Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
- Viết bởi Anita Bourdin
ROME, 23 janvier 2015 (Zenit.org) - Un laïc a été tué en haine de la foi en Afrique du Sud en 1990, et 21 en Espagne en 1936, à l’époque de la Guerre civile : le pape François a donné son autorisation, jeudi, 22 janvier, pour la publication des décrets de la Congrégation pour les causes des saints concernant leur martyre.
Pour les martyrs espagnols, il s’agit de deux groupes de religieuses et religieux tués « en haine de la foi », selon l’expression technique signifiant le martyre, au cours de la sanglante persécution anticatholique qui s’est développée pendant la Guerre civile :
- trois religieuses de Saint-Joseph de Gerone, soeur Fidelia (Dolores Oller Angelats) et 2 compagnes, tuées entre le 26 et le 29 août 1936;
- dix-huit Trappistes: Pio Heredia et 17 compagnons, tués en 1936.
Leur martyre ouvre la voie à leur béatification, au même titre qu’un miracle.
En Afrique du Sud, le jeune père de famille Tshimangadzo Samuel Benedict Daswa (Bakali), laïc (1946-1990), a été tué “en haine de la foi” le 2 février 1990, à Mbahe (Afrique du Sud). Il a été tué pour avoir refusé toute compromission avec la sorcellerie.
Baptême, Première communion et Confirmation
Né le 16 juin 1946, dans le village de Mbahe près de Thohoyandou, il était l’aîné de cinq enfants, rapporte le blog pour une neuvaine au futur bienheureux. Il a été élevé dans la religion traditionnelle, au sein de son clan de la tribu Bakali Lemba: une tribu qui se considère comme descendant du peuple juif.
C’est au lycée que Samuel Benedict a reçu une instruction dans la foi catholique, par son catéchiste, le P. Benoît Risimati: c’est pour lui rendre hommage qu’il a choisi Benoît comme prénom de baptême et qu’il a faite sienne la devise de saint Benoît, "Prie et travaille".
Il a été baptisé le 21 avril 1963 par le Père Augustin O'Brien, MSC, qui lui a donné la première communion. Trois mois plus tard, il était confirmé par l’évêque bénédictin de Pietersburg, Mgr Van Hoeck. Il est ensuite devenu instituteur et directeur de l'école primaire de Nweli.
Il invitait les élèves qui ne pouvaient pas payer les frais de scolarité à travailler dans son jardin. Il rendait visite aux familles des absents pour offrir son aide. Avec ses propres enfants, il travaillait au potager et il plantait des arbres.
Il a été le premier de son village à construire une maison en briques avec ses économies et grâce à la vente des fruits et des légumes du potager et du verger. Grâce à des prévisions budgétaires prudentes, il pu acheter une voiture, un poste de télévision et il avait le téléphone.
Son succès attira des jalousies: il fut accusé de faire usage de zombies, des soi-disant cadavres ramenés à la vie par la sorcellerie.
La famille de Samuel Benedict
En 1980, Benedict épousa une Luthérienne, Shadi Eveline Monyai, qui a ensuite été reçue dans l'Église catholique. Ils eurent huit enfants, le dernier naquit quatre mois après sa mort.
Il lui est tout naturel d’aider sa femme dans l'éducation des enfants et dans les tâches ménagères, et il encourageait les autres pères de famille à en faire autant: « Vous devriez aider votre femme dans les tâches ménagères ». Il enseignait à ses enfants à participer aussi aux tâches de la maison, à être assidus à l'école et au travail du jardin.
Mais surtout, sa famille était une école de prière. Tous les soirs, ils lisaient la bible ensemble et ils participaient aux assemblées dominicales.
Il avait aussi institué ce qu’il appelait le « jour des Daswa », le jour de la fête de Noël: la famille et tous leurs proches parents passaient cette journée ensemble. Les enfants recevaient comme cadeau de Noël du matériel scolaire.
Une autorité naturelle
Le chef du village l'avait choisi comme secrétaire et conseiller. Son honnêteté, son intégrité, sa sincérité et son humilité le faissaient respecter.
Catéchiste et membre du Conseil pastoral de la paroisse, il aida à la création de la communauté ecclésiale, en particulier en préparant les candidats au baptême.
Il dirigeait l'office dominical, quand le prêtre ou un agent pastoral n'était pas disponible. Il fit construire à Nweli la première église catholique de la région.
Et il était très impliqué dans la pastorale des jeunes: il les voulait occupés et disciplinés, et il créa pour eux des clubs de football.
Lors d’une sécheresse survenue dans la région de Venda, dans les années quatre-vingt, il réussit à obtenir des fournitures et des vivres pour les enfants de l’école.
On le respectait aussi en tant qu’homme de prière et pour sa compassion et sa générosité pour les malades, les pauvres, les prisonniers qu’il visitait.
La foudre et le guet-apens
Le 25 janvier 1990, au cours d'un violent orage, la foudre tomba plusieurs fois sur les cases rondes, les “rondavels” couvertes de chaume. Estimant que c’était de la sorcellerie, le chef rassembla son conseil et la communauté. Benedict était en retard. On décida sans lui qu’on se cotiserait pour consulter un guérisseur traditionnel. Benedict ne réussit pas ensuite à convaincre l’assemblée qu’il s’agissait d’un phénomène naturel, mais il refusa de payer sa cote-part pour recourir à la sorcellerie, au nom de sa foi en Jésus Seigneur et Sauveur.
Le dimanche 28 janvier, on commença à murmurer contre lui: « C'est lui qui influence le peuple, comme s’il était un chef de file. Pourquoi refuse-t-il de brûler les sorcières ? Il n'est pas d'accord avec notre croyance (…). Nous ferions mieux de le tuer! »
Dans l'après-midi du 2 février 1990, alors qu’il travaillait dans son verger, sa belle soeur l'appelle de toute urgence, lui demandant d’emmener son enfant très malade chez le médecin, à Makwarela (Sibasa).
Il lui dit: « Avant de partir, prions ». Sur la route du retour à Mbahe, il s’arrêta pour emmener aussi un habitant d’un village voisin. Celui-ci portait un sac de farine de maïs et il ne voulait pas prendre les transports publics en raison des troubles dans la région.
Mais la route se trouva bloquée à un certain endroit par des troncs d'arbres. Lorsqu’il descendit pour dégager la route, une foule de jeunes garçons et d’hommes dissimulés derrière les buissons se ruèrent sur lui, lui jetant de grosses pierres. Blessé et saignant abondamment, il traversa le terrain de football, espérant trouver de l'aide auprès d'un “Shebeen”, un débit illégal de boissons alcoolisées.
Il finit par trouver refuge dans la cuisine d’une rondavel. Mais deux personnes le jetèrent dehors. Il supplia: « S'il vous plaît, épargnez ma vie ! » La foule encerclait la rondavel et un homme s’était armé d'une “knobkerrie”. Benedict se mit à genoux et pria. L'homme lui fracassa la tête. On lui porta d’autres coups et l'on versa sur lui de l’eau bouillante.
Lors de ses funérailles, le 10 février 1990, les prêtres portaient des vêtements liturgiques rouges, sûrs que Benedict était mort pour sa foi dans le Christ, du fait de son refus héroïque de la sorcellerie.
Anita Bourdin
- Viết bởi Marina Droujinina
ROME, 23 janvier 2015 (Zenit.org) - Le pape François invite les chrétiens de différentes confessions à rendre tméoignage ensemble à la Miséricorde divine.
Le pape a reçu en audience une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande, ce jeudi 22 janvier, au Vatican, l’occasion de son pèlerinage annuel à Rome pour célébrer la fête de saint Henri, patron du pays.
« Les catholiques et les protestants peuvent faire beaucoup ensemble pour rendre témoignage à la miséricorde divine dans nos sociétés. Un témoignage chrétien commun est particulièrement nécessaire devant la méfiance, l’insécurité, les persécutions et les souffrances dont tant de personnes font l’expérience dans notre monde aujourd’hui », a dit le pape François lors de cette rencontre qui « coïncide avec la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens ».
En s’adressant aux membres de la délégation, le pape a rappelé que la première délégation œcuménique finlandaise était venue à Rome il y a trente ans et que « depuis, beaucoup a été fait et – j’en suis certain – beaucoup sera encore fait en Finlande afin de « faire progresser la communion partielle existant entre les chrétiens, pour arriver à la pleine communion dans la vérité et la charité » (Jean-Paul II, encyclique Ut unum sint 14).
Le pape a exprimé la volonté de voir « le progrès dans le dialogue théologique entre les Églises ». La Déclaration commune sur la doctrine de la justification, « signée il y a un peu plus de quinze ans entre la Fédération luthérienne mondiale et l’Église catholique », est une base solide pour le travail commun sur « le concept d’Église, signe et instrument du salut qui nous est donné en Jésus-Christ ».
À la fin de l’audience, le pape François a promis de prier pour que cette visite de la délégation de l’Église luthérienne de Finlande à Rome « contribue à renforcer les relations œcuméniques entre les luthériens et les catholiques en Finlande, déjà très positives depuis des années ».
Marina Droujinina
- Viết bởi Anne Kurian
ROME, 23 janvier 2015 (Zenit.org) - Le pape François encourage à apprendre aux enfants à « bien se confesser », dans l'homélie de ce 23 janvier 2015 à Sainte-Marthe : c'est-à-dire à vivre « une rencontre avec Dieu » dans le sacrement de la réconciliation qui n'est pas « un jugement » ni « une formalité mécanique ».
« Dieu pardonne, toujours, Il est le Dieu qui réconcilie », a déclaré le pape : « Il ne se lasse pas de pardonner » mais c'est l'homme qui « se lasse de demander pardon ».
« Même si tu as vécu une vie de péchés, commis beaucoup de mauvaises choses, mais qu'à la fin, un peu repenti, tu demandes pardon, il te pardonne tout de suite ! Il pardonne toujours », a-t-il insisté.
Et le pardon de Dieu est gratuit : « nul besoin de payer », car « le Christ a déjà payé », il suffit « de se repentir et de demander pardon ».
« Il n'y a pas de péché qu'Il ne pardonne pas. Il pardonne tout. "Père, je ne vais pas me confesser parce que j'ai fait des choses si laides... que je ne serai pas pardonné..." Non. Ce n'est pas vrai. Il pardonne tout. Si tu regrettes, Il pardonne tout ».
Comme le père du fils prodigue, « Il ne te laisse pas parler : tu commences à demander pardon et Il te fait sentir cette joie du pardon avant que tu aies fini de tout dire ».
Quand Dieu pardonne, il « fait la fête ». Et enfin, il « oublie ». Car ce qui importe à Dieu est de « rencontrer » l'homme : la confession ne doit pas être « un jugement » ni « une formalité mécanique » mais « une rencontre » avec « le Seigneur qui réconcilie, t'embrasse et fait la fête ».
Le pape a exhorté à « enseigner aux enfants, aux jeunes, à bien se confesser, car aller se confesser ce n'est pas aller chez le teinturier pour qu'il t'enlève une tache... C'est aller rencontrer le Père, qui réconcilie, qui pardonne et fait la fête ».
Il a aussi invité les prêtres qui confessent à un examen de conscience : « Suis-je disposé à tout pardonner ? A oublier les péchés de cette personne ? »
Anne Kurian
- Viết bởi Anita Bourdin
ROME, 23 janvier 2015 (Zenit.org) - Dans un monde où l'on "maudit", la famille devient une "école" où l'on apprend la "bénédiction", explique le pape François dans son Message pour la Journée mondiale des communications sociales 2015 publié ce 23 janvier. C'est ainsi que peut naître, même en contexte de haine et de violence, la "fraternité". Ainsi, la famille "apprend à communiquer", insiste le pape.
Il part d'une une vision concrète et positive de la famille, qui concerne l'avenir de l'humanité: "La famille continue d'être une grande ressource, et pas seulement un problème ou une institution en crise."
Son message a pour thème: « Communiquer la famille: environnement privilégié de la réunion de la gratuité de l'amour ». On perçoit son actualité dans un contexte d'insécurité mondialisée.
Construire l'avenir
"Dans un monde où si souvent on maudit, on parle mal, on sème la zizanie, où le bavardage pollue notre environnement humain, la famille peut être une école de la communication comme bénédiction", affirme le pape François.
"Et ceci, ajoute le pape, même là où semble prévaloir de manière inévitable la haine et la violence, lorsque les familles sont séparées par des murs de pierre ou par des murs non moins impénétrables de préjugés et de ressentiments, quand il y aurait de bonnes raisons de dire "ça suffit maintenant" ; en fait, bénir au lieu de maudire, visiter au lieu de rejeter, accueillir au lieu de combattre est le seul moyen de briser la spirale du mal, pour témoigner que le bien est toujours possible et pour éduquer les enfants à la fraternité."
Et comme icône de cette première communication, le pape a choisi l'image de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth: une communication corporelle entre l'enfant et sa mère, entre les deux enfants, entre les deux mamans enceintes.
Voilà la beauté de la famille "communicante", souligne le pape qui insiste sur le fait que la défense de la famille ne concerne pas le passé, mais l'avenir de l'humanité: "La famille la plus belle, protagoniste et non pas problématique, est celle qui sait communiquer, en partant du témoignage, de la beauté et de la richesse de la relation entre homme et femme, et entre parents et enfants. Nous ne luttons pas pour défendre le passé, mais nous travaillons avec patience et confiance, dans tous les milieux que nous habitons au quotidien, pour construire l'avenir."
Une grande ressource
Il identifie le défi actuel de la communication: "Le défi qui se présente à nous aujourd’hui est donc de réapprendre à dire, pas simplement à produire et à consommer l'information. C’est dans cette direction que nous poussent les puissants et précieux moyens de la communication contemporaine. L'information est importante, mais elle n’est pas suffisante, parce que trop souvent elle simplifie, oppose les différences et les diverses visions incitant à prendre parti pour l'une ou l'autre, au lieu d'encourager une vision d’ensemble."
La famille "apprend à communiquer", insiste le pape, qui décrit ainsi cette école de la communication: "Ainsi, la famille, en fin de compte n'est pas un objet sur lequel on communique des opinions, ou un terrain où l’on se livre à des batailles idéologiques, mais un milieu où l’on apprend à communiquer dans la proximité, et elle est un sujet qui communique, une "communauté communicante". Une communauté qui sait accompagner, célébrer et faire fructifier. En ce sens, il est possible de rétablir un regard capable de reconnaître que la famille continue d'être une grande ressource, et pas seulement un problème ou une institution en crise."
Une réalité concrète à vivre
Pour ce qui est de l'image de la famille reflétée par les media, il ajoute cette observation: "Les médias ont tendance à présenter parfois la famille comme s'il s'agissait d'un modèle abstrait à accepter ou à rejeter, à défendre ou à attaquer, et non une réalité concrète à vivre ; ou comme s’il s’agissait d’une idéologie de l’un contre l’autre, plutôt que le lieu où tous nous apprenons ce que signifie communiquer dans l’amour reçu et donné. Dire signifie bien comprendre que nos vies sont tissées dans une seule trame unitaire, que les voix sont multiples et que chacune est irremplaçable."
Le message du pape a été présenté le 23 janvier 2015 au Vatican par Mgr Claudio Maria Celli, président du Conseil pontifical pour les communications sociales, par Mme Chiara Giaccardi, de la Faculté des Lettres de l'Université catholique du Sacré-Cœur de Milan, et par le professeur Magatti, de la Faculté des sciences politiques et sociales de la même université.
Anita Bourdin
- Viết bởi Anita Bourdin (ZENIT)
Message du Pape Francois pour la 49e Journee Mondiale
ROME, 22 janvier 2015 (Zenit.org) - « Communiquer la famille: environnement privilégié de la réunion de la gratuité de l'amour » est le titre du message du pape François pour la 49e Journée mondiale des communications sociales.
Le message du pape sera présenté le 23 janvier 2015 à Rome par Mgr Claudio Maria Celli, président du Conseil pontifical pour les communications sociales, par Mme Chiara Giaccardi de la Faculté des Lettres de l'Université catholique du Sacré-Cœur de Milan et par le professeur Magatti, de la Faculté des sciences politiques et sociales de la même université.
Le pape François appelle l’Église à réfléchir à la famille en vue de la préparation du deuxième Synode sur la famille en octobre 2015.
Ce même thème était au centre des travaux des porte-parole des Conférences épiscopales, réunis à Lisbonne (Portugal) du 11 au 14 juin 2014.
Le texte du message sera publié en français, en italien, en anglais, en allemand, en espagnol, en portugais et en polonais.
Le message annuel du pape François est habituellement publié à l'occasion de la fête liturgique du saint patron des journalistes, saint François de Sales, le 24 janvier.
Anita Bourdin (ZENIT)
- Viết bởi Anne Kurian (Zenit)
ROME, 22 janvier 2015 (Zenit.org) - Le pape François se dit « disposé à aller » en Chine ou à recevoir des représentants de l'Etat : une nouvelle main tendue au gouvernement chinois, qui n’entretient pas de relations diplomatiques avec le Saint-Siège depuis les années 1950.
Durant le vol de retour de Manille à Rome, après une semaine au Sri Lanka et aux Philippines (12-19 janvier 2015), le pape a longuement répondu aux questions des journalistes présents à bord.
Il a évoqué notamment les rapports du Saint-Siège avec la Chine : « le gouvernement chinois est poli. Nous aussi, nous sommes polis et nous faisons les choses pas à pas, comme se font les choses dans l’Histoire… On ne sait rien pour le moment, mais ils savent que je suis disposé à les recevoir ou à y aller. Ils le savent. »
« Nous sommes ouverts et nous voulons la paix avec tout le monde », a-t-il aussi affirmé en expliquant pourquoi le dalaï-lama n’avait pas été reçu au Vatican lors de son passage à Rome pour le Sommet des lauréats du Prix Nobel de la paix (12-14 décembre 2014).
« Selon le protocole de la Secrétairerie d’Etat, il n’est pas dans nos habitudes de recevoir des chefs d’Etat ou des personnalités de haut rang quand ils sont en réunion internationale à Rome. Par exemple, pour la FAO [organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et la culture, ndlr], je n’ai reçu personne… C’est donc pour cette raison que je ne l’ai pas reçu », a-t-il précisé.
Le pape a donc réfuté avoir pris cette décision « par peur de la Chine » : « C’est inexact ! La vraie raison était celle que je vous donne. Le dalaï-lama a demandé une audience et on lui a fixé une date. Il l’avait demandé avant [le Sommet], mais pas pour cette fois-ci, et nous sommes en contact. »
Dans un télégramme envoyé durant le voyage, comme il le fait traditionnellement durant ses trajets internationaux, le pape a adressé ses vœux au président chinois Xi Jinping : « Tandis que je survole votre pays, de retour des Philippines au Vatican, j'envoie des salutations cordiales à Votre Excellence. Je vous assure de mes prières pour vous et tous les habitants de la Chine, invoquant sur vous d'abondantes bénédictions d'harmonie et de prospérité. »
C'était le second voyage d'un pape autorisé au-dessus du pays : en se rendant en Corée en août dernier, pour la première fois de l'histoire, l'avion du pape avait pu survoler la Chine, avec l'autorisation de Pékin. Le survol du pays avait été en effet refusé à Jean-Paul II lors de son voyage en Corée du Sud en octobre 1989.
L’approbation de la part de Pékin d’un survol du territoire chinois par l’avion papal avait été vue comme un possible mode pour améliorer les relations.
De même, la « Collection des œuvres historiques et littéraires chinoises d’époque Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911) contenues dans la Bibliothèque vaticane » vient d’être rendue publique. L’Osservatore Romano a salué dans « ces premiers fruits d’une nouvelle entente entre institutions vaticanes et institutions de Pékin » un « pas important dans le dialogue entre l’Orient et l’Occident ».
Anne Kurian (ZENIT)
- Viết bởi Popee Francis
(Vatican2015-01-23) The Vatican has issued Pope Francis’ Message for the 49TH World Day of Social Communications, the only worldwide celebration called for by the Second Vatican Council (Inter mirifica, 1963). The theme of this year’s message: “Communicating the Family – a Privileged Place of Encounter with the Gift of Love.”
The World Day of Social Communications is celebrated in almost all countries on the Sunday before Pentecost. The announcement comes on the eve of 24 January, the feast of St. Francis de Sales, patron of journalists, and the day on which the message traditionally is released.
This year’s message calls on the faithful to see families as “a resource rather than as a problem for society” and invites families to be examples of Christ’s love, kindness and fellowship.
“In a world where people often curse, use foul language, speak badly of others, sow discord and poison our human environment by gossip, the family can teach us to understand communication as a blessing,” the Pope writes. “In situations apparently dominated by hatred and violence, where families are separated by stone walls or the no less impenetrable walls of prejudice and resentment, where there seem to be good reasons for saying “enough is enough”, it is only by blessing rather than cursing, by visiting rather than repelling, and by accepting rather than fighting, that we can break the spiral of evil, show that goodness is always possible, and educate our children to fellowship.”
Below please find the complete text of Pope Francis’ Message for the 49th World Day of Social Communications:
Communicating the Family: A Privileged Place of Encounter with the Gift of Love
The family is a subject of profound reflection by the Church and of a process involving two Synods: the recent extraordinary assembly and the ordinary assembly scheduled for next October. So I thought it appropriate that the theme for the next World Communications Day should have the family as its point of reference. After all, it is in the context of the family that we first learn how to communicate. Focusing on this context can help to make our communication more authentic and humane, while helping us to view the family in a new perspective.
We can draw inspiration from the Gospel passage which relates the visit of Mary to Elizabeth (Lk 1:39-56). “When Elizabeth heard Mary’s greeting, the infant leaped in her womb, and Elizabeth, filled with the Holy Spirit cried out in a loud voice and said, ‘Most blessed are you among women, and blessed is the fruit of your womb’.” (vv. 41-42)
This episode first shows us how communication is a dialogue intertwined with the language of the body. The first response to Mary’s greeting is given by the child, who leaps for joy in the womb of Elizabeth. Joy at meeting others, which is something we learn even before being born, is, in one sense, the archetype and symbol of every other form of communication. The womb which hosts us is the first “school” of communication, a place of listening and physical contact where we begin to familiarize ourselves with the outside world within a protected environment, with the reassuring sound of the mother’s heartbeat. This encounter between two persons, so intimately related while still distinct from each other, an encounter so full of promise, is our first experience of communication. It is an experience which we all share, since each of us was born of a mother.
Even after we have come into the world, in some sense we are still in a “womb”, which is the family. A womb made up of various interrelated persons: the family is “where we learn to live with others despite our differences” (Evangelii Gaudium, 66). Notwithstanding the differences of gender and age between them, family members accept one another because there is a bond between them. The wider the range of these relationships and the greater the differences of age, the richer will be our living environment. It is this bond which is at the root of language, which in turn strengthens the bond. We do not create our language; we can use it because we have received it. It is in the family that we learn to speak our “mother tongue”, the language of those who have gone before us. (cf. 2 Macc 7:25,27). In the family we realize that others have preceded us, they made it possible for us to exist and in our turn to generate life and to do something good and beautiful. We can give because we have received. This virtuous circle is at the heart of the family’s ability to communicate among its members and with others. More generally, it is the model for all communication.
The experience of this relationship which “precedes” us enables the family to become the setting in which the most basic form of communication, which is prayer, is handed down. When parents put their newborn children to sleep, they frequently entrust them to God, asking that he watch over them. When the children are a little older, parents help them to recite some simple prayers, thinking with affection of other people, such as grandparents, relatives, the sick and suffering, and all those in need of God’s help. It was in our families that the majority of us learned the religious dimension of communication, which in the case of Christianity is permeated with love, the love that God bestows upon us and which we then offer to others.
In the family, we learn to embrace and support one another, to discern the meaning of facial expressions and moments of silence, to laugh and cry together with people who did not choose one other yet are so important to each other. This greatly helps us to understand the meaning of communication as recognizing and creating closeness. When we lessen distances by growing closer and accepting one another, we experience gratitude and joy. Mary’s greeting and the stirring of her child are a blessing for Elizabeth; they are followed by the beautiful canticle of the Magnificat, in which Mary praises God’s loving plan for her and for her people. A “yes” spoken with faith can have effects that go well beyond ourselves and our place in the world. To “visit” is to open doors, not remaining closed in our little world, but rather going out to others. So too the family comes alive as it reaches beyond itself; families who do so communicate their message of life and communion, giving comfort and hope to more fragile families, and thus build up the Church herself, which is the family of families.
More than anywhere else, the family is where we daily experience our own limits and those of others, the problems great and small entailed in living peacefully with others. A perfect family does not exist. We should not be fearful of imperfections, weakness or even conflict, but rather learn how to deal with them constructively. The family, where we keep loving one another despite our limits and sins, thus becomes a school of forgiveness. Forgiveness is itself a process of communication. When contrition is expressed and accepted, it becomes possible to restore and rebuild the communication which broke down. A child who has learned in the family to listen to others, to speak respectfully and to express his or her view without negating that of others, will be a force for dialogue and reconciliation in society.
When it comes to the challenges of communication, families who have children with one or more disabilities have much to teach us. A motor, sensory or mental limitation can be a reason for closing in on ourselves, but it can also become, thanks to the love of parents, siblings, and friends, an incentive to openness, sharing and ready communication with all. It can also help schools, parishes and associations to become more welcoming and inclusive of everyone.
In a world where people often curse, use foul language, speak badly of others, sow discord and poison our human environment by gossip, the family can teach us to understand communication as a blessing. In situations apparently dominated by hatred and violence, where families are separated by stone walls or the no less impenetrable walls of prejudice and resentment, where there seem to be good reasons for saying “enough is enough”, it is only by blessing rather than cursing, by visiting rather than repelling, and by accepting rather than fighting, that we can break the spiral of evil, show that goodness is always possible, and educate our children to fellowship.
Today the modern media, which are an essential part of life for young people in particular, can be both a help and a hindrance to communication in and between families. The media can be a hindrance if they become a way to avoid listening to others, to evade physical contact, to fill up every moment of silence and rest, so that we forget that “silence is an integral element of communication; in its absence, words rich in content cannot exist.” (BENEDICT XVI, Message for the 2012 World Communications Day). The media can help communication when they enable people to share their stories, to stay in contact with distant friends, to thank others or to seek their forgiveness, and to open the door to new encounters. By growing daily in our awareness of the vital importance of encountering others, these “new possibilities”, we will employ technology wisely, rather than letting ourselves be dominated by it. Here too, parents are the primary educators, but they cannot be left to their own devices. The Christian community is called to help them in teaching children how to live in a media environment in a way consonant with the dignity of the human person and service of the common good.
The great challenge facing us today is to learn once again how to talk to one another, not simply how to generate and consume information. The latter is a tendency which our important and influential modern communications media can encourage. Information is important, but it is not enough. All too often things get simplified, different positions and viewpoints are pitted against one another, and people are invited to take sides, rather than to see things as a whole.
The family, in conclusion, is not a subject of debate or a terrain for ideological skirmishes. Rather, it is an environment in which we learn to communicate in an experience of closeness, a setting where communication takes place, a “communicating community”. The family is a community which provides help, which celebrates life and is fruitful. Once we realize this, we will once more be able to see how the family continues to be a rich human resource, as opposed to a problem or an institution in crisis. At times the media can tend to present the family as a kind of abstract model which has to be accepted or rejected, defended or attacked, rather than as a living reality. Or else a grounds for ideological clashes rather than as a setting where we can all learn what it means to communicate in a love received and returned. Relating our experiences means realizing that our lives are bound together as a single reality, that our voices are many, and that each is unique.
Families should be seen as a resource rather than as a problem for society. Families at their best actively communicate by their witness the beauty and the richness of the relationship between man and woman, and between parents and children. We are not fighting to defend the past. Rather, with patience and trust, we are working to build a better future for the world in which we live.
From the Vatican, 23 January 2015
Vigil of the Memorial of Saint Francis de Sales
- Viết bởi Marina Droujinina
ROME, 21 janvier 2015 (Zenit.org) - Le voyage du cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples au Vietnam témoigne de la détente des relations entre le Vatican et ce pays asiatique. Le voyage a été entamé le 19 janvier 2015 et se poursuivra jusqu’au 26 janvier, annonce l'agence vaticane Fides.
Plusieurs signes de la détente ont été remarqués dans les rapports du Vatican et du Vietnam même si les deux pays n’entretiennent pas encore de relations diplomatiques. Depuis quatre ans, le Saint-Siège dispose d’un représentant non-résident à Hanoï : Mgr Leopoldo Girelli qui a été autorisé, depuis sa nomination, à effectuer quelques visites pastorales au Vietnam. En 2012, la dixième assemblée plénière de la Fédération des Conférences épiscopales d’Asie a pu se dérouler au Vietnam, dans un pays où les catholiques ne représentent qu’environ 10% de la population et font souvent l’objet des harcèlements, communique Fides.
En octobre 2014, le pape François a reçu le premier ministre vietnamien, Nguyên Tân Dung. Le dirigeant vietnamien a eu également des rencontres avec le cardinal secrétaire d’État, Mgr Pietro Parolin, et Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les États. Dans un communiqué commun, les deux parties ont souligné que cette rencontre marquait «une étape importante dans le renforcement de leurs relations », annonce l’agence vaticane.
Un mois auparavant en septembre 2014, le cinquième groupe de travail entre le Saint-Siège et le Vietnam s’est rencontré à Hanoï. « La délégation vaticane a souligné la grande importance qu’elle accordait aux relations entre Rome et le Vietnam, dans le cadre plus large de l’attention du pape François envers l’Asie », annonce Fides.
Dans ce processus de la détente entre les deux pays la visite pastorale du cardinal Filoni acquit une signification particulière. Lors du voyage il rencontrera la Conférence épiscopale du Vietnam dans une capitale vietnamienne Hanoï, ou la messe présidée par le cardinal Filoni sera concélébrée le 20 janvier.
Le 21 janvier, il visitera une paroisse du diocèse de Hung Hoa, « caractérisée par la présence de minorités ethniques » selon Fides, et le lendemain, le 22 janvier, il rencontrera des prêtres, des religieux et des laïcs après avoir visité le sanctuaire marial de La Vang.
Vendredi 23 janvier, le cardinal Filoni rendra visite à la paroisse de Hoi An, « la plus antique ville du Vietnam encore existante, où le christianisme est présent depuis 400 ans. Il célébrera ensuite au centre pastoral de Da Nang la messe pour le 400ème anniversaire de l’évangélisation du Vietnam », communique l’agence vaticane.
Samedi 24 janvier, le Préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples célébrera « une messe solennelle à la cathédrale de Xuan Loc, à l’occasion du 50ème anniversaire du diocèse ».
Dimanche 25 janvier, il célébrera la messe à la cathédrale de Saïgon et visitera le grand séminaire Saint-Joseph où est prévue une rencontre avec prêtres, religieux, religieuses et laïcs.
Marina Droujinina
- Viết bởi Anita Kurian
ROME, 21 janvier 2015 (Zenit.org) - A l'occasion de la « Semaine de prière pour l’unité des chrétiens », le pape François appelle les chrétiens à un « engagement commun pour la réconciliation et la paix », au cours de l'audience générale de ce 21 janvier 2015.
Lancée en 1908, la Semaine de prière rassemble chaque année du 18 au 25 janvier des chrétiens de toutes confessions. En 2015, le thème de l'événement s'inspire de la rencontre du Christ avec la Samaritaine : "Jésus dit à la femme : donne-moi à boire" (Jn 4,7).
Lors des salutations en allemand dans la salle Paul VI du Vatican, le pape a déclaré : « En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, demandons au Seigneur de confirmer tous les baptisés dans la fidélité au message évangélique et dans l’engagement commun pour la réconciliation et la paix. »
Il a aussi demandé aux visiteurs polonais de prier pour cette Semaine : « Que la contemplation de la scène évangélique [de la Samaritaine] soit pour vous une occasion de pouvoir connaître encore mieux la tradition des Églises sœurs, d'approfondir le dialogue, la prière commune et la pleine unité des témoins du Christ. Je vous bénis de tout cœur. »
Au terme de l'audience, le pape s'est adressé aux jeunes, aux malades et aux nouveaux mariés : « La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, que nous sommes en train de célébrer, nous offre l’opportunité de réfléchir sur notre appartenance au Christ et à l’Église », a-t-il souligné.
« Chers jeunes, priez afin que tous les chrétiens soient une unique famille ; chers malades, offrez vos souffrances pour la cause de l'unité de l’Église ; et vous, chez nouveaux mariés, faite l'expérience de l'amour gratuit, comme l'est celui de Dieu pour l’humanité », a-t-il ajouté.
Anita Kurian
- Viết bởi Anita Bourdin
ROME, 21 janvier 2015 (Zenit.org) - Le pape François a lancé un appel pour la paix au Niger et il a prié à cette intention avec l'assemblée de plusieurs milliers de personnes, au terme de l'audience de ce mercredi 21 janvier, en la Salle Paul VI du Vatican, en italien.
Le pape a iredit une nouvelle fois qu'on ne peut "faire la guerre au nom de Dieu".
"Je voudrais maintenant vous inviter à prier ensemble pour les victimes des manifestations de ce dernier jours au bien-aimé Niger. On a commis des brutalités contre les enfants, contre les églises. Invoquons le Seigneur pour le don de la réconciliation et de la paix, pour que le sentiment religieux ne devienne jamais une occasion de violence, de domination ni de destruction. On ne peut pas faire la guerre au nom de Dieu", a déclaré le pape.
Il a ajouté ce voeu, qui est son intention de prière: "Je souhaite que puisse être rétabli, le plus vite possible, un climat de respect réciproque, et de coexistence pacifique pour le bien de tous. Prions la Vierge Marie pour la population du Niger. Ave Maria ..."
Anita Bourdin (Zenit)
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- ZENIT Le monde vu de Rome - Service hebdomadaire - 18 janvier 2015