Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
Les obsèques de Benoît XVI célébrées le 5 janvier
- Viết bởi Vatican News
La cérémonie sera présidée par le Pape François jeudi sur la Place Saint-Pierre.
Au cours d'un bref point presse devant les journalistes, Matteo Bruni, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège a expliquées que les funérailles du pape émérite Benoit, XVI, décédé ce samedi matin, auront lieu jeudi 5 janvier à 9h30 heure de Rome. Matteo Bruni a aussi précisé que le pape défunt avait reçu le sacrement des malades mercredi 28 décembre, à l'issue de la messe célébrée au monastère Mater Ecclesiae, son lieu de résidence.
La dépouille du pape émérite sera exposée dès lundi 2 janvier dans la basilique Saint-Pierre afin que les fidèles puissent se recueillir. La dépouille du pape émérite Benoît XVI reposera au monastère Mater Ecclesiae jusqu'au lundi 2 janvier au petit matin; aucune visite officielle ni prière publique n'est prévue, a précisé la salle de presse du Vatican samedi après-midi. Le même jour, à partir de 9 heures, le corps sera exposé à la visite des fidèles dans la basilique Saint-Pierre.
La basilique Saint-Pierre sera ouverte lundi de 9 heures à 19 heures; mardi 3 et mercredi 4 janvier de 7 heures à 19 heures.
Les obsèques, présidées par le Saint-Père, seront célébrées sur la place Saint-Pierre le jeudi 5 janvier à 9h30. Aucun billet ne sera fourni, ni nécessaire donc, pour y assister. Ceux qui souhaitent concélébrer peuvent s'adresser au Bureau des célébrations liturgiques du Souverain Pontife. Les délégations officielles présentes seront celles de l'Allemagne et de l'Italie.
A la fin de la célébration eucharistique, le cercueil du Souverain Pontife émérite sera transporté dans la basilique Saint-Pierre puis dans les grottes du Vatican pour y être enterré., a précisé le Bureau des célébrations pontificales.
(MAJ 16h58)
Vatican News
Le père Lombardi: «nous continuons à nous tenir derrière lui»
- Viết bởi Vatican News
Porte-parole du Pape Benoît XVI pendant plusieurs années, le père jésuite est l'actuel directeur de la fondation Ratzinger. Il revient dans un texte sur le pontificat du pape allemand qu'il a côtoyé de près.
Père Federico Lombardi, S.J
«Bientôt, je serai face au juge ultime de ma vie. Même si, en regardant ma longue vie, j'ai beaucoup de raisons d'avoir peur et d'être effrayé, j'ai néanmoins l'âme joyeuse, car j'ai la ferme conviction que le Seigneur n'est pas seulement le juge juste, mais en même temps l'ami et le frère qui a lui-même souffert de mes défauts et qui, par conséquent, en tant que juge, est également mon avocat. En vue de l'heure du jugement, la grâce d'être chrétien devient claire pour moi. Être chrétien me donne la connaissance, et plus encore, l'amitié avec le juge de ma vie et me permet de franchir avec confiance la porte sombre de la mort. À cet égard, je me souviens constamment de ce que Jean raconte au début de l'Apocalypse: il voit le Fils de l'homme dans toute sa grandeur et tombe raide mort. Mais Lui, posant sa main droite sur lui, lui dit: ‘Ne crains pas. Moi, je suis...’» (cf. Ap 1, 12-17)". C'est ce qu'écrivait Benoît XVI dans sa dernière lettre, datée du 6 février, au terme de jours douloureux «d'examen de conscience et de réflexion» sur les critiques qui lui avaient été adressées pour une affaire d'abus lorsqu'il était archevêque de Munich, plus de 40 ans auparavant.
A la fin, le moment de la rencontre avec le Seigneur arrive. On ne peut certainement pas dire que c'était inattendu et que notre grand aîné est arrivé sans se préparer. Si son prédécesseur nous avait donné un témoignage précieux et inoubliable de la manière de vivre dans la foi une maladie progressive douloureuse jusqu'à la mort, Benoît XVI nous a donné un beau témoignage de la manière de vivre dans la foi la fragilité croissante de la vieillesse pendant plusieurs années, jusqu'à la fin. Le fait qu'il ait renoncé à la papauté au moment opportun lui a permis - et nous avec lui - de parcourir ce chemin avec une grande sérénité.
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Le Pape émérite Benoît XVI est décédé
Il avait le don de compléter son chemin en gardant l'esprit clair, en s'approchant avec une expérience pleinement consciente de ces «réalités ultimes» sur lesquelles il avait eu comme peu d'autres le courage de penser et de parler, grâce à la foi qu'il avait reçue et vécue. En tant que théologien et en tant que pape, il nous en avait parlé de manière profonde, crédible et convaincante. Ses écrits et ses mots sur l'eschatologie, son encyclique sur l'espérance, restent un don pour l'Eglise, que sa prière silencieuse a scellé pendant les longues années de retraite «sur la montagne».
Parmi les nombreux éléments que l'on peut retenir de son pontificat, celui qui, honnêtement, m'a paru et me paraît encore la plus extraordinaire, c'est qu'au cours de ces mêmes années, il a réussi à écrire et à achever sa trilogie sur Jésus. Comment un pape, avec les responsabilités et les préoccupations de l'Église universelle, qu'il portait de fait sur ses épaules, a-t-il pu écrire une telle œuvre? Certes, c'est le résultat d'une vie de réflexion et de recherche. Mais sans aucun doute, la passion intérieure, la motivation ont dû être formidables. Ses écrits sortent de la plume d'un érudit, mais en même temps d'un croyant qui a engagé sa vie dans la recherche d'une rencontre avec le visage de Jésus dans lequel il voyait aussi l'accomplissement de sa vocation et de son service aux autres.
En ce sens, même si je comprends pourquoi il a précisé que ce travail ne devait pas être considéré comme un «magistère pontifical», je continue à penser qu'il s'agit d'une partie essentielle de son témoignage de service en tant que pape, c'est-à-dire en tant que croyant qui reconnaît en Jésus le Fils de Dieu, et sur la foi duquel nous pouvons également continuer à compter. Par conséquent, je ne peux pas considérer comme accidentel le fait que le moment de la décision de renoncer à la papauté, c'est-à-dire l'été 2012, coïncide avec celui de la conclusion de la trilogie sur Jésus. Le temps de l'accomplissement d'une mission centrée sur la foi en Jésus-Christ.
Il ne fait aucun doute que le pontificat de Benoît XVI a été caractérisé par son magistère plus que par son action de gouvernement. «J'étais bien conscient que ma force - si j'en avais une - était celle de présenter la foi d'une manière adaptée à la culture de notre temps» (...). Une foi toujours en dialogue avec la raison, une foi raisonnable, une raison ouverte à la foi. Le pape Ratzinger a été respecté à juste titre par ceux qui vivent attentifs aux mouvements de la pensée et de l'esprit et qui cherchent à lire les événements dans leur signification la plus profonde et à long terme, sans s'arrêter à la surface des événements et des changements. Ce n'est pas pour rien que certains de ses grands discours sont restés mémorables devant des auditoires non seulement de l'Église, mais aussi de représentants de toute la société, à Londres, à Berlin... Il n'avait pas peur de la confrontation avec des idées et des positions différentes, il regardait avec loyauté et clairvoyance les grandes questions, l'obscurcissement de la présence de Dieu à l'horizon de l'humanité contemporaine, les questions sur l'avenir de l'Église, en particulier dans son propre pays et en Europe. Et il a essayé d'affronter les problèmes avec loyauté, sans les fuir même s'ils étaient dramatiques; mais la foi et l'intelligence de la foi lui ont permis de trouver toujours une perspective d'espérance.
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Adieu à Benoît XVI, humble serviteur dans la vigne du Seigneur
La valeur intellectuelle et culturelle de Joseph Ratzinger est trop connue pour qu'il soit nécessaire d’en refaire l’éloge. Jean-Paul II a été capable de le comprendre et de le valoriser pour l'Église universelle. Pendant 24 des 26 années du pontificat de son prédécesseur, Ratzinger a été le préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi. Deux personnalités différentes mais - si je puis dire - un «duo formidable». Le long pontificat de Karol Wojtyla ne peut être pensé de manière correcte, doctrinalement parlant, sans la présence du Cardinal Ratzinger et la confiance qu’il avait en lui, dans sa théologie ecclésiale, dans l'ampleur et l'équilibre de sa pensée. Servir l'unité de la foi de l'Église dans les décennies qui suivent Vatican II en affrontant des tensions et des défis historiques en matière de dialogue avec le judaïsme, de dialogue avec les autres religions, d'œcuménisme, de confrontation avec le marxisme, dans le contexte de la sécularisation et de la transformation de la vision de l'homme et de la sexualité; réussir à proposer une synthèse doctrinale aussi large et harmonieuse que celle du Catéchisme de l'Église catholique, accueillie par la grande majorité de la communauté ecclésiale avec un consensus inattendu, pour amener cette communauté à franchir le seuil du troisième millénaire en se sentant porteuse d'un message de salut pour l'humanité...
En fait, cette très longue et extraordinaire collaboration a été la préparation du pontificat de Benoît XVI, considéré par les cardinaux comme le continuateur et le successeur le plus approprié de l'œuvre du pape Wojtyla. Un regard global sur l'itinéraire de Joseph Ratzinger ne peut manquer de relever, sans rester impressionné, la continuité de son fil conducteur et en même temps à l'élargissement progressif de l'horizon de son service.
La vocation de Joseph Ratzinger est dès le départ une vocation sacerdotale, à la fois aux études théologiques, ainsi qu’au service liturgique et pastoral. Il en parcourt les différentes étapes, du séminaire à ses premières expériences pastorales et à l'enseignement universitaire; puis son horizon s'élargit d'abord à l'expérience de l'Église universelle avec sa participation au Concile et sa relation avec les grands théologiens de l'époque, avant de retrouver une activité académique et l'étude théologique approfondie, mais toujours au milieu des débats et de l'expérience ecclésiale. Par la suite, il élargit à nouveau son horizon dans le service pastoral du grand archidiocèse de Munich; il passe définitivement au service de l'Église universelle avec d’abord l'appel à Rome à la conduite de la Doctrine de la Foi, puis un nouvel appel qui le conduit au gouvernement de toute la communauté ecclésiale. L'horizon est devenu total non seulement pour la pensée, mais aussi pour le service sacerdotal et pastoral. Servir toute la communauté ecclésiale, la conduire avec intelligence sur les chemins de notre temps, préserver l'unité et l'authenticité de sa foi. La devise choisie à l'occasion de son ordination épiscopale, «Collaborateur de la vérité» (3 Jean 8), exprime très bien tout le fil de la vie et de la vocation de Joseph Ratzinger, si l'on comprend que pour lui la vérité n'est pas un ensemble de concepts abstraits, mais qu'elle s'incarne en définitive dans la personne de Jésus-Christ.
Le pontificat de Benoît XVI est et restera communément dans les mémoires comme un pontificat marqué par des périodes de crise et de difficultés. C'est vrai, et il ne serait pas juste de négliger cet aspect. Mais il ne doit ni être vu ni évalué de manière superficielle. Quant aux critiques et aux oppositions internes ou externes, il a lui-même rappelé en souriant que plusieurs autres papes avaient dû affronter des périodes et des situations bien plus dramatiques. Sans avoir besoin de remonter aux persécutions des premiers siècles, il suffit de penser à Pie IX, ou à Benoît XV lorsqu'il avait condamné le «massacre inutile», ou encore aux situations des papes pendant les guerres mondiales. Il ne s'est donc pas considéré comme un martyr. Aucun pape ne peut imaginer ne pas rencontrer de critiques, de difficultés et de tensions. Cela n'enlève rien au fait que, si nécessaire, il savait réagir aux critiques avec vivacité et détermination, comme ce fut le cas avec l'inoubliable Lettre écrite aux évêques en 2009, après l'affaire de la levée de l'excommunication aux Lefebvristes et le «cas Williamson»; une lettre passionnée dont son secrétaire m'a confié qu'elle exprimait «Ratzinger à l'état pur».
Mais la croix la plus lourde de son pontificat, dont il avait déjà commencé à saisir la gravité lors de son passage à la Doctrine de la Foi et qui continue à se manifester comme une épreuve et un défi à l'Eglise de portée historique, ce sont les affaires d’abus sexuels. Ces affaires ont été également été une cause de critiques et d'attaques personnelles à son encontre jusqu'à ces dernières années, et donc aussi de profondes souffrances. Ayant également été très impliqué dans ces questions durant son pontificat, je suis fermement convaincu qu'il a perçu la gravité des problèmes de manière de plus en plus lucide et qu'il a eu le grand mérite de les aborder avec une grande profondeur de vue dans leurs différentes dimensions: l’écoute des victimes, la rigueur dans l’exercice de la justice face aux crimes, la guérison des blessures, l’établissement de normes et de procédures appropriées, la formation et la prévention du mal. Ce n'était que le début d'un long chemin, mais dans la bonne direction et avec beaucoup d'humilité. Benoît XVI ne s'est jamais inquiété d'une «image» de lui-même ou de l'Église qui ne correspondrait pas à la vérité. Et même dans ce domaine, il a toujours agi dans la perspective d'un homme de foi. Au-delà des mesures pastorales ou juridiques, nécessaires pour affronter le mal dans ses manifestations, il a ressenti la puissance terrible et mystérieuse du mal et la nécessité de faire appel à la grâce pour ne pas être écrasé par lui dans le désespoir et pour trouver le chemin de la guérison, de la conversion, de la pénitence, de la purification, dont les personnes, l'Église et la société ont besoin.
Lorsqu'on m'a demandé d’évoquer un épisode qui résume l'histoire du pontificat de Benoît XVI, j'ai rappelé la veillée de prière lors des Journées mondiales de la jeunesse à Madrid, en 2011, sur la grande esplanade de l'aéroport de Cuatro vientos, à laquelle ont participé environ un million de jeunes. C'est le soir, l'obscurité s'épaissit lorsque le pape commence son discours. À un moment donné, un véritable ouragan de pluie et de vent s'est abattu. Les systèmes d'éclairage et de sonorisation ont cessé de fonctionner et de nombreuses tentes situées au bord de l'esplanade se sont effondrées. La situation était vraiment dramatique. Le pape a été invité par ses collaborateurs à quitter les lieux et à se mettre à l'abri, mais il n'a pas voulu. Il est resté patiemment et courageusement assis à sa place sur la scène ouverte, protégé par un simple parapluie exposé au vent. La totalité de l'immense assemblée a suivi son exemple, avec confiance et patience. Lorsque la tempête s'est calmée et que la pluie a cessé, un grand calme inattendu s'est installé. Les installations électriques ont recommencé à fonctionner. Le pape a terminé son discours et le magnifique ostensoir de la cathédrale de Tolède a été amené au centre de la scène pour l'adoration eucharistique. Le pape s'est agenouillé en silence devant le Saint Sacrement et derrière lui, dans l'obscurité, l'assemblée toute entière s’est unie à la prière dans un calme absolu.
Dans un certain sens, cela peut rester l'image non seulement du pontificat, mais aussi de la vie de Joseph Ratzinger et du but de son parcours. Alors qu'il entre maintenant dans un silence définitif devant le Seigneur, nous continuons nous aussi à nous tenir derrière lui et avec lui.
Vatican News
Mort de Benoît XVI: l’Église pleure l’un de ses plus grands serviteurs
- Viết bởi Vatican News
Le Pape émérite Benoît XVI a rendu son dernier souffle samedi 31 décembre à 9h34 au monastère Mater Ecclesiae, où il résidait au Vatican depuis sa renonciation en 2013. Les hommages pleuvent au sein de l’Église catholique depuis l’annonce de son décès, saluant un chercheur de vérité et un témoin de la bonté de Dieu.
Vatican News – (article mis à jour le 31 décembre 2022 à 12h55)
Un des théologiens les plus marquants de son époque
L'Académie pontificale pour la vie «s'associe à la douleur de l'Église suite au décès du Pape émérite Benoît XVI. Nous nous souvenons de son service "dans la vigne du Seigneur", nous nous souvenons de lui comme l'une des personnalités théologiques les plus marquantes du 20ème siècle, s'efforçant constamment de rendre la foi compréhensible et fiable pour l'homme moderne, écrivent Mgr Vincenzo Paglia, président de l'institution vaticane, et son chancelier, Mgr Renzo Pegoraro. Que le Seigneur, Maître de la vie, qu'il appelait "ami et frère, bon juge", l'accueille maintenant dans sa maison», souhaitent-ils.
Les évêques de France rendent hommage à un «grand théologien»
«Joseph Ratzinger a été un grand théologien», écrit la CEF dans un communiqué paru samedi 31 décembre. «Sa participation au Concile l’avait mis face aux grands défis de l’Église dans le monde de la fin du XXème siècle. Il en a été un grand interprète, lucide et courageux, exigeant quant à la vérité, fidèle à la Tradition mais libre de toute nostalgie».
L’épiscopat français reconnait l’œuvre du Pape émérite «tant dans les relations œcuméniques que dans son approche des groupes dits traditionalistes dans l’Église catholique», ainsi que dans le domaine interreligieux. «Dans un monde sécularisé, dans un climat culturel marqué par le relativisme, il a incarné la recherche exigeante mais aussi joyeuse de la foi qui aspire à adhérer à Dieu par le lien vivant que celui-ci propose aux humains. Il a affronté avec courage le fait des agressions sexuelles commises par des prêtres ou des religieux et n’a voulu préserver personne de la vérité qu’il y avait à faire en ce domaine», soulignent-ils également.
Les évêques se rappellent au nom des catholiques français du «magnifique voyage» de Benoît XVI en France en 2008, à Paris et à Lourdes, avec son discours marquant prononcé au Collège des Bernardins.
Les catholiques «rendent grâce à Dieu pour ce qu’il a donné à l’Église, visiblement et invisiblement», concluent-ils.
Benoît XVI, une attention constante aux chrétiens d’Orient
L’Œuvre d’Orient «rend grâce pour la fécondité du pontificat de Benoît XVI pour son souci constant à l’égard des chrétiens d’Orient. Il les a invités à se tourner vers l’avenir pour leurs communautés, pour leurs nations. Il a souhaité regarder l’avenir avec confiance», reconnaît avec gratitude l’organisation catholique française.
L’Œuvre d’Orient salue dans son communiqué la fécondité d’un pontificat placé «sous le signe de la communion», répondant à une «soif d’unité» et de paix dans un Moyen-Orient meurtri par la violence.
Mgr de Moulins-Beaufort salue la «liberté intérieure» de Benoît XVI
Sur Twitter, le président de l’épiscopat français a invité à prier pour le Pape émérite Benoît XVI. «Que Dieu lui ouvre les portes de sa maison. Son intelligence lucide, sa capacité à contempler et à dire la bonté de Dieu, sa recherche inlassable de la vérité et sa liberté intérieure, ont été des lumières pendant des décennies», écrit-il.
Vatican News
Vœux de Noël à Jérusalem: l’incarnation, balise d’espoir pour la Terre sainte
- Viết bởi Vatican News
Dans leur message de Noël 2022, les chefs des Églises de Jérusalem regrettent la diminution de la présence chrétienne en Terre sainte, remerciant les pèlerins de leur retour dans les Lieux saints de la région.
«Nous, Patriarches et Chefs des Églises de Jérusalem, adressons nos salutations aux chrétiens du monde entier, dans le même esprit de crainte et d'émerveillement que ceux qui étaient présents à Bethléem lors de la Nativité de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ», écrivent d’abord les patriarches chrétiens de la ville trois fois sainte.
Par son incarnation, le Christ s'est associé à la souffrance du monde, endurant avec la Sainte Famille les nombreux combats quotidiens sous l'occupation. Parmi ces derniers figuraient les menaces de violence, l'enregistrement forcé, le déplacement des familles et l'existence en tant que réfugiés sur une terre étrangère.
Vestiges chrétiens de Terre sainte
«Des douleurs et des épreuves similaires continuent d'affliger le monde à notre époque, telles qu'en Ukraine, en Arménie, en Syrie ou encore en Terre Sainte», relèvent les chefs des Églises, préoccupés en particulier pour les fidèles «qui restent sur la terre de naissance de notre Seigneur en tant que vestiges chrétiens».
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À l'hôpital de la Sainte Famille à Bethléem, l'excellence pédiatrique ouverte à tous
Ces dernières années, les patriarches regrettent que ces chrétiens aient été de plus en plus confrontés à des attaques contre le libre exercice de leur religion, y compris des attaques personnelles, la profanation de leurs églises et de leurs cimetières, des restrictions injustifiées contre la pratique de leur rite, et des menaces légales pesant sur leurs biens et leur gestion des propriétés de l'Église.
La présence chrétienne réduite à moins de 2% de la population
«Cette atmosphère décourageante a conduit à un manque d'espoir, en particulier chez nos jeunes chrétiens, qui se sentent de moins en moins bienvenus sur la terre où leurs ancêtres vivaient avant même la naissance de l'Église à la Pentecôte (Actes 2:11)», relèvent-ils, déplorant l’exode «qui réduit encore la présence chrétienne en dessous de son infime minorité de deux pour cent de la population générale».
À ces jeunes, les Églises de Terre Sainte veulent offrir le message d'incarnation de la naissance du Christ «comme une balise d'espoir». Dans cet esprit, les chefs des Églises chrétiennes sont reconnaissants que les chrétiens du monde entier soient de plus en plus nombreux à retourner en pèlerinage en Terre Sainte. «Nous les encourageons non seulement à visiter avec révérence les pierres bénies des lieux saints, mais aussi à s'engager et à soutenir les "pierres vivantes", c'est-à-dire la présence chrétienne locale, dont les familles ont aidé à construire et à entretenir ces sites vénérables à travers les siècles, jusqu'à aujourd'hui», observent-ils.
De même, ils invitent les chrétiens du monde entier à soutenir l'adhésion au statu quo religieux et à continuer de travailler et de prier pour une paix juste et durable sur la terre où est né notre Seigneur.
Vatican News
Pope: Peace begins in every person, in every family, in every city
- Viết bởi Vatican News
Pope Francis sends a video message to members of the “Mensajeros de la Paz“ association thanking them for their work to promote human and social development and encouraging them to pursue their message and work for peace.
By Linda Bordoni
Pope Francis has reiterated his urgent call to all men and women of goodwill to be peacemakers “because this is what we need today!”
In a video message recorded this month during an audience with Father Ángel Garcia Rodriguez, founder and President of the “Mensajeros de la Paz“ association, the Pope encouraged operators and volunteers of the association to “help end conflicts so that peace may follow.“
“To all of you, brothers and sisters of the family of Mensajeros de la Paz, who carry a good message, not only in words, but in everything you do, [...] you create an atmosphere of love, you solve problems, and you know how to speak coherently with your works and with your heart. I congratulate you, keep going!” he said.
Thanking them for being messengers of peace, the Pope noted that peace is a state of being, something that is established when conflict comes to an end.
He said that world peace is in a sad state at this moment and called for peacemaking in all situations.
“Also the smallest peace, the peace of the small towns, the peace of small families that need the peace of each person.”
He invited the Messengers of Peace to “keep kicking up a fuss" because this is what we need today.
Pope Francis and Fr. Angel Garcia Rodriguez
Messengers of Peace
The Mensajeros de la Paz is a non-governmental organization, founded in Spain in 1962 by Father Ángel García Rodríguez and Ángel Silva Sánchez. It works at a national and international level and has been awarded the Prince of Asturias Award for Concord, among other distinctions.
It aims to promote human and social development of marginalized and vulnerable populations and is present in 75 countries across the world.
You can watch the Pope’s video message on the Mensajeros de la Paz twitter an fb accounts and here.
Vatican News
Le nonce en Ukraine souhaite «un Noël sans missiles»
- Viết bởi Vatican News
En cette veille de Noël, Mgr Visvaldas Kulbokas, nonce apostolique en Ukraine, raconte l'attente des Ukrainiens entre la foi, le besoin de sécurité et d'énormes privations: l'exemple vient des enfants qui dessinent des arbres décorés au milieu des bombes. Le traumatisme existe mais le sens de la fête demeure.
Entretien réalisé par Svitlana Dukhovych - Cité du Vatican
Le plus grand souhait -que les Ukrainiens se disent et s'écrivent en guise de vœux- est de passer un Noël en toute sécurité. Ils savent que c'est impossible, car les bombes continuent de vider les maisons et de faire des victimes, et l'absence de lumière dans la moitié du pays fait ressembler les villes à plusieurs Bethléem dramatiques.
Mais dans l'obscurité, l'étincelle de la foi est là et elle réchauffe les cœurs, même dans le gel qui, dans de nombreux cas, n'est pas combattu par des générateurs qui ne sont pas suffisants pour tout le monde -et les Ukrainiens sont très reconnaissants pour ceux envoyés par le Pape par l'intermédiaire du cardinal Konrad Krajewski en ces heures. Entretien avec le nonce apostolique en Ukraine, Mgr Visvaldas Kulbokas.
Excellence, dans quel esprit Noël est-il célébré cette année en Ukraine?
Je dirais que l'expression utilisée par le Pape François dans sa lettre aux Ukrainiens, publiée le 25 novembre, dans laquelle il dit que, de même que Jésus est né à Bethléem dans le froid, dans l'obscurité, était très touchante, de même cette année les Ukrainiens abordent Noël d'une manière très similaire. La réalité est précisément celle-ci: pendant des heures et des heures, parfois même des jours, il y a sans exagération des millions, des dizaines de millions de foyers sans lumière, sans chauffage. Ainsi, dans ce sens, Noël ressemble aux conditions de vie de Jésus à Bethléem.
Pour les croyants, en particulier les chrétiens, c'est aussi une façon d'être spirituellement unis à la Sainte Famille dans la manière dont elle a vécu Noël. Pour moi personnellement, c'est une expérience profonde, car dans l'obscurité, dans la difficulté, on perçoit plus fortement la lumière divine. C'est pourquoi, dans cette souffrance, Noël brille encore plus fort. Il y a beaucoup de problèmes logistiques, nous ne pouvions pas vivre cette expérience de manière normale.
Mais spirituellement, je perçois à la fois en moi le besoin de célébrer Noël du mieux possible et chez les personnes que je vois et qui, peut-être, dans les années de normalité, ne se réjouissaient pas autant des célébrations -et je ne parle pas seulement des catholiques, mais aussi des personnes d'autres confessions et religions. Je dirais donc que nous abordons Noël dans un esprit vraiment profond, bien qu’au milieu de beaucoup de souffrances.
“Dans l'obscurité, dans la difficulté, on perçoit plus fortement la lumière divine. C'est pourquoi, dans cette souffrance, Noël brille encore plus fort.”
Quelle est la situation humanitaire dans la capitale? Comment allez-vous célébrer la Nativité à la nonciature?
Aujourd'hui même, le cardinal Konrad Krajewski arrive à la nonciature. Il a déjà transporté un nombre considérable de générateurs électriques et l'a fait personnellement, car c'est la manière la plus efficace et la plus rapide de le faire. Il a fait plusieurs voyages entre la Pologne et l'Ukraine pour apporter les générateurs, afin qu'ils soient distribués dans les différentes régions car la demande est immense. J'ai déjà entendu plusieurs curés et évêques dire qu'ils ne trouvent plus de générateurs, non seulement en Pologne et en Hongrie mais aussi dans d'autres pays plus lointains, parce qu'ils ont été vendus ou donnés aux Ukrainiens.
À la nonciature, en ce moment, nous avons la possibilité d'un contact téléphonique, mais ce n'est pas une certitude: à tout moment, les communications peuvent être interrompues, l'eau... Le chauffage dépend de l'approvisionnement en gaz, mais lorsque le travail des pompes qui amènent le gaz dans la ville est interrompu, tous les services sont interrompus. Alors, on ne sait jamais dans quelles conditions on vivra demain et comment on sera le jour de Noël. Pour l'instant, l’on se prépare au minimum possible. Et pourtant, nous sommes submergés par tant de questions humanitaires, car bien que nous ne soyons pas une organisation humanitaire, il y a tellement d'informations, de contacts, de situations logistiques qui nous concernent et nous sommes débordés par ce genre de travail. Il sera agréable de vivre Noël avec le cardinal Krajewski, en partageant également ces expériences de solidarité, et de vivre Noël avec la communauté catholique d'ici.
Noël est un moment profond pour faire l'expérience de la présence du Seigneur, également à travers la proximité. Selon vous, les chrétiens d'Ukraine et la population en général perçoivent-ils le soutien de l'Église dans le monde, de toutes les personnes de bonne volonté?
La situation est si difficile que sans l'aide de très nombreuses personnes de bonne volonté, de très nombreux pays -je pense à la Pologne, à l'Allemagne, à l'Italie, à l'Espagne, à la Hongrie, à la Slovaquie, à la République tchèque, aux pays baltes et à bien d'autres pays- sans cette aide, il ne serait pas physiquement possible d'atteindre le point où nous sommes aujourd'hui, et nous ne survivrions même pas.
Par conséquent, la solidarité est ressentie et j'ai vu que de nombreuses personnes ont écrit, ont téléphoné même après avoir entendu les paroles du Saint-Père il y a une semaine invitant les gens à célébrer Noël avec les Ukrainiens dans leur cœur. Donc, tant de la part du Saint-Père que des Églises, des différents pays, cette solidarité se fait sentir. Bien sûr, ce n'est jamais assez, car les besoins sont tellement grands qu'il est presque impossible d'y répondre, et donc d'un côté cette grande solidarité est ressentie, alors que de l'autre il n'est pas possible d'avoir des conditions de sécurité.
En Ukraine, lorsque nous nous envoyons des vœux de Noël, j'ai remarqué que les prêtres et d'autres croyants écrivent souvent sur les cartes: «Nous vous souhaitons un Noël en sécurité». C'est notre premier souhait: un Noël sûr, un Noël sans missiles, sans explosions... Et un Noël de prière dans lequel il y a la grande solidarité du monde et des différentes Églises et en même temps il y a un sentiment de solitude avec Dieu, parce qu'il n'est pas humainement possible de penser à un Noël sûr. En fin de compte, nous restons donc avec Dieu, celui qui nous a créés et celui qui nous tient dans ses mains.
“Nous restons donc avec Dieu, celui qui nous a créés et celui qui nous tient dans ses mains.”
À Noël, nous célébrons la naissance du Fils de Dieu, le Prince de la Paix: comment est-il possible d'aider les gens à le rencontrer là où la paix fait défaut, là où il y a destruction et douleur?
Il est difficile de répondre au nom de tous car la perception varie d'une personne à l'autre, mais personnellement, j'ai pu voir plusieurs garçons, filles, enfants -surtout eux- qui malgré les souffrances qu'ils ont vécues et qu'ils vivent encore, gardent un regard d'espérance. Ainsi, pour eux, Noël reste Noël: ils peignent l'arbre dans un certain dessin, même si un missile passe... c'est-à-dire qu'il y a l'expérience traumatique mais le sens de Noël reste. En d'autres termes, il y a le grand désir de vivre Noël et de percevoir la joie de Jésus, du Fils de Dieu qui est né pour nous. Après tout, Il est notre grand ami car si l'humanité n'est pas capable d'assurer le respect de l'autre, que reste-t-il? Seul le Créateur, seul le Fils Dieu, est la lumière.
Hier, vous avez participé à l'ordination épiscopale de l'évêque auxiliaire gréco-catholique de Donetsk, Maksim Ryabukha. Que signifie cet événement dans le contexte de la guerre?
La prière, la liturgie de consécration de l'évêque auxiliaire de l'Exarchat gréco-catholique de Donetsk a été, comme l'a souligné Sa Béatitude Mgr Sviatoslav Shevchuk, un moment de lumière, de cette lumière fragile, celle à laquelle Jésus s'est également référé en parlant aux Apôtres: la lumière qui vient, même si tout le monde n'est pas prêt à l'accueillir. Et dans tous les cas, notre mission, et la mission du nouvel évêque Maksim, est d'apporter la lumière. Il connaît bien toute la partie orientale de l'Ukraine, il connaît les jeunes, il a des contacts avec les gens et c'est la partie du pays qui a le plus besoin de proximité, d'un pasteur qui soit avec eux, surtout d'une personne qui apporte la lumière de la foi. Il s'agissait d'une liturgie dans laquelle nous avons prié pour le nouvel évêque, en lui souhaitant de remplir cette mission qui semble humainement impossible, tout comme la paix semble également humainement impossible, mais nous le demandons au Seigneur.
Quel appel voudriez-vous lancer à ceux qui se préparent à célébrer Noël dans le reste du monde?
Je voudrais dire que non seulement hier, pendant la liturgie de consécration du nouvel évêque, mais en ces jours, en ces semaines, une prière spontanée pour les prêtres surgit.
Nous avons perdu le contact avec certains d'entre eux en Ukraine, nous ne savons pas où ils sont, dans quel état ils sont. Aussi, dans la prière, il vient toujours spontanément de se souvenir d'eux, de confier leur mission au Seigneur. Et puis une prière encore plus grande pour ceux qui sont directement sur le front de la guerre, où la souffrance est inhumaine. Et ici, l'appel de mon cœur est de faire tout d'abord confiance au Seigneur, car pour Lui, il est en effet possible de mettre fin à la guerre. Nous, prêtres, évêques, la touchons de nos mains chaque jour en célébrant l'Eucharistie, et nous avons ainsi la possibilité d'exprimer, de confier au Seigneur cette demande qui est la nôtre.
Mon grand appel est le suivant: avoir une grande foi, une grande confiance en Jésus, et pour ceux qui ne sont pas chrétiens, avoir une grande confiance en Dieu et invoquer, invoquer, invoquer la paix.
Vatican News
Argentina celebrates after winning soccer World Cup
- Viết bởi Vatican News
Argentina—the birthplace of Pope Francis—is celebrating its third soccer World Cup, after winning what was arguably the greatest final in the competition’s 92-year history, overcoming France on penalties.
By James Blears
Three times, Argentina were ahead, looking for all the world to be comfortably coasting.
And yet, three times France fought back with tenacity, from the encroaching spectre of defeat, to equal the scores at 3-3 by full time.
So the World Cup final on Sunday went into extra time, and then, it went to the nail-biting agony of penalties, which Argentina won 4-2.
Yet, they had been made to fight every inch of the way by the reigning champions.
Finally, with an extra spurt of skills, heartfelt intensity, ingenuity, super cool and unbending tenacity, Argentina decisively and magnificently prevailed.
It was a truly herculean, titanic and historic example of the absolutely sublime athletic skill, reaching for the stars by the stars. Nothing great is ever easy!
Fans cheer Argentina's win in Buenos Aires
Jubilant celebrations
At 35 years old, it was Lionel Messi’s final opportunity for FIFA World Cup glory.
He seized it with both feet and accomplished it brilliantly, fulfilling the legend.
He has said : "I knew God would bring this gift to me. You have to fight to reach your dreams."
Argentina’s victory soared the hearts of an entire nation.
Don’t cry for me Argentina…? No, smile with the warmth of the golden sun which adorns the national flag.
This time, it seems, all that sparkles really is gold. Dawn has broken, and the fiestas are still continuing apace!
Vatican News
Pope’s peace message: a singer, an economist, a nun, and a cardinal reflect
- Viết bởi Vatican News
At a press conference in the Vatican, a diverse group offer their reflections on the Pope’s 2023 World Peace Day message, and the legacy of the Covid-19 pandemic.
By Joseph Tulloch
A press conference was held in the Vatican on Friday to mark the release of Pope Francis’s 2023 World Peace Day message.
It drew an unusual assortment of speakers: an Italian singer-songwriter, an economist from the UN, Cardinal Michael Czerny, and Sister Alessandra Smerilli.
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16/12/2022
Pope's World Peace Day message: There is light even in our darkest hour
The cardinal
Cardinal Czerny, Prefect of the Dicastery for Promoting Integral Human Development, began by evoking the struggles of the early days of the pandemic: we had “no sound information about the disease, no treatments, no strategies for prevention”, he said, while “decision- makers gave higher priority to the claims of patent-holders than to people’s needs around the world.”
The Pope’s World Peace Day message, Cardinal Czerny said, invites us to reflect back on this terrible period, and ask ourselves what it might teach us.
“What lessons can we learn from this moment of crisis?”, he asked. “What signs of life and hope can we collect despite this difficult time? After all we have suffered, what should be our vision of humanity and of society for the future? What are Covid-time’s lessons for peace?”
The nun
Sister Alessandra, who is Secretary of the same Dicastery, picked up on this theme, saying that the Pope’s message “invites us to return to the frightening, difficult and painful times of the beginning of the Covid-19 pandemic, and asks us to reflect bravely on what we have learnt and on the opportunities we have failed to seize.”
“You cannot come out of a crisis the same, Pope Francis has said from the very beginning: either you come out better, or you come out worse. This is the moment to ask ourselves, as individuals and as a community: three years on, are we better or worse off?”
The singer
In his meditation, Simone Cristicchi, an Italian singer and past winner of the prestigious Sanremo music festival, focused on just three words from the Pope’s message, offering a short reflection on each one.
The first of these was “attention”, and the second “humility”. Cristicchi’s longest meditation, however, concerned the word “care”, which, he said, “contains the other two within itself.”
“In each of us there is this fragility,” he said, “this sense of separation from something. From the moment we are thrown into the world, from the moment we leave our mother's womb, we seek that sense of wholeness, which can be found in love, in the embrace of a friend or of the Divine.”
Care, Cristicchi continued, is also at the core of his song “Abbi cura di me” (Take care of me), first performed at Sanremo in 2019, which he then sang for those present.
The economist
Dr. Maximo Torero, Chief Economist at the UN’s Food and Agriculture Organisation, which worked closely with the Dicastery for Integral Human Development during the Covid pandemic, took the opportunity to discuss the horrifying scale of global hunger.
“As many as 828 million people faced hunger in 2021, an increase of 150 million since 2019,” he said. “Most recent projections indicate that more than 670 million people could still not have enough to eat in 2030. This is a far cry from the “zero hunger” target that the world ambitiously committed to less than a decade ago.”
He stressed the importance, in this regard, of the Pope’s call for global fraternity.
“We must understand we all need each other and, if we don’t act with fraternity and solidarity, we won’t be able to resolve the tremendous challenges we are facing today. As the Pope says, we need “together” at the centre.”
Vatican News
Ukraine: Izioum, un voyage dans l'enfer de la guerre
- Viết bởi Vatican News
La ville d’Izioum au sud-est de l'Ukraine, dans l'oblast de Karkhiv, a été le théâtre de tortures, de déportations et de dévastations pendant l'occupation. Libérée le 10 septembre, elle porte les signes des blessures du conflit, notamment des bâtiments détruits, et des fosses communes.
Salvatore Cernuzio – Envoyé spécial en Ukraine
«Dites à tout le monde: la guerre, ça craint», ces propos lancés par une femme âgée dans les rues d'Izioum avec un manteau de fourrure et une canne, sont probablement le seul commentaire possible devant le grand mystère du mal fait par un homme à un autre homme. Le mal qui a la forme de cordes utilisées pour la torture, de salles souterraines de 15 mètres carrés dans lesquelles on enfermait jusqu'à huit personnes, en les forçant à faire des excréments dans un évier, la forme des mines placées sous les 447 cadavres enterrés dans une fosse commune pour empêcher les proches de retirer les corps. Si la brutalité du conflit en Ukraine a un nom, c'est Izioum. «Une concentration de crimes de guerre sur lesquels enquêtent les organisations internationales des droits de l'homme», précisent les autorités militaires et civiles aux journalistes en mission avec les ambassades de Pologne et d'Ukraine au Saint-Siège.
Théâtre de la dévastation
Au sud-est de l'Ukraine, sur le fleuve Donets, température inférieure à 4 degrés, Izioum, occupée début mars et libérée le 10 septembre, est devenue le théâtre de tortures, de dévastations, de déportations. La ville n'est qu'à deux heures de Kharkiv, un autre centre tristement célèbre pour l'explosion de l'un des plus grands marchés d'Europe. Cependant, contrairement à Kharkiv, où la reconstruction a eu lieu en peu de temps et où l'on peut voir les gens se rendre à l'église et dans les magasins, à Izioum, les blessures de la guerre sont tout à fait évidentes. Et il ne s'agit pas seulement de bâtiments noircis et détruits, de gouffres créés par des missiles dans les rues, ou encore de maisons dont il ne reste que la façade. L'horreur de la guerre est dans les détails. Comme la veste et la chemise accrochées à une armoire du troisième étage d'un immeuble de Vul Pershotravneva, déchirées en deux par une roquette lors des attentats du 3 au 6 mai. Ou encore les peluches et les jeux d'enfants sous la boue, les photos d'un couple le jour de leur mariage qui émergent des décombres du bâtiment d'en face. En réalité, il s'agissait d'un grand bâtiment à l'architecture soviétique typique que le missile a scindé en deux moignons.
L'un des bâtiments détruits d'Izyium.
Bombardement
De l’embrasure de la porte sur le côté droit, sort une femme avec un caddie. Elle récupère peut-être ses affaires, mais il est plus probable qu'elle soit sortie par nécessité, pour quelque chose laissé dans la poussière et la saleté. Peut-être l'un des manteaux encore stockés dans les pièces noircies par la fumée. Qui sait à qui ils appartenaient, on se le demande. Tout comme on regarde le sachet de médicaments à côté d'un verre d'eau, en se demandant si l'homme ou la femme qui l'a ouvert a eu le temps de l'avaler avant que les missiles ne s'écrasent sur le bâtiment. Et qui sait qui jouait sur le toboggan de l'aire de jeux d'en face. Peut-être les deux enfants morts dans l'explosion: «L'un était de 2016, l'autre de 2019», explique un policier. Assez vieux pour jouer seul, trop jeune pour mourir avec 51 autres personnes. «Ils ont été trouvés sous les décombres».
L'une des pièces utilisées pour enfermer les prisonniers, aujourd'hui dévastée par les bombes.
Captivité
D'autres corps sans vie ont été découverts dans le centre de la ville, dans le sous-sol de l'ancien poste de police désaffecté après la rénovation du nouveau poste. Le bâtiment est resté accessible. Et les soldats russes s'en sont emparés pendant l'occupation, comme en témoignent les lettres cyrilliques bleues et la rangée de coffres-forts utilisés comme barricades, avec des briques et des sacs de sable. L'intérieur est si sombre qu'il trouble chacun des cinq sens. Sauf l'odorat, immédiatement miné par une forte odeur d'égout, de moisissure et de fumée stagnante. Des cordes et des fils pendent du plafond, du verre se brise et des paquets de cigarettes se sont écrasés sous les bottes. Le couloir central mène au sous-sol. «Ici», explique le chef de la police locale, Dmytro Hranchak, «c'est là qu'ils gardaient les prisonniers».
Torture
Dans ces onze pièces aux portes de fer, rouillées, où se trouvaient une centaine de détenus, sept ou huit par pièce partageant deux lits et un lavabo servant de toilettes; à l’intérieur, on peut voir des couvertures, des bottes, un coupe-vent, un boxer accroché au mur, mais aussi des livres, des montres, des bidons d'eau jaune. Il s'agissait de civils mais aussi de prisonniers militaires, confirme le procureur chargé des crimes de guerre, Mykola Pemenziev: «Il existe des preuves que six femmes ont été violées». Plus loin, se trouve une pièce avec des murs tapissés de cartons d'œufs. Ils étaient utilisés pour l'insonorisation. «Katuvannya!» s'exclament les guides. La «torture», pratiquée pour obtenir des informations des proches des soldats au front, marqués sur des listes spécifiques. Certains ont résisté, d'autres ont parlé, et d'autres encore sont morts.
Salle de tortures des prisonniers militaires
Les fosses communes
Certains cadavres ont été laissés au sous-sol, les autres, ainsi que les victimes des bombardements et des actions militaires, ont été transportés 14 minutes en dehors d'Izioum, dans la rue Shakespeare où se trouve le cimetière de la ville. On y marche sur un bourbier d'où s'élèvent des croix de bois, catholiques et orthodoxes. Jusqu'en septembre, 447 corps ont été enterrés sous ce sol: 425 civils et 22 soldats. Aujourd'hui, le sol a été déminé et les cadavres ont pu être retirés. En se promenant, on remarque des cercueils ouverts, des noms gravés, des petits tableaux et quelques photos. Comme celle de Natasha, âgé de 87 ans. Certaines croix en revanche, ne portent que des numéros: 369, 125... Ce sont les «sans-noms» dont les corps n'ont pas été identifiés, dans certains cas parce qu'ils sont trop défigurés, expliquent les autorités.
Des fosses communes en dehors de la ville
Reconstruire rapidement
«La guerre, ça craint». Les mots de cette dame vue dans les rues d’Izioum qui résonnent dans la tête, rejoignant ceux de Roman Semeukha, chef adjoint de l'administration militaire régionale, sur l'urgence de «disposer de matériel pour les sols, les fenêtres, les toits»: «Nous devons reconstruire rapidement car nous espérons qu'au printemps, les personnes qui sont parties pourront revenir». On parle de 25 000 habitants ayant fui, sur les 50 000 avant l'attaque.
La peinture murale des Cosaques
Pendant ce temps, depuis la place centrale, au milieu de la neige et de la glace qui patine sur les trottoirs, l’on peut apercevoir une image hors contexte qui, d'une certaine manière, donne de l'espérance. Sur le mur de droite de ce qui était autrefois le bureau du maire, deux garçons sur un palan font de la peinture murale. Il s'agit du cosaque, un personnage de dessin animé populaire auprès des enfants ukrainiens dans les années 1960 et 1970. Il représente un héros légendaire du XVe et XVIe siècle. Le geste est symbolique: avant les bâtiments, on veut reconstruire à Izioum le symbole de la nation. On veut reconstruire l'identité.
Vatican News
En décembre, le Pape invite à prier pour les organisations humanitaires
- Viết bởi Vatican News
En ce mois de décembre, le Pape François exhorte à prier pour que «les organisations et associations de promotion humaine trouvent des personnes prêtes à s'engager pour le bien commun et recherchent des modalités de collaboration toujours nouvelles au niveau international».
Dans la dernière vidéo du Pape de cette année 2022, François met en lumière les organisations humanitaires dans la société et invite à une collaboration entre elles et les gouvernements, pour un travail plus efficace, souligne-t-il.
«Devenir volontaire de la solidarité est un choix qui nous rend libres», affirme le Saint-Père. En effet, une personne sur neuf dans le monde selon le Programme des Volontaires des Nations Unies, fait du volontariat: au total, on compte 862,4 millions de volontaires sur les cinq continents et, en faisant l’addition de toutes les heures de volontariat, nous obtenons le travail de 109 millions de personnes employées à temps plein.
Cependant, la majorité des personnes qui travaillent en tant que volontaires dans le monde, le font de manière informelle et ce facteur rend difficile l’exactitude statistique de l’impact que ces personnes ont sur les communautés.
Voici la transcription des paroles du Pape François:
"Le monde a besoin de volontaires et d’organisations qui veulent s’engager pour le bien commun. Oui, «engagement», c'est le mot que beaucoup veulent aujourd’hui effacer. Et le monde a besoin de volontaires qui s’engagent pour le bien commun.
Devenir volontaire de la solidarité est un choix qui nous rend libres. Il nous rend ouverts aux besoins des autres, aux exigences de la justice, à la défense des pauvres et au soin de la création. Devenir volontaire, c’est être des artisans de la miséricorde: avec nos mains, nos yeux, notre ouïe attentive, et avec notre proximité. Et devenir volontaire, c’est travailler avec les personnes que l’on sert. C’est travailler non seulement pour les personnes, mais avec les personnes.
Le travail des organisations humanitaires est beaucoup
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