Father to give us the grace to give our lives for others. Today’s world badly needs this great message. How much solitude, how much suffering, how much distance from God in the many peripheries of Europe and America, and in many cities of Asia! Today, in every latitude, humanity greatly needs to hear that God loves us and that love is possible! These Christian communities, thanks to you missionary families, have the essential task of making this message visible. And what is this message? “Christ is risen, Christ lives.
Christ lives amongst us””You have received the strength to leave everything behind and set off for distant lands through a process of Christian initiation, experienced and lived in small communities, where you have rediscovered the immense riches of your Baptism. This is the Neocatechumenal Way, a true gift of Providence to the Church of our time, as my predecessors have already stated; especially St. John Paul II when he said: "I recognize the Neocatechumenal Way as an itinerary of Catholic formation, valid for society and for our times" (Epist. Whenever, August 30, 1990: AAS 82 [1990], 1515). The Way is based on the three dimensions of the Church which are the Word, Liturgy and Community. So obedient and constant listening to the Word of God; the Eucharistic celebration in small community after the first Vespers of Sunday, the family celebration of lauds on Sunday with all the children gathered round and sharing their faith with other brothers and sisters are at the origin of the many gifts the Lord has given to you as well as the many vocations to the priesthood and consecrated life. It is a great consolation to see all of this, because it confirms that the Spirit of God is alive and active in His Church, even today, and that He meets the needs of modern man
.On several occasions I have insisted that the Church has to move from a pastoral ministry of simple conservation to a decidedly missionary pastoral focus (cf. ibid., N. Evangelii gaudium, 15). How many times, within the Church, do we keep Jesus inside and don’t let him go out. …. How many times! This is the most important thing to do if we do not want the waters to stagnate within the Church. For years now the Way has been undertaking these missio ad gentes among non-Christians, for an implantatio Ecclesiae, a new presence of the Church, where the Church does not exist or is no longer able to reach people. "How much joy you give us with your presence and your activity!" - said Blessed Pope Paul VI during the very first audience with you (May 8, 1974: Teachings of Pope Paul VI, XII [1974], 407). I also make these words my own and encourage you to move forward, entrusting you to the Blessed Virgin Mary who inspired the Neocatechumenal Way. May she intercede for you with her divine Son.
Vatican Radio
- Afrique du Nord : le courage des pasteurs de ces "périphéries"
- Kurdistan irakien : le premier ministre Barzani au Vatican
- UNESCO : le pape reçoit la directrice Irina Bokova
- Belgien: Bischöfe stellen sich gegen Euthanasierung Demenzkranker
- Pope Francis: Charism of unity anchored in Eucharist
- Pope Francis: 'The elderly are not aliens'
- Diocèse de Vinh : 155 élèves catholiques chassés de leur école
- Retraite de la Curie : faire tomber les masques
- Vietnam: La mort mystérieuse d’un haut cadre communiste
- Vietnam: Amnesty International Annual Report 2014/15