Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
- Viết bởi Eglises d'Asie
Les réactions se multiplient en Asie au lendemain de l’attentat islamiste contre le journal Charlie Hebdo à Paris. Si les condamnations sont unanimes, elles reflètent parfois des préoccupations locales.
En Inde, tous les quotidiens sans exception font ce 8 janvier leur Une sur le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo. La télévision indienne passe en boucle les images de l’attaque, ainsi que des hommages rendus dans toute la France à des caricaturistes et journalistes jusque là totalement inconnus du public indien. « Il est temps d’affirmer tous ensemble que la liberté d’expression est un droit de l’homme fondamental, écrit l’éditorialiste du Times of India de ce 8 janvier. Et cela inclut le droit de critiquer toute religion quelle qu’elle soit. »
Dans un billet publié ce matin, Mohd Asim, musulman, éditorialiste de la chaîne de télévision nationale NDTV, réagit avec force. « Les caricaturistes sont morts mais c’est le Prophète de l’islam qui a été caricaturé, humilié et diminué (...). Ma peine est démultipliée par le fait que les auteurs de cette barbarie prétendent avoir agi au nom de la foi qui est la mienne (...). Les assaillants ont hurlé « Nous avons vengé le Prophète » en criblant de balles la rédaction du magazine. Chacune de ces balles a en réalité tué le Prophète cent fois. Ces caricaturistes et journalistes qui resteront toujours en vie dans nos mémoires sont des martyrs de la liberté d’expression, alors que les taches de sang qui ont sali l’image du Prophète, seront difficiles à nettoyer. »
Dans l’Hindustan Times de ce jour, les dessinateurs de presse rendent hommage à leurs « collègues » français par des caricatures publiées sous les mots : « Now, all we can do is say #JeSuisCharlie ». Les caricatures des dessinateurs de presse, comme celles de Neelabh Banerjee du Times of India ou encore de Satish Acharya, publiées sur son compte Twitter quelques heures après l’attentat (voir photo ci-dessus), ont été rediffusées des milliers de fois sur les réseaux sociaux indiens.
Le gouvernement indien a quant à lui réagi immédiatement, faisant part de « sa condamnation d’un acte terroriste injustifiable ». Le ministre des Affaires étrangères Sushma Swaraj a écrit à son homologue Laurent Fabius pour l’assurer que « l’Inde était aux côtés de la France dans sa lutte contre le terrorisme ».
Le Premier ministre indien Narendra Modi a twitté un message de soutien moins d’une heure après les faits : « Attaque condamnable et inqualifiable à Paris. Notre solidarité au peuple de France. Mes pensées vont aux familles de ceux qui ont perdu la vie. »
Mais sans doute plus révélateurs sont les commentaires qui, depuis 24 heures agitent la Toile et par milliers, affluent sur les sites des journaux comme celui du Times of India. En pleine controverse au sujet des « reconversions de masse » de musulmans et de chrétiens à l’hindouisme, accusées d’être des conversions forcées, certains internautes désignent l’attentat terroriste en France comme une preuve supplémentaire de « la barbarie des musulmans », tandis que d’autres n’hésitent pas à se prononcer ouvertement en faveur de l’attentat. S’opposant en effet aux nombreux internautes musulmans qui condamnent « un acte qui n’a rien à voir avec l’islam », ces derniers revendiquent « le devoir de tout musulman de convertir ou tuer les infidèles (kafir) ». L’un d’entre eux, un certain Haji Mohd Haneef, se réjouit de ce que « désormais, plus personne ne se moquera ni du Prophète ni des sentiments des musulmans ».
« Alors que ces porcs sèment la terreur dans le monde entier, rétorque un hindou qui se surnomme Proudbrahmin, nous avons en Inde un Premier ministre qui les expulsera définitivement du pays. »
« Nous [les hindous], reprend Ravichandra, sommes régulièrement stigmatisés pour des incidents isolés ; mais comparez donc ceci à cet acte barbare perpétré en France par les islamistes ; nous devons tous nous unir dans le monde contre ce mouvement dangereux (...). Les musulmans et les chrétiens doivent être déclarés non-citoyens de l’Inde (...) ; ce sont de grandes menaces pour l’hindouisme et pour notre pays. »
En Malaisie, pays à majorité musulmane où les minorités religieuses et ethniques peinent à faire entendre leur voix, le personnel politique est unanime pour condamner « les assassinats horribles » commis à Paris. C’est ce qu’a exprimé le leader de l’opposition Anwar Ibrahim dans un message de condoléances aux familles des victimes. Anwar Ibrahim a aussi appelé les oulémas et les leaders musulmans de Malaisie et du monde entier à dénoncer « dans les termes les plus vigoureux » les actes de terrorisme commis au nom de l’islam.
Le Premier ministre Najib Razak, via son compte Twitter, s’est quant à lui déclaré « uni avec le peuple français ». Cherchant depuis plusieurs années à promouvoir sur la scène internationale l’image d’une Malaisie où une majorité musulmane cohabiterait sans difficulté avec ses minorités religieuses, il a ajouté : « C’est par la promotion de la modération que nous combattrons l’extrémisme. »
La seule voix discordante au sein du personnel politique est venue de l’ancien Premier ministre Mohamad Mahathir, figure majeure de la Malaisie contemporaine, qui a estimé que, si des musulmans en venaient à tuer, c’est parce qu’ils se sentaient insultés. « Ce sont les – mauvaises – provocations de Charlie Hebdo qui amènent à tuer », a-t-il affirmé ce 8 janvier.
Dans un pays où la presse imprimée est en grande partie contrôlée par les autorités, les sites Internet d’information sont le refuge d’une expression plus libre. Le très connu caricaturiste Zunar, qui publie ses dessins sur le site Malaysiakini, a appelé à faire du 7 janvier une « Journée internationale des caricaturistes ». « Ma position est claire, écrit-il dans une lettre ouverte mise en ligne sur son site personnel. Même si nous pouvons ne pas être d’accord avec un dessin, nous devons respecter le droit des caricaturistes à exprimer leurs opinions. » Soulignant qu’il est lui-même de religion musulmane, il appelle « les autorités musulmanes à travers le monde à travailler de manière plus étroite avec les caricaturistes pour produire des dessins qui témoignent de la véritable nature de l’islam – une religion de paix, de tolérance et de modération ».
En Indonésie, pays qui a eu à connaître de graves attentats terroristes, notamment les attentats de Bali du 12 octobre 2002 (202 morts et 209 blessés), la police a reçu instruction du gouvernement de renforcer la sécurité et les patrouilles devant les bureaux des principaux médias à Djakarta. Un porte-parole de la police a précisé que les médias concernés étaient ceux qui couvraient plus particulièrement l’actualité liée aux affaires de terrorisme et à celle de l’Etat islamique en Syrie et en Irak, que ces médias publient ou non des caricatures dans leurs colonnes.
A Hongkong, le South China Morning Post publie en Une avec une photo des deux terroristes achevant à terre un policier, sous le titre ‘Douze morts lors d’une attaque terroriste ciblant un magazine’. Le journal anglophone reproduit les dessins de presse parus un peu partout dans le monde par des caricaturistes de presse : http://www.scmp.com/news/world/article/1676843/10-cartoons-take-aim-massacre-french-journalists-charlie-hebdo (eda/ra/msb)
Source: Eglises d'Asie
- Viết bởi Radio Vatican
(Vatican 2015-01-07 ) Ahead of the journey of Pope Francis to the Philippines later this month, the Archbishop of Manila, Cardinal Luis Antonio Tagle, spoke with Vatican Radio about his hopes and expectations for the visit, as well as the history of Papal trips to the island nation, which is one of only two nations in Asia with a Catholic majority, and the third-largest Catholic country in the world. During the course of his broad-ranging conversation with the Director of English Programming at Vatican Radio, Seàn-Patrick Lovett, Cardinal Tagle also speaks of the role that the Holy Father's predecessors had in his own formation. Please find a full transcript of the interview, below.
Interview with Cardinal Luis Antonio Tagle – Archbishop of Manila
(conducted by the Director of English Programming at Vatican Radio, Seàn-Patrick Lovett)
Q. Cardinal Tagle, Archbishop of Manila, you are very busy preparing for the papal visit to the Philippines, the fourth papal visit to your country.
A. Yes, the fourth. The first was in 1970 with Blessed Paul VI, then in 1981 with John Paul II. He came back in 1995 for the World Youth Day. And now the fourth with Pope Francis.
Q. It’s 45 years since the visit of Paul VI and it’s 20 years since that of John Paul II. Back in 1970 there was a young man of 13 years old craning his head over the crowd trying to catch a glimpse of the Man in White. What do you remember about that visit of Paul VI?
A. The Philippines was just recovering from a typhoon at that time and my memories are still vivid of trees that had been denuded, no leaves at all, streets that were cleaned up hastily for the coming of the Pope, roads that had been paved again, etc… So just like this visit of Pope Francis, the Philippines had been recently ravaged by a typhoon. And the people were enthusiastic. They received Paul VI like a Grace from Heaven. And Paul VI made sure that he went to the poor also: he visited the poor families in the district of Tondo in Manila, known for being one of the poorest sections of the metropolitan area. And they still remember that visit. When I went to the parish for a feast-day, the parish priest and the leaders pointed out to me where the house Paul VI visited used to stand. When the Pope visits, memories and images and the effects of that visit are still there after 45 years.
Q. There are clear connections between these papal visits: the theme of mercy and compassion flows through all of them. So there’s a wonderful continuity.
A. Yes, there is. We need to remind people that when Pope Paul VI visited in 1970, the Bishops of Asia went to meet him. And there in Manila, with the encouragement of Paul VI, the Federation of Asian Bishops Conferences was born. That was the beginning. The Pope also inaugurated Radio Veritas Asia in 1970 so that evangelization could happen through the radio. These are all things that remain. In a way, we consider his visit like an Asian reception of Vatican II – with the figure of the Pope telling us to dialogue, and the document Ecclesiam suam. Four years later in Taipei in1974, the first plenary assembly of the Federation of Asian Bishops Conferences took place on the theme: Evangelization in Modern Day Asia. And, according to Paul VI, the way to evangelize was through dialogue. So the events are really connected.
Q. And you have a special connection with Paul VI, don’t you?
A. Yes! Starting with that 13-year-old boy who was just curious about what a Pope is. Then I was sent by my diocese, my bishop, to do further studies in Ecclesiology, especially Vatican II, in Washington DC at the Catholic University of America. I discussed the programme of studies with my professors, Cardinal Avery Dulles and Fr. Komonchek, and I told them my purpose for coming was to study the Church and Vatican II. They told me that so many works have already been published on the subject. So they said we’ll try to find a door for you to enter Vatican II and Ecclesiology – but a door that is rarely used. And behold! One day they said: “Why don’t you study Paul VI?”.
Q. Was there already a vocation in that young man of 13?
A. No, not a clear one. At the time, though, we were taught how to pray and to read the Word of God so, in a way, I was already meditating and praying the lectio divina – although I didn’t know it. I recall how the visit of the Pope created in me, evoked in me, a religious experience. A teacher of mine who made us write some journals told me later: “It seemed like you had a religious experience with that visit of the Pope”. I didn’t know, I didn’t understand, what a religious experience was. Working on Vatican II and through Paul VI, I was able to understand. When he came to the Philippines I still didn‘t know, I didn’t realize, that one day I too would have to travel a journey of my own: I would have to journey into his heart, into his mind.
Q. Not many people make connections between Paul VI and Pope Francis. Do you?
A. Oh yes, I do! When people say, either positively or negatively: “Pope Francis is creating a revolution, he is dialoguing, embracing the poor”, I say I have already seen that in Paul VI, in his own way, in his own personality. This intuition, this insight that Pope Francis seems to be picking up and doing again, I witnessed all that in my studies and in my encounter with Paul VI back then in the Philippines. The symbolic gestures of Paul VI seem to have paved the way for Pope Francis.
Q. Pope Francis said that he’s coming to bring a message of compassion to the poor, to the victims of the typhoon and the earthquake and he wants to give them a privileged place in his public meetings. He’s also talked about saving money.
A. Yes, that has been a mark of his papal visits. It was the same in Korea. The Korean bishops told us Filipinos who were in Korea for the visit, that the Pope will not be happy if he sees ostentatious preparations. Even the design of the altar must speak of the sobriety that has been the mark of this Pope, of his simplicity.
Q. The people of the Philippines are very generous in expressing their affection. Has it been difficult to hold them back?
A. In a way, yes. But then we explained to the people, not only the desires of the Pope, but the signs of the times. We do not want to cause scandal. Everyone can find an excuse to give him a lavish welcome – after all he is the Pope. Still, we should be mindful of the many people we need to welcome in our midst on a daily basis: the poor and the hungry. So whatever savings we make from the papal trip, will go to charity, will go to the poor. And the Pope is very explicit about that.
Q. There was a lot of world attention on the Philippines after the typhoon, but you have often spoken about the daily typhoons that affect the Philippines.
A. Yes, we’re used to having typhoons – an average of 20 to 22 a year. We’re used to having earthquakes of different magnitudes. They catch the attention of the world because of the extent of the devastation. But as I’ve said on many occasions, we should not forget the daily typhoons, the daily earthquakes, caused by poverty, caused by corruption, caused by indecent business deals and unfair practices. Even when the sun is shining, darkness sets in on the lives of so many people.
Even during the Synod of Bishops on the Family I reminded people in the small groups how, for us in Asia, poverty is not something extrinsic to the family. It cuts through the core, the fabric of the family. When I visited a shelter for children and young people who are caught roaming the streets at night, I realized that the parents tolerate it when they know there are government agencies that can take in their children and feed them in the shelters. This is not parents neglecting their children. These are parents who have nothing to feed their children. So they say: “Why don’t you go out and when the police take you to the shelter, go with them. You’ll be safe there for the night. You have a roof above you and food for the night”.
Q. Pope Francis has said he wants the attention to be focused not on himself, but on Jesus in the faces of the poor. What other guidelines has he given you for this visit?
A. How can I put it? He doesn’t want to waste time on things that might distract him from his mission, from the focus of his mission which is really to encounter the poor and to listen to the poor. During papal visits, many people ask: “May we spend a minute with the Pope? May we offer this or that?”… They are all good things, but if you have only three days you have to choose.
And he has to conserve his energy too. These long flights, the change of climate, change of time, the change of food, etc., they could drain a person who has turned 78 of energy that might be better used to focus on his mission. So we’re helping him to focus. One thing we are focussing on is his meetings with families and with young people in Manila. But even in those encounters he will listen to stories of families in difficulty, those who have suffered different typhoons in life, and he will listen to young people. There is a kind of typhoon, as I said, that doesn’t happen in one place only – it happens everywhere. The Pope will listen and he will give them a word of comfort. But I hope for more: I hope that he, the Pope, will be strengthened in his own faith by these poor people.
Q. What is one of the biggest challenges for you, as Archbishop of Manila, in organizing something as complex as this visit?
A. It’s really bringing people together. We have assembled a beautiful team from the government, from the business sector, from the Church. This is already a fruit of the papal visit. The Universal Pastor creates a sense of family. And I’m very happy. I’m sure that even after the visit, this sense of communion, of working together in collaboration, will continue. I want to sustain that collaboration.
Q. What do you think will characterise this visit?
A. Encounters with a lot of suffering. But the Christian message doesn’t end with suffering. There is always a Resurrection. And I hope the Holy Father will see that among those who have suffered and continue to suffer.Ref. Radio Vatican
- Viết bởi Eglises d'Asie
Dimanche 4 janvier, l’équipe d’observateurs internationaux présents dans le pays en vue des élections présidentielles du 8 janvier prochain a déclaré en conférence de presse avoir reçu des plaintes sur des manœuvres d’intimidation visant à empêcher les électeurs tamouls de se rendre aux urnes. Cette déclaration intervient tandis que les inquiétudes restent fortes chez les catholiques de voir des violences éclater à l’issue des opérations électorales, quatre jours avant l’arrivée du pape François pour la visite de 48 heures qu’il doit effectuer dans le pays.
Présents au Sri Lanka à l’invitation du chef de la commission électorale du Sri Lanka, Mahinda Deshapriya, les observateurs, venus d’Asie du Sud et des pays du Commonwealth, sont au nombre d’une centaine. Les plaintes reçues font état de quelque 400 points de contrôle routiers mis en place par les militaires dans les provinces du Nord et de l’Est pour décourager les Tamouls d’aller voter. « Selon l’opposition, ces contrôles visent à tenir les électeurs éloignés des bureaux de vote, mais les autorités nous disent que l’armée ne joue aucun rôle dans ces élections ; il nous reste à voir si cela sera bien le cas », a expliqué à la presse Shahabuddin Yaqoob Quraishi, ancien responsable de la commission électorale de l’Union indienne. Le chef des observateurs électoraux a ajouté que la journée du 5 janvier devait être consacrée à des missions sur le terrain afin d’observer les derniers meetings électoraux.
Selon l’AFP, le 3 janvier, lors de l’un de ces meetings électoraux, organisé par le principal candidat de l’opposition, Maithripala Sirisena, des hommes armés auraient ouvert le feu et blessé une personne. La veille, des pierres avaient été lancées contre des partisans du même Sirisena lors d’un autre meeting et une vingtaine d’entre eux avaient été blessés. Des observateurs locaux des opérations pré-électorales disent avoir reçu quelque 1 100 plaintes ; la police, quant à elle, fait état de 130 interpellations liées à la campagne électorale.
A 48 heures du scrutin, l’issue de celui-ci reste incertaine. Alors qu’il y a quelques mois, le président sortant, Mahinda Rajapaksa, tablait sur une réélection sans réelle difficulté, ces dernières semaines ont changé la donne. Lorsqu’en novembre dernier, le président avait convoqué des élections anticipées pour le 8 janvier, il savait que le temps jouait contre lui et qu’il ne pourrait plus compter encore longtemps sur la gloire acquise en 2009 lors de l’écrasement de la rébellion des Tigres tamouls. L’opposition était divisée et le président et sa famille tenaient en main l’essentiel des rouages de l’Etat.
C’était toutefois sans compter sur la défection surprise de Maithripala Sirisena, son ministre de la Santé et secrétaire général de son parti. En quelques semaines, ce dernier a su rallier les opposants à Rajapaksa et, même si le scrutin du 8 janvier voit 19 candidats se disputer la faveur des 15 044 490 inscrits sur les listes électorales, l’issue du scrutin se jouera entre Rajapaksa et lui. Plutôt qu’une adhésion à la personne de Sirisena, c’est bien le rejet de Rajapaksa, de sa propension à l’autocratie et de son penchant pour le népotisme qui semble rassembler la minorité tamoule, la minorité musulmane, l’opposition cinghalaise et jusqu’à une portion du parti présidentiel. Les analystes politiques locaux prédisent un score très serré.
Le 22 décembre dernier, lorsque le ministre de l’Industrie et du Commerce, le musulman Rishad Bathiudeen, avait annoncé que lui et son parti, le All Ceylon Makkal Congress (ACMC), quittaient la majorité présidentielle pour rejoindre Sirisena et l’opposition, la raison qu’il avait donnée avait été la suivante : « J’ai demandé au président [Rajapaksa] de faire cesser les attaques haineuses menées sur une base religieuse, mais il n’a rien fait pour que les responsables [de ces attaques] soient arrêtés. » Le leader musulman accusait le gouvernement d’être derrière les attaques menées par des bouddhistes radicaux sur la ville côtière d’Aluthgama en juin dernier, attaques dirigées contre la communauté musulmane et qui avaient fait quatre morts. Les musulmans, distincts de la majorité cinghalaise de la population et de la minorité tamoule, représentent 10 % des 21 millions d’habitants du pays.
Face à cette incertitude quant à l’issue du scrutin, bon nombre de Sri Lankais s’inquiètent des violences qui ne manqueront pas d’éclater, assurent-ils, dès le 8 janvier au soir ou le lendemain en cas de contestation des opérations électorales et du décompte des bulletins de vote. Les catholiques, qui forment une minorité d’environ 7 % de la population, s’inquiètent eux aussi de ces possibles violences, à très peu de jours de l’arrivée du pape François, prévue le 13 au matin à l’aéroport international de Colombo.
Les responsables de l’Eglise, pour leur part, refusent de commenter l’actualité politique à l’avant-veille du scrutin présidentiel et renvoient aux dernières déclarations publiques du cardinal Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo. Le 28 décembre dernier, celui-ci invitait tous les Sri Lankais, quelle que soit leur appartenance politique, à faire bon accueil au pape. « Le gagnant et le perdant [de l’élection présidentielle] devront tous deux venir pour accueillir le Saint Père », déclarait-il, ajoutant : « Nous devons croire en la bonté des êtres humains, quelles que soient les passions qui les animent. Ces passions seront toujours présentes mais c’est la bonté de l’homme qui doit prévaloir, tout spécialement en période post-électorale. Nous attendons donc des candidats qu’ils se comportent en êtres civilisés, avant comme après les élections. » Pressé de questions quant à une possible annulation de la venue du pape en cas de troubles graves, le cardinal a répondu : « S’il existe une menace de violences ou si les circonstances, le moment venu, indiquent que la visite papale risque de se dérouler dans un environnement violent, alors nous prendrons les mesures nécessaires. » (eda/ra)
(Source: Eglises d'Asie, le 6 janvier 2015)
- Viết bởi ICN
Turkey has authorized the building of a church, the first in the country since the end of the Ottoman Empire in 1923. The announcement was made during a meeting of Prime Minister Ahmet Davutoglu with representatives of non-Muslim minority communities. The church will be built in the Istanbul suburb of Yesilkoy. The cost of building the church will be financed by Turkey’s Syriac community.
A government spokesman told AFP new agency: “It is the first new church since the creation of the Turkish republic. Churches have been restored and reopened to the public, but no new church has been built until now.” In recent times the Turkish government has softened its attitude towards religious minorities, partly to comply with European Union values, and has returned some property such as St Gabriel Monastery in Mardin to the Syriac community. Only about one per cent of Turkish population of 76 million are non-Muslim. Pope Francis visited Turkey, Nov. 28-30, where he met leaders of the nation, as also Muslim and Christian religious leaders. The Christian population of Turkey has grown in recent years due to the fighting in Iraq and Syria.
(Source: ICN)
- Viết bởi Eglises d'Asie
Le nom de l'archevêque de Hanoi, Mgr Pierre Nguyên Van Nhon, se trouve sur la liste des vingt archevêques et évêques qui seront promus à la dignité cardinalice, lors du prochain consistoire du 14 février prochain. Ces nominations ont été annoncées par le pape François au cours de l'Angélus du dimanche 4 janvier 2015.
Le futur cardinal est archevêque du diocèse de la capitale du Vietnam depuis le 13 mai 2010, date à laquelle il avait succédé à Mgr Joseph Ngô Quang Kiệt.
Pierre Nguyên Van Nhon est né le 1er avril 1938 à Dalat. À l'âge de 10 ans, en 1949, il entamait ses études secondaires au petit séminaire de Saïgon, puis, à partir de 1950 poursuivait sa formation sacerdotale à l'institut pontifical Pie X, nouvellement fondé dans sa ville natale de Dalat. Le 21 décembre 1967, il était ordonné prêtre pour le diocèse de Dalat.
Il est ensuite affecté au petit séminaire du diocèse comme enseignant, tout en poursuivant des études à la Faculté de lettres de l'université catholique de Dalat. Lorsque son évêque de l'époque, Mgr Hiên fonde le grand séminaire Minh Hoa en 1972, c'est lui qui est choisi comme recteur.
Après le grand bouleversement constitué par le changement de régime du mois d'avril 1975, le nouvel évêque du diocèse lui confie la responsabilité de la paroisse de la cathédrale et, la même année, il devient vicaire général du diocèse. Au bout de 15 ans de ministère, en octobre 1991, il est appelé par le Saint-Siège à devenir l'évêque coadjuteur de Dalat. Il est consacré en décembre de cette même année. Après la nomination de son prédécesseur pour le diocèse de Thanh Hoa, il devient l'évêque principal du diocèse, un poste qu'il assumera pendant neuf ans.
En 2010, les relations entre l'archevêché de Hanoi et les autorités civiles se détériorent gravement à la suite de diverses manifestations des catholiques visant à récupérer des biens d'église spoliés par l'Etat, en particulier les bâtiments de l'ancienne délégation apostolique à Hanoi. L'archevêque, Mgr Joseph Ngô Quang Kiêt, présente sa démission, pour des raisons officielles de santé. Beaucoup cependant, pensent que cette démission est provoquée par des pressions exercées par l'État vietnamien qui lui a adressé publiquement de vives critiques, reprises aussitôt par la presse officielle .
Mgr Pierre Nguyên Van Nhon sera choisi par Rome pour le remplacer sur le siège de Hanoi. Il est d'abord nommé archevêque coadjuteur de la capitale par Benoît XVI le 22 avril 2010, et accueilli chaleureusement par son prédécesseur qui affirme qu'il est tout à fait digne d'exercer le ministère épiscopal à Hanoi. Mgr Pierre Nguyên Van Nhon deviendra peu après archevêque principal de Hanoi, après l'acceptation de la démission de son prédécesseur par le Saint-Siège.
Le nouveau cardinal a également été président de la Conférence épiscopale du Vietnam pendant deux mandats et il a cédé la place récemment au nouvel archevêque de Saïgon, Mgr Paul Bui Van Doc. Partisan de la réconciliation et de la concorde, il a su prendre à plusieurs reprises des positions fermes et élever la voix avec vigueur en diverses circonstances.
Ainsi il a publiquement pris la défense de l'ancien Institut pontifical de Dalat, ou encore, s'est insurgé contre la destruction des bâtiments de l'ancien Carmel de Hanoi. À plusieurs reprises, il a exprimé sa solidarité avec des communautés agressées par les pouvoirs publics. Il était président de la Conférence épiscopale lorsque celle-ci a publié un texte très critique concernant la nouvelle constitution en 2013.
Le dernier archevêque de Hanoi à avoir été honoré de la dignité cardinalice avait été Mgr Paul Joseph Pham Dinh Tung, décédé le 22 février dernier 2009. Il jouissait d'une très grande popularité auprès les fidèles et ses funérailles avaient rassemblé plus de 20 000 personnes. (eda/jm)
(Source: Eglises d'Asie, le 5 janvier 2015)
- Viết bởi Eglises d'Asie
Dimanche 4 janvier, lors de l’Angélus au Vatican, le pape François a annoncé qu’à l’occasion du consistoire du 14 février prochain, seraient créés vingt nouveaux cardinaux, tous susceptibles d’être électeurs en cas de conclave. Parmi les trois cardinaux désignés pour l’Asie, figure l’archevêque de Bangkok, Mgr Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij.
Bien qu’en Thaïlande, le bouddhisme soit religion d’État, et que les membres de l’Eglise catholique ne représentent qu’environ 1% de la population, la nouvelle de la création d’un cardinal a été accueillie avec intérêt par les principaux médias du pays, dont le Bangkok Post qui a relayé l’information aussitôt, dès le dimanche 4 janvier.
Mgr Kriengsak Kovithavanij, aujourd’hui âgé de 65 ans, a été nommé en 2009 par Benoît XVI pour succéder à Mgr Michael Michai Kitbunchu, - également cardinal -, à la tête de l’archidiocèse de Bangkok, suite à la démission de celui-ci pour raison d’âge.
Né en 1949 à Bangkok dans le district de Bang Rak, le futur cardinal s’est formé tout d’abord à l’université pontificale Urbania à Rome (1970 à 1976), avant de revenir dans son pays où il a été ordonné prêtre en 1976 pour l’archidiocèse de Bangkok.
Après avoir été vicaire dans différentes paroisses, il retourne à Rome en 1982 pour se spécialiser en spiritualité à l’Université pontificale grégorienne. Il est ensuite nommé recteur du séminaire de Nakhon Ratchasima ( dans le nord-est du pays), puis du séminaire national de Sampran (Sam Phran), dans le district de Tha Kham. Cette région, désignée souvent comme le « coeur de la région catholique » en Thaïlande, abrite les principaux instituts chrétiens, couvents et collèges, dont la plupart ont contribué à la réputation d’excellence accordée par l’Etat aux établissements d’enseignements gérés par l’Eglise catholique.
En 2000, Mgr Kriengsak Kovithavanij devient curé de la paroisse Notre-Dame de Lourdes à Hua Take puis celui de la cathédrale de Bangkok. Il est nommé ensuite par Benoît XVI évêque de Nakhon Sawan en 2007 avant de devenir archevêque de Bangkok en 2009.
Dès sa nomination à la tête de l’archidiocèse, Mgr Kriengsak Kovithavanij a eu à coeur de faire savoir qu’il s’inscrirait dans la continuité de la politique de son prédécesseur, insistant sur la nécessité pour l’Eglise catholique d’oser avoir une plus grande visibilité, aussi bien dans l’enseignement et la formation, que dans la promotion - discrète mais vivante-, des valeurs chrétiennes ainsi que dans l’aide au dialogue religieux.
Mais c’est assurément sur ce dernier point que le futur cardinal semble avoir concentré les objectifs de sa pastorale, comme le démontrent clairement ses récentes interventions sur les thèmes de la réconciliation et du dialogue interreligieux.
Dans un contexte politique troublé, où les conflits interreligieux et interethniques sont récurrents, l’Eglise catholique, bien qu’extrêmement minoritaire, commence en effet peu à peu à proposer de jouer les médiateurs, un rôle qu’elle ne sollicitait que rarement auparavant.
« Le dialogue est un processus de cheminement ensemble, à la recherche de la vérité, (...) et l’attitude requise de la part des deux partenaires du dialogue est l’ouverture », exposait en 2013, lors de la 6e Rencontre Internationale pour le Dialogue Interreligieux et Œcuménique, Mgr Kriengsak Kovithavanij. « Celui qui ne veut pas dialoguer parce qu’il croit détenir déjà la vérité, montre qu’il n’aime pas la vérité dans sa plénitude. Car on peut tomber dans l’erreur de croire plus en soi que dans la vérité (...). La vérité est toujours la même, dans le sens où c’est l’absolu de Dieu qui s’est manifesté lui-même dans l’Histoire, en Jésus-Christ. Et non seulement les autres croyants peuvent m’aider ; mais aussi les croyants d’autres confessions et les non-croyants aussi. Nous sommes tous ensemble à la recherche de la plénitude de la vérité. »
Terminant en expliquant que « seul Jésus-Christ était dialogue », le futur cardinal concluait : « En tant qu’êtres humains, pour grandir en maturité, nous avons besoin d’exercer notre capacité à être en relation (à dialoguer et à communiquer) avec les autres ; je voudrais donc dire que « le dialogue est en nous », et qu’il est manifesté à travers notre rencontre de l’autre, de l’altérité, d’un autre « moi » car il est d’abord une rencontre entre deux personnes et non entre deux idées ». (eda/msb)
(Source: Eglises d'Asie, le 5 janvier 2015)
- Viết bởi VIS
(Vatican 2015-01-04) At the Angelus on Sunday, Pope Francis announced the names of fifteen Archbishops and Bishops whom he will raise to the dignity of the Cardinalate on February 14, 2015. In addition, the Holy Father announced that five retired Archbishops and Bishops “distinguished for their pastoral charity in the service of the Holy See and of the Church” would also be made Cardinals.
Below, please find the complete text of the Pope’s announcement, with the names of all those set to be elevated to the Cardinalate:
“As was already announced, on February 14 next I will have the joy of holding a Concistory, during which I will name 15 new Cardinals who, coming from 14 countries from every continent, manifest the indissoluble links between the Church of Rome and the particular Churches present in the world.
“On Sunday February 15 I will preside at a solemn concelebration with the new Cardinals, while on February 12 and 13 I will hold a Consistory with all the Cardinals to reflect on the orientations and proposals for the reform of the Roman Curia.
“The new Cardinals are:
Archbishop Dominique Mamberti, Prefect of the Supreme Tribunal of the Apostolic Signatura
Archbishiop Manuel José Macario do Nascimento Clemente, Patriarch of Lisbon (Portugal)
Archbishop Berhaneyesus Demerew Souraphiel, C.M., of Addis Abeba (Ethiopia)
Archbishop John Atcherley Dew of Wellington (New Zealand)
Archbishop Edoardo Menichelli of Ancona-Osimo (Italy)
Archbishop Pierre Nguyên Văn Nhon of Hà Nôi (Viêt Nam)
Archbishop Alberto Suàrez Inda of Morelia (Mexico)
Archbishop Charles Maung Bo, S.D.B., of Yangon (Myanmar)
Archbishop Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij of Bangkok (Thailand)
Archbishop Francesco Montenegro of Agrigento (Italy)
Archbishop Daniel Fernando Sturla Berhouet, S.D.B., of Montevideo (Uruguay)
Archbishop Ricardo Blázquez Pérez of Vallodolid (Spain)
Bishop José Luis Lacunza Maestrojuán, O.A.R., of David (Panamá)
Bishop Arlindo Gomes Furtado, of Santiago de Cabo Verde (Archipelago of Cape Verde)
Bishop Soane Patita Paini Mafi of Tonga (Island of Tonga)
“Additionally, I will join to the Members of the College of Cardinals five Archbishops and Bishops Emeriti who are distinguished for their pastoral charity in the service of the Holy See and of the Church. They represent so many Bishops who, with the same pastoral solicitude, have given witness of love for Christ and for the people of God in particular Churches, in the Rome Curia, and in the Diplomatic Service of the Holy See.
“They are:
José de Jesús Pimiento Rodriguez, Archbishop Emeritus of Manizales
Archbishop Luigi De Magistris, Major Pro-Penitentiary Emeritus
Archbishop Karl-Joseph Rauber, Apostolic Nuncio
Luis Héctor Villaba, Archbishop Emeritus of Tucumán
Júlio Duarte Langa, Bishop Emeritus of Xai-Xai
“Let us pray for the new Cardinals, that, renewed in their love for Christ, they might be witnesses of His Gospel in the City of Rome and in the world, and with their pastoral experience they might support me more intensely in my apostolic service.”VIS
- Viết bởi Papst Franziskus
Heute um 12.00 Uhr zeigte sich Papst Franziskus am Fenster seines Arbeitszimmers im Apostolischen Palast des Vatikans, um gemeinsam mit den auf dem Petersplatz versammelten Gläubigen und Pilgern den sonntäglichen Angelus zu beten.
An diesem zweiten Sonntag nach Weihnachten widmete der Heilige Vater seine Überlegungen dem Frieden auf allen Ebenen. Nach dem Angelusgebet kündigte der Papst die Ernennung von 15 neuen Kardinälen an, die auf einem Konsistorium im Februar erfolgen wird.
Zur Einführung in das Mariengebet sprach er die folgenden Worte, die wir hier in einer eigenen Übersetzung dokumentieren.
***
[vor dem Angelus:]
Liebe Brüder und Schwestern, guten Tag!
Einen schönen Sonntag schenkt uns das neue Jahr! Ein schöner Tag!
Der heilige Johannes sagt im Evangelium, das wir heute gelesen haben: „In ihm war das Leben und das Leben war das Licht der Menschen. Und das Licht leuchtet in der Finsternis und die Finsternis hat es nicht erfasst… Das wahre Licht, das jeden Menschen erleuchtet, kam in die Welt“ (Joh 1,4-5.9). Die Menschen sprechen viel vom Licht, doch oft ziehen sie die trügerische Ruhe der Finsternis vor. Wir reden viel über den Frieden, aber wir greifen oft auf den Krieg zurück oder wählen das Schweigen der Mittäter, oder unterlassen es ganz einfach, konkret für den Frieden zu arbeiten. Tatsächlich sagt Johannes: „Er kam in sein Eigentum, aber die Seinen nahmen ihn nicht auf“ (Joh 1,11), denn „mit dem Gericht verhält es sich so: Das Licht kam in die Welt, und die Menschen liebten die Finsternis mehr als das Licht; denn ihre Taten waren böse. Jeder, der Böses tut, hasst das Licht und kommt nicht zum Licht, damit seine Taten nicht aufgedeckt werden“ (Joh 3,19-20). Das sagt Johannes in seinem Evangelium. Das Herz des Menschen kann das Licht ablehnen und die Finsternis vorziehen, denn das Licht deckt seine bösen Taten auf. Wer Böses tut, hasst das Licht. Wer Böses tut, hasst den Frieden.
Vor wenigen Tagen haben wir im Zeichen der Muttergottes ein neues Jahr begonnen, mit der Feier eines Weltfriedenstages unter dem Motto: „Nicht mehr Knechte, sondern Brüder“. Meine Hoffnung ist es, dass die Ausbeutung des Menschen seitens anderer Menschen ein Ende findet. Diese Ausbeutung ist ein gesellschaftliches Übel, das die zwischenmenschlichen Beziehungen vergiftet und ein Leben in Gemeinschaft, gegenseitiger Achtung, Gerechtigkeit und Nächstenliebe verhindert. Jeder Mensch und jedes Volk haben Hunger und Durst nach Frieden; deshalb ist es dringend nötig, dass wir den Frieden errichten!
Frieden ist nicht nur das Fehlen von Krieg, sondern ein Gesamtzustand, in dem der Mensch im Einklang mit sich selbst, mit der Natur und mit den anderen Menschen steht. Das ist Frieden. Trotzdem bleibt das Auslöschen der Kriegsherde und das Schweigen der Waffen die unverzichtbare Voraussetzung für den Beginn eines Weges, der zum Frieden in seinen verschiedenen Facetten führt. Ich denke an die Kriege, die noch immer viel zu viele Regionen der Erde bluten lassen, an die Spannungen in den Familien und Gemeinden – in wie vielen Familien und Gemeinden, auch Pfarrgemeinden, herrscht Krieg! – und auch an die Konflikte, die in unseren Städten und Dörfern zwischen Menschengruppen unterschiedlicher kultureller, ethnischer und religiöser Zugehörigkeit ausbrechen. Entgegen allem gegenteiligen Anschein müssen wir zur Überzeugung gelangen, dass Frieden immer möglich ist, auf allen Ebenen und in jeder Situation. Es gibt keine Zukunft ohne Vorsätze und Pläne für den Frieden. Ohne Frieden gibt es keine Zukunft!
Im Alten Testament hat Gott ein Versprechen gegeben. Der Prophet Jesaja sagt: „Dann schmieden sie Pflugscharen aus ihren Schwertern und Winzermesser aus ihren Lanzen. Man zieht nicht mehr das Schwert, Volk gegen Volk, und übt nicht mehr für den Krieg“ (Jes 2,4). Wie schön das ist! Der Friede wird auch, als besonderes Geschenk des Herrn, bei der Geburt des Erlösers verkündet: „Und auf Erden ist Friede bei den Menschen seiner Gnade“ (Lk 2,14). Dieses Geschenk muss unaufhörlich im Gebet erfleht werden. Denken wir hier, auf diesem Platz, an die Worte, die auf jenem Plakat standen: „Die Wurzel des Friedens ist das Gebet.“ Wir müssen um dieses Geschenk bitten und wir müssen es täglich annehmen und dafür arbeiten, in den Lebenslagen, in denen wir uns befinden. Zu Beginn dieses neuen Jahres sind wir alle dazu berufen, in unseren Herzen das Licht der Hoffnung neu zu entzünden; einer Hoffnung, die in konkrete Werke des Friedens münden muss. „Verträgst du dich nicht mit diesem Menschen? Schließe Frieden!“; „Und Zuhause? Schließe Frieden!“; „In deiner Gemeinde? Schließe Frieden!“; „Am Arbeitsplatz? Schließe Frieden!“. Werke des Friedens, der Versöhnung und der Brüderlichkeit. Jeder von uns muss seinem Nächsten ein Zeichen der Brüderlichkeit geben, besonders denen, die unter Spannungen in der Familie oder Streit jeglicher Art leiden. Diese kleinen Gesten haben einen großen Wert: Sie können zu Samen werden, die Hoffnung geben, Wege erschließen und Ausblick auf Frieden geben.
Lasst uns jetzt Maria anrufen, die Königin des Friedens. Während ihres irdischen Lebens lernte sie nicht wenige Schwierigkeiten kennen, die mit den Problemen des alltäglichen Lebens zusammenhingen. Aber sie hat nie den Frieden des Herzens verloren, der ihr von der vertrauensvollen Hingabe an die Barmherzigkeit Gottes kam. Sie, unsere zärtliche Mutter, bitten wir, der ganzen Welt den sicheren Weg der Liebe und des Friedens zu zeigen.
[nach dem Angelus:]
Liebe Brüder und Schwestern,
ich grüße euch alle von Herzen, liebe Pilger, die ihr aus Italien und aus den verschiedensten Ländern gekommen seid, um an diesem Gebetstreffen teilzunehmen.
Besonders grüße ich die Gläubigen aus Casirate d’Adda, Alfianello, Val Brembilla und Verona.
Allen wünsche ich, diesen zweiten Sonntag nach Weihnachten, in dem sich die Freude über die Geburt Jesu fortsetzt, in Frieden und innerer Ruhe zu verbringen.
Wie schon angekündigt, werde ich am kommenden 14. Februar die Freude haben, ein Konsistorium abzuhalten, auf dem ich 15 neue Kardinäle ernennen werde, die aus 13 Ländern aller Kontinente stammen und das unauflösliche Band zwischen der römischen Kirche und den Ortskirchen der ganzen Welt sichtbar werden lassen.
Am Sonntag, dem 15. Februar werde ich der gemeinsamen Liturgiefeier mit den neuen Kardinälen vorsitzen, während ich am 12. und 13. Februar ein Konsistorium mit allen Kardinälen halten werde, um gemeinsam mit ihnen über die Reform der römischen Kirche nachzudenken.
Die neuen Kardinäle sind:
1 – Msgr. Dominique Mamberti, Titularerzbischof von Sagona, Präfekt der Apostolischen Signatur.
2 – Msgr. Manuel José Macário do Nascimento Clemente, Patriarch von Lissabon (Portugal).
3 – Msgr. Berhaneyesus Demerew Souraphiel CM, Erzbischof von Addis Abeba (Äthiopien).
4 – Msgr. John Atcherley Dew, Erzbischof von Wellington (Neuseeland).
5 – Msgr. Edoardo Menichelli, Erzbischof von Ancona-Osimo (Italien).
6 – Msgr. Pierre Nguyên Văn Nhon, Erzbischof von Hà Nôi (Vietnam).
7 – Msgr. Alberto Suárez Inda, Erzbischof von Morelia (Mexico).
8 – Msgr. Charles Maung Bo SDB, Erzbischof von Yangon (Myanmar).
9 – Msgr. Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, Erzbischof von Bangkok (Thailand).
10 – Msgr. Francesco Montenegro, Erzbischof von Agrigento (Italien).
11 – Msgr. Daniel Fernando Sturla Berhouet SDB, Erzbischof von Montevideo (Uruguay).
12 – Msgr. Ricardo Blázquez Pérez, Erzbischof von Valladolid (Spanien).
13 – Msgr. José Luis Lacunza Maestrojuán OAR, Bischof von David (Panama).
14 – Msgr. Arlindo Gomes Furtado, Bischof von Santiago de Cabo Verde (Kapverdische Inseln).
15 – Msgr. Soane Patita Paini Mafi, Bischof von Tonga (Tonga-Inseln).
Außerdem werde ich dem Kardinalskollegium fünf emeritierte Erzbischöfe und Bischöfe hinzufügen, die sich durch ihre pastorale Nächstenliebe im Dienst am Heiligen Stuhl und an der Kirche hervorgetan haben. Sie stehen stellvertretend für all jene Bischöfe, die mit ihrer Arbeit als Hirten ein Zeugnis von der Liebe Christi zum Gottesvolk abgelegt haben, in den Ortskirchen genau wie in der Römischen Kurie und im diplomatischen Dienst des Heiligen Stuhls. Hier ihre Namen:
1 – Msgr. José de Jesús Pimiento Rodríguez, emeritierter Erzbischof von Manizales.
2 – Msgr. Luigi De Magistris, Titularerzbischof von Nova, emeritierter Pro-Großpönitentiar.
3 – Msgr. Karl-Joseph Rauber, Titularerzbischof von Iubaltiana, emeritierter Apostolischer Nuntius.
4 – Msgr. Luis Héctor Villalba, emeritierter Erzbischof von Tucumán.
5 – Msgr. Júlio Duarte Langa, emeritierter Bischof von Xai-Xai.
Beten wir für die neuen Kardinäle, damit sie in der Erneuerung ihrer Liebe zu Christus zu Zeugen des Evangeliums in der Stadt Rom und in der ganzen Welt werden und mir mit ihrer Erfahrung auf dem Gebiet der Pastoral zur Seite stehen.
Allen wünsche ich einen schönen Sonntag! Es ist ein schöner Tag, um die Museen zu besichtigen. Bitte vergesst nicht, für mich zu beten. Gute Mahlzeit und auf Wiedersehen!
[Aus dem Italienischen übersetzt von Alexander Wagensommer]
( 4. Januar 2015) © Innovative Media Inc.
- Viết bởi Michaela Koller (Zenit.org)
Das Christentum wird in China zunehmend bedeutsamer. Menschen, die sich desillusioniert von der Politik und damit von der Kommunistischen Partei wegen der verbreiteten Korruption abwenden, suchen in der Religion Halt, wie „AsiaNews“, der Informationsdienst des Päpstlichen Instituts für die auswärtigen Missionen, berichtet. Seit einigen Jahren werde ein wirklicher Andrang zum Christentum überzutreten beobachtet, sei es zur katholischen Kirche oder zu verschiedenen protestantischen Denominationen. Allein am Heiligabend seien in Peking rund 3.000 Menschen getauft worden.
Der Atheismus ist aber immer noch in der Mehrheit und Kommunisten wachen eifersüchtig darüber, dass der politisch-gesellschaftliche Einfluss der Christen überschaubar bleibt. In der Stadt Wenzhou unweit der Küste des Ostchinesischen Meeres in der Provinz Zhejiang hat die für Bildung zuständige Behörde eine Direktive erlassen, um die Anziehungskraft des Christentums für junge Leute einzudämmen: Weihnachtsfeiern in Schulen und Kindergärten wurden verboten und als „kitschig“ und „unchinesisch“ bezeichnet. Der Parteisekretär der Provinz betrachtet den Einfluss des Christentums als „westliche spirituelle Verschmutzung“. Es läuft dort bereits eine Kampagne, Kreuze und religiöse Gebäude niederzureißen. Ironie der Geschichte: In Zhejiang werden 60 Prozent der weltweiten Weihnachtsdekorationen gefertigt.
Auch in ganz China sind inzwischen Weihnachtsbäume, -krippen, -grußkarten und Nikolausfiguren leicht erhältlich. Tausende Ungetaufte besuchen an Weihnachten die Kirchen, um mehr über das christliche Fest zu erfahren. Manch Gottesdienstbesucher entschließt sich, Taufbewerber zu werden. Laut einer Umfrage vor einigen Jahren an den Universitäten in Peking und Schanghai interessieren sich 60 Prozent der jungen Leute dafür, das Christentum näher kennenzulernen.
„Die Kirche in China wächst rasant und sie wächst schneller als alle anderen Religionen, schneller als der traditionelle Buddhismus und Daoismus, schneller auch als viele neue Sekten und Sondergemeinschaften wie die Falun-Gong-Bewegung, die im Reich der Mitte ihre Lehren verbreiten“, bestätigt auch Michael Ragg, Kenner des chinesischen Christentums. Die Gesamtzahl der Christen könne womöglich schon auf hundert Millionen geschätzt werden. „Genau weiß man es nicht, da nur die staatlich registrierten Katholiken und Protestanten offiziell gezählt werden, nicht aber die weit zahlreicheren Christen in protestantischen Hauskirchen und in den nicht registrierten katholischen Gemeinden, die oft noch, etwas irreführend, als „Untergrundkirche“ bezeichnet werden“, erklärt Ragg weiter.
Chinas Kommunistische Regierung habe schon vor Jahren an einigen Hochschulen Institute zur Erforschung des Christentums gegründet, da in der chinesischen Kultur Vorbilder eine besondere Rolle spielten. Nach der Kulturrevolution habe sich die chinesische Staatsführung gefragt, wie es der Westen zu Wohlstand, Sicherheit und hoher Lebensqualität gelangt sei, dass dabei die alte chinesische Kultur weit abgehängt wurde. „Die Leiterin eines solchen Instituts teilt uns ihre Forschungsergebnisse mit, die viele Intellektuelle im Westen erstaunen würden: Motor des Fortschritts sei das Christentum gewesen“, berichtet der Experte. Über die rein geistige Beschäftigung mit diesen Fragen seien nun viele Intellektuelle ohne Bindung an christliche Gemeinden zum Glauben gekommen. Inzwischen spreche man in China vom Phänomen des „Kulturchristentums“.
Die oberste chinesische Führung beantwortet die gesellschaftliche Realität auf außenpolitischer Ebene mit einem vorsichtigen Umgang in den Beziehungen zum Heiligen Stuhl. Sie ist an einer Fortsetzung des Meinungsaustauschs interessiert, ist Tom Plate, Professor für Asienstudien an der renommierten Loyola Marymount University in Los Angeles, überzeugt. Einer der schwierigsten Punkte im Dialog sind die Bischofsernennungen, die Peking als Eingriff in die Souveränität betrachtet und mit Unverständnis der Loyalität der Katholiken in religiösen Angelegenheiten gegenüber steht. Die Verhandlungen über das Verfahren zur Ernennung von Bischöfen sind an einem schwierigen Punkt angekommen, meint Plate in einem Kommentar in der Zeitung „South China Morning Post“ (Hong Kong). Dennoch sei die Kluft nicht unüberwindbar.
Aus diesem Grund vermied Papst Franziskus verständlicherweise bislang, China in irgendeiner Weise gegen sich aufzubringen, insbesondere indem er davon Abstand nahm, den 14. Dalai Lama, Tenzin Gyatso, kürzlich während dessen Besuchs in Rom zu empfangen. Der Papst bringe dem Dalai Lama "hohes Ansehen" entgegen, ließ der Vatikan wissen, aber seine Anfrage musste "aus offensichtlichen Gründen" abgelehnt werden. Das Problem ist ein politisches, da für Tibet eine wirkliche Autonomie angestrebt wird.
( 2. Januar 2015) © Innovative Media Inc.
- Viết bởi Pope Francis
(Vatican 2015-01-01) On January 1, the Solemnity of Mary the Mother of God, Pope Francis celebrated Solemn Mass in the Basilica of Saint Peter. |
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