Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
Fr Lombardi on positive impact of Pope's visit to Sri Lanka
- Viết bởi VIS
Travelling with Pope Francis on his pastoral visit to Sri Lanka and the Philippines this week is the head of the Holy See press office, Fr Federico Lombardi. He talked to our colleague and correspondent for this trip, Fr Louis Xystus Jerome, about his impressions of the first events on the Pope’s agenda following his arrival in Colombo on Tuesday….
Fr Lombardi said the first day of the visit was a very positive surprise for him as he had not expected such a wonderful reception for the Pope. He said the atmosphere with the new president, following the peaceful elections in Sri Lanka, is “very positive with expectations of something new in the sense of reconciliation” and the rights of minorities. The Pope, he continued, brings encouragement and inspiration, so that the president is right when he says the visit is also a blessing for him at the very beginning of his mission
Fr Lombardi also commented on the interreligious encounter on Tuesday with a large presence of Buddhist monks who did not attend a similar meeting during the visit of John Paul II to the island twenty years ago. He noted that there were more than a thousand religious leaders at the meeting with Pope Francis and he said this had a real impact in a society like Sri Lanka where “people are attentive to the religious dimension”. The Pope comes as a Christian leader, in harmony with the Buddhist, Hindu and Muslim leaders on the island and this “is something historic for the people here”.VIS
Voyage du Pape François au Sri Lanka - Prière mariale
- Viết bởi Vatican Information Service et Radio Vatican.
Après la Messe suivie par une énorme foule sur le front de mer de Colombo, le Pape s'est rendu au Sanctuaire marial de Madhu, en zone tamoule, lieu symbolique qui fut sur la ligne de front.
En 1544, des chrétiens survivants d'un massacre ordonné par le roi de Jaffna trouvèrent refuge en ce lieu, où ils construisirent un oratoire. En 1583 fut construite une première chapelle. Après la fin des persécutions hollandaises, débarqués à Ceylan en 1656, d'autres réfugiés chrétiens y placèrent une icône de la Vierge. Avec le concours de coreligionnaires portugais, cette communauté construisit la première église. Le succès du sanctuaire marial se développa avec Joseph Vaz, qui en fait un centre missionnaire. L'édifice actuel, qui remonte à 1872, a été consacré en 1944. En 1924 fut couronnée la Vierge de Madhu. A la demande des évêques, le sanctuaire fut respecté durant toute la guerre civile. Zone démilitarisée, Madhu abrita des réfugiés au point qu'à partir de 1990 le domaine devint un véritable camp. Restitué au diocèse de Mannar, le culte y est rétabli depuis décembre 2010. Ici aussi, un demi million de fidèles est venu prier avec le Pape pour la paix qui a été établie en 2009.
« Nous demandons, a déclaré le Pape, la grâce de faire réparation pour nos péchés et tout le mal que cette terre a connu ». « Ce n'est pas facile. Mais c'est seulement quand nous arrivons à comprendre le mal dont nous sommes capables, et auquel peut-être nous avons pris part, que nous pouvons faire l'expérience d'un vrai remords et d'un vrai repentir ». Le Pape a salué « les efforts des Srilankais des deux communautés, tamoule et cinghalaise, pour reconstruire l'unité qui a été perdue ».
Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.
Texte intégral du discours du Saint-Père ci-dessous.
Discours du Saint-Père - Texte intégral en français
Chers frères et sœurs,
Nous nous trouvons dans la demeure de notre Mère. Ici, elle nous souhaite la bienvenue dans sa maison. Dans ce sanctuaire de Notre-Dame de Madhu, chaque pèlerin peut se sentir chez lui, puisqu’ici Marie nous introduit en la présence de son Fils Jésus. Ici, des Sri Lankais, Tamouls et Singalais viennent tous comme membres d’une authentique famille. À Marie, ils confient leurs joies et leurs souffrances, leurs espérances et leurs nécessités. Ici, dans sa maison, ils se sentent en sécurité. Ils savent que Dieu est très proche ; ils sentent son amour ; ils connaissent sa tendre miséricorde, la tendre miséricorde de Dieu.
Il y a ici aujourd’hui des familles qui ont souffert immensément durant le long conflit qui a lacéré le cœur du Sri Lanka. Beaucoup de personnes, du nord et du sud de la même manière, ont été tuées dans la terrible violence et dans l’effusion de sang de ces années. Aucun Sri Lankais ne peut oublier les tragiques évènements associés à ce lieu même, comme le triste jour où la vénérable statue de Marie, datant de l’arrivée des premiers chrétiens au Sri Lanka, a été enlevée de son sanctuaire.
Mais Notre-Dame reste toujours avec vous. Elle est la Mère de toute demeure, de toute famille blessée, de tous ceux qui cherchent à retourner à une existence pacifique. Aujourd’hui, nous la remercions d’avoir protégé le peuple du Sri Lanka de tant de dangers, passés et présents. Marie n’oublie jamais ses enfants de cette splendide île. Comme elle n’a jamais abandonné son Fils sur la Croix, ainsi elle n’a jamais abandonné ses enfants Sri Lankais souffrants.
Aujourd’hui, nous voulons remercier Notre-Dame pour cette présence. Après tant de haine, tant de violence et tant de destruction, nous voulons la remercier pour continuer à nous apporter Jésus, qui seul a le pouvoir de guérir les blessures ouvertes et de restaurer la paix dans les cœurs meurtris. Mais nous voulons aussi lui demander d’implorer pour nous la grâce de la miséricorde de Dieu. Nous demandons aussi la grâce de réparer nos péchés et tout le mal que cette terre a connu.
Il n’est pas facile de faire cela. Cependant, c’est seulement quand nous arrivons à comprendre, à la lumière de la Croix, le mal dont nous sommes capables, et auquel peut-être nous avons pris part, que nous pouvons faire l’expérience d’un vrai remords et d’un vrai repentir. C’est seulement alors que nous pouvons recevoir la grâce de nous approcher l’un de l’autre avec une vraie contrition, en offrant et en cherchant le vrai pardon. Dans ce difficile effort de pardonner et de trouver la paix, Marie est toujours ici pour nous encourager, nous guider, nous faire faire un autre pas. Exactement comme elle a pardonné aux assassins de son Fils au pied de sa Croix, en tenant alors entre les mains son corps sans vie, ainsi maintenant elle veut guider les Sri Lankais vers une réconciliation plus grande, en sorte que le baume du pardon de Dieu et de sa miséricorde puisse produire une vraie guérison pour tous.
Enfin, nous voulons demander à Marie notre Mère d’accompagner de ses prières les efforts des Sri Lankais des deux communautés Tamoule et Singalaise pour reconstruire l’unité qui a été perdue. Comme sa statue est revenue à son sanctuaire de Madhu après la guerre, ainsi nous prions pour que tous ses fils et filles Sri Lankais puissent maintenant retourner à la maison de Dieu dans un esprit renouvelé de réconciliation et de fraternité.
Chers frères et sœurs, je suis heureux d’être avec vous dans la demeure de Marie. Prions les uns pour les autres. Surtout, demandons que ce sanctuaire puisse toujours être une maison de prière et un refuge de paix. Par l’intercession de Notre-Dame de Madhu, que tous puissent trouver ici inspiration et force afin de construire un avenir de réconciliation, de justice et de paix pour tous les enfants de cette terre bien-aimée. Amen.
Source : site internet du Vatican.
Sri Lanka Au sanctuaire marial de Madhu, le pape appelle Tamouls et Cinghalais à un examen de conscience
- Viết bởi Eglises d'Asie
Au deuxième jour de sa visite apostolique au Sri Lanka, le pape François s’est rendu au sanctuaire marial de Madhu, situé dans la Province du Nord, sur le territoire du diocèse de Mannar, dans une région à majorité tamoule.
La foule était venue en rangs serrés pour accueillir le pape François, qui est le premier pape à fouler la terre d’un sanctuaire connu de tous au Sri Lanka et fréquenté aussi bien par les chrétiens que par des bouddhistes, des hindous et des musulmans. Le pape a souligné combien « chaque pèlerin peut se sentir chez lui » dans ce sanctuaire, « en sécurité (…) dans sa maison ». « Nous nous trouvons dans la demeure de notre Mère », a-t-il commencé.
Avant la dernière phase de la guerre civile, le sanctuaire de Madhu était fréquenté chaque année par des centaines de milliers de pèlerins, - les deux fêtes principales étant la Visitation, célébrée au Sri Lanka le 2 juillet, et l’Assomption, le 15 août, - Les pèlerins commencent à y affluer de nouveau, depuis que la reconstruction du site et les opérations de déminage sont achevées .
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Pope Francis in Sri Lanka: encounter, encouragement, prayer
- Viết bởi VIS
(Vatican 2015-01-13) Pope Francis arrived in Colombo, Sri Lanka, on Tuesday morning, at the beginning of a week-long visit to Asia that will see him in both Sri Lanka and the Philippines. The Holy Father arrived to pomp and circumstance: traditional dancers, a children’s choir performing an especially composed hymn to mark the visit, as well as the execution of the anthems of the Holy See and Sri Lanka by the military band, along with a 21-gun salute.
The newly-elected and installed President of the Democratic Socialist Republic of Sri Lanka, Maithripala Sirisena, offered official words of greeting to Pope Francis, thanking him for the visit and asking his blessing upon himself and his whole nation and people:
It is indeed significant that Your Holiness has commenced this apostolic journey to Asia with a visit to Sri Lanka. Your visit is also particularly significant to me personally, as I have been elected to the office of President only few days ago. The visit of Your Holiness gives me an opportunity to receive your blessings as I commence my term of office.
The visit of Pope Francis to the island nation, known as “the pearl of the Indian ocean ” for its natural beauty, comes as Sri Lankans work to heal the scars of a decades-long civil war that ended in 2009. The need for genuine reconciliation in order to achieve justice and true, lasting peace, was a focal point of the Holy Father’s own remarks at the welcome ceremony:
It is a continuing tragedy in our world that so many communities are at war with themselves. The inability to reconcile differences and disagreements, whether old or new, has given rise to ethnic and religious tensions, frequently accompanied by outbreaks of violence. Sri Lanka for many years knew the horrors of civil strife, and is now seeking to consolidate peace and to heal the scars of those years. It is no easy task to overcome the bitter legacy of injustices, hostility and mistrust left by the conflict. It can only be done by overcoming evil with good (cf. Rom 12:21) and by cultivating those virtues which foster reconciliation, solidarity and peace. The process of healing also needs to include the pursuit of truth, not for the sake of opening old wounds, but rather as a necessary means of promoting justice, healing and unity.
The role of religious believers in fostering peace and furthering the common good was another theme of the Holy Father’s remarks:
Dear friends, I am convinced that the followers of the various religious traditions have an essential role to play in the delicate process of reconciliation and rebuilding which is taking place in this country. For that process to succeed, all members of society must work together; all must have a voice. All must be free to express their concerns, their needs, their aspirations and their fears. Most importantly, they must be prepared to accept one another, to respect legitimate diversities, and learn to live as one family. Whenever people listen to one another humbly and openly, their shared values and aspirations become all the more apparent. Diversity is no longer seen as a threat, but as a source of enrichment. The path to justice, reconciliation and social harmony becomes all the more clearly seen.
The centerpiece of the Holy Father’s visit to Sri Lanka is the canonization of Blessed Joseph Vaz, a 17th and early 18th century priest, who was great hero of the cause of the Gospel in Sri Lanka – a cause that is very much alive and in the service of the whole Sri Lankan people in this day:
My visit to Sri Lanka is primarily pastoral. As the universal pastor of the Catholic Church, I have come to meet, encourage and pray with the Catholic people of this island. A highlight of this visit will be the canonization of Blessed Joseph Vaz, whose example of Christian charity and respect for all people, regardless of ethnicity or religion, continues to inspire and teach us today. But my visit is also meant to express the Church’s love and concern for all Sri Lankans, and to confirm the desire of the Catholic community to be an active participant in the life of this society.
The canonization of Blessed Joseph Vaz is to take place during an open-air Mass in Colombo on Wednesday.VIS
Pope: religion must never be abused in the cause of war
- Viết bởi Radio Vatican
(Vatican 2015-01-13) Pope Francis underlined the significance and urgency of interreligious and ecumenical dialogue in a nation, like Sri Lanka, that is undergoing a process of reconciliation after civil war. |
Radio Vatican
Sri Lanka: Le dialogue interreligieux selon le pape François
- Viết bởi Eglises d'Asie
Devant une assemblée de responsables religieux représentant la diversité des religions au Sri Lanka, le pape François a affirmé que l’efficacité de la rencontre et du dialogue interreligieux passait par « une présentation complète et sincère » des convictions respectives de chacun. C’est à cette condition, a-t-il ajouté, que « nous serons capables de voir plus clairement tout ce que nous avons en commun », ouvrant ainsi la voie à « une estime mutuelle, une coopération et, certainement, une amitié ».
Mardi soir, premier jour de sa visite apostolique au Sri Lanka, c’est au centre de conférence Bandaranaike, à Colombo, que le pape a rencontré plusieurs centaines de représentants des différentes religions présentes dans le pays. Avant de prendre la parole devant cette assemblée, il a entendu les mots de bienvenue, de salutation et de prière des dignitaires bouddhistes, hindous, musulmans et anglicans.
A l’issue de la prière de bénédiction qu’il a prononcée, le représentant hindou, membre d’une religion présente uniquement au sein de la minorité ethnique des Tamouls, a passé sur les épaules du Saint-Père une large écharpe, signe de paix et de bienvenue. Le maulavi musulman, M. F. M. Fazil, secrétaire du All Ceylon Jamiyyathul Ulama, a prononcé une très ferme condamnation du terrorisme commis au nom de l’islam, dénonçant les attentats commis à Paris le 7 janvier et le massacre du 16 décembre dernier perpétré dans une école militaire de Peshawar, au Pakistan.
« L’islam, a-t-il dit, n’a pas de relation avec de telles pratiques et ces conduites diaboliques. » Quant au moine bouddhiste Vigithasiri Niyangoda Thero, représentant de la religion majoritaire dans le pays, il a lancé un appel à construire la paix au Sri Lanka et dans le monde.
Dans son allocution, le Saint-Père a inscrit son voyage dans les traces de ses prédécesseurs Paul VI (en visite au Sri Lanka en 1970) et Jean-Paul II (en visite en 1995), citant Nostra Ætate, la déclaration sur les relations de l’Eglise catholique avec les religions non chrétiennes du Concile Vatican II. L’Eglise « ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions ; elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines », a-t-il rappelé, affirmant à ses hôtes faire sien « le respect de l’Eglise pour [eux], pour [leurs] traditions et [leurs] croyances ».
Ce faisant, le pape a évité d’entrer dans la polémique qui avait éclaté en 1994, après la publication du livre de Jean-Paul II Entrez dans l'espérance !. Jean-Paul II écrivait que « la tradition bouddhique et les méthodes qui en découlent possèdent une sotériologie presque entièrement négative » ou bien encore que « les doctrines du salut dans le bouddhisme et le christianisme étaient opposées ». Au Sri Lanka, des moines bouddhistes avaient vivement critiqué le pape et l’Eglise, même si certains avaient défendu le droit du chef de l’Eglise catholique à exposer la doctrine chrétienne.
Sur le fond, le pape François, qui inscrit son pontificat et ses voyages apostoliques dans une démarche résolument missionnaire, a néanmoins affirmé que, si l’Eglise abordait la coopération avec les autres religions dans « un esprit de respect », l’expérience montrait que le dialogue et la rencontre interreligieuses, pour être « efficaces », devaient « se fonder sur une présentation complète et sincère » des convictions respectives des uns et des autres.
C’est à cette condition, a-t-il poursuivi, qu’« un tel dialogue fera ressortir combien nos croyances, traditions et pratiques sont différentes », préalable nécessaire pour accéder à une claire vision de « tout ce que nous avons en commun ». C’est alors, a-t-il ajouté, que « de nouvelles routes s’ouvriront pour une estime mutuelle, une coopération et, certainement, une amitié ».
Revenant ensuite au contexte sri-lankais, le pape a repris un thème déjà développé le matin même, lors de son discours prononcé à l’aéroport de Colombo, celui de l’unité et de la guérison. « Ce qui est nécessaire aujourd’hui [au Sri Lanka], c’est la guérison et l’unité, et non de nouveaux conflits et de nouvelles divisions. »
Le Saint-Père n’a fait aucune allusion aux violences exercées ces derniers temps par des moines bouddhistes radicaux contre des communautés musulmanes et chrétiennes, mais il a appelé chacun à la clarté. « Nous devons êtres clairs et sans équivoque lorsque nous mettons nos communautés au défi de vivre pleinement les commandements de paix et de la coexistence, qui se trouvent en chacune des religions, ainsi que lorsque nous dénonçons les actes de violence qui sont commis », a conclu le pape.
Organisée par Mgr Cletus Perera, évêque catholique de Ratnapura, la rencontre interreligieuse du Centre Bandaranaike a pris place au soir de ce premier jour de la visite papale. En matinée, retardé par une foule très nombreuse et chaleureuse massée sur les trente kilomètres de route qui séparent l’aéroport du centre-ville, le pape avait renoncé à se rendre auprès des évêques catholiques ; une rencontre était prévue à l’archevêché de Colombo. Il a en revanche maintenu l’entrevue officielle avec le président Sirisena, à Temple Trees, résidence officielle de la présidence de la République.
Avec près de 21 millions d’habitants, le Sri Lanka compte 70 % de bouddhistes (au sein de la composante cinghalaise de la population), 13 % d’hindous (parmi les Tamouls), 10 % de musulmans (considérés comme à la fois comme une ethnie et une religion) et 7 % de chrétiens (6 % de catholiques et 1 % de chrétiens d’autres confessions). (eda/ra)
(Source: Eglises d'Asie, le 13 janvier 2015)
Sept jours au Sri Lanka et aux Philippines : le souci de l'Asie Point-presse du P. Lombardi sj
- Viết bởi P. Lombardi SJ.
ROME, 7 janvier 2015 (Zenit.org) - Le voyage du pape François au Sri Lanka et aux Philippines constitue "message du pape" manifestant son attention pour le grand continent asiatique, estime le P. Lombardi.
Le P. Federico Lombardi, SJ, directeur de la salle de presse du Saint-Siège a en effet tenu un point-presse à 12h30, ce mercredi 7 janvier sur le prochain voyage du pape Français au Sri Lanka et aux Philippines (lundi 12-lundi 19 janvier).
Ce sera, rappelle-t-il, le 7e voyage du pape (après Rio, Terre Sainte, Corée, Albanie, Strasbourg, Turquie), et, effectivement, le second en Asie.
Le pape passera deux jours pleins au Sri Lanka, et trois jours pleins aux Philippines : le jeudi 15 sera une journée de voyage du Sri Lanka aux Philippines.
Dans le sillage de ses prédécesseurs
Il met ses pas dans le sillage de ses prédécesseur : Paul VI s’est rendu lui aussi au Sri Lanka et aux Philippines en 1970, et Jean-Paul II, Philippines et au Sri Lanka aussi (1995), et lors d’un autre voyage il était allé aux Philippines et au Japon (1981).
Les discours du pape et ses homélies seront en anglais : le pape s’entraîne à le lire, a expliqué le P. Lombardi.
Aux Philippines, a-t-il précisé, le pape apportera du réconfort, après le typhon qui a fait entre 7 000 et 8 000 morts et qui a frappé en tout 15 millions de personnes.
Dans la suite du pape se trouvera le cardinal guinéen Robert Sarah naguère président de Cor Unum, car un centre des Philippines que le pape visitera a été construits grâce à l’aide de ce dicastère.
La visite au Sri Lanka est sous le signe de la sainteté avec la canonisation du P. Joseph Vaz, oratorien, des 17e-18e s., le 14 janvier, à Colombo, là où il avait été béatifié par Jean-Paul II en 1995.
Un important rendez-vous interreligieux
Cette canonisation aura lieu sans miracle successif à la béatification, selon le vote des cardinaux approuvé par le pape François.
Le pape sera accueilli par le président actuel, même si le scrutin présidentiel aura lieu demain, 8 janvier : le mandat du président Rajapaksa sera encore en cours. Et les évêques encouragent à voter « en toute sérénité », a souligné le P. Lombardi : ils demandent de ne pas politiser non plus la visite du pape.
Un des étapes que le P. Lombardi souligne sera l’importante rencontre interreligieuse du pape, notamment avec le Bouddhisme, le 13 janvier.
Le P. Lombardi ajoute que les catholiques qui sont à la fois des Cingalais et des Tamouls peuvent de ce fait être artisans de réconciliation. C’est ce que manifestera sa visite au sanctuaire marial de Madhu, le 14 janvier dans une région massacrée par la guerre qui a duré une trentaine d’années: une visite sous le signe de la "réconciliation".
Le pape arrivera aux Philippines au soir du jeudi 15 janvier : ce sera un jour sans discours préparé, mais le pape pourrait parler aux journalistes dans l’avion.
500e anniversaire de l’évangélisation
Le P. Lombardi souligne que les Philippines sont un "grand pays catholique de l'Asie" et que c’était la raison de la visite papes Paul VI et Jean-Paul II et donc François.
Un voyage qui se situe aussi dans le cadre de la neuvaine de prière lancée pour préparer le 500e anniversaire de l’évangélisation du pays.
A ce sujet, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège à recommandé le livre de son confrère jésuite français, le P. Pierre de Charentenay sur les Philippines.
L’histoire de la nation a été travaillée : la cathédrale de Manille elle-même a été reconstruite cinq fois, après différentes catastrophes. Le pape y célébrera la messe le 16 janvier Manille : une liturgie qui insistera sur le moment pénitentiel du début de la célébration.
Les familles des Philippines
Autre grand rendez-vous : la Rencontre avec les familles et leurs témoignages, vendredi 16 janvier. Une des ces familles sera un groupe de trente personnes de quatre générations guidées par une matriarche de 100 ans.
Les autres témoignages parleront de la famille face à la pauvreté, à l’émigration, au handicap : une famille de mal-entendants témoignera.
Samedi 17 janvier, le pape se rendra dans une région particulièrement frappée par le typhon Yolanda, à 650 km de Manille, soit une heure d’avion. Le pape célébrera la messe à Tacloban, avec une présence spéciale des langues locales dans la liturgie.
Le 17 janvier toujours, le pape se rendra ensuite en papamobile de Tacloban à Palo (12 km), pour déjeuner avec 30 survivants du séisme et du typhon, qui ont perdu beaucoup de membres de leurs familles. Il visitera ensuite un centre pour les pauvres (« Pope Francis Center ») construit avec les contributions de Cor Unum et confié à une communauté coréenne.
Suivra une rencontre avec clergé, les consacrés des familles des survivants, en la cathédrale de Palo : le pape se recueillera spécialement devant mémorial qui se trouve dans la cathédrale.
Dimanche 18 janvier, le pape rencontrera les leaders religieux à l’Université catholique Saint-Thomas de Manille, qui a célébré ses 400 ans de fondation.
La bénédiction des "anciens"
Une grande rencontre du pape avec les jeunes suivra. Ils donneront 3 témoignages : une jeune des rues devenue étudiante, un témoin de la « nouvelle culture », un bénévole auprès des victimes du typhon. L a rencontre s’achèvera par la « bénédiction » du pape. Le P. Lombardi souligne que ce geste est particulièrement important dans la tradition des Philippins : la bénédiction des "anciens". Le pape priera ensuite avec eux l’angélus de midi.
Après déjeuner, à 15h30, le pape présidera la messe. Le nombre des participants pourrait battre des records : on se souvient encore de l’arrivée de Jean-Paul II en hélicoptère parce que la foule de plusieurs millions empêchait l’accès à l’espace de la célébration.
Ce sera la messe su "Saint Enfant" « Santo Niño », qui a été offert en 1521, comme don de baptême par l’explorateur portugais Ferdinand Magellan, et qui est conservée à Cebu.
Le pape repartira à Rome le lendemain, lundi 19 janvier, à 10h, après une cérémonie d’adieu au pavillon présidentiel de la base aérienne de Villamor à Manille. Il est attendu à l’aéroport romain de Ciampino vers 17h40.
P. Federico Lombardi, SJ (Zenit)
Sri Lanka et Philippines : un voyage de compassion par le card. Parolin
- Viết bởi Cardinal Parolin
ROME, 9 janvier 2015 (Zenit.org) - Le voyage du pape François au Sri Lanka et aux Philippines (12-19 janvier 2015) sera un voyage « de compasion », affirme le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, au Centre de télévision du Vatican (CTV).
Le pape se rend en effet dans cette région pour « exprimer sa compassion, sa miséricorde, pour toutes les personnes victimes de catastrophes naturelles », pour celles « qui souffrent d’injustices structurelles, comme la pauvreté et la corruption » et celles « qui souffrent encore des graves conséquences du conflit civil » au Sri Lanka.
Seules « la miséricorde et la compassion peuvent guérir » les blessures, poursuit-il : « c’est le sens de la présence du pape : apporter une dimension de guérison et de réconfort dans ces situations. Et rappeler que tous doivent apporter leur contribution afin que ces blessures puissent cicatriser ».
Le cardinal évoque les deux points forts de la mission de l’Église aux Philippines et au Sri Lanka dans le contexte asiatique « caractérisé par une mosaïque de cultures » : « les activités humanitaires dans les domaines de la santé et de l’éducation » ; et « le dialogue interreligieux » qui promeut « la rencontre, le respect et l’acceptation réciproque ».
Pour le cardinal, le dialogue interreligieux est « le point central de l’attention du pape au cours de ce voyage » car « il est fondamental pour la paix dans le monde aujourd’hui ».
L'Eglise-pont du Sri Lanka
Au Sri Lanka particulièrement, l’Église est un « pont » car elle compte parmi ses membres « des personnes issues des deux ethnies tamoule et cinghalaise » : « elle sait donc ce qu’il y a dans le cœur de chacun et connaît leurs attentes ».
Saluant la tradition « d'harmonie religieuse » du Sri Lanka, le cardinal formule le voeu « que cette tradition prévale sur les tensions ». Mais il faut pour cela « la reconnaissance de la vérité », ajoute-t-il en précisant que le pape « rappellera tous ces épisodes douloureux (…), non pas pour rouvrir les plaies mais pour tourner les regards vers l’avenir ». C'est ce qu'il avait souhaité le 8 février 2014 pour le 75ème anniversaire de la consécration à la Sainte Vierge de l’Église du Sri Lanka.
C'est dans cet esprit qu'aura lieu sa visite du sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire à Madhu, « qui est à la fois un centre de prière et de rencontre, connu, apprécié, et fréquenté aussi par des membres d’autres religions ».
Lors la guerre civile, Benoît XVI avait à plusieurs reprises demandé la protection de la Vierge de Madhu, « vénérée par les catholiques mais aussi par les fidèles d'autres religions », de façon à hâter « le moment de la paix et de la réconciliation nationale ».
Le potentiel des Philippines
Les Philippines « sont un des pays du sud-est de l’Asie où la majorité de la population est catholique », rappelle le cardinal : au Timor oriental aussi, 90% de la population est catholique (aux Philippines 80%).
Il évoque le rayonnement des Philippins et de l’Église du pays « dans le contexte asiatique et sur la scène mondiale » : « les Philippins sont présents dans tant de pays d’Asie mais aussi d’Amérique et d’Europe. »
« La centralité des Philippines sur le plan des études est un autre élément important : de nombreux jeunes de pays voisins viennent en effet approfondir leur formation dans les différentes universités catholiques qui s’y trouvent », poursuit-il.
« Le potentiel d’évangélisation des Philippines est important », ajoute le cardinal : « Beaucoup d’initiatives de prière étaient organisées ces dernières semaines pour préparer la visite du pape. Ces prières ont une base très positive ».
« Le pape, en faisant ce voyage, veut aussi inaugurer le chemin qui conduira, dans 9 ans, aux célébrations du cinquième centenaire de l’arrivée de l’Évangile aux Philippines (1521) », conclut-il.
Anne Kurian (Zenit)
Baptême de 33 bébés: priez l'Esprit Saint chaque jour!
- Viết bởi Anita Bourrdin (Zenit)
ROME, 11 janvier 2015 (Zenit.org) - "Priez l'Esprit Saint tous les jours", recommande le pape François aux parents de 33 bébés qu'il a baptisés ce dimanche 11 janvier en la Chapelle Sixtine, comme c'est la tradition pour la fête du Baptême de Jésus.
La prestigieuse chapelle de l'élection des papes est transformée en crèche vivante. Si les enfants pleurent, que les mamans se sentent libres de les nourrir, a redit le pape.
Il a eu une pensée pour les mamans qui n'ont pas de quoi "nourrir leurs enfants", en invitant les mamans à nourrir leurs bébés "s'ils pleuraient de faim": "Donnez-leur du lait, tranquillement".
Il a ajouté: "Nous remercions le Seigneur pour le don du lait, et nous prions pour ces mères - elles sont nombreuses, malheureusement - qui ne sont pas en mesure de donner à manger à leurs enfants. Prions et essayons d'aider ces mères."
Puis il a recommandé à nourrir aussi leur esprit de la Parole de Dieu: "Ce que fait le lait pour le corps, la Parole de Dieu le fait pour l'esprit: la Parole de Dieu fait grandir la foi". Il a exhorté les parents à aider leurs enfants à "grandir dans l'amour de Dieu" et il a donné un moyen très simple pour cela.
Pour qu'ils de viennent "de vrais chrétiens", eux qui sont baptisés, "oints par l'Esprit Saint, dans lequel Jésus a été plongé tout au long de son existence terrestre", le pape recommande aux parents, parrains et marraines de "prier l'Esprit Saint tous les jours": "Nous prions habituellement Jésus. Quand nous prions le Notre Père, nous prions le Père. Mais le Saint-Esprit, nous ne le prions pas beaucoup."
"C'est tellement important de prier l'Esprit Saint, parce qu'il nous enseigne à faire grandir la famille", a insisté le pape, pour que les enfants "grandissent dans cette atmosphère de la Sainte Trinité": "c'est l'Esprit Saint qui les fait grandir".
Le pape suggère une prière: "N'oubliez pas d'invoquer souvent le Saint-Esprit, chaque jour. Vous pouvez le faire, par exemple, par cette prière simple: "Viens, Esprit Saint, emplis le coeur de tes fidèles et allume en eux le feu de ton amour. "»
Le pape a aussi insisté sur le fait que le baptême introduit dans le corps de l'Eglise: "l"'on ne peut pas être un chrétien en dehors de l'Eglise". Car, a expliqué le pape, la foi de l'Eglise, c'est aussi "la foi de Marie, notre Mère, la foi de saint Joseph, de saint Pierre, de saint André, de saint Jean, la foi des apôtres et des martyrs qui est arrivée jusqu'à nosu par le baptême. C'est très beau".
"Enseignez à vos enfants qu'on ne peut pas être chrétiens en dehors de l'Eglise, que l'on ne peut pas suivre Jésus-Christ sans l'Eglise, car l'Eglise est mère et nous fait grandir dans l'amour de Jésus-Christ", a exhorté le pape François.
Anita Bourdin (Zenit)
Pope to baptize 33 infants to commemorate Jesus' Baptism
- Viết bởi Radio Vaican
2015-01-10 Vatican - Pope Francis will observe a papal tradition on Sunday, the feast of the Baptism of Lord, baptizing 33 infants during a Mass amid the splendor of Michelangelo’s frescos in the Vatican’s famed Sistine Chapel. The 12 male and 21 females are children of Vatican employees. Pouring water over their heads, he will formally welcome the babies as members of the Catholic Church. The commemoration of the Baptism of Jesus by St. John the Baptist in the River Jordan, marks the end of Christmas season in the liturgical calendar of the Catholic Church, and the start of Ordinary Time. The Sistine Chapel is the venue where cardinals gather for a conclave to elect a new pope. Argentine Cardinal Jorge Bergoglio was elected Pope Francis there on March 13, 2013.Radio Vatican
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