Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
La joie des catholiques de Bahreïn, artisans de dialogue
- Viết bởi Vatican News
En se rendant à Bahreïn, le Pape François rend visite notamment à la petite communauté catholique du royaume, composée essentiellement d’expatriés et de travailleurs immigrés. Venant des quatre coins du monde, c’est pour eux l’occasion d’échanger avec le Saint-Père et d’être encouragés dans leur mission de témoignage. Les francophones sont réunis au sein d’une paroisse, et comme tous les autres catholiques de Bahreïn, ils sont heureux de vivre un moment historique.
Bien sûr, toute l’attention du grand public et des observateurs du Saint-Père sera focalisée sur la dimension interreligieuse de ce voyage apostolique du Pape François à Bahreïn. Mais pour les catholiques de ce royaume du Golfe persique, la venue du successeur de Pierre est historique et une occasion rare de le rencontrer et de l’écouter. «On est très touchés, très heureux, confie Brice Lecat, un Français vivant à Bahreïn avec sa famille depuis quatre ans. C’est historique pour le Moyen-Orient et pour Bahreïn qui est un endroit où il y a une vraie coexistence des communautés internationales, des religions, où la liberté de culte est une réalité. Ce n’est pas virtuelle, ce n’est pas factice», poursuit ce banquier, père de six enfants.
«Nous sommes très fiers et très honorés» confirme Jean de Tinguy qui vit à Bahreïn depuis 1977. «Tout le monde se respecte» poursuit-il, expliquant que la population locale est habituée à accueillir des expatriés et des étrangers. Cette coexistence, elle est saluée par le père Fayed Charel, prêtre maronite libanais, à la tête de cette paroisse francophone. La fraternité vantée par le Pape passe chaque jour «par le respect mutuel, l’accueil, le dialogue, la vie normale» explique-t-il, mais «aussi en priant, les uns et les autres, pour la paix», poursuit-il.
Dialoguer pour la paix
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Le Bahreïn, laboratoire économique et carrefour d’influences
La visite de François à Bahreïn est ainsi «un moment historique d’ouverture entre Orient et Occident, de dialogue dont notre monde a tellement besoin en cette période où nous trouvons plus de fermeture et d’hostilité entre les ethnies et même les religions», estime Mgr Joseph Naffah, le vicaire patriarcal maronite des pays du Golfe.
Même analyse chez le frère Emmanuel Pisani, directeur de l’Institut dominicain des études orientales du Caire, invité à participer au forum pour le dialogue entre Orient et Occident que le Pape a conclu vendredi matin. «Aujourd’hui, c’est soit le dialogue soit la guerre», constate-t-il. Dans ce sombre contexte, «la présence du Pape est symboliquement très importante parce qu’elle est le message que le dialogue est possible. Elle s’inscrit dans le temps» explique le dominicain. Pour lui, «il y a une culture du dialogue» que les rencontres annuelles du Pape avec de hauts représentants musulmans entretiennent.
Un dialogue que les catholiques de Bahreïn, forts de leur diversité, entretiennent aussi à leur niveau. Ils relèvent à leur manière, au quotidien, le défi que le Pape leur a décrit lors de la messe dans la matinée du samedi 8 novembre: «pour être des enfants du Père et construire un monde de frères, c’est d’apprendre à aimer tout le monde».
Vatican News
Le programme du Pape à Bahreïn dévoilé
- Viết bởi Vatican News
Le dialogue interreligieux est au centre du voyage du Pape François à Bahreïn dont le programme détaillé a été rendu public par la Salle de presse du Saint-Siège, le 6 octobre. Clôture du forum sur la coexistence humaine entre Occident et Orient, rencontre avec les instances musulmanes, et messe avec les catholiques de l’île sont prévues, du 3 au 6 novembre.
Le Pape François se rendra dans le royaume de Bahreïn, pays du Golfe persique, du jeudi 3 novembre au dimanche 6 novembre prochain à l’occasion du «Forum de Bahreïn pour le dialogue: Orient et Occident pour la coexistence humaine». Comme le veut l’usage, le Saint-Père, dès son arrivée en fin d’après-midi, le 3 novembre, rendra visite au roi de Bahreïn et s’exprimera devant les autorités, la société civile et le corps diplomatique.
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28/09/2022
Le Pape François à Bahreïn du 3 au 6 novembre prochain
Le lendemain, vendredi 4 novembre, il participera dans la matinée à la clôture du forum en prenant la parole devant les délégués. Dans l’après-midi, François s’entretiendra en privé avec le grand imam d’Al-Azhar, avant de s’adresser aux membres du Conseil musulman des anciens. Il conclura la journée par une rencontre œcuménique et une prière pour la paix à la cathédrale Notre-Dame d’Arabie.
Samedi sera la journée consacrée aux catholiques du pays, la plupart des expatriés ou des travailleurs immigrés. Le Pape célébrera la messe dans le stade national à 8h30 et sera accueilli en fin d’après-midi au sein de l’école du Sacré-Cœur par les jeunes auxquels il s’adressera.
Avant de reprendre l’avion du retour à la mi-journée, François participera dimanche matin à une rencontre de prière avec les évêques, les prêtres, les personnes consacrées, les séminaristes et les agents pastoraux dans la capitale, en l’église du Sacré-Cœur, au terme de laquelle il récitera la prière de l’angélus.
Le Pape devrait atterrir à Rome vers 17 heures le jour-même.
Vatican News
Asian Bishops' General Conference: 'Working for a better Asia'
- Viết bởi Vatican News
The first week of the General Conference of the Federation of Asian Bishops’ Conference (FABC) meeting in Bangkok wraps up with a challenge to reflect on how participants can bring hope in our contemporary world.
By Sr Bernadette Mary Reis, fsp
The FABC opened its General Conference on 12 October with a Eucharistic Celebration at Baan Phu Waan Pastoral Centre in Bangkok.
Two hundred delegates representing 29 Asian countries are meeting until 30 October celebrating the 50 years of the Conference’s history. “Journeying Together as Peoples of Asia” is the Conference theme.
Century of Good News to Asia
Cardinal Charles Bo, FABC President, delivered the inaugural address the next day, calling the Conference a “Pentecostal moment”, and “a glorious moment for the Asian Church”.
He called on his fellow Asian disciples of Christ to continue in the footsteps of “great men like the Apostle Thomas, Francis Xavier and countless men and women who have generously offered their service in the integral evangelization ministry”.
The task ahead of the Asian Church, he said, is to “make this a century of Jesus’ Good News to the whole of Asia”.
13/10/2022
Cardinal Bo to Asian Bishops: Church can learn from Asian spirituality
Summary of Cardinal Bo's homily during the FABC General Conference opening Mass
Working for a better Asia
Cardinal Oswald Gracias spoke the same day calling the General Conference a “momentous step” and a “landmark for the FABC”.
“We come together”, he continued, “in the spirit of Synodality to conduct our first ever General Conference” after 11 Plenary Assemblies. He explained that the inspiration to hold the Conference comes from the journey of CELAM, their Latin America counterpart.
Pope Francis, Cardinal Gracias said, was enthusiastic when he shared the proposal with him and “gave wholehearted support and encouragement”. The Cardinal introduced the first part of the Conference’s work as a week “discerning and envisioning new pathways for the Church working for a better Asia”.
12/10/2022
Pope to Asian Bishops: What is the Holy Spirit saying to you?
Pope Francis's video message to the FABC General Conference
Visiting Asia
Each day this week has begun with morning prayer conducted remotely by a group from the host country of the day. Daughters of St Paul from India, Pakistan and the Philippines have been among these groups.
Then various delegations from the countries making up the FABC report to the assembly in order to get to know “emerging realities”, and to identify “commonalities” and “differences”.
Visiting the world
On Friday, Caritas Internationalis’ Secretary General, Aloysius John, provided delegates with an overview of Caritas throughout Asia, the challenges it is facing and the role the network can play in the Church.
Archbishop Grusas, representing their European counterpart CCEE, provided a comparative overview of the Church in Europe, including the tasks it has identified. A representative of the US Bishops’ Conference commended the FABC in his words on Saturday.
FABC participants also heard from Dr. Gabriel Dy-Liacco, President of the Catholic Safeguarding Institute, and from Msgr. Ramon Masculino Junior, a specialist in safeguarding spirituality who highlighted the Institute’s work and urged “representatives to take concrete action in their home countries."
Virtual Talk Show
Newly-created Cardinal William Goh celebrated Sunday Mass and “stressed the importance of prayer, and the clergy and laity journeying onward together” in his homily.
Shedding light on the reality of the flock the FABC serves, 16 panelists from 13 Asian countries, from every walk of life and social condition then connected with FABC delegates for a live Virtual Talk Show. Show host Bishop Allwyn D’Silva invited the panelists to share their realities, and asked those in the audience to consider “who can I be a neighbour to”.
Pastoral reflection on current themes
On Monday, participants heard a theological reflection from Bishop Gerald Matthias and Fr Nguyen Hai Tinh, SJ, regarding the post-pandemic Church.
“The Church is vulnerable to pain, suffering and change”, Fr Tinh explained, “but it is a Church of Paschal mystery and Synodality; moving towards healing and togetherness.”
An update concerning the climate crisis in Asia was delivered by environmental policy expert and lawyer Antonio La Vina, and environmental activist Ms Ridhima Pandey. The former highlighted the need to be stewards and leaders and suggested action items for the Church based on Laudato Si’ and Fratelli tutti. Ms Pandey presented the issue from the perspective of children and introduced The Letter, a film featuring Pope Francis, which was screened later in the evening.
Lastly, Cardinal Lazzaro You, Prefect of the Dicastery for Clergy, presented points for the formation of priests based on the questions, “which Church, what kind of priest, what kind of formation.”
05/10/2022
Vatican global premiere of 'The Letter', featuring Pope Francis
Documentary, featuring Pope Francis, devoted to protecting and saving our Common Home.
Taking stock of ministering to youth and women
Young people was the topic on the table on Tuesday. Participants heard Fr Akira Takayama, youth ministry chaplain for the Diocese of Takamatsu who stressed the importance of listening to young people.
He expressed the need to consider young people not in terms of a “taskforce”, and the hope that “Church leaders will provide spiritual guidance and be kind to the growth of the youth.
Two young people, Anthony Judy and Ashita Jimmy addressed the assembly noting that five years after the Synod on Youth it is “time to take stock and consider if the Church has progressed”. A third speaker, Gregory Pravin suggested that Church leaders “change the narrative from ‘the young people are absent’ to ‘I am absent from the young people”.
Several women theologians contributed to the discussions as well, providing “context and background to the many issues Asian women face, including discrimination, misogyny, dual roles, disparity of income, and domestic violence”.
Christine Nathan, President of the International Catholic Migration Commission, addressed the topic of migration which she described as “big business”. She suggested various ways the Church could effectively resolve several issues connected with migration.
Talitha Kum Asia regional coordinator, Sr Abby Avelino, presented the network’s approach at the grass root level toward raising awareness, preventing and healing victims of human trafficking.
The President of the English Bishops’ Conference, Cardinal Vincent Nichols, contributed a virtual message, encouraging those gathered for the FABC to “dedicate as much time and effort” as possible to halt trafficking.
Ending on Hope
The day ended with a reflection on Pope Francis’s Encyclical Fratelli tutti, offered by Archbishop Tarcisio Isao Kikuchi, SVD, former president of Caritas Asia.
He focused on the themes of interdependence, harmony and solidarity and threw out a question for his audience to consider – how they could bring hope into the contemporary world.
Photogallery
Opening Mass, 12 OctoberOpening Mass, 12 OctoberOpening Mass, 12 OctoberOpening Mass, 12 OctoberCardinal Charles Bo, inaugural addressCardinal Oswald Gracias, inaugural welcome speech, 13 OctoberAloysius John, addresses the assembly regarding the work of Caritas in Asia, 13 OctoberGroup work, 13 OctoberDelegates and representatives, 14 OctoberVirtual Talk Show, 16 October
Highlights from the General Conference of the Federation of Asian Bishops' Conference, 12-18 October
Pope tweets support for ACN children’s Rosary campaign
- Viết bởi Vatican News
Pope Francis is encouraging the faithful to join children around the world who are praying the Rosary for peace.
By Christopher Wells
“Let us #PrayTogether with the children of every continent who today are reciting the Rosary for peace in the world,” writes Pope Francis is in a tweet on Thursday. “Let us entrust to Our Lady’s intercession the suffering people of Ukraine and other people who are suffering due to war, violence and misery.”
One Million Children Praying the Rosary
The Pope’s tweet refers to Aid to the Church in Need’s annual “One Million Children Praying the Rosary” campaign, which takes place each year on 18 October, the feast of St. Luke the Evangelist.
The campaign recalls the thought of St. Pio da Pietrelcina – known as Padre Pio – who said, “When one million children pray the Rosary, the world will change”; as well as Jesus’ words in the Gospel of St. Luke: “Unless you become like children, you will not enter the Kingdom of Heaven.”
This year’s campaign, which is dedicated to asking for peace and unity throughout the world, is focused on God the Father’s love for the world.
Poster for the prayer campaign
Reaching out to God the Father
In a text inviting people to participate in the campaign, Cardinal Mauro Piacenza, the Major Penitentiary of the Apostolic Penitentiary, writes, “Looking around at all the wars and wickedness, the persecution, disease, and fears that weigh upon our world, people might well ask, ‘Is God really in control?’”
“Yes, He is,” Cardinal Piacenza responds, “but we must also reach out for His outstretched hands and cling to Him. God has reached out to us, through Mary (…). We believe that if we faithfully recite the Rosary together, then the holy Mother of God will lead us all as one great family into the loving arms of our heavenly Father.”
Through the intercession of the Mother of God
Announcing the event in a press release, Aid to the Church in Need explains that it “wishes to entrust, in a special way, all those places where people are unable to live in peace unto the powerful and loving hands of the Divine Father, through the powerful intercession of the Mother of God.”
In addition to Ukraine, the press release notes the “situations of war, violence, and profound poverty that continue to exist” in countries such as Nigeria, Myanmar, and Pakistan, and regions including the Middle East, the Sahel, and Africa.
According to ACN, the idea “One Million Children Praying the Rosary” prayer campaign was born in Caracas, Venezuela, in 2005.
In 2020, during the Angelus for 11 October, Pope Francis offered his encouragement “to this beautiful demonstration in which children from all over the world participate.”
You can learn more about the “One Million Children Praying the Rosary” campaign, with links for free materials, at the website of Aid to the Church in Need.
Vatican News
Une messe du Pape pour les 60 ans du Concile Vatican II en octobre
- Viết bởi Vatican News
Publié par le Bureau de presse du Saint-Siège, le calendrier pontifical des célébrations liturgiques de cet automne, de septembre à novembre, porte essentiellement sur le voyage au Kazakhstan, la visite apostolique à Matera, les célébrations de la canonisation de plusieurs bienheureux, et le 60e anniversaire du concile Vatican II.
Le 11 octobre, jour de la commémoration de saint Jean XXIII, date à laquelle s'est ouvert le concile Vatican II il y a 60 ans, le Pape célébrera une messe dans la basilique vaticane à 17 heures. Un jour dont l'Église se souvient aussi du «discours à la lune», prononcé le soir même où le Pape Roncalli regardait par la fenêtre de son bureau.
Dans le reste du calendrier des célébrations liturgiques, figure le 38ème voyage apostolique au Kazakhstan, du 13 au 15 septembre, dans la capitale Nour-Sultan, est prévu pour le VIIème "Congrès des leaders des religions mondiales et traditionnelles", un événement qui réunit divers leaders religieux du monde entier.
07/09/2022
Le Pape au Kazakhstan, une joie et une espérance pour l'archevêque de Nour-Soultan
Mgr Tomasz Peta, qui conduit l’unique archidiocèse du Kazakhstan, qualifie le prochain voyage du Pape François dans ce pays d'Asie centrale de «grande bénédiction» pour les ...
Le 25 septembre, aura lieu la visite pastorale à Matera, pour la conclusion du 27e Congrès eucharistique national sur le thème: «Revenons au goût du pain», qui s'ouvrira dans la ville lucanienne, trois jours avant, jeudi 22 septembre.
Le 9 octobre, la messe de canonisation des bienheureux Giovanni Battista Scalabrini et Artemide Zatti se tiendra à 10h15 sur la place Saint-Pierre.
Le 11 octobre, il y aura la célébration du 60e anniversaire de la création du Concile.
Le 2 novembre, à l'occasion de la commémoration de tous les morts, à l'autel de la chaire de Saint-Pierre, aura lieu la Sainte Messe en suffrage des cardinaux et évêques décédés au cours de l'année.
Publié par le Bureau de presse du Saint-Siège, le calendrier pontifical des célébrations liturgiques de cet automne, de septembre à novembre, porte essentiellement sur le voyage au Kazakhstan, la visite apostolique à Matera, les célébrations de la canonisation de plusieurs bienheureux, et le 60e anniversaire du concile Vatican II.
Le 11 octobre, jour de la commémoration de saint Jean XXIII, date à laquelle s'est ouvert le concile Vatican II il y a 60 ans, le Pape célébrera une messe dans la basilique vaticane à 17 heures. Un jour dont l'Église se souvient aussi du «discours à la lune», prononcé le soir même où le Pape Roncalli regardait par la fenêtre de son bureau.
Dans le reste du calendrier des célébrations liturgiques, figure le 38ème voyage apostolique au Kazakhstan, du 13 au 15 septembre, dans la capitale Nour-Sultan, est prévu pour le VIIème "Congrès des leaders des religions mondiales et traditionnelles", un événement qui réunit divers leaders religieux du monde entier.
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Mgr Tomasz Peta, qui conduit l’unique archidiocèse du Kazakhstan, qualifie le prochain voyage du Pape François dans ce pays d'Asie centrale de «grande bénédiction» pour les ...
Le 25 septembre, aura lieu la visite pastorale à Matera, pour la conclusion du 27e Congrès eucharistique national sur le thème: «Revenons au goût du pain», qui s'ouvrira dans la ville lucanienne, trois jours avant, jeudi 22 septembre.
Le 9 octobre, la messe de canonisation des bienheureux Giovanni Battista Scalabrini et Artemide Zatti se tiendra à 10h15 sur la place Saint-Pierre.
Le 11 octobre, il y aura la célébration du 60e anniversaire de la création du Concile.
Le 2 novembre, à l'occasion de la commémoration de tous les morts, à l'autel de la chaire de Saint-Pierre, aura lieu la Sainte Messe en suffrage des cardinaux et évêques décédés au cours de l'année.
Vatican News
Nicaragua: des processions catholiques interdites par la police
- Viết bởi Vatican News
Prévues pour fin septembre à Masaya, au sud-est de Managua, la capitale du Nicaragua, les deux processions catholiques auxquelles devaient prendre part les fidèles chrétiens ont été interdites par la police, a fait savoir l’archidiocèse. Les autorités du pays ont évoqué des raisons de «sécurité publique».
Myriam Sandouno avec AFP - Cité du Vatican
Dans un communiqué, l’archidiocèse de Managua a annoncé samedi 18 septembre l’interdiction des deux processions catholiques, qui devaient se tenir le 29 septembre, à l’occasion de la fête de saint Michel, et le 30 septembre pour la saint Jérôme, saint patron de la ville nicaraguayenne de Masaya située à 30km au sud-est de Managua. Les curés des paroisses de Saint-Michel-Archange et de Saint-Jérôme ont été informés par la police nationale. Les autorités du pays justifient cette décision, évoquant des raisons de «sécurité publique».
Masaya avait été en avril 2018 le théâtre de manifestations contre le gouvernement du régime de Daniel Ortega. Des milliers de manifestants étaient descendus dans la rue pour dénoncer la politique autoritaire du gouvernement. Le président du Nicaragua avait accusé l’Église catholique de complicité. À l'époque, les protestataires avaient trouvé refuge dans des églises ; la répression avait fait plus de 350 morts. Depuis, les relations entre le gouvernement Ortega et l’Église ne sont pas au beau fixe.
Le 6 mars, le nonce apostolique Mgr Waldemar Sommertag a été expulsé, et l’évêque de Matagalpa, Mgr Rolando Alvarez, a lui été assigné à résidence en août dernier.
Le 21 août , lors de la prière de l'angélus, le Pape François préoccuppé par la situation, avait affirmé suivre de près et avec douleur le climat qui prévaut au Nicaragua. Le Saint-Père a dit espérer qu'un dialogue sincère soit ouvert, demandant l'intercession de la Très Sainte Vierge, afin qu'elle inspire dans les coeurs une telle volonté concrète.
16/09/2022
Le Parlement européen exige la libération de Mgr Álvarez au Nicaragua
L'organisme européen décrit le système judiciaire nicaraguayen comme un instrument de répression au service du régime et s’inquiète du sort de 206 prisonniers politiques, dont fait ...
Solidarité des jeunes latino-américains
Au terme de sa réunion de planification à Lima, au Pérou, le 18 septembre dernier, la Pastorale des jeunes d'Amérique latine et des Caraïbes a, dans un communiqué, exprimé à l'Église en pèlerinage au Nicaragua ses «sentiments de proximité et de solidarité», en ce moment où elle subit les plus dures persécutions et répressions pour «sa fidélité à l'Évangile de la vie, de la liberté, de la justice et de la paix». Elle a également eu une pensée particulière pour Mgr Rolando Álvarez, évêque président de la Commission nationale de la pastorale des jeunes du Nicaragua, mais aussi les prêtres, les séminaristes et laïcs qui sont privés de leur liberté, exigeant leur «libération et la normalisation de leurs activités pastorales».
La Pastorale des jeunes d'Amérique latine et des Caraïbes a aussi invité «tous les jeunes à être des bâtisseurs de la civilisation de l'amour» car un jeune, selon elle, «ne doit céder au découragement, son truc c'est de rêver de grandes choses, de chercher de larges horizons, d'oser davantage, de vouloir affronter le monde».
Vatican News
Économie de François: le premier capital d'une société est spirituel
- Viết bởi Vatican News
Dans son discours adressé samedi 24 septembre aux jeunes participants de l’événement de «L'Économie de François» dans la ville ombrienne d'Assise en Italie, le Pape François a mis exergue «l’urgence de reconstituer le capital spirituel», qui est «essentiel», et qui «génère une joie de vivre nécessaire à l'économie».
Myriam Sandouno – Cité du Vatican
L’événement voulu par le Pape François s’est réalisé à Assise, où étaient réunis près de 1 000 jeunes économistes, entrepreneurs et acteurs du changement venus de 120 pays. Pour le Saint-Père, ces jeunes qui vivent une période de crise environnementale, de pandémie, de guerre en Ukraine et des autres guerres qui durent depuis des années dans différents pays, sont appelés à devenir: «artisans et bâtisseurs de la maison commune», une maison qui «tombe en ruine», déplore-t-il.
«Notre génération vous a légué de nombreuses richesses, mais nous n'avons pas su préserver la planète et nous ne préservons pas la paix», affirme-t-il, soulignant qu’une nouvelle économie, inspirée par François d'Assise, «peut et doit être aujourd'hui une économie respectueuse de la terre et une économie de paix». Il s'agit de transformer une économie qui tue (cf. Exhortation apostolique Evangelii gaudium, 53) en une économie de la vie, dans toutes ses dimensions.
Économie et dimension prophétique
Le Pape François a exprimé sa satisfaction sur le choix de modeler cette rencontre d'Assise, sur la prophétie. La vie de François d'Assise, après sa conversion, dit-il, a été une prophétie, qui se poursuit également à notre époque. Dans la Bible, la prophétie a beaucoup à voir avec les jeunes, fait savoir le Saint-Père, prenant en guise d’exemples: Samuel qui était un garçon lorsqu'il a été appelé, Jérémie et Ézéchiel qui des étaient jeunes; Daniel qui a prophétisé l'innocence de Suzanne et l'a sauvée de la mort; et le prophète Joël qui a annoncé au peuple que Dieu répandrait son Esprit et que "les fils et les filles deviendront des prophètes", des nations.
Faisant référence aux Saintes Écritures, le Pape estime que les jeunes sont porteurs d'un esprit de connaissance et d'intelligence. «C'est le jeune David qui a humilié l'arrogance du géant Goliath», rappelle François. En effet, «lorsque la communauté civile et les entreprises ne disposent pas des compétences des jeunes, c'est toute la société qui s'étiole, la vie de chacun s'éteint», affirme-t-il. Le Pape note un manque de créativité, d'optimisme, et d'enthousiasme, tout en évoquant qu’une société et une économie sans jeunes, sont pleines de tristesse, et de pessimisme.
«Une économie qui s'inspire de la dimension prophétique s'exprime aujourd'hui dans une nouvelle vision de l'environnement et de la terre», dit le Saint-Père, invitant ces jeunes, à suivre la voie de ceux qui ont déjà opté pour «une conversion écologique». François estime qu’il faut remettre en question le modèle de développement. «La situation est telle que nous ne pouvons pas nous contenter d'attendre le prochain sommet international», dit le Souverain pontife, qui ne cache pas son inquiétude par rapport à ce qu’il a bien pu observer: «La terre brûle aujourd'hui, et c'est aujourd'hui que nous devons changer, à tous les niveaux».
La douceur de la nature
Au cours de cette rencontre sur l’Économie de François, le Pape a également axé son intervention sur le paradigme végétal qui contient une approche différente de la terre et de l'environnement. Les plantes selon lui, savent coopérer avec leur environnement, et même lorsqu'elles sont en concurrence, elles le font pour le bien de l'écosystème. «Apprenons de la douceur des plantes», exhorte-t-il, leur humilité et leur silence peuvent offrir un style différent dont nous avons urgemment besoin. Car, «si nous parlons de transition écologique mais que nous restons dans le paradigme économique du XXème siècle, qui a spolié les ressources naturelles et la terre, les manœuvres que nous adoptons seront toujours insuffisantes», poursuit le Saint-Père. L'heure est venue d'un nouveau courage, affirme-t-il, pour abandonner les sources d'énergie fossiles, pour accélérer le développement de sources à impact nul ou positif.
Le Pape François exhorte aussi à accepter le principe éthique universel, selon lequel, les dommages doivent être réparés. «Si nous avons grandi en abusant de la planète et de l'atmosphère, aujourd'hui nous devons aussi apprendre à faire des sacrifices dans des modes de vie qui ne sont toujours pas durables. Sinon, ce seront nos enfants et petits-enfants qui paieront la facture, une facture qui sera trop élevée et trop injuste», souligne le Pape, pour qui un changement rapide et décisif est nécessaire. François a mis l’occasion à profit, pour inviter cette jeunesse à «montrer l'exemple».
L’aspect social
Pour le Pape, il importe de s’accentuer également sur l’aspect social. Il établi un parallèle entre le cri des pauvres et celui de la terre qui est le «même». Par conséquent, affirme-t-il, «lorsque nous œuvrons à la transformation écologique, nous devons garder à l'esprit les effets que certains choix environnementaux ont sur la pauvreté». Il invite à privilégier celles qui réduisent la misère et les inégalités.
Sauver la planète pour le Souverain pontife est certes une bonne action, mais il est aussi important de pas négliger l'homme et la femme qui souffrent. La pollution qui tue, pour lui, n'est pas seulement le dioxyde de carbone. L'inégalité pollue «aussi mortellement notre planète». François conseille de pas permettre que les nouvelles calamités environnementales effacent de la vue du public, les calamités anciennes, toujours présentes.
Le capital spirituel
«Le premier capital de toute société est le capital spirituel», affirme le Pape, car c'est lui qui «donne les raisons de se lever chaque jour et d'aller travailler, et qui génère la joie de vivre qui est également nécessaire à l'économie». Le monde actuel selon François, consomme rapidement cette forme essentielle de capital accumulé au fil des siècles par les religions, les traditions de sagesse et la piété populaire. Les jeunes souffrent donc particulièrement de ce manque de sens, dit-il, souvent confrontés à la douleur et aux incertitudes de la vie, ils se retrouvent avec une âme appauvrie en ressources spirituelles pour traiter la souffrance, la frustration, la déception et le deuil. «La fragilité de nombreux jeunes provient du manque de ce précieux capital spirituel: un capital invisible mais plus réel que le capital financier ou technologique», déclare le Pape.
«Il est urgent de reconstituer ce capital spirituel essentiel». Selon François, la technologie peut faire beaucoup: elle apprend le «quoi» et le «comment» à faire, mais elle ne dit pas le «pourquoi»; et ainsi nos actions deviennent stériles et ne remplissent pas la vie, pas même la vie économique, estime le Saint-Père.
20/11/2020
Aux sources de la pensée économique franciscaine, l’héritage médiéval
La réflexion sur "L’Économie de François" est intellectuellement et spirituellement ancrée dans le berceau de saint François, à Assise. Toute la pensée économique du fondateur des ...
La pauvreté au centre
Étant à Assise dans la ville de Saint François, le Pape ne peux s'empêcher de penser à la pauvreté. Faire de l'économie en s'inspirant de lui, c'est «s'engager à mettre les pauvres au centre». Il n’y a pas «d'Économie de François», affirme le Souverain pontife, «sans estime, sans soin, sans amour pour les pauvres, pour chaque personne fragile et vulnérable. Du conçu dans le ventre de sa mère à la personne malade et handicapée, à la personne âgée en difficulté».
«L'économie franciscaine ne peut se limiter à travailler pour ou avec les pauvres. Tant que notre système produira des déchets et que nous fonctionnerons selon ce système, nous serons complices d'une économie qui tue», poursuit-il. Saint François n'aimait pas seulement les pauvres, il aimait aussi la pauvreté. Le rappelle également que «François est allé vers les lépreux non pas tant pour les aider, mais parce qu'il voulait être pauvre comme eux. À la suite de Jésus-Christ, il s'est dépouillé de tout pour être pauvre avec les pauvres».
Le Saint-Père a exhorté à regarder le monde à travers les yeux des plus pauvres; tout comme le mouvement franciscain qui a pu inventer les premières théories économiques et même les premières banques de solidarité (les "Monti di Pietà") au Moyen-Âge, parce qu'il regardait le monde à travers les yeux des plus pauvres.
Le Pape François a enfin appelé les jeunes à ne pas oublier le travail. Il les a invités à ne pas oublier de «créer du travail, du bon travail, du travail pour tous», tout en créant des biens et des services. Selon lui, le changement économique se fera si en plus du «cœur et de la tête», ces jeunes utilisent également leurs «mains». Les idées sont nécessaires, dit-il, elles «nous attirent beaucoup, surtout quand nous sommes jeunes, mais elles peuvent se transformer en pièges si elles ne deviennent pas de la "chaire", du concret», a conclu le Saint-Père.
Vatican News
En septembre, le Pape François prie pour l’abolition de la peine de mort
- Viết bởi Vatican News
Dans son intention de prière pour le mois de septembre, le Souverain pontife invite à prier pour l’abolition de la peine de mort. A la lumière de l’Evangile, la peine de mort est inadmissible, rappelle-t-il.
Selon les chiffres des Nations unies, rapporte le Réseau mondial de prière du Pape, promoteur de la vidéo mensuelle, quelque 170 États ont aboli la peine de mort ou suspendu les exécutions, mais elle est toujours appliquée dans 55 pays du monde. Si les prédécesseurs de François s’y étaient déjà opposés, celui-ci «est allé plus loin», rappelle le réseau, en approuvant, en 2018, un nouveau paragraphe du Catéchisme (n. 2267) condamnant clairement l’usage de la peine capitale.
Voici la transcription des paroles du Pape François:
«Chaque jour, de plus en plus de personnes dans le monde disent NON à la peine de mort. Pour l’Église, c’est un signe d’espérance.
D’un point de vue juridique, elle n’est pas nécessaire.
La société peut réprimer efficacement le crime sans priver définitivement celui qui l’a commis de la possibilité de se racheter.
Il doit toujours y avoir une fenêtre d’espoir dans chaque condamnation.
La peine capitale n’offre pas de justice aux victimes, mais elle encourage au contraire la vengeance.
Et cela empêche toute possibilité de réparer une éventuelle erreur judiciaire.
D’autre part, moralement, la peine de mort est inadéquate. Elle détruit le don le plus important que nous ayons reçu : la vie. N’oublions pas que, jusqu’au dernier moment, une personne peut se convertir et peut changer.
Et, à la lumière de l’Évangile, la peine de mort est inadmissible. Le commandement «tu ne tueras point» concerne aussi bien l’innocent que le coupable.
J’appelle donc toutes les personnes de bonne volonté à se mobiliser pour obtenir l’abolition de la peine de mort dans le monde entier.
Prions pour que la peine de mort, qui porte atteinte à l’inviolabilité et à la dignité de la personne, soit abolie dans la législation de tous les pays du monde.»
Vatican News
François béatifie Jean-Paul Ier, «un pasteur doux et humble»
- Viết bởi Vatican News
La béatification du Pape Jean-Paul Ier a lieu ce dimanche 4 septembre au cours de la messe célébrée Place Saint-Pierre par François. Le Souverain Pontife a rendu hommage à son prédécesseur, qui a su répondre par toute sa vie à l’exigeant appel du Christ au détachement et à l’amour, sans se départir de son sourire. Le nouveau bienheureux sera fêté le 26 août.
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Celui qui n’avait jamais imaginé devenir Pape s’est peut-être étonné depuis le Ciel de ce qui lui est arrivé aujourd’hui. Jean-Paul Ier, surnommé le «Pape au sourire», dont le pontificat, en 1978, n’a duré que 33 jours, est désormais bienheureux.
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Le soleil n’était hélas pas au rendez-vous pour agrémenter l’heureux évènement, sauf à la fin de la cérémonie, lorsque l'éclaircie est enfin arrivée. La messe a débuté Place Saint-Pierre sous l’orage, qu'a affronté la longue procession de cardinaux et d'évêques. Les fidèles étaient environ 25 000 selon les chiffres du Bureau de Presse du Saint-Siège. Parmi les membres des délégations officielles, l’on a pu apercevoir le président de la République italienne Sergio Mattarella, le Premier ministre monégasque Pierre Dartout, l’ancien vice-président taïwanais Chien-Jen Chen, et Fra’ John Dunlap, lieutenant de Grand Maître de l’Ordre souverain de Malte. Entre les bras des colonnades, des pèlerins encapuchonnés ou abrités sous des parapluies. Une majorité d’Italiens étaient venus célébrer le dernier Pape venant de la péninsule, mais également des Argentins, car le miracle attribué à Albino Luciani ayant permis sa béatification s’est produit à Buenos Aires en 2011 – une fillette de 11 ans gravement malade et mourante s’était alors rétablie grâce aux prières d’un prêtre ayant invoqué Jean-Paul Ier.
Le Pape prononce la formule de béatification
Fêté le 26 août
Après le chant d’entrée et le rite pénitentiel a commencé le rite de béatification proprement dit: la demande de béatification du serviteur de Dieu a été prononcée devant le Saint-Père par Mgr Renato Marangoni, évêque de Belluno-Feltre, le diocèse d’origine d’Albino Luciani; puis le cardinal italien Beniamino Stella, postulateur de la cause en canonisation de Jean-Paul Ier et préfet émérite de la Congrégation pour le Clergé, a lu la biographie du futur bienheureux; à ses côtés était aussi présente Stefania Falasca, vice-postulatrice, journaliste au quotidien italien Avvenire.
Le Pape François a ensuite prononcé la formule de béatification, élevant officiellement Jean-Paul Ier au rang de bienheureux et fixant la date de sa fête au 26 août, qui correspond au jour de son élection comme Souverain Pontife. L’Alleluia a alors été entonné, tandis qu’était dévoilé le portrait du nouveau bienheureux suspendu au balcon de la loggia centrale de la Basilique. Puis une relique – un de ses écrits datant de 1956, enchâssé dans un reliquaire en bois de noyer et pierre provenant de Canale d’Agordo, le village natal d’Albino Luciani – a été portée jusqu’à l’autel. Après des salutations adressées au Pape François, la messe a continué avec le chant du Gloria et la liturgie de la Parole.
Une religieuse Place Saint-Pierre, le 4 septembre 2022
Si tu veux suivre le Christ
Dans son homélie, le Pape François a commenté l’évangile du jour (Lc 14, 25-33), dans lequel Jésus explique aux foules qu’il faut Le préférer à tous et porter sa propre croix pour devenir son disciple. Un appel au détachement, suivi d’une invitation au discernement, qui révèle que Dieu «n’instrumentalise pas nos besoins, il n’utilise jamais nos faiblesses pour grandir. Il ne veut pas nous séduire par la tromperie ni distribuer des joies à bon marché».
Les motivations de quiconque veut suivre le Christ doivent être dépourvues d’intérêts personnels et d’attentes «mondaines», a prévenu le Saint-Père. En effet, «derrière une apparence religieuse parfaite, peut se cacher la simple satisfaction de ses besoins, la recherche du prestige personnel, le désir d’avoir un rôle, de contrôler les choses, le désir de prendre la place et d’obtenir des privilèges, l’aspiration à recevoir la reconnaissance et ainsi de suite, a-t-il expliqué, ce qui arrive aujourd’hui parmi les chrétiens», mais «ce n’est pas le style de Jésus» ni celui «du disciple et de l’Église».
Suivre Jésus signifie également «se charger de ses fardeaux et des poids des autres, faire de sa vie un don, non une possession la dépenser en imitant l’amour généreux et miséricordieux qu’Il a pour nous». Des choix «qui engagent la totalité de l’existence». Aussi le Seigneur souhaite-t-il que «le disciple ne mette rien avant cet amour».
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L’amour et ses épines
Cet amour plus grand que nos capacités humaines se puise «du Crucifié», a indiqué le Pape, rappelant ensuite ces mots du Pape Luciani: «nous sommes de la part de Dieu objet d’un amour sans déclin» (Angélus, 10 septembre 1978), qui «resplendit toujours sur nous et éclaire même les nuits les plus sombres». Nous sommes appelés «à la hauteur de cet amour, a déclaré François, à nous purifier de nos idées déformées sur Dieu et de nos fermetures, à l’aimer Lui et les autres, dans l’Église et dans la société, (…) même les ennemis».
Aimer ne va pas sans souffrance. Cela «coûte la croix du sacrifice, du silence, de l’incompréhension, de la solitude, du fait d’être entravés et persécutés». Pour devenir disciple de Jésus, «tu ne peux faire moins que de te pencher sur la croix et te laisser piquer par quelqu’épine de la couronne qui se trouve sur la tête du Seigneur», disait encore Jean-Paul Ier (Audience Générale, 27 septembre 1978). Mais sans épine, la foi devient de «l’eau de rose». «Si, par peur de nous perdre, nous renonçons à nous donner, nous laissons les choses inachevées (…) et alors nous finissons par vivre à moitié (…)», a mis en garde le Saint-Père.
Durant l'homélie, messe du 4 septembre 2022
Hommage à Jean-Paul Ier, pauvre et joyeux
Autrement dit, «Jésus nous demande ceci: vis l’Évangile et tu vivras la vie, non pas à moitié mais à fond. Vis l’Évangile, vis la vie, sans compromis». Une exigence qu’a suivie le nouveau bienheureux «en aimant jusqu’à la fin». «Il a incarné la pauvreté du disciple, qui n’est pas seulement se détacher des biens matériels, mais surtout vaincre la tentation de mettre son moi au centre ou de chercher sa gloire. Au contraire, suivant l’exemple de Jésus, il a été un pasteur doux et humble», a souligné son successeur. «Il se considérait comme la poussière sur laquelle Dieu avait daigné écrire».
Le Pape Luciani a réussi par son sourire inaltérable «à transmettre la bonté du Seigneur», a reconnu François, louant plus largement «une Église au visage joyeux, au visage serein, au visage souriant, qui ne ferme jamais les portes, qui n’endurcit pas les cœurs, qui ne se plaint pas et qui ne nourrit pas de ressentiment, qui n’est pas en colère (…) ni intolérante, qui ne se présente pas de manière hargneuse, qui ne souffre pas de nostalgie du passé en tombant dans le retour en arrière».
Le Saint-Père a conclu en encourageant les fidèles à prier le bienheureux Jean-Paul Ier afin d’«obtenir “le sourire de l’âme”». Il a pour cela suggéré ses propres mots: «Seigneur, prends-moi comme je suis, avec mes défauts, avec mes manquements, mais fais-moi devenir comme tu désires que je sois» (Audience Générale, 13 septembre 1978).
Adressant quelques paroles de remerciements aux différentes délégations avant la prière de l'angélus, le Pape a également prié la Vierge Marie pour qu'elle apporte la paix «dans le monde entier, spécialement dans l'Ukraine martyrisée».
Bienheureux Jean-Paul Ier (1912-1978)
Vatican News
L’héritage de Jean-Paul Ier, entre audace et humilité
- Viết bởi Vatican News
Jean-Paul Ier sera béatifié ce dimanche 4 septembre par le Pape François. Le dernier Pontife italien, dont le pontificat éclair ne lui a pas laissé le temps de mener de grandes œuvres, a néanmoins donné un témoignage marquant pour les chrétiens de son temps et ceux d’aujourd’hui. Christophe Henning, journaliste et auteur d’une biographie de Jean-Paul Ier, nous en parle.
Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
«Hier matin je me suis rendu à la Sixtine pour voter tranquillement. Jamais je n'aurai soupçonné ce qui allait arriver. À peine le danger s'est-il annoncé pour moi, que les deux collègues, mes voisins, m'ont murmuré des paroles de réconfort. L'un d'eux m'a dit: "Courage ! si le Seigneur charge d'un poids, il donne aussi l'aide pour le porter". L'autre a poursuivi: "N'ayez pas peur, dans le monde entier il y a tant de personnes qui prient pour le nouveau Pape". Le moment venu, j'ai accepté». Le récit que Jean-Paul Ier donne de son élection, au lendemain de celle-ci, lors de l’angélus du 27 août 1978, laisse déjà paraître quelques traits du caractère du nouveau Pape: timidité, franchise, confiance et dévouement. Sans doute lui viennent-ils de son origine, enracinée dans une famille modeste de la province de Belluno, région montagneuse d’Italie du Nord.
Albino Luciani enfant
Né Albino Luciani, l’ancien évêque de Vittorio Veneto et patriarche de Venise succède sans l’avoir recherché au Pape Paul VI, resté quinze ans sur le trône de Pierre. Il ne s’y installera que pour 33 jours. Pas de quoi concrétiser les grandes lignes de son pontificat annoncées avec ses talents d’orateur dans son premier radiomessage urbi et orbi, ce même 27 août. Six souhaits, énoncés par la formule «Nous voulons», mettant au premier plan l’approfondissement du Concile Vatican II, le service des pauvres, l’évangélisation, l’œcuménisme, le dialogue avec le monde et l’engagement pour la paix. Ses successeurs les reprendront pour les mettre en œuvre. Jean-Paul Iᵉʳ a donc amorcé un virage, et en cela «son bref pontificat d’apôtre du Concile n’a pas été une parenthèse», a déclaré le 25 août 2016 le cardinal Pietro Parolin, inaugurant le musée Jean-Paul Iᵉʳ à Canale d’Agordo, son village natal.
Les rumeurs et autres élucubrations concernant la mort soudaine du dernier Pontife italien, emporté par un infarctus, ont «phagocyté la cohérence et le magistère de cet homme et de ce Pape pendant tant d'années», a regretté ce vendredi 2 septembre Stefania Falasca, journaliste et vice-postulatrice de la cause de Jean-Paul Ier, lors d’une conférence de presse en Salle de Presse du Saint-Siège à propos de la béatification.
Mais la messe qui sera célébrée dimanche à 10h30 Place Saint-Pierre par le Pape François, sera sans doute l’occasion de découvrir ou de se replonger dans le message du «Pape au sourire», riche d’enseignements pour tous les chrétiens. Christophe Henning, journaliste au quotidien La Croix et auteur d'une Petite vie de Jean-Paul Ier (éd. Artège), nous en donne les grandes lignes.
Entretien avec Christophe Henning
Jean-Paul Iᵉʳ est véritablement le premier Pape après le Concile Vatican II, puisque Paul VI en a été l'artisan, il a repris le chantier ouvert par Jean XXIII, et Jean-Paul Iᵉʳ était véritablement celui qui allait pouvoir concrétiser cette grande avancée que représentait le Concile Vatican II. Il était pour cela presque lui aussi un artisan de ce concile, puisqu'il avait pu suivre tous les travaux avec beaucoup d'attention. C'était une de ses marques particulières. On l’a noté dans les courriers qu'il envoyait à ses paroisses quand il était évêque, on notait cette grande attention aux questions et sans chercher à donner trop vite les réponses. Il était vraiment un homme de dialogue.
Pendant son pontificat, de quel soutien disposait il au Vatican et a-t-il rencontré des oppositions?
Jean-Paul Iᵉʳ n'est pas un homme de l'appareil du Vatican, c'est vraiment un pasteur. C'est cela qui a sans doute favorisé son élection, c'est que c'est véritablement un homme de terrain, qui était évêque en Vénétie, puis après Patriarche de Venise. C'était un homme très concret, très simple, qui sans doute a donné l'impression, lors du conclave qui l'a élu, qu'il allait pouvoir être un peu celui qui allait fédérer ou en tout cas apporter un certain consensus entre les tensions qui pouvait exister puisque forcément, après Paul VI, il y avait des cardinaux prêts à poursuivre le travail de Vatican II et d'autres qui étaient un peu réticents.
Il faut bien se rappeler de cette ambiance des années 1970, certains disant «on est allé trop loin, il faut préserver des choses qu'on a pu perdre au cours des débats et au cours des décisions de Vatican II». Donc c'était un homme de consensus, ce qui l'a sans doute poussé à devenir Pape. En tout cas, ce n'est pas quelqu'un qui était dans le conflit ou dans la provocation. D'ailleurs, il ne s'attendait pas du tout à être élu.
La foule Place Saint-Pierre le 26 août 1978, jour de l'élection de Jean-Paul Ier
Derrière ce sourire bien connu de Jean-Paul Iᵉʳ, quelles étaient ses forces?
La force de Jean-Paul Iᵉʳ, c'était cette capacité d'écoute et aussi cette simplicité qui se traduit par ce sourire, ce sourire d'un Pape qui, d'une certaine manière, préfigure déjà certaines attitudes du Pape François: sa manière d'être proche des gens, de ne pas trop se préoccuper du protocole… Par exemple, le soir même de son élection, il se retrouve à dîner avec les autres cardinaux. Le lendemain matin, il est là aussi à prendre son petit déjeuner avec les autres cardinaux.
On voit bien comment le Pape François a pu reprendre certaines attitudes de ce Pape au sourire qui est aussi le Pape de la simplicité. Le Pape de l'écoute aussi, puisqu’en ces 33 jours qui se sont écoulés très vite, il a beaucoup reçu de monde, beaucoup écouté, beaucoup rencontré, bien sûr les autorités, mais aussi lesfidèles tout simplement, puisqu’il s'était même permis de sortir du Vatican dans la rue, simplement pour discuter avec les fidèles à la sortie de la messe.
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