Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
Au Laos et au Cambodge, une Église soucieuse de faire entendre sa voix
- Viết bởi Vatican News
Les évêques de la Conférence épiscopale du Laos et du Cambodge (CELAC) se sont réunis à Phnom Penh du 7 au 9 février dernier pour leur assemblée annuelle. Dans un communiqué final, ils font part de leurs priorités et défis: être une «voix prophétique» dans des sociétés en transformation, notamment auprès des jeunes; former les laïcs; susciter de nouvelles vocations au sacerdoce.
Adélaïde Patrignani (avec Fides) – Cité du Vatican
Ce sont des Églises jeunes et minoritaires, ayant traversé des persécutions, mais restant bien déterminés à témoigner de l’Évangile auprès de leur peuple.
«Nos Églises, extrêmement petites - 0,1% de la population au Cambodge, 0,5% au Laos -, vivent dans des conditions semblables à celles des Actes des Apôtres, avec des chrétiens de première ou deuxième génération (au Cambodge en particulier) ou dans des contextes politiques et sociaux plutôt oppressifs (au Laos en particulier)», rappellent dans leur communiqué les évêques de la Conférence épiscopale du Laos et du Cambodge (CELAC).
Les conclusions de leur assemblée annuelle sont aussi une contribution au Synode sur la synodalité, qui en est actuellement à sa phase continentale.
Passer du virtuel au réel
Les évêques évoquent le clergé local, en s’inquiétant de son renouvellement et de sa formation -il y a une dizaine de prêtres locaux au Cambodge et une vingtaine au Laos: «Les familles ont de moins en moins d'enfants, des 6-7 enfants d'autrefois à 1 ou 2 maintenant, et il arrive que beaucoup de baptisés épousent des non-chrétiens. Comment pouvons-nous cultiver les vocations au sacerdoce local pour servir nos communautés?» s’interrogent les pasteurs.
Ils rappellent ensuite que l'Église est appelée à être «une voix prophétique», mais qu’en parallèle, «les réseaux sociaux façonnent notre conscience avec des algorithmes et nous guident inconsciemment toute la journée; des théories telles que le genre et le Metaverse façonnent la vie des jeunes générations». Les évêques font part de leur préoccupation envers les jeunes, qui représentent plus de 50 % de la population au Laos et au Cambodge. Ceux-ci ont pour une majorité «grandi dans les campagnes, mais en quelques heures ils arrivent dans nos capitales», se retrouvant catapultés dans une «culture post-moderne et ultra-développée», qui influence leur développement humain, culturel et spirituel. «La réalité virtuelle les attire et les absorbe souvent plus que le monde réel et la relation interpersonnelle directe dans la communauté» déplore la CELAC, qui souhaite accompagner ces jeunes afin de «développer leur potentiel sur le chemin de la sainteté».
«Dans nos sociétés asiatiques très hiérarchisées, observent les évêques, les jeunes sont souvent mis à l'écart, alors qu'ils devraient être des acteurs importants de la vie des Églises». Vu l’utilisation massive des réseaux sociaux et des nouveaux moyens de communication sociale par la société cambodgienne et laotienne, les prélats souhaitent aussi que «l'annonce de l'Évangile dans les nouvelles cultures et dans le monde virtuel soit un thème abordé au Synode».
27/12/2021
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Le défi de la maîtrise de la langue
Un autre enjeu important est la participation des laïcs à la vie de l’Église: «Le travail de leur formation doit être notre priorité», soulignent les membres de la CELAC. Chaque Église est en effet confrontée à des difficultés linguistiques. Au Cambodge, 90 % du personnel engagé dans la pastorale sont des étrangers – et la grande majorité des 20000 catholiques du pays sont d’origine vietnamienne -, tandis que le nombre de catholiques laotiens engagés dans la pastorale de leur pays est très faible. «Nous n'avons pas la capacité de traduire des textes en khmer ou en laotien, et nos laïcs ne maîtrisent pas les langues étrangères», observent les évêques.
Abordant enfin la question des relations avec les autres traditions spirituelles asiatiques, en particulier le bouddhisme, très répandu localement, les pasteurs du Laos et du Cambodge estiment que «les enseignements spirituels et les pratiques méditatives peuvent nous aider à mieux nous recentrer sur l'essentiel: notre union avec le Dieu fait homme en Jésus-Christ». Or cultiver jour après jour «une relation personnelle avec Dieu» constitue le point de départ de la mission, appelée à se poursuivre dans ces pays d’Asie du Sud-Est.
Pour le Laos, étaient présents à l'assemblée de la CELAC: le cardinal Louis Marie Ling, vicaire apostolique de Vientiane et actuel administrateur apostolique de Luang Prabang; Mgr Jean-Marie Prida, vicaire apostolique de Takhkek; Mgr Andrea Souksavath, vicaire apostolique de Paksé. Pour le Cambodge: Mgr Olivier Schmitthaeusler, vicaire apostolique de Phnom Penh; Mgr Enrique Figaredo, préfet apostolique de Battambang; Mgr Pierre Suon Hangly, préfet apostolique de Kompong Cham.
Vatican News
Pope at Audience: Preach God’s nearness with our meekness
- Viết bởi Vatican News
At the weekly General Audience, Pope Francis reflects on the Christian proclamation of God’s nearness, and urges us to draw strength from our relationship with Jesus in order to preach the Gospel together in meekness.
By Devin Watkins
Pope Francis continued his catechesis series on the passion of evangelizing—apostolic zeal—at the Wednesday General Audience.
He reflected on the “missionary discourse” which Jesus gave to His disciples in the Gospel of Matthew (10:7-16) soon after He called them.
Coming or going?
The Pope noted that Jesus called the 12 Apostles “so that they might be with Him and He might send them out to preach.”
He pointed to the dual action of “being with” and “going out” in Jesus’ call, saying Christian missionary activity begins with the encounter with Christ and moves outward.
“Bearing witness to Him means radiating Him. But, if we do not receive His light, we will be extinguished. If we do not attend Him, we will bear ourselves instead of Him, and it will all be in vain.”
He added that Jesus sends His disciples out soon after calling them, which shows that missionary experience is an integral part of Christian formation.
God’s freely-given love
Pope Francis went on to reflect on three aspects of the Christian proclamation: why, what, and how to proclaim.
Jesus, he said, lays out the “why” in a few succinct words: “Freely you have received, freely give.”
God’s freely given love fills us and we are naturally impelled to share that love with others, said the Pope.
Nearness of God
He noted that the “what” of our proclamation has to do with the nearness of the kingdom of heaven.
The most important aspect of preaching, said Pope Francis, is that “God is near”.
“It is easier to exhort people to love God than to allow ourselves to be loved by Him.”
The Pope said the Christian proclamation must give God the first place, while we allow ourselves to be molded by His love and action.
Meekness in preaching
Pope Francis then spoke at length about “how” to proclaim, which he noted formed the lengthier part of Jesus’ own missionary discourse.
“He tells us that the manner, the style is essential to bearing witness. Let’s listen to how He wants us to be: ‘I send you out as sheep among wolves.’”
Jesus, added the Pope, never asks us to face the wolves with counter arguments or well-prepared defenses of the faith.
Rather, Jesus tells His disciples to be “meek and innocent, willing to sacrifice”.
And He will in turn protect His lambs from the wolves, but only if they remain meek as lambs.
Missionary unity
In conclusion, Pope Francis noted that Jesus says to go out on mission together without any material provisions or worldliness, trusting only in God’s Providence.
“The apostolic Church is completely missionary, and it finds its unity in the mission,” he said. “So: go forth, meek and good as lambs, without worldliness, together.”
Vatican News
L'aide du Pape François aux populations turque et syrienne
- Viết bởi Vatican News
Par le biais du Dicastère pour le service de la charité, François a apporté une première aide aux personnes durement touchées par le tremblement de terre.
Benedetta Capelli - Cité du Vatican
Face à la catastrophe provoquée par les séismes qui ont frappé la Syrie et la Turquie le 6 février, -avec un bilan malheureusement provisoire de plus de 41 000 morts-, le Pape a demandé, lors de l'Angélus de dimanche dernier, de la proximité mais aussi un soutien concret pour soulager «la douleur de ces peuples qui souffrent du tremblement de terre». Un soutien qui est également venu du Pape lui-même à travers l'Aumônerie Apostolique.
Ce mercredi matin 15 fèvrier un navire, le Msc Aurelia, a quitté le port de Naples et arrivera à Iskenderum en Turquie dans deux jours. À bord, outre l'aide du gouvernement italien et d'autres organisations non gouvernementales, 10 000 T-shirts thermiques que le cardinal Konrad Krajewski, aumônier du Pape, a personnellement apportés hier dans la capitale de la Campanie.
Des T-shirt thermiques envoyés par le Vatican, chargés dans le port de Naples
Aux côtés de la Turquie et de la Syrie
Les vêtements sont destinés au camp de réfugiés de Kilis en Turquie, à 50 km de Gaziantep et à 60 km de la ville syrienne d'Alep. Là-bas, la distribution sera confiée aux opérateurs de la Fondation Rava, qui fournit de la nourriture et un abri à des milliers de sans-abri. Ces dernières années, à la suite du déclenchement de la guerre en Syrie, le camp s'est agrandi pour accueillir quelque 60 000 réfugiés, mais de nombreux autres vivent dans des camps de fortune. Le tremblement de terre, comme on pouvait s'y attendre, a aggravé la situation et des centaines de personnes viennent maintenant rejoindre les familles de réfugiés actuelles.
En ce qui concerne la Syrie, rapporte le cardinal Konrad Krajewski, le Pape a par ailleurs envoyé, par l'intermédiaire du Dicastère pour le service de la charité, une aide économique à la nonciature apostolique, qui l'emploiera sur le territoire, pour soutenir la population déjà épuisée par tant d'années de guerre et à présent par ce tremblement de terre dévastateur.
Vatucan News
Un Ave Maria pour les 10 ans du pontificat de François
- Viết bởi Vatican News
L'initiative a été lancée par le Synode numérique un mois avant l'anniversaire de l’élection du Pape François, le 13 mars.
Une «carte» avec de nombreuses bougies virtuelles allumées pour montrer visuellement à François le soutien que lui offrent par la prière les fidèles du monde entier, en vue du 10e anniversaire de son pontificat. L'idée de souligner l'anniversaire de manière «virale» est venue du Synode numérique, qui a lancé la proposition à travers un lien qui sera actif jusqu'au 13 mars, jour de l'anniversaire.
La pierre qui construit l'Église
«Le ministère pétrinien, lit-on dans un communiqué, est une grande grâce que Jésus a accordée à son Église et nous devons toujours lui en être reconnaissants. C'est pourquoi notre prière doit être le meilleur des cadeaux, afin que Dieu soutienne dans son service celui qu'il a choisi pour ce ministère, car c'est sur cette pierre qu'il construit son Église dans le temps et dans l'histoire».
Petites bougies
Ceux qui souhaitent partager cette initiative trouveront sur le site l'invitation à prier un ou plusieurs Ave Maria et «à la fin - conclut la note - nous enverrons au Saint-Père une carte remplie de "petites bougies" représentant les Ave Maria qui auront été priés pour lui, en remerciant Dieu pour sa miséricorde».
Vatican News
Que l’espérance et la paix demeurent au Soudan du Sud
- Viết bởi Vatican News
Nous pouvons changer l’histoire, exhorte le Pape à Juba
- Viết bởi Vatican News
Pour son dernier rendez-vous au Soudan du Sud dimanche 5 février, le Pape François a célébré la messe au mausolée John Garang en présence de 100 000 fidèles. Dans son homélie, il les a invités à être le sel de la terre et la lumière du monde, une exhortation à s’engager en faveur de la paix et de la réconciliation dans un pays encore marqué par les divisions et des années de guerre civile.
Xavier Sartre – Cité du Vatican
François a voulu venir au Soudan du Sud comme saint Paul s’est rendu dans la communauté de Corinthe pour proclamer Jésus, pour confirmer les Sud-Soudanais en Lui, «car l’annonce du Christ est une espérance». «Jésus vous connait et vous aime» affirme le Pape. «Si nous demeurons en Lui (…) toute croix se transformera en résurrection, toute tristesse en espérance, toute lamentation en danse».
Dans son homélie, le Saint-Père a fait sienne les paroles de Jésus: «Vous êtes le sel de la terre (…). Vous êtes la lumière du monde». Le sel, tout d’abord, est «symbole de la sagesse» explique-t-il. Ainsi, l’un des principaux enseignements que Jésus donne avec les Béatitudes qui «révolutionnent les critères du monde et de la manière ordinaire de penser», est que «pour être bienheureux, [...] nous ne devons pas chercher à être forts, riches et puissants, mais humbles, doux et miséricordieux; ne faire de mal à personne, mais être des artisans de paix pour tous». Le Pape invite alors à ne pas seulement donner une bonne saveur à notre vie, «mais aussi à la société, au pays où nous vivons».
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Conserver l'alliance avec Dieu
Le sel, à l’époque du Christ, est un moyen de conserver les aliments. Mais c’est aussi un moyen de préserver «un bien essentiel qui devait être conservé avant tout autre: l’alliance avec Dieu». Le sel permet de garder le lien avec Dieu, «parce qu’Il nous est fidèle, son alliance avec nous est incorruptible, inviolable et durable». Le disciple de Jésus, sel de la terre, «est témoin de l’alliance qu’Il a réalisée et que nous célébrons à chaque messe: une alliance nouvelle, éternelle, immuable», souligne François.
Il est nécessaire de témoigner de cette alliance «dans la joie, avec gratitude, en montrant que nous sommes des personnes capables de créer des liens d’amitié, de vivre la fraternité, de construire de bonnes relations humaines, pour empêcher que règnent la corruption du mal, la maladie des divisions, l’infamie des affaires illégales, la plaie de l’injustice».
Ne pas se décourager
Face à cette tâche, «la tentation de vous sentir incapables vous assaille» concède le Pape, mais alors, «essayez de regarder le sel et ses minuscules grains» encourage-t-il. Et d’exhorter: «Nous chrétiens, bien qu’étant fragiles et petits, même lorsque nos forces nous semblent peu de chose face à la grandeur des problèmes et à la furie aveugle de la violence, nous pouvons offrir une contribution décisive pour changer l’histoire».
François insiste: «nous ne pouvons pas reculer, parce que sans ce peu, sans notre peu, tout perd son goût». Et d’appeler les Sud-Soudanais: «déposons les armes de la haine et de la vengeance pour embrasser la prière et la charité; surmontons ces antipathies et aversions qui, au fil du temps, sont devenues chroniques et qui risquent d’opposer les tribus et les ethnies; apprenons à mettre sur les blessures le sel du pardon, qui brûle mais guérit. Et, même si le cœur saigne à cause des torts reçus, renonçons une fois pour toutes à répondre au mal par le mal, et nous serons bien intérieurement; accueillons-nous et aimons-nous avec sincérité et générosité, comme le fait Dieu avec nous».
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Un appel à s'engager et montrer l'exemple
Après cette exhortation à la paix et à l’engagement pour y parvenir, François poursuit son interpellation envers les Sud-Soudanais, «lumière du monde», ce qui veut dire qu’en «accueillant la lumière du Christ, la lumière qu’est le Christ, nous devenons lumineux, nous rayonnons de la lumière de Dieu». De la même manière qu’à l’époque de Jésus les lumières étaient allumées et posées en hauteur dans les maisons ou dans les villages situées sur le sommet des collines, «nous sommes appelés à resplendir comme une ville située en altitude, comme un lampadaire dont la flamme ne doit pas être éteinte». «Nous devons briller, explique François, éclairer par notre vie et par nos œuvres les villes, les villages et les lieux que nous habitons, les personnes que nous fréquentons, les activités que nous menons».
Grâce à cet engagement au quotidien, en vivant comme des enfants et des frères sur la terre, «les gens découvriront qu’ils ont un Père dans les cieux. Il nous est donc demandé de brûler d’amour: qu’il n’arrive pas que notre lumière s’éteigne, que l’oxygène de la charité disparaisse de notre vie, que les œuvres du mal enlèvent de l’air pur à notre témoignage. Cette terre, très belle et meurtrie, a besoin de la lumière que chacun de vous possède».
Sur ce chemin d’engagement en faveur du bien et de la paix, le Pape l’affirme: «Je suis avec vous».
Vatican News
Le Soudan du Sud, un exemple universel pour le chemin d’unité des chrétiens
- Viết bởi Vatican News
Au terme de la deuxième journée de son pèlerinage de paix au Soudan du Sud, le Pape François a participé à un temps de prière œcuménique dans la capitale de ce pays majoritairement chrétien. Dans son discours, le Souverain pontife a appelé les fidèles à «prier, agir et marcher», pour que vienne la paix de Dieu, une paix qui «promeut l’unité dans la diversité».
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
C'était l'heure du crépuscule à Juba. Environ 50 000 personnes ont participé à ce temps de prière qui s’est déroulé au Mausolée «John Garang», lieu de sépulture de l’homme politique et militaire soudanais, fondateur et dirigeant de l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS) durant les vingt-deux années de guerre qui ont opposé cette rébellion du Soudan du Sud au régime de Khartoum.
François était accompagné de Justin Welby, archevêque de Canterbury, et de Iain Greenshields, modérateur de l'Église d'Écosse, autres protagonistes de ce pèlerinage œcuménique de paix et de réconciliation. Le président de la République du Soudan du Sud, Salva Kiir, était lui aussi présent.
Durant la prière d’intercession, chaque lecteur a versé de l’eau au pied des arbres plantés auparavant comme acte de paix.
Dans son discours, le Pape a insisté sur trois aspects importants pour l’avènement de la paix: prier, agir et marcher.
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Une paix qui intègre les diversités
Prier, en premier lieu, car cela «donne la force d’avancer, de surmonter les peurs, d’entrevoir, même dans les ténèbres, le salut que Dieu prépare», a assuré le Pape. «De plus, la prière attire le salut de Dieu sur le peuple». Le Seigneur de la paix intervient, a rappelé François, en réponse à «une prière tenace, d’intercession constante», comme l’a fait Moïse parmi son peuple.
Et François d’inviter les chrétiens à prier «assidûment et unanimement» pour que le Soudan du Sud «soit comblé de cette paix promise mais, malheureusement, pas encore advenue».
La prière est indissociable de l’action «pour la cause de la paix». Le Saint-Père a souhaité que vienne «la paix de Dieu: non seulement une trêve entre les conflits, mais une communion fraternelle, qui vient de l’union, non de l’absorption; du pardon, non de la domination ; de la réconciliation, non de l’imposition». Une paix «qui intègre les diversités, qui promeut l’unité dans la pluralité», en particulier dans ce pays multiethnique.
Abandonner l’esprit de vengeance
Le Souverain pontife a également dénoncé «toute vision tribale de la religion», demandant aux fidèles de «répandre le style de non-violence de Jésus, afin qu’il n’y ait plus de place pour une culture fondée sur l’esprit de vengeance chez ceux qui se professent croyants». «Travaillons à cela: travaillons pour la paix en tissant et en recousant, jamais en coupant et en déchirant», a-t-il insisté.
Enfin le Saint-Père a parlé de «marcher», en tant que confessions chrétiennes unies dans le Christ. «L’héritage œcuménique du Soudan du Sud est un trésor précieux, une louange au nom de Jésus, un acte d’amour à l’Église son épouse, un exemple universel pour le chemin d’unité des chrétiens», a-t-il salué. Puis ce souhait: «Que le tribalisme et le sectarisme qui alimentent les violences dans le pays n’affectent pas les relations interconfessionnelles; au contraire, que le témoignage d’unité des croyants se reverse sur le peuple».
Le Pape a également recommandé de marcher en suivant les traces de «ceux qui vous ont préparé la route», c’est-à-dire en conservant la «mémoire». Et aussi avec «engagement», autrement dit en apportant un soutien à la population dans les domaines essentiels.
«Très chers amis, mes frères et moi nous sommes venus en pèlerins parmi vous (…). Même si nous sommes loin physiquement, nous serons toujours proches de vous», a conclu le Saint-Père. «Repartons chaque jour de la prière les uns pour les autres et avec les autres, en œuvrant ensemble comme témoins et médiateurs de la paix de Jésus, en marchant sur la même route, en faisant des pas concrets de charité et d’unité. En tout, aimons-nous intensément, de tout cœur», a-t-il demandé.
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Vatican News
Messe à Kinshasa: François invite les Congolais à cultiver paix et réconciliation
- Viết bởi Vatican News
Depuis l’aérodrome de N’dolo, au bord du fleuve Congo, le Pape François, lors de sa deuxième journée en territoire kinois, a livré devant plus d’un million de fidèles une homélie centrée sur la paix, possible grâce à la force du pardon, à celle de la communauté, et à celle de la mission.
C’est la ferveur qui l’a emporté ce mercredi 1er février à Kinshasa. Entouré de danses, d’environ 700 choristes, au son du Gloria en lingala, une langue bantoue de la région, François a traversé la foule en papamobile, avant de célébrer la messe pour la paix et la justice selon le missel romain pour les diocèses du Zaïre. «Esengo», a d’abord lancé le Souverain pontife aux fidèles de RDC et des pays environnants, «joie» en lingala. «J’ai beaucoup désiré ce moment, merci d’être là», a-t-il dit en souriant, sept mois après le report de ce 40e voyage apostolique, initialement prévu à l'été 2022, mais retardé pour raisons de santé.
Reprenant les paroles du Ressuscité aux siens, «La paix soit avec vous», François a livré une homélie sur la paix qui arrive dans les cœurs «en ruines» des disciples. «Alors qu’ils ressentent en eux la mort, il annonce la vie», «la paix de Jésus survient au moment où tout semble fini pour eux, au moment le plus inattendu et inespéré, où il n’y aucune lueur de paix». Des mots qui font écho aux souffrances des Congolais. Plus tard dans la journée, François ira rencontrer des victimes venues d’Ituri, du Nord et du Sud-Kivu, régions sous la coupe de groupes rebelles armées, empêtrées dans la guerre du Kivu depuis 2004.
Le Seigneur tend la main, a poursuivi le Saint-Père, «lorsque nous sommes sur le point de sombrer, il nous relève quand nous touchons le fond». C’est pourquoi «nous qui appartenons à Jésus, nous ne pouvons pas laisser la tristesse l’emporter sur nous, nous ne pouvons pas laisser la résignation et le fatalisme s’installer».
Dès l'aube, une fidèle attendant le Pape François à l'aérodrome.
Faire de sa fragilité une force
Le Souverain pontife a développé trois clefs pour cultiver la paix: le pardon, la communauté et la mission.
Jésus, avant de remettre le pouvoir de pardonner aux apôtres, montre ses plaies, «parce que le pardon naît des blessures. Il naît lorsque les blessures subies ne laissent pas des cicatrices de haine mais deviennent le lieu où faire de la place aux autres et accueillir leur faiblesse», a-t-il continué, «les fragilités deviennent alors des opportunités, et le pardon devient le chemin de la paix».
Ainsi, lorsque «la culpabilité et la tristesse nous oppressent», François invite à regarder vers les plaies de Jésus, «il connaît tes blessures, il connaît les blessures de ton pays, de ton peuple, de ta terre». Depuis mars 2022 et la résurgence des violences notamment liées à la résurgence du groupe M23, aux alentours du lac Kivu, aux frontières de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi, plus de 520 000 personnes ont été déplacées, selon des chiffres des Nations unies de décembre dernier. «Jésus souffre avec toi», a affirmé le Pape aux fidèles congolais, et il permet «de trouver la force de pardonner à soi-même, aux autres et à l’histoire», pour avoir «le courage d’accomplir une grande amnistie du cœur». Le Pape qui a également invité à embrasser le crucifix, et à ouvrir les portes de son cœur et de sa maison à la paix.
La communauté comme source de paix
Jésus ressuscité parle aux disciples «au pluriel», en tant que communauté, a ajouté François, pour qui «il n’y a pas de christianisme sans communauté, tout comme il n’y a pas de paix sans fraternité». Pour faire communauté, il ne faut pas tomber dans l’écueil d’«être ensemble mais avancer seul en cherchant dans la société, mais aussi dans l’Église, le pouvoir, la carrière, les ambitions», car c’est ainsi que l’on finit comme les disciples «enfermé chez soi, vide d’espérance, rempli de peur et de désillusions».
Des fidèles lors de la messe du 1er février.
Le danger est de «suivre l’esprit du monde plutôt que celui du Christ», a éclairé François. Mais alors quel est le moyen «de ne pas tomber dans les pièges du pouvoir et de l'argent, de ne pas céder aux divisions, aux flatteries du carriérisme qui rongent la communauté, aux fausses illusions du plaisir et de la sorcellerie qui renferment en soi-même?» La solution, a expliqué François, est de partager avec les pauvres, «Avoir le courage de regarder les pauvres et de les écouter car ils sont des membres de notre communauté, et non pas des étrangers à ôter de notre vue et de notre conscience».
Ouvrir son cœur serait donc la source pour faire communauté et accéder au pardon, une des racines de la paix, avec la dernière que le Pape a développé dans son homélie depuis l’aérodrome de N’dolo: la mission.
Le choix de la paix
Vatican News
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Kinshasa accueille le Pape, début du voyage en RDC
Depuis l'indépendance de la Belgique acquise le 30 juin 1960, l’histoire de la RDC est construite de guerres. La paix est un choix, a rappelé François aux fidèles du plus grand pays catholique francophone du monde, «c'est faire de la place dans nos cœurs pour tous, c'est croire que les différences ethniques, régionales, sociales et religieuses viennent après et ne sont pas des obstacles; croire que les autres sont des frères et des sœurs, membres de la même communauté humaine; croire que tous sont destinataires de la paix apportée dans le monde par Jésus».
Alors que le pays, riche en minerais, est pillé depuis des décennies, les chrétiens sont appelés «à briser le cercle de la violence, à démanteler les complots de la haine», à «être la conscience de paix du monde». Des consciences critiques, a-t-il précisé, mais surtout des témoins d’amour, «non pas ceux qui cherchent leurs intérêts, mais des missionnaires de l'amour fou que Dieu a pour chaque être humain.»
«Choisissons d'être des témoins du pardon, des acteurs dans la communauté, des personnes en mission de paix dans le monde», a conclu le successeur de Pierre, avant de terminer sur un proverbe en lingala, «Moto azalí na matói ma koyóka, ayoka, moto azalí na motéma mwa kondima, andima», «Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende, celui qui a le cœur pour consentir, qu’il consente».
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Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a dans un discours, manifesté sa joie et celle du
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- Viết bởi Vatican News
Dès le début de son 40e voyage apostolique, le Pape François s’est élevé contre les multiples formes d’exploitation menées en Afrique et plus spécialement en République démocratique du Congo, où il est arrivé ce mardi 31 janvier après-midi. Dans le premier discours de ce voyage, prononcé devant les autorités, les représentants de la société civile et le corps diplomatique, le Saint-Père a lancé un appel vibrant pour que «chaque Congolais se sente appelé à jouer son rôle».
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Un «pays immense et plein de vie», mais qui «semble depuis longtemps avoir perdu son souffle». Le Saint-Père a d’emblée relevé le paradoxe qui caractérise la République démocratique du Congo, première étape de son 40e voyage apostolique entamé ce mardi 31 janvier.
Dans les jardins du Palais de la Nation, où il venait de rencontrer en privé le président de la république Félix Tshisekedi, François s’est adressé aux autorités, aux représentants de la société civile et au corps diplomatique, en leur parlant des divers maux qui affectent le pays et le continent.
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Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a dans un discours, manifesté sa joie et celle du peuple congolais, mardi 31 janvier, d’accueillir le Saint-Père à l’occasion de sa visite ...
«Courage, frère et sœur congolais!»
Tout au long de cette première prise de parole particulièrement forte, le Saint-Père a recouru à l’image du diamant, que l’on trouve en abondance dans le sol congolais. «Votre pays est vraiment un diamant de la création ; mais vous, vous tous, êtes infiniment plus précieux que toutes les choses bonnes qui sortent de ce sol fertile!», a-t-il assuré.
Un peuple qui lutte «pour sauvegarder [sa] dignité et [son] intégrité territoriale contre les méprisables tentatives de fragmentation du pays», et vers lequel François vient «comme un pèlerin de réconciliation et de paix».
Le Pape a salué les «dons d’intelligence, de sagacité et d’assiduité» de la population. «Courage, frère et sœur congolais! Relève-toi, reprends dans tes mains, comme un diamant très pur, ce que tu es, ta dignité, ta vocation à garder en harmonie et en paix la maison que tu habites», a-t-il encouragé.
Et de poursuivre en souhaitant que «chaque Congolais se sente appelé à jouer son rôle! Que la violence et la haine n’aient plus de place dans le cœur et sur les lèvres de quiconque, car ce sont des sentiments inhumains et anti-chrétiens qui paralysent le développement et ramènent en arrière, vers un sombre passé».
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Des diamants ensanglantés
Le Pape s’est ensuite désolé que le pays, et plus largement le continent africain, «souffrent encore de diverses formes d’exploitation». Il a dénoncé le «colonialisme économique» qui engendre le pillage des abondantes ressources: «on en est arrivé au paradoxe que les fruits de sa terre le rendent “étranger” à ses habitants. Le poison de la cupidité a ensanglanté ses diamants», a déclaré le Souverain pontife, y voyant un «drame devant lequel le monde économiquement plus avancé ferme souvent les yeux, les oreilles et la bouche».
Puis cette vive exhortation: «Mais ce pays et ce continent méritent d’être respectés et écoutés, ils méritent espace et attention: Retirez vos mains de la République démocratique du Congo, retirez vos mains de l'Afrique! Cessez d’étouffer l’Afrique: elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin!», a demandé le Saint-Père.
«Que le monde se souvienne des désastres commis au cours des siècles au détriment des populations locales et qu’il n’oublie pas ce pays ni ce continent. Que l’Afrique, sourire et espérance du monde, compte davantage: qu’on en parle davantage, qu’elle ait plus de poids et de représentation parmi les nations!», a-t-il aussi exigé face aux autorités, aux diplomates et aux représentants de la société civile congolaise.
Le Pape a regretté que la communauté internationale se soit «presque résignée à la violence» qui «dévore» la population. «Nous ne pouvons pas nous habituer au sang qui coule dans ce pays, depuis des décennies désormais, faisant des millions de morts à l’insu de beaucoup. Il faut que l’on sache ce qui se passe ici, que les processus de paix en cours, -que j’encourage de toutes mes forces- soient soutenus dans les faits et que les engagements soient tenus», a-t-il déclaré.
Il a ensuite invité le pays à ne pas «glisser dans le tribalisme et la confrontation», ni à prendre «obstinément parti pour sa propre ethnie ou pour des intérêts particuliers, alimentant des spirales de haine et de violence». Le «problème n’est pas la nature des hommes ou des groupes ethniques et sociaux, mais la manière dont on décide d’être ensemble», a rappelé François.
31/01/2023
Crise sécuritaire à l’Est de la RDC: «Ne pas se permettre de perdre espoir»
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Religion, pouvoir, éducation, environnement
Le Saint-Père a aussi abordé le rôle des religions, appelées à contribuer à la pacification du pays, «par un effort quotidien de renoncement à toute agressivité, prosélytisme et contrainte, qui sont des moyens indignes de la liberté humaine». Tout comme les membres de la société civile, qui «jouent également un rôle essentiel dans la construction d’un avenir de paix et de fraternité».
Les personnes détenant des responsabilités politiques et gouvernementales ont quant à elles été appelées à vivre «la fonction reçue comme un moyen de servir la société. Le pouvoir n’a de sens en effet que s’il devient service», a insisté le Pape, demandant de fuir «l’autoritarisme, la recherche de gains faciles et la soif d’argent», ou encore –alors que la présidentielle aura lieu en décembre 2023– de «favoriser des élections libres, transparentes et crédibles».
«Que l’on ne se laisse pas manipuler, et moins encore acheter, par ceux qui veulent maintenir le pays dans la violence afin de l’exploiter et de faire des affaires honteuses : cela n’apporte que discrédit et honte, avec la mort et la misère», a mis en garde le Saint-Père.
Le Pape a également dénoncé le «fléau du travail des enfants», et la marginalisation des filles, rappelant combien «l’éducation est fondamentale».
Il a reconnu que «la République démocratique du Congo abrite l’un des plus grands poumons verts du monde, qui doit être préservé. Comme pour la paix et pour le développement, dans ce domaine également une collaboration large et fructueuse est importante, permettant d’intervenir efficacement, sans imposer des modèles extérieurs plus utiles à ceux qui aident qu’à ceux qui sont aidés». Les modèles sanitaires et sociaux doivent eux aussi contribuer à «une croissance sociale effective».
27/01/2023
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Dieu des recommencements
À la fin de ce grand panorama des défis que doit affronter la RDC, François a reconnu que «la répétition continuelle des attaques violentes ainsi que les nombreuses situations de détresse pourraient affaiblir la résistance des Congolais, miner leur force d’âme, les conduire à se décourager et à s’enfermer dans la résignation». «Mais, au nom du Christ qui est le Dieu de l’espérance, a-t-il poursuivi, le Dieu de toute possibilité qui donne toujours la force de recommencer, au nom de la dignité et de la valeur des diamants les plus précieux de cette terre splendide que sont ses habitants, je voudrais inviter chacun à un nouveau départ social courageux et inclusif». «L’histoire lumineuse mais blessée du pays l’exige, les jeunes et les enfants en particulier l’implorent», a-t-il conclu, encourageant la nation dans sa recherche d’un avenir meilleur, et lui accordant sa bénédiction.
Revoir en intégralité la rencontre du Pape François avec les autorités de RDC
Vatican News
Kinshasa accueille le Pape, début du voyage en RDC
- Viết bởi Vatican News
Le Pape François est arrivé à Kinshasa, en République démocratique du Congo, première étape de son voyage apostolique en Afrique, le 40e depuis le début de son pontificat. L'avion a atterri plus tôt que prévu, à 14h33, heure locale. Une anticipation qui n'a pas pris de court les personnes qui l'attendaient, heureuses de l'arrivée de l'évêque de Rome.
Salvatore Cernuzio - Envoyé à Kinshasa, RDC
Une chaleur de 33°c, des sons de tambours, des applaudissements et des cris de joie des religieuses ont entouré l'arrivée du Pape François en République démocratique du Congo. L'Airbus A350 d'Ita Airways, qui a décollé ce matin de Rome-Fiumicino, a atterri à l'aéroport de N'djili-Kinshasa peu avant l'heure prévue de 15 heures. François est descendu de l'avion dans un ascenseur et a été accompagné sur le tarmac de cérémonie dans un fauteuil roulant. Ici, alors qu'un vent sec offre un minimum de rafraîchissement dans la chaleur torride, la Garde d'honneur et deux enfants en tenue traditionnelle viennent avec des bouquets de fleurs à la main. Le Pape a ensuite salué le Premier ministre congolais Jean-Michel Sama et s’est dirigé vers le salon d'honneur de l’aéroport, où a eu lieu la présentation des délégations pour un bref entretien.
«Bienvenue Saint-Père»
Pendant ce temps, des groupes folkloriques, comme le G. Folk Muyene Aile Kin Basakatar, saluent l'arrivée du Souverain Pontife en exécutant une danse tribale, au rythme des tambours, avec des jupes en paille et des colliers en bois. Ils ont répété la danse des heures auparavant derrière quelques structures à l'entrée du grand aéroport.
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30/01/2023
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De l'autre côté du trottoir, un groupe d'enfants en uniformes scolaires noirs et blancs se pressait, qui avait déjà déployé une heure plus tôt une banderole sur laquelle était inscrit en grosses lettres "Bienvenue" au Souverain pontife. D'autres groupes ont également rejoint la rue principale pour saluer le Pape François, brandissant des drapeaux blancs et jaunes du Vatican ou bleus et rouges du Congo. Pendant ce temps, des bénévoles distribuent des bouteilles d'eau dans des sacs.
Kinshasa telle qu'elle est
Au centre de la grande banlieue qu'est Kinshasa, la vie s'écoule entre-temps normalement; à l'exception des zones bouclées, le trafic caractéristique des motos et des minibus n'est pas arrêté, ni les scènes d'extrême pauvreté dans les maisons et les magasins, ni le va-et-vient continu des personnes, surtout des jeunes, à la recherche de quoi passer la journée. Kinshasa se présente telle qu'elle est au Pape, sans maquillage ni retouche, avec ses bâtiments en ruine et ses rues non pavées, avec les tôles qui tentent de contenir des clôtures effondrées par la boue, avec son odeur douceâtre dégagée par la fumée des étals qui grillent le maïs et les bananes, et dans la pollution atmosphérique. Elle se présente aussi dans sa beauté, donnée par un peuple qui ne renonce pas à un avenir d'espérance et de développement, un avenir surtout de paix qui puisse guérir les blessures qui se creusent depuis des décennies.
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