Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
Kinshasa accueille le Pape, début du voyage en RDC
- Viết bởi Vatican News
Le Pape François est arrivé à Kinshasa, en République démocratique du Congo, première étape de son voyage apostolique en Afrique, le 40e depuis le début de son pontificat. L'avion a atterri plus tôt que prévu, à 14h33, heure locale. Une anticipation qui n'a pas pris de court les personnes qui l'attendaient, heureuses de l'arrivée de l'évêque de Rome.
Salvatore Cernuzio - Envoyé à Kinshasa, RDC
Une chaleur de 33°c, des sons de tambours, des applaudissements et des cris de joie des religieuses ont entouré l'arrivée du Pape François en République démocratique du Congo. L'Airbus A350 d'Ita Airways, qui a décollé ce matin de Rome-Fiumicino, a atterri à l'aéroport de N'djili-Kinshasa peu avant l'heure prévue de 15 heures. François est descendu de l'avion dans un ascenseur et a été accompagné sur le tarmac de cérémonie dans un fauteuil roulant. Ici, alors qu'un vent sec offre un minimum de rafraîchissement dans la chaleur torride, la Garde d'honneur et deux enfants en tenue traditionnelle viennent avec des bouquets de fleurs à la main. Le Pape a ensuite salué le Premier ministre congolais Jean-Michel Sama et s’est dirigé vers le salon d'honneur de l’aéroport, où a eu lieu la présentation des délégations pour un bref entretien.
«Bienvenue Saint-Père»
Pendant ce temps, des groupes folkloriques, comme le G. Folk Muyene Aile Kin Basakatar, saluent l'arrivée du Souverain Pontife en exécutant une danse tribale, au rythme des tambours, avec des jupes en paille et des colliers en bois. Ils ont répété la danse des heures auparavant derrière quelques structures à l'entrée du grand aéroport.
LIRE AUSSI
30/01/2023
Le Pape en RDC, un pasteur attendu par les Congolais
De l'autre côté du trottoir, un groupe d'enfants en uniformes scolaires noirs et blancs se pressait, qui avait déjà déployé une heure plus tôt une banderole sur laquelle était inscrit en grosses lettres "Bienvenue" au Souverain pontife. D'autres groupes ont également rejoint la rue principale pour saluer le Pape François, brandissant des drapeaux blancs et jaunes du Vatican ou bleus et rouges du Congo. Pendant ce temps, des bénévoles distribuent des bouteilles d'eau dans des sacs.
Kinshasa telle qu'elle est
Au centre de la grande banlieue qu'est Kinshasa, la vie s'écoule entre-temps normalement; à l'exception des zones bouclées, le trafic caractéristique des motos et des minibus n'est pas arrêté, ni les scènes d'extrême pauvreté dans les maisons et les magasins, ni le va-et-vient continu des personnes, surtout des jeunes, à la recherche de quoi passer la journée. Kinshasa se présente telle qu'elle est au Pape, sans maquillage ni retouche, avec ses bâtiments en ruine et ses rues non pavées, avec les tôles qui tentent de contenir des clôtures effondrées par la boue, avec son odeur douceâtre dégagée par la fumée des étals qui grillent le maïs et les bananes, et dans la pollution atmosphérique. Elle se présente aussi dans sa beauté, donnée par un peuple qui ne renonce pas à un avenir d'espérance et de développement, un avenir surtout de paix qui puisse guérir les blessures qui se creusent depuis des décennies.
31/01/2023
Dans l’avion, François prie pour les migrants morts en traversant le Sahara
S’adressant aux journalistes durant le vol en direction de la République démocratique du
Vatican News
François, «un pèlerin de la paix» en RDC et au Soudan du Sud
- Viết bởi Vatican News
Après la prière de l’angélus, dimanche 29 janvier, François est revenu sur son prochain voyage qui le portera à partir du mardi 31 janvier en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud. Un voyage initialement prévu en juillet, repoussé pour des raisons de santé. «Depuis très longtemps je voulais me rendre dans ces deux pays», a affirmé le Saint-Père.
Pour ce 40e voyage apostolique, le Pape revêtira son habit de «pèlerin de paix et de la réconciliation», a-t-il déclaré à la foule rassemblée place Saint-Pierre, à l’issue de la prière de l’angélus, deux jours avant son départ pour Kinshasa. «Ces terres, situées au centre du grand continent africain, sont éprouvées par de longs conflits, a-t-il développé, la République démocratique du Congo souffre, surtout dans l'Est du pays, en raison d'affrontements armés et de l’exploitation, le Soudan du Sud, déchiré par des années de guerre, a hâte que cessent les violences continuelles qui obligent beaucoup de personnes à vivre déplacées et dans des conditions de grande détresse.»
Le mardi 31 janvier, le Pape quittera Rome pour la capitale de la République démocratique du Congo.
Une Église vivante dans un pays martyrisé
Malgré l'instabilité politique actuelle du pays, l'Église catholique congolaise continue d'être l'une des Églises les plus vivantes d'Afrique. En témoignent le nombre toujours croissant de catholiques, qui représentent environ 33% de la population (dont 90% est chrétienne), la forte fréquentation de l'Église, même chez les jeunes, les vocations florissantes, l'activisme laïc catholique et sa large présence dans la société et dans les médias.
L'est de la RDC compte quelque 120 groupes armés, dont des rebelles islamistes prenant pour cible des civils. Cette visite intervient d'ailleurs deux semaines après un attentat meurtrier revendiqué par l’organisation de l'État islamique (EI) dans une église pentecôtiste du Nord-Kivu.
Soudan du Sud, une étape œcuménique
Dans son message, le Pape a également rappelé qu'il arrivera au Soudan du Sud, l’État le plus jeune du monde, accompagné de l'archevêque anglican Justin Welby et du révérend Dr Iain Greenshields.
Éprouvé par une instabilité chronique, ce pays pauvre de 11 millions d'habitants a sombré dans une sanglante guerre civile en 2013 opposant les ennemis jurés Riek Machar et Salva Kiir, qui a coûté la vie à près de 400 000 personnes.
Le Pape François a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation constante pour le sort du peuple sud-soudanais, et a lancé au fil des années plusieurs appels à la paix dans le pays, mais aussi un certain nombre d'initiatives significatives. Parmi celles-ci, la veillée de prière spéciale pour le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo qu'il a présidée dans la basilique Saint-Pierre le 23 novembre 2017. La même année, il a également lancé l'initiative «Pope for South Sudan», une contribution financière d'environ un demi-million de dollars américains pour soutenir des projets sanitaires, éducatifs et agricoles dans le pays.
Le 11 avril 2019, le Pape et Justin Welby avait invité les plus hautes autorités civiles et ecclésiales sud-soudanaises à se joindre à une retraite œcuménique au Vatican. À la fin de la retraite, à la maison Sainte-Marthe, Fançois avait accompli un geste hautement significatif: embrasser les pieds du président Kiir et de son rival Machar.
Vatican News
Le Pape s’est envolé pour la RDC et le Soudan du Sud
- Viết bởi Vatican News
François a quitté l'aéroport de Fiumicino à 8h29, heure de Rome, à bord d’un vol ITA Airways et arrivera en République démocratique du Congo à 15h00 ce mardi 31 janvier. L’évêque de Rome sera à Kinshasa, la capitale congolaise, jusqu’au vendredi 3 février avant de décoller pour Juba, capitale sud-soudanaise, du 3 au 5 février, pour accomplir son pèlerinage de paix.
Le Pape a entamé son 40e voyage apostolique «œcuménique de paix» comme il l'a lui-même appelé dimanche 29 janvier à la fin de l'angélus, qui le conduira dans deux pays de la périphérie du monde, tous deux traversés par la très forte contradiction d'avoir un sous-sol très riche mais des populations rongées par la pauvreté et la violence. La République démocratique du Congo et le Soudan du Sud attendent le Souverain pontife après de longs mois d'attente, depuis le report de la visite initialement prévue en juillet dernier.
Rencontre avec des migrants et des réfugiés
L'Airbus A350 d'ITA Airways a décollé à 8h29, destination de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. François, qui hier soir, à la veille de son voyage, s'est rendu en la basilique Sainte-Marie-Majeure pour prier devant l'icône de la Vierge Salus Populi Romani et lui confier son prochain voyage, avant de quitter la Maison Sainte-Marthe et de se rendre à l'aéroport, a rencontré une dizaine de migrants et de réfugiés de la République démocratique du Congo et du Soudan du Sud, accueillis et soutenus, avec leurs familles, par le Centre Astalli de Rome. Ils étaient accompagnés du préfet du dicastère pour le Service de la charité, le cardinal polonais Konrad Krajewski.
LIRE AUSSI
29/01/2023
François, «un pèlerin de la paix» en RDC et au Soudan du Sud
À Fiumicino, hommage aux morts de Kindu
En arrivant à l'aéroport de Fiumicino, la voiture du Saint-Père s'est arrêtée brièvement près du Monument aux morts de Kindu, dans le Maniema, à la mémoire de 13 aviateurs italiens tués au Congo le 11 novembre 1961. Aux victimes de ce massacre sanglant et à tous ceux qui ont perdu la vie en participant à des missions humanitaires et de paix, le Pape François a dédié une prière, puis s'est dirigé vers l'avion qui le conduira à Kinshasa. À partir du 3 février, François se rendra à Juba, capitale du Soudan du Sud, où il restera jusqu'au 5 février, jour de son retour à Rome.
Paix et œcuménisme
Le thème de la paix sera au cœur de la présence du Pape dans ces deux pays. La rencontre avec la chrétienté africaine sera la confirmation de l'attention que François porte à ce continent, d'abord en RDC, déchirée au fil des ans par un conflit qui voit un nombre impressionnant de guérillas, et ensuite au Soudan du Sud, un pays très jeune, né en 2011, où malgré les accords de 2018 qui ont tenté de mettre fin à la guerre civile, la paix n'est jamais arrivée, et où en plus de la violence, la pauvreté, la famine et le changement climatique dévastent le pays. Un voyage à Juba que François fera avec le primat anglican Justin Welby et le modérateur de l’assemblée générale de l'Église d'Écosse, Iain Greenschields, témoignant de l’éminente valeur œcuménique de la visite. Dans les deux pays, on s'attend à l'émotion de rencontrer des victimes dans l'est du Congo et, au Soudan du Sud, des personnes déplacées à l'intérieur du pays.
Après un vol d’une durée de 6h50 minutes, le Pape arrivera à Kinshasa à 15 heures à l'aéroport international de N'djili, où il sera accueilli par le nonce apostolique Mgr Ettore Balestrero et le Premier ministre du pays. Après l’accueil officiel, les délégations se rendront au Palais de la Nation, où François sera accueilli par le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo.
30/01/2023
Le Pape en RDC, un pasteur attendu par les Congolais
Prévu initialement en juillet 2022, le voyage apostolique du Pape en République Démocratique du
Vatican News
Le Pape en RDC, un pasteur attendu par les Congolais
- Viết bởi Vatican News
Prévu initialement en juillet 2022, le voyage apostolique du Pape en République Démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud aura finalement lieu du 31 janvier au 5 février 2023. C’est le 40ème voyage apostolique du Pape François hors d’Italie et le cinquième en Afrique, après avoir visité le Kenya, la Centrafrique et l’Ouganda en 2015; l’Égypte en 2017; le Maroc puis le Mozambique, l’Ile Maurice et Madagascar en 2019.
Stanislas Kambashi, SJ – Envoyé spécial à Kinshasa, RDC
Située au cœur de l’Afrique, la République Démocratique du Congo (RDC) est le deuxième plus grand pays du continent (2.345.000 km2), après l’Algérie. Elle compte neuf pays limitrophes: l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, le Congo-Brazzaville, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie. Sa capitale, Kinshasa, où se passeront toutes les activités de la visite du Pape François, compte près de 15 millions d’habitants (selon des statistiques de 2022).
LIRE AUSSI
29/01/2023
François, «un pèlerin de la paix» en RDC et au Soudan du Sud
L’hôte de toute la Nation
Dans ce pays majoritairement chrétien avec une très forte présence catholique, le successeur de Pierre se rend en pasteur pour affermir les fidèles et leur apporter sa proximité. La RDC compte 48 diocèses, 6 provinces ecclésiastiques, 62 évêques. Selon les chiffres de l’Office central des statistiques de l'Église catholique, à la date du 31 décembre 2021, l’Église catholique comptait 1.637 paroisses, 4.216 prêtres diocésains, 1.946 prêtres religieux, 1.317 religieux non prêtres et 10.525 religieuses professes. L’Église de la RDC a donné aussi deux bienheureux: Anuarite Nengapeta, béatifiée par le Pape Jean-Paul II le 15 août 1985 à Kinshasa et Isidore Bakanja, béatifié par le même Souverain Pontife à Rome, le 24 avril 1994. Elle compte également un serviteur de Dieu dont la cause de béatification est en cours: l’ancien archevêque de Bukavu, Mgr Christophe Munzihirwa, SJ.
Si 49% des 100 millions de Congolais sont catholiques, la grande mobilisation et la ferveur observées dans le pays démontrent que le Pape ne sera pas seulement accueilli par les catholiques ou les chrétiens, mais aussi par les croyants d’autres religions. Les autorités de l’Église protestante et de la communauté musulmane ont appelé leurs fidèles à «réserver au Pape un accueil chaleureux». Ainsi, attendu par tous les Congolais, François sera l’hôte de toute la Nation congolaise, désireuse de réconciliation et de paix.
Auparavant, le pays avait déjà reçu deux fois la visite d’un Pape. Jean-Paul II s’y était rendu en 1980 et en 1985. Mais ce voyage apostolique de François bénéficie d’une attention bien plus étendue grâce au développement des technologies de l’information, en particulier des réseaux sociaux, mais aussi à cause du contexte sociopolitique du pays, meurtri en sa partie orientale.
LIRE AUSSI
28/01/2023
RDC-Soudan du Sud: un voyage de réconciliation selon le cardinal Parolin
Une visite pastorale qui honore les Congolais
Le thème de la visite papale rappelle à la fois l’enseignement récent du Pape et l’aspiration du peuple congolais: «Tous réconciliés en Jésus-Christ». La lettre encyclique de François Fratelli tutti sur la fraternité et l’amitié sociale, publiée en 2020, invite à un amour qui surmonte les barrières de la géographie et de l’espace. L’histoire de la RDC porte maintes initiatives de recherche d’unité et de cohésion. L’hymne national commence ainsi par dire: «Debout, Congolais, unis par le sort, unis par l’effort pour l’indépendance». L’unité dans la diversité des centaines d’ethnies regroupées par la colonisation et l’unité contre les tentatives extérieures de balkanisation, tel restera l’enjeu essentiel de tout mandat politique. La société civile et les Églises s’impliquent également dans la recherche de cette stabilité. Forte de sa présence sur toute l’étendue du pays, notamment dans les structures sociales, l’Église locale accorde une importance particulière au défi de son engagement prophétique en faveur des personnes et des couches sociales les plus démunies. L’Évangile annoncé est ainsi mis à l’épreuve comme message de joie et de paix, de défense des faibles et de promotion du bien commun.
Pour Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani et président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), cette visite aura «une portée pastorale et sociale». Comme dans tous ses voyages, le Pape va, en effet, d’abord en pasteur, en missionnaire de l’Évangile, en messager de la paix. Les Congolais veulent l’écouter, entendre de lui une parole d’encouragement et de consolation, surtout pour ceux qui sont dans les zones éprouvées.
Mais avant tout, le peuple congolais se sent honoré de recevoir un si grand hôte, en ce moment où le voyage fait déjà la une de plusieurs médias qui peuvent mettre entre parenthèses les affres des violences armées et leur cortège de conséquences néfastes. Même s’ils ne feront pas le déplacement de Kinshasa, seul site retenu pour cette visite, les Congolais vivant dans d’autres coins du pays ou dans la diaspora expriment également leur joie, malgré toutes les situations que vit la RDC.
LIRE AUSSI
29/01/2023
Pour le nonce en RDC, le Pape apporte la réconciliation
Coopération État-Église
De nombreuses personnes ont constaté que les préparatifs de l’accueil du Pape se sont faits dans une grande collaboration entre l’Église et l’État congolais. L’implication des deux institutions et leur engagement l’une à côté de l’autre montre le degré de coopération qui existe dans certains domaines et qui peut être mise au service de l’amélioration de la situation des Congolais. Le voyage du Pape sera aussi l’occasion de raffermir l’Accord-cadre signé en 2016 au Vatican entre le Saint-Siège et l’État congolais avec des accords spécifiques notamment pour la santé et l’éducation, pour le plus grand bien du peuple.
En RDC, l’Église catholique est un acteur social majeur, et de ce fait, un grand partenaire de l’État congolais. Elle détient et gère 2.819 structures et centres caritatifs et sociaux, employant ainsi un bon nombre de personnes. Elle est en outre propriétaire de beaucoup d’institutions d’enseignement primaire, secondaire et universitaire. L’Église locale possède et/ou gère 18.671 structures éducatives. L’éducation catholique est parmi les plus appréciées. Dans le passé, la majeure partie de l’élite était formée dans des établissements catholiques, dans les séminaires notamment.
LIRE AUSSI
27/01/2023
La visite du Pape en RD Congo aura une haute portée pastorale et sociale
La sécurité, les minerais et le martyre de la région de l’Est
L’exploitation des ressources naturelles est la principale cause des guerres et des massacres dans l’Est du pays. L’accès aux terres et aux ressources constitue par ailleurs la motivation principale des conflits présentés sous la bannière ethnique. Au cours de son voyage, le Pape rencontrera quelques victimes des violences dans l’Est du pays. Beaucoup s’attendent à ce que François se prononce sur la situation de guerre de cette région.
L’une des grandes questions auxquelles est confrontée la République démocratique du Congo est, en effet, sécuritaire, surtout dans sa partie Est. Cette région est éprouvée par des violences à répétition semées par des groupes armées qui l’écument. Plusieurs milices y opèrent depuis les deux grandes guerres dont le pays a été le théâtre vers la fin du dernier millénaire. Elles sont responsables des tueries et des déplacements des populations. Parmi elles, le Mouvement du 23 Mars (M23), qui a pris le contrôle de plusieurs localités dans les territoires de Rutshuru, de Nyiragongo et de Masisi, dans la province du Nord-Kivu, est accusé par le Congo d’être soutenu par le Rwanda. Une agression confirmée par plusieurs rapports d’experts des Nations Unies, mais que Kigali dément systématiquement, invoquant sa sécurité intérieure. À cela s’ajoutent les multinationales qui, pour l’exploitation illégale des minerais, fournissent des armes à des bandes qui se constituent en groupes, pour se présenter plus tard en rebelles.
C’est notamment autour de ses nombreuses ressources minières que cette région de la RDC connaît des conflits interminables. Dans un pays considéré comme un scandale géologique, une bonne frange de la population vit dans une pauvreté scandaleuse. Au lieu de produire de la richesse, les minerais dont regorge le sous-sol congolais produisent du sang, des orphelins et toute sorte de misère dont la communauté internationale et les médias internationaux parlent peu.
LIRE AUSSI
27/01/2023
La visite du Pape en RD Congo aura une haute portée pastorale et sociale
Une année électorale
C’est dans ce contexte qu’aura lieu la visite du Pape François, pèlerin d’espérance auprès d’un peuple qui souffre mais qui ne baisse pas les bras et garde sa ferveur; un peuple qui a résisté depuis sa création au spectre de la balkanisation, ravivée par des agressions répétées, et qui cherche à tracer une voie de sortie vers un mieux-être.
Le voyage du Pape ne manquera pas de susciter des controverses en cette année 2023, année électorale. Certains observateurs de la vie politique congolaise craignent que cette visite ne soit exploitée pour des finalités politiques, les élections générales étant prévues pour le mois de décembre de cette année.
Vatican News
Ukraine: «à Dnipro, la solidarité nous aide à surmonter le choc»
- Viết bởi Vatican News
Ivanka Velychko et Mila Leonova travaillent toutes deux pour Caritas Donetsk qui a une antenne à Dnipro, où un immeuble de 1700 résidents a été bombardé samedi dernier par les Russes, faisant 45 morts. Elles racontent à Vatican News les efforts déployés pour venir en aide aux victimes. Selon elles, les gens sont dévastés, mais s’aident et cela les a rapprochés, un lien qui leur apporte de la consolation.
Svitlana Duckhovych - Cité du Vatican
Soixante-neuf heures de travail parmi les décombres, soixante-neuf heures d'attente, d'espoir et, pour beaucoup trop de gens, au final, l’expérience d’une douleur atroce, comme l'a dit le Pape ce matin à la fin de l'audience générale. Après cette course contre la montre, le temps du silence a pris le relai. Des sirènes et klaxons se sont mis à retentir, les têtes se sont baissées devant un énième monument aux morts, pour saluer une dernière fois la mémoire des 45 victimes de l’attaque, des parents, amis, proches, même des enfants - six petits sont morts - tous perdus dans la plaie béante laissée par un missile russe dans un immeuble de Dnipro il y a quatre jours.
Quelque 80 blessés sont sortis de ce brasier, dont 16 mineurs, et 20 personnes sont toujours portées disparues. La blessure qui a frappé la ville ukrainienne, a fait saigner un quartier tout entier en raison de la traînée de destruction causée par le missile dans les environs. Sans parler de ces Ukrainiens morts loin de chez eux, ils avaient fui les violences frappant leurs localités d’origine.
La zone du complexe immobilier touchée par le missile russe.
Mila Leonova, responsable de la communication de Caritas Donetsk mais basée à Dnipro, décrit cette nouvelle tragédie aux médias du Vatican
Qu’avez-vous découvert dans la zone touchée par le missile ?
L'impact du missile et l'explosion ont endommagé les bâtiments voisins, non seulement ceux qui se trouvent juste devant, mais aussi plus loin. Ils semblaient être protégés, mais cette explosion était si forte que les fenêtres de ces bâtiments ont été complètement détruites : des milliers de mètres carrés de fenêtres devront être remplacés. Après l'explosion, il y a eu des coupures de courant, et les appareils électriques des gens ont été brûlés. Selon les chiffres approximatifs des autorités de la ville, 236 appartements ne pourront être rénovés. Il faudra donc trouver un nouveau logement pour ces personnes.
La volonté d'apporter immédiatement de l'aide semble avoir été, pour ainsi dire, plus forte que la terreur...
Il est certain que toute la ville de Dnipro a fait preuve d'un très grand cœur, car immédiatement après l'attaque, presque tous les habitants étaient là. Le bâtiment touché est très grand, il se trouve dans un complexe résidentiel auquel sont liées de nombreuses histoires personnelles, car presque tous les habitants de Dnipro y avaient des parents, des amis ou des connaissances. C'est pourquoi lorsque nous voyons les photos, entendons les histoires des personnes qui sont mortes, cela nous touche au cœur. Ce sont des visages familiers, des gens que nous connaissons. Et parmi les victimes figurent malheureusement de nombreuses personnes déplacées qui ont fui la guerre depuis les régions de Donetsk, Lougansk et Kharkiv.
Comment les gens réagissent-ils à une douleur aussi énorme ?
En voyant tout ça... Je dirais qu'il n'y a plus de force pour les émotions, le cœur ne peut tout simplement pas absorber tant de douleur et ne peut même pas accepter que cela soit une réalité, qu'une telle chose soit possible à notre époque. Les gens ne peuvent pas l'accepter. Nous ne pouvons que tenter d’aider pour soutenir ces personnes qui sont maintenant simplement sous le choc, pour surmonter les conséquences de cette tragédie. Nous tous qui sommes maintenant à Dnipro, nous nous sentons, pour ainsi dire, liés par un grand amour et nous essayons de transformer nos émotions négatives en aide, que nous pouvons offrir ici et maintenant. Nous n'avons même pas le temps de réfléchir ou d'injurier qui que ce soit. Nous devons embrasser, avec amour, ces personnes qui sont ici, qui ont souffert. Je pense que c'est la chose la plus importante maintenant.
Des fleurs et des peluches sur le site du bombardement.
Unis par la douleur
Ivanka Velychko coordonne le travail des bénévoles de "Caritas Donetsk". Lorsque nous l'avons contactée, elle venait de retourner à son bureau après la fin des travaux de sauvetage, vers 13 h 30 hier. Elle a parlé de ce qu'elle avait vu et ses mots étaient entrecoupés de larmes.
Être obligé de faire face à un tel massacre a été un coup terrible...
Quand j'étais là, il n'y avait pas d'émotions, mais quand je suis arrivée au bureau, elles m’ont submergée. Sur le moment, on trouve la force de ne pas montrer sa douleur aux gens, parce qu'ils se sont tournés vers nous pour obtenir de l'aide. Pendant que nous étions là, la cérémonie annonçant la fin des travaux de sauvetage a eu lieu. À un moment donné, toutes les voitures de secours, les voitures de police et les ambulances ont allumé leurs sirènes en hommage aux victimes. Un son qui a fait s'élever les oiseaux dans le ciel et qui ressemblait aux âmes des personnes mortes..... C'était un moment très émouvant. Il y avait beaucoup de monde, notamment parce qu'une vingtaine de personnes étaient encore portées disparues, et beaucoup ont cru qu’elles pourraient être sauvé. Ils se sont accrochés à une lueur d'espoir jusqu'au bout. Une femme avait attendu dans une tente pendant deux jours parce que son fils avait été laissé dans les décombres. Quand ils ont trouvé le corps de l'enfant, ils l'ont donné à la femme, sont arrivés des parents. C'était très difficile...
Quand les sirènes ont retenti, tout le monde a commencé à pleurer. À l'arrêt de bus situé à côté de la maison détruite, il y avait une montagne de fleurs et de jouets que les gens avaient apportés. Quelqu'un a dit: «Ici c'était mon appartement, ici nous étions heureux»... Chaque appartement a un destin différent, une histoire. À Dnipro, ce quartier résidentiel était considéré comme très prestigieux. C'est difficile, mais cette tragédie nous a encore plus unis. De nombreuses personnes sont venues apporter de la nourriture pour préparer des repas chauds, d'autres ont dit vouloir faire du bénévolat. Les gens étaient très unis, ils comprenaient ce qui se passait d'un simple coup d'œil. Nous avons donc partagé nos sentiments, en offrant un câlin et beaucoup d'aide pratique. Par exemple, de nombreux entrepreneurs ont offert une aide ciblée à des familles individuelles, en prenant en charge l'une d'entre elles.
Vatican News
Côte d’Ivoire: ouverture de la 122è assemblée plénière ordinaire des évêques
- Viết bởi Vatican News
L’épiscopat ivoirien est réuni au Foyer Jeune Viateur de l’archidiocèse de Bouaké, au centre du pays, pour sa 122e assemblée plénière ordinaire. Du 24 au 29 janvier, les évêques porteront leurs réflexions sur la formation des prêtres, la révision des manuels de la catéchèse des jeunes, les médias catholiques et bien d’autres questions relatives à la marche de l’Église et de la nation ivoirienne.
Marcel Ariston Blé (Abidjan)
Les évêques ivoiriens ont ouvert leur première assemblée plénière de l’année par une eucharistie à la paroisse Saint Martin d’Air France de Bouaké, au centre du pays. Présidée par Mgr Ignace Bessi Dogbo, archevêque de Korhogo et président de la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire (CECCI), cette messe d’ouverture a enregistré la participation de nombreux prêtres, religieux, religieuses et fidèles laïcs, ainsi que plusieurs personnalités politiques, administratives, militaires et coutumières de la région du Gbèkè.
LIRE AUSSI
23/01/2023
A Abidjan, une semaine sur les écrits de saint Paul et de saint Pallotti
Une invitation à la fraternité
Dans son l’homélie basée sur un extrait de l’Évangile selon Saint Marc (Mc 3, 31-35), Mgr Bessi a invité le peuple de Dieu à être un modèle de fraternité pour «une Côte d’Ivoire qui a besoin d’une vraie parenté, d’une fraternité vraie». Pour l’archevêque de Korhogo, «une fraternité ouverte permet de détruire toutes les discriminations qui constituent des barrières nocives à la parenté, à la fraternité et permettent de rejoindre tout homme».
Le besoin de bâtir une communauté de vie stable s’impose et nécessite que «l’on s’attaque aux barrières qui en constituent les obstacles», et que l'on fasse de la réconciliation un chemin important pour aller vers une paix durable dans le pays, a souligné le président de la Conférence épiscopale ivoirienne.
Ce message, l’archevêque de Korhogo l’a également partagé quelques heures plus tôt, lors de son allocution à la cérémonie officielle d’ouverture de cette 122è assemblée plénière ordinaire, au Foyer Jeune Viateur d’Ahougnansou. La Côte d’Ivoire qui, selon Mgr Bessi, fait «figure de pays relativement paisible», a besoin d’être portée «en avant par tous, avec une grande gravité dans le souci de guérir les plaies qui peinent à se refermer». Aux yeux de l’ordinaire de Korhogo, cela constitue «le gage d’une paix et d’un développement durable».
Ouverture de la 122è assemblée plénière ordinaire de l'épiscopat ivoirien
Des échéances électorales paisibles
En Côte d’ivoire l’année 2023 sera marquée par les élections locales. Dans son intervention lors de la cérémonie d’ouverture, le père Artur Kola, chargé d’affaires ad intérim à la nonciature apostolique, a attiré l’attention des ivoiriens sur ces élections à venir, souhaitant qu’elles soient «porteuses de confiance et de stabilité».
Exhortant les ivoiriens à bâtir dans la fraternité un pays de paix, le père Kola a rappelé des paroles du Pape François contenues dans son message pour la journée mondiale de la paix du 1er janvier 2023: «c’est ensemble dans la fraternité et la solidarité que nous construisons la paix, que nous garantissons la justice et que nous surmontons les évènements les plus douloureux. Nous devons y penser à la lumière du bien commun avec un sens communautaire en créant les bases d’un monde plus juste et plus pacifique».
La 122è assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques de Cote d’Ivoire prendra fin dimanche 29 janvier par une messe d’action de grâce en l’église Cathédrale Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face de Bouaké. C’est au cours de cette eucharistie que les évêques ivoiriens rendront publics les fruits de leurs travaux.
Vatican News
Un chrétien sur sept est persécuté dans le monde, selon Portes Ouvertes
- Viết bởi Vatican News
Dans son index mondial publié ce mercredi 18 janvier, l'ONG protestante s'inquiète d'une hausse continue des persécutions contre les chrétiens depuis trente ans. En 2022, plus de 360 millions ont été «fortement persécutés et discriminés», en particulier en Corée du Nord, au Nigéria ou au Yémen.
Vatican News (avec AFP)
«Je vous demande à tous de prier avec moi pour le père Isaac Achi, du diocèse de Minna, dans le nord du Nigeria, qui a été tué dimanche dernier dans sa maison paroissiale. Combien de chrétiens subissent la violence dans leur propre peau: prions pour eux !». L’appel du Pape François lancé ce mercredi 18 janvier au cours de l’audience générale hebdomadaire résonne avec les conclusions du 30e rapport annuel de l’ONG Portes Ouvertes, paru dans la matinée.
Hausse du nombre de chrétiens détenus ou kidnappés
Cette ONG protestante publie chaque année un index mondial de la persécution menée contre les chrétiens, recensant toutes les atteintes, allant de l'«oppression quotidienne discrète» aux «violences les plus extrêmes».
Entre le 1er octobre 2021 et le 30 septembre 2022, ce sont ainsi «plus de 360 millions» de chrétiens - catholiques, orthodoxes, protestants, baptistes, évangéliques, pentecôtistes, etc.- dans 76 pays qui ont été «fortement persécutés dans le monde, soit un chrétien sur sept», comme l’a affirmé Patrick Victor, directeur de Portes ouvertes France, lors d'un point presse donné mardi.
Le nombre est identique à la période précédente. Mais depuis trente ans, «la persécution s'est étendue» et intensifiée, a précisé Guillaume Guennec, responsable du plaidoyer.
En 2022, 5 621 chrétiens ont été tués, contre 5 898 l'année précédente. L'ONG a aussi comptabilisé 4 542 chrétiens détenus (dont 1 750 en Inde) contre 4 277 en 2021, et 5 259 chrétiens kidnappés (dont 4 726 au Nigeria), contre 3 829 en 2021.
Le nombre total d'églises fermées, attaquées, détruites s'établit à 2 110, un chiffre quant à lui en baisse (5 110 en 2021).
17/01/2023
Nigeria: le nonce appelle l’État à protéger l'ensemble des citoyens
Après le meurtre du père Isaac Achi dans le diocèse de Minna, Mgr Antonio Guido Filipazzi interpelle les membres du gouvernement et de l’administration qui, les premiers, doivent ...
La Corée du Nord en première place
Toutes persécutions confondues, la Corée du Nord est passée en tête de ce classement annuel, détrônant l'Afghanistan. Suivent la Somalie, puis le Yémen, l'Érythrée, la Libye, le Nigeria, le Pakistan, l'Iran, l'Afghanistan et le Soudan.
En Corée du Nord, une loi adoptée en 2020 stipule «qu'être chrétien ou posséder une Bible est un grave délit sévèrement puni», selon Portes ouvertes. «Beaucoup d'églises secrètes ont été découvertes, des chrétiens arrêtés, envoyés en camps de prisonniers politiques ou exécutés», selon Patrick Victor. La clandestinité est également de mise.
Extrémisme et nationalisme
Sur les trente dernières années, trois tendances sont constatées. «Le continent africain est marqué par une montée en puissance de l'extrémisme islamique», avec 26 pays à persécution forte contre 7 en 1993.
En outre, «les chrétiens sont souvent les victimes du nationalisme religieux ou idéologique», ajoute l'ONG, citant la Chine depuis 2017, ou encore l'Inde, avec une «explosion des violences» contre les chrétiens et les musulmans depuis 2014.
Enfin, l'organisation déplore «l'exode chrétien» du Moyen-Orient, les exactions de l’EI ayant «encouragé les chrétiens à fuir l'Irak et la Syrie».
Présente en France depuis 1976, l’ONG Portes Ouvertes catégorise les niveaux de répression et de persécutions en fonction de critères définis, comme l’explique Patrick Victor.
Vatican News
Le Pape baptise treize nouveau-nés dans la chapelle Sixtine
- Viết bởi Vatican News
Comme chaque année depuis quarante ans, en la fête du Baptême du Seigneur, le Pape François a conféré dimanche 8 janvier, le sacrement du baptême à quelques enfants des employés du Vatican. Dans sa brève homélie improvisée sous la voûte de la chapelle Sixtine, François a mis en évidence le rôle et la responsabilité des parents, parrains et marraines.
Stanislas Kambashi, SJ – Cité du Vatican
En la fête du Baptême du Seigneur dimanche 8 janvier, le Pape François a présidé dans la chapelle Sixtine, l’eucharistie au cours de laquelle il a baptisé quelques nouveau-nés. Treize nourrissons d'employés du Vatican, tous ont moins d’une année, comme le veut la tradition institué par saint Jean-Paul II en 1982.
Le baptême est comme le jour de notre anniversaire
Dans son homélie simple, brève et improvisée, le Pape a tout d’abord défini ce sacrement comme une nouvelle naissance. Le baptême, a-t-il indiqué, est comme le jour de notre anniversaire, car il nous fait renaître à la vie chrétienne. «C’est pourquoi, je vous conseille d’apprendre à vos enfants la date du baptême, comme un nouvel anniversaire: que chaque année, ils se souviennent et remercient Dieu pour cette grâce d’être devenus chrétiens. C’est une tâche que je vous conseille de faire», a insisté François.
Baptisés à la chapelle Sixtine, le privilège des enfants du Vatican
Le rôle et la responsabilité des parrains et marraines
Le Pape a ensuite invité à réfléchir sur le rôle des parrains et marraines dans la croissance spirituelle des nouveaux-baptisés. «Ces enfants que vous amenez maintenant commencent un chemin, mais c’est à vous et aux parrains et marraines de les aider sur ce chemin». François les a particulièrement invités à apprendre aux enfants à prier, tout d’abord avec les mains, avec des gestes, «dans les bons moments pour remercier Dieu, et dans les mauvais moments, pour trouver de la force». Enseignez-les à prier aussi la Vierge Marie, la mère toujours proche; et qu’ils apprennent ainsi à être chrétiens, a encore dit le Pape.
Avant de poursuivre avec le rite du sacrement de baptême, le Saint-Père a demandé aux parrains et marraines, aux pères et aux mères de ne pas se préoccuper si les enfants pleurent et créent une symphonie au sein de cette chapelle Sixtine, dans lequel ils ont eu le privilège d’initier leur cheminement chrétien.
Vatican News
Obsèques de Benoît XVI: l’hommage de François à un «fidèle ami de l’Époux»
- Viết bởi Vatican News
Point culminant des journées de deuil et de prière qui ont suivi la mort de Benoît XVI le 31 décembre dernier, les funérailles du Pape émérite ont été célébrées ce jeudi 5 janvier, en étant présidées par François. Devant des dizaines de milliers de fidèles rassemblés Place Saint-Pierre, le Saint-Père a prononcé une homélie centrée sur la personne du Christ et la figure du pasteur, faisant de manière implicite le portrait de son prédécesseur.
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Sous un ciel si bas que la coupole de la Basilique n’était pas visible, les fidèles venus du monde entier ont progressivement afflué dès l’aube pour participer aux funérailles du Souverain Pontife défunt.
Le cercueil accueilli par les applaudissements
À 8h50, sous les applaudissements continus des fidèles, a eu lieu l’arrivée du cercueil de Benoît XVI, déposé sur le parvis de la basilique vaticane, sur une petite estrade beige face à l’autel. Un moment à la fois solennel et empreint d’émotion, au cours duquel Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontificale et secrétaire particulier du cardinal Joseph Ratzinger puis du Pape Benoît XVI, accompagné de Mgr Diego Ravelli, maître des célébrations liturgiques pontificales, ont ouvert le livre des Évangiles, avant de le poser sur le cercueil.
Mgr Gänswein et Mgr Ravelli placent l'Évangile sur le cercueil de Benoît XVI
La veille au soir, la dépouille du Pape émérite, devant laquelle étaient venues se recueillir plus de 200 000 personnes en trois jours, avait été placée dans un cercueil en bois de cyprès orné des armoiries de Benoît XVI, par la suite scellé. Au cours de cette cérémonie privée, à l'intérieur du cercueil ont été déposés le Rogito, acte notarié relatant en latin la vie du 265e Successeur de Pierre - lu auparavant par Mgr Diego Ravelli -, les pièces de monnaie et les médailles frappées sous le pontificat de Benoît XVI (2005-2013), ainsi que son pallium.
Dans une atmosphère de prière et de recueillement, la cérémonie a ensuite débuté par la récitation du chapelet.
04/01/2023
Entretien avec Mgr Ganswein: Benoît XVI a vécu en aimant le Seigneur jusqu'au bout
Dans un entretien accordé aux médias du Vatican, le secrétaire particulier de Benoît XVI, Georg Gansweïn livre un témoignage émouvant sur ses nombreuses années et sur ses dernières ...
De nombreux représentants religieux et politiques
Après ce temps de prière mariale, à 9h23 précisément, a débuté la messe, présidée par le Pape François et célébrée par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège cardinalice. Environ 50 000 fidèles étaient présents, selon les chiffres communiqués par la Gendarmerie vaticane.
À gauche de l’autel se tenaient 125 cardinaux revêtus de leur chasuble rouge – venus à titre personnel et non comme Sacré Collège, s’agissant des obsèques d’un Pape émérite -, ainsi que 400 évêques, tandis que depuis les rangs de l’assemblée, environ quatre mille prêtres ont concélébré. L’Église d’Allemagne, terre native de Benoît XVI, était bien sûr très représentée, avec 17 évêques présents ainsi que les cardinaux Marx (archevêque de Munich) et Woelki (archevêque de Cologne). Côté français, le cardinal Aveline archevêque de Marseille, ou encore, entre autres, le vice-président de la conférence des évêques Mgr Jordy.
Les cardinaux et évêques concélébrants
Cette cérémonie historique a également rassemblé de nombreuses personnalités. Deux délégations officielles avaient été invitées: d’Italie, conduite par le président Sergio Mattarella, et d’Allemagne emmenée par Frank-Walter Steinmeier le président de la République fédérale d’Allemagne. Le roi Philippe de Belgique et son épouse Mathilde, Sophie de Grèce, épouse du roi émérite d’Espagne Juan-Carlos Ier, les présidents polonais, portugais, slovène, hongrois ou encore togolais étaient également présents. La France avait quant à elle envoyé le ministre de l’Intérieur et des cultes, Gérald Darmanin.
Des représentants des diverses confessions chrétiennes – venant par exemple des patriarcats de Constantinople, de Moscou, de Chypre ou de l’Église arménienne - ont aussi participé, témoignant de l'attention constante du Pape émérite à l'unité.
Enfin, des membres de la communauté de juive de Rome et de l’association des musulmans d’Italie, ainsi que des dignitaires religieux du monde entier, avaient fait le déplacement.
04/01/2023
Benoît XVI: l’exemple d'un authentique intellectuel au service de l’Église
Le père Paul Béré, prêtre jésuite burkinabé a été lauréat du prix Joseph Ratzinger-Benoit XVI en 2019. Il garde du défunt Pape émérite le témoignage d’un homme toujours en quête de ...
Une image du Christ, donné au Père
Dans son homélie, François est parti des dernières paroles du Christ sur la croix, issues de l’Évangile qu’il avait retenu pour cette messe d’obsèques (Lc 23, 39-46): «Père, entre tes mains je remets mon esprit», des mots qui témoignent de la «permanente remise de soi» du Seigneur «entre les mains du Père».
«Le Seigneur, ouvert aux histoires qu’il rencontrait sur son chemin, s’est laissé ciseler par la volonté de Dieu en prenant sur ses épaules toutes les conséquences et les difficultés de l’Évangile, jusqu’à voir ses mains meurtries par amour», a décrit le Saint-Père. Il s’est sans cesse livré «aussi aux mains de ses frères».
Ainsi, sans le nommer expressément, dès le début de son homélie et au fil des paragraphes, le Pape a dépeint Benoît XVI comme un reflet du Christ, qu’il a aimé et montré tout au long de son existence. Mais aussi comme un pasteur dont le cœur s’est laissé modelé par le Père, «jusqu’à ce que palpitent en lui les mêmes sentiments que ceux du Christ Jésus».
Le Pape François derrière le cercueil de son prédécesseur
Un intercesseur pour son peuple
Le pasteur, a continué François, fait preuve de «dévouement reconnaissant de service au Seigneur et à son Peuple». Il appartient à Dieu, qui est «capable de se placer dans les mains fragiles de ses disciples pour nourrir son peuple».
Il est également animé par un «dévouement priant, qui se façonne et s’affine silencieusement entre les carrefours et les contradictions». «Comme le Maître, il porte sur ses épaules la fatigue de l’intercession et l’usure de l’onction pour son peuple», a souligné le Saint-Père, continuant son hommage implicite au Pape Ratzinger. De sa relation confiante avec Jésus vient une «fécondité invisible et insaisissable». Le Seigneur quant à lui est «capable d’interpréter les actions du pasteur et d’adapter son cœur et ses décisions aux temps de Dieu», a ajouté le Souverain Pontife, avant de citer les paroles inspirées de Benoît XVI lors de l’homélie de la messe inaugurale de son pontificat, le 24 avril 2005, «Être pasteur veut dire aimer, et aimer veut dire aussi être prêt à souffrir. Aimer signifie: donner aux brebis (…) la nourriture de la vérité de Dieu».
Le pasteur montre – et ce fut le cas du Pape émérite allemand - un «dévouement soutenu par la consolation de l’Esprit», «dans la quête passionnée de communiquer la beauté et la joie de l’Évangile», «dans cette paix douloureuse mais solide qui n’agresse ni ne soumet; et dans l’espérance obstinée mais patiente que le Seigneur accomplira sa promesse».
05/01/2023
L'hommage du cardinal Aveline à Benoît XVI, «chercheur et pèlerin»
Nous publions l'homélie du cardinal archevêque de Marseille, Mgr Jean-Marc Aveline, lors de la messe pour la paix du dimanche 1 janvier 2023 en hommage au Pape émérite Benoît XVI, ...
La gratitude des fidèles
Enfin, a poursuivi l’évêque de Rome dans cette homélie sobre et spirituelle, il a conscience «qu’il ne peut pas porter tout seul ce que, en réalité, il ne pourrait jamais supporter tout seul et, par conséquent, il sait s’abandonner à la prière et au soin du peuple qui lui est confié».
Le Pape a ainsi parlé de la prière de la communauté ecclésiale, qui confie «notre frère aux mains du Père». «Que ces mains de miséricorde trouvent sa lampe allumée avec l’huile de l’Évangile qu’il a répandue et dont il a témoigné durant sa vie», a-t-il souhaité.
«Nous sommes ici avec le parfum de la gratitude et l’onguent de l’espérance pour lui démontrer, encore une fois, l’amour qui ne se perd pas. Nous voulons le faire avec la même onction, sagesse, délicatesse et dévouement qu’il a su prodiguer au cours des années», a déclaré François à propos du Pape défunt.
Et de conclure par un dernier désir pour son prédécesseur: «Benoît, fidèle ami de l’Époux, que ta joie soit parfaite en entendant sa voix, définitivement et pour toujours !»
Sépulture dans les grottes vaticanes
À la fin de la célébration eucharistique - le ciel était alors plus dégagé - le Pape a prononcé l’Ultima Commendatio et le Valedictio, prières de dernier adieu de la liturgie des funérailles. Le cercueil de Benoît XVI a ensuite été transporté par les gentilhommes de Sa Sainteté jusqu'en la basilique Saint-Pierre, sous des applaudissements nourris, et après avoir reçu une dernière bénédiction du Pape François. La procession était aussi composée de l'entourage proche du Pape Ratzinger, qui l'avait accompagné jusqu'au dernier jour au monastère Mater Ecclesiae, où il résidait au Vatican depuis sa renonciation en 2013.
Ultime procession avec le cercueil de Benoît XVI
Dans la foule étaient brandies quelques bannières "Santo Subito !" ou encore "Danke Papst Benedikt", en hommage au Pontife bavarois. L'émotion se lisait sur les visages. Puis, après que les lourds rideaux rouges sont retombés sur la porte principale de la basilique pétrinienne, le cercueil a été amené dans la nécropole des Papes – accessible aux fidèles durant toute l’année - pour y être enterré. Lors de cette cérémonie d'enterrement, qui s’est déroulée à l’abri des caméras, le cercueil en cyprès a été placé dans un cercueil en zinc et dans un cercueil en bois de chêne, puis placé dans la tombe où Saint Jean-Paul II reposait précédemment - jusqu'à sa béatification en 2011.
Vatican News
Journée de l'enfance missionnaire, l'Évangile proclamé par les enfants
- Viết bởi Vatican News
Instituée en 1950 par le Pape Pie XII, qui en a fixé la date à l'Épiphanie, laissant à chaque nation la liberté de l'adapter aux exigences locales, elle est promue par l'Œuvre pontificale de la Sainte Enfance, qui vise à impliquer les enfants dans des projets de soutien aux missions. Entretien avec la secrétaire générale, sœur Roberta Tremarelli.
Tiziana Campisi - Cité du Vatican
La mission se fait ensemble. C'est ce que le Secrétariat international de l'Œuvre pontificale de la Sainte Enfance veut dire aux enfants et aux jeunes à l'occasion de la Journée mondiale qui leur est consacrée, célébrée le 6 janvier, et à des dates différentes selon les pays. Le thème proposé cette année est «la communion», afin que les plus jeunes deviennent des protagonistes missionnaires en vivant leur appartenance à l'Église universelle et, en vertu de leur baptême, en ayant conscience d'être membres d'un seul corps.
Les enfants au service des missions
L'engagement quotidien de chaque enfant et jeune missionnaire consiste à prier et à apporter une aide concrète en faveur de ses pairs, expliquent les Œuvres Pontificales Missionnaires, surtout ceux qui vivent dans les jeunes Églises. La Journée mondiale des missions est l'occasion de renforcer cet engagement. Les chanteurs à l'étoile, ces jeunes qui, selon une ancienne coutume remontant au XIVe siècle, vont de maison en maison, généralement déguisés en Rois Mages et portant une étoile (de Bethléem) sur leurs épaules, pour interpréter des chants de Noël et collecter des dons pour des projets caritatifs, apportent également leur contribution. Partageant le charisme de l'Œuvre de la Sainte Enfance, les chanteurs à l’étoile s'activent aujourd'hui dans de nombreux pays pour annoncer l'Évangile, apporter la bénédiction de Dieu dans les foyers et soutenir le Fonds universel de solidarité de l'Œuvre.
LIRE AUSSI
16/05/2022
Le Pape aux OPM: une conversion missionnaire faite de prière et charité
72 ans de la Journée de l’enfance missionnaire
La Journée mondiale de l'enfance missionnaire a été célébrée pour la première fois le 6 janvier 1951. L'Œuvre pontificale de la Sainte Enfance est, elle, née le 3 mai 1922 sous Pie XI, mais ses origines remontent au siècle précédent. C'est l'évêque de Nancy, Mgr Charles de Forbin-Janson, qui fut bouleversé par les nouvelles qui provenaient de Chine à propos des enfants qui mouraient sans avoir reçu le baptême. Il eut l’idée d’impliquer les enfants de France de manière à ce qu’au travers de la prière et de la collaboration matérielle, ils puissent aider les enfants chinois de leur âge. «Un Je vous salue Marie par jour, un sou par mois»: tel fut l’engament pris depuis le début par chaque enfant. C'est ainsi que, le 19 mai 1843, il fonda l'Œuvre de la Sainte Enfance, et que le Pape Pie XI, conscient de la grande contribution que l'Œuvre avait apportée aux missions en quelque 80 ans, reconnut ensuite comme pontificale.
Aujourd'hui, l'Œuvre pontificale de la Sainte Enfance est présente dans plus de 130 pays dans le but d'aider les plus jeunes à développer un esprit missionnaire et à partager la foi et les moyens matériels surtout avec les enfants les plus nécessiteux, mais aussi de promouvoir, encourager et soutenir les vocations missionnaires ad gentes.
Derrière chaque projet, l'annonce de l'Évangile
L'Œuvre pontificale de de la Sainte Enfance soutient d'innombrables projets pour aider les enfants dans le monde entier. Entretien avec sa secrétaire générale, sœur Roberta Tremarelli.
Pourquoi avez-vous choisi «la communion» comme thème de l'année?
Nous l'avons choisi pour faire référence aussi au parcours synodal de l'Église. L'année dernière, il y avait le thème du témoignage, précédemment celui de la sainteté, et ensuite faire comprendre aux enfants que nous devons être des témoins de Jésus et de l'Évangile mais en tant que communauté, en tant qu'Église, pas individuellement. Quoi que nous fassions, en tant que baptisés, la référence est toujours l'Église en tant que communauté. Aussi, puisque notre fondateur avait demandé aux enfants français de prier pour les enfants chinois, cette relation, cette communion par la prière, avait déjà été créée à l'époque. Il nous a semblé important de remettre en avant cette communion.
Cette communion conduit au partage de projets pour les enfants, quels sont les plus urgents?
Tout ce qui concerne l'enfance est urgent: l'éducation, la nutrition et la santé. En tant qu'Œuvre de la Sainte Enfance, nous soutenons des projets dans des pays que nous appelons «territoires de mission», c'est-à-dire le continent africain, l’Asie, l’Océanie, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de même que les vicariats apostoliques d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Il existe différents types de projets: animation, formation missionnaire, foi, scolarité, protection de la vie, nutrition, la santé, tout ce qui concerne enfants et jeunes jusqu'à 14 ans.
Quelles réponses recevez-vous du monde entier?
Tous les enfants du monde sont invités à participer au Fonds de solidarité universelle de l'Œuvre, qui s’apparente à une grande tirelire dans laquelle toutes ces offrandes, petites et grandes, des enfants et des jeunes, mais aussi des adultes, sont mises à disposition pour soutenir ces projets. Je dois dire que tous les enfants, surtout ceux des pays les plus nécessiteux et les plus pauvres, qui reçoivent des aides, sont les plus généreux dans le partage avec les autres enfants et jeunes, parce qu'il y a beaucoup de liberté dans le partage et puis parce qu'ils ont probablement bien compris le sens du partage, du soutien, du fait que nous devons tous être unis et qu'il est important que chacun prenne soin de l'autre, pour bien vivre et connaître Jésus. Car derrière chaque projet soutenu -même celui de la construction de salles de catéchisme- il y a toujours la promotion du charisme et donc l'annonce de l'Évangile.
Votre devise est «Les enfants évangélisent les enfants, les enfants prient pour les enfants, les enfants aident les enfants du monde». Quel est votre message pour cette nouvelle année?
Le message de cette année est que tous les enfants sont avant tout créés à l'image de Dieu et ont donc le droit de recevoir une éducation, d'être soutenus et accompagnés par la communauté, la famille, l'Église. Et l'Église a à cœur le parcours des enfants, comme c'était l'intention initiale du fondateur. Mgr Charles de Forbin-Janson a fondé cette Œuvre non seulement pour aider les enfants chinois, mais parce qu'il était préoccupé par le chemin de la sainteté et le salut physique et spirituel des enfants. C'est pourquoi je crois que l'Œuvre Missionnaire de la Sainte Enfance, qui fêtera cette année son 180e anniversaire, est toujours d'actualité, précisément parce qu'elle aide les enfants et les jeunes à faire l'expérience de cette universalité, de cette catholicité, de la beauté d'être membres de l'Église catholique et de la joie de partager notre foi avec les autres.
Quels sont les derniers projets lancés grâce à l'Œuvre de la Sainte Enfance?
En Afrique, tous les pays reçoivent des projets, le Nigeria, la Guinée, le Congo, le Sénégal, le Mali, le Malawi, la Zambie, le Zimbabwe. En Asie, nous sommes présents au Cambodge, au Laos, au Népal, en Inde et en Birmanie. Par exemple, en Birmanie, certaines sœurs, dans le diocèse de Hpa-an, ont obtenu un soutien pour acheter des médicaments et s'occuper de la santé des enfants dans la paroisse d'un village où le seul centre de soins est celui géré par ces sœurs. Ici, en soutenant des projets, nous essayons aussi de favoriser les réalités ecclésiales qui sont plus défavorisées, et donc où il y a une situation de guerre, de persécution. Ensuite, il y a les pays qui sont plus connus, où tout le monde envoie de l'argent et du soutien, alors qu'il y en a d'autres qui sont oubliés, dont on ne parle jamais, et donc on essaie un peu d'avoir cet aperçu. En Guinée, dans le diocèse de N'Zérékoré, un financement a été accordé pour mettre en place un élevage de poulets afin d'autofinancer les activités des enfants missionnaires dans le diocèse.
Nous essayons également de soutenir la promotion de l'autofinancement, c'est-à-dire non seulement de recevoir un soutien et de participer au Fonds universel de solidarité, mais aussi d'éduquer les gens, selon leurs possibilités, à soutenir les activités et le matériel nécessaires pour grandir dans la foi et réaliser tout ce qui est nécessaire.
Nous avons aussi reçu quelques demandes pour l’Ukraine, notamment de la part de communautés de religieuses qui s'occupent de maisons familiales, où elles accueillent des enfants et des jeunes, ou de formations à la catéchèse.
Vatican News
- Les obsèques de Benoît XVI célébrées le 5 janvier
- Le père Lombardi: «nous continuons à nous tenir derrière lui»
- Mort de Benoît XVI: l’Église pleure l’un de ses plus grands serviteurs
- Vœux de Noël à Jérusalem: l’incarnation, balise d’espoir pour la Terre sainte
- Pope: Peace begins in every person, in every family, in every city
- Le nonce en Ukraine souhaite «un Noël sans missiles»
- Argentina celebrates after winning soccer World Cup
- Pope’s peace message: a singer, an economist, a nun, and a cardinal reflect
- Ukraine: Izioum, un voyage dans l'enfer de la guerre
- En décembre, le Pape invite à prier pour les organisations humanitaires