Tin Ngoại Ngữ
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À Reykjavík, le Saint-Siège plaide pour une paix juste en Ukraine
- Viết bởi Vatican News
Lors du sommet des chefs d'État et de gouvernement du Conseil de l'Europe, le cardinal secrétaire d'État a estimé que «nous ne pouvons pas accepter passivement que la guerre d'agression se poursuive dans ce pays tourmenté». Le cardinal Parolin a invité à toujours garder à l'esprit le peuple ukrainien «qui souffre ou meurt». Le Conseil de l'Europe a mis en place un registre des dommages en Ukraine, une décision historique pour le Premier ministre ukrainien.
Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
«Il est temps d'agir et d'établir une paix définitive et juste en Ukraine et dans toutes les autres zones dites "grises" de l'Europe. Je vous assure que le Saint-Siège continuera à faire sa part». Prémisses et promesses du cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat du Saint-Siège, au Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Conseil de l'Europe qui se tient depuis hier, 16 mai, à Reykjavik, en Islande. Présentant les salutations du Pape aux représentants des 46 États membres, réunis pour discuter des priorités et des orientations politiques de l'organisation à la lumière des nouveaux scénarios géopolitiques en Europe, le cardinal Parolin s'est attardé sur le thème de la paix. Et il l'a fait en partant de la Déclaration de ce Sommet, qui rappelle que «le Conseil de l'Europe est un projet de paix».
Malheureusement, la guerre en Ukraine montre que «la recherche passionnée d'une politique communautaire et le renforcement des relations multilatérales semblent être un souvenir mélancolique d'un passé lointain» a déclaré le secrétaire d’Etat. Il note à regret que «nous semblons assister au triste crépuscule de ce rêve choral de paix». Aussi, le cardinal a rappelé «l'esprit» des fondateurs de cette organisation et reproposé la question du Pape en Hongrie, lors son premier discours aux autorités civiles et politiques de Budapest: «En pensant aussi à l'Ukraine déchirée par la guerre, où sont les efforts créatifs pour la paix ?»
Des efforts créatifs
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13/05/2023
Le Pape François a reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky
«Nous ne pouvons pas accepter passivement que la guerre d'agression se poursuive dans ce pays tourmenté. Nous devons toujours garder à l'esprit le peuple ukrainien qui souffre ou qui meurt», a poursuivi le prélat italien. D'où un appel à l'action pour «une paix définitive et juste» en Ukraine ainsi que dans toutes les parties de l'Europe blessées par les conflits et les divisions.
La contribution du Saint-Siège ne manquera jamais, assure le secrétaire d'État, quelques jours après l'audience au Vatican du Pape François et du président ukrainien Vlodymir Zelensky, au cours de laquelle les deux parties ont souligné «la nécessité de poursuivre les efforts humanitaires en faveur de la population». Il y a plus d'une semaine, le cardinal Parolin lui-même, en marge d'un événement à Rome, avait confirmé la poursuite de la «mission» du Vatican en faveur de la paix en Ukraine, dont le Pape François avait parlé dans l'avion le ramenant de Budapest.
Un registre des dommages pour l'Ukraine
À l'occasion du sommet islandais, le Conseil de l'Europe a mis en place un registre des dommages pour l'Ukraine, considéré comme un premier pas vers un mécanisme international d'indemnisation des victimes de l'agression russe. Cependant, sept États membres sur un total de 46 n'ont pas adhéré à ce registre. Il s'agit donc d'un «accord partiel», comme l'a expliqué le Conseil de l'Europe dans une note. La nouvelle avait été annoncée dans la matinée par la Secrétaire générale du Conseil de l'Europe, Marija Pejcinovic Buric, le Premier ministre islandais, Katrin Jakobsdottir, le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, le ministre islandais des Affaires étrangères et président du Comité des ministres du Conseil de l'Europe, Thordis Kolbrun Reykfjord Gylfadottir, le Premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal, et le ministre ukrainien de la Justice, Denis Malyuska.
S’exprimant en marge du sommet le Premier ministre ukrainien - reçu en audience par le Pape François le 27 avril- a qualifié la création de ce registre de «premier pas vers la création d'un mécanisme international d'indemnisation», ainsi que de «décision historique qui permettra d'amorcer l'établissement de la justice». Sur son compte Twitter, le Premier ministre a également annoncé qu'il avait rencontré le représentant des États-Unis auprès de l'ONU à Reykjavik, à qui il a exprimé sa gratitude envers les États-Unis «pour le large soutien» dont ils ont fait preuve. «Le point final de nos efforts doit être le Tribunal spécial. C'est notre contribution commune à la justice et au nouveau système de sécurité mondiale», a-t-il enfin souligné
Lors du sommet des chefs d'État et de gouvernement du Conseil de l'Europe, le cardinal secrétaire d'État a estimé que «nous ne pouvons pas accepter passivement que la guerre d'agression se poursuive dans ce pays tourmenté». Le cardinal Parolin a invité à toujours garder à l'esprit le peuple ukrainien «qui souffre ou meurt». Le Conseil de l'Europe a mis en place un registre des dommages en Ukraine, une décision historique pour le Premier ministre ukrainien.
Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
«Il est temps d'agir et d'établir une paix définitive et juste en Ukraine et dans toutes les autres zones dites "grises" de l'Europe. Je vous assure que le Saint-Siège continuera à faire sa part». Prémisses et promesses du cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat du Saint-Siège, au Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Conseil de l'Europe qui se tient depuis hier, 16 mai, à Reykjavik, en Islande. Présentant les salutations du Pape aux représentants des 46 États membres, réunis pour discuter des priorités et des orientations politiques de l'organisation à la lumière des nouveaux scénarios géopolitiques en Europe, le cardinal Parolin s'est attardé sur le thème de la paix. Et il l'a fait en partant de la Déclaration de ce Sommet, qui rappelle que «le Conseil de l'Europe est un projet de paix».
Malheureusement, la guerre en Ukraine montre que «la recherche passionnée d'une politique communautaire et le renforcement des relations multilatérales semblent être un souvenir mélancolique d'un passé lointain» a déclaré le secrétaire d’Etat. Il note à regret que «nous semblons assister au triste crépuscule de ce rêve choral de paix». Aussi, le cardinal a rappelé «l'esprit» des fondateurs de cette organisation et reproposé la question du Pape en Hongrie, lors son premier discours aux autorités civiles et politiques de Budapest: «En pensant aussi à l'Ukraine déchirée par la guerre, où sont les efforts créatifs pour la paix ?»
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S’exprimant en marge du sommet le Premier ministre ukrainien - reçu en audience par le Pape François le 27 avril- a qualifié la création de ce registre de «premier pas vers la création d'un mécanisme international d'indemnisation», ainsi que de «décision historique qui permettra d'amorcer l'établissement de la justice». Sur son compte Twitter, le Premier ministre a également annoncé qu'il avait rencontré le représentant des États-Unis auprès de l'ONU à Reykjavik, à qui il a exprimé sa gratitude envers les États-Unis «pour le large soutien» dont ils ont fait preuve. «Le point final de nos efforts doit être le Tribunal spécial. C'est notre contribution commune à la justice et au nouveau système de sécurité mondiale», a-t-il enfin souligné
Vatican News
Messe du Pape à Budapest: ouvrons les portes dans la lumière de l’Évangile
- Viết bởi Vatican News
François a célébré dimanche 30 avril la seule messe de son 41e voyage apostolique en Hongrie, et a délivré une homélie centrée sur le sens de l’accueil. Le Pape recourt à la métaphore de la porte ouverte, qui permet d’entrer dans l’enclos de Jésus et d’en sortir pour répandre la bonne nouvelle et aider la Hongrie à grandir dans la fraternité.
Jean-Charles Putzolu – Cité du Vatican
De la place Lajos Kossuth, où le Danube se laisse percevoir, fleuve le long duquel, les peuples qui y vivent ont appris qu’en construisant des ponts, «il peut unir les peuples du Nord, du Sud, d’Orient et d’Occident». C’est cette image qu’expose le cardinal Péter Erdő, à la fin de la messe présidée par le Pape dimanche matin sur cette place qui porte le nom d’un héros de la révolution hongroise de 1848, bordée par le fleuve qui ne divise plus Buda et Pest depuis la construction du premier pont, le pont des chaînes, en 1849, avant que les deux villes ne s’unissent pour n’en faire plus qu’une en 1873. L’archevêque métropolite d’Esztergom-Budapest remercie chaleureusement le Souverain pontife d’avoir apporté en Hongrie un message de dialogue et de paix, à un peuple qui, au cœur de l’Europe, vit «à la frontière orientale de la chrétienté occidentale».
Les frontières, zones de contact
Ces mots de l’archevêque hongrois ont été repris par François pour souligner que des frontières peuvent représenter des «zones de contact» et non de séparation. C’est, plus tôt, dans son homélie, une autre frontière que le Pape a évoqué: une porte. Une porte ouverte cependant, qui, comme Jésus, accueille et rassemble. Un porte que l’on passe pour entrer dans la communion du Père, dans son «enclos», afin de faire l’expérience de sa miséricorde; et que l’on passe dans l’autre sens, pour sortir et répandre l’amour reçu, ce à quoi, «tous, sans exception, nous sommes appelés», pour «sortir de nos conforts et avoir le courage de rejoindre les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile».
29/04/2023
François aux jeunes: la vie ne se passe pas «sur un écran, mais dans le monde»
Le Saint-Père a rencontré ce samedi après-midi des jeunes catholiques hongrois au Palais des sports de Budapest. Il leur a donné des conseils sur la manière dont avancer dans la ...
«S’il vous plait, ouvrons les portes»
Les portes fermées, en revanche, sont celles des égoïsmes, de l’individualisme, de l’indifférence face à ceux qui sont dans la souffrance et la pauvreté. «S’il vous plait, ouvrons les portes», s’exclame François devant 50 000 fidèles venus participer à la célébration. Elles ne peuvent pas rester closes devant ceux qui sont différents ou migrants. «Nous sommes […] envoyés dans le monde pour devenir, avec courage et sans crainte, des hérauts de la Bonne Nouvelle, des témoins de l’amour qui nous a régénérés», en ouvrant la porte à «l’amour mutuel». C’est ce qui permettra au troupeau de brebis égarées que le Christ à fait entrer dans son enclos, de ressentir «la joie d’être le peuple saint de Dieu». «Aujourd’hui encore, dans toutes les situations de la vie, dans ce que nous portons dans notre cœur, dans nos égarements, dans nos peurs, dans le sentiment de défaite qui nous assaille parfois, dans la prison de la tristesse qui menace de nous enfermer, Il nous appelle. Il vient comme bon Pasteur et nous appelle par notre nom, pour nous dire combien nous sommes précieux à ses yeux», rappelle le Souverain pontife aux fidèles rassemblés autour de lui à Budapest. Le bon pasteur, dit François, «sauve ses brebis du péché et de la mort»; il donne «la vie en abondance et la joie sans fin» et «bien que différents les uns des autres et appartenant à des communautés différentes, la grandeur de son amour nous réunisse tous dans une même étreinte».
Cultiver la fraternité
Une étreinte que François partage avec les présents: les délégations œcuméniques, les représentants des institutions et le corps diplomatique, pour dire à tous que l’enclos du Christ est «inclusif et jamais exclusif». De ce fait, poursuit l’évêque de Rome, «nous sommes donc tous appelés à cultiver des relations de fraternité et de collaboration, sans nous diviser, sans considérer notre communauté comme un milieu réservé, sans nous laisser prendre par le souci de défendre chacun son espace».
C’est également «aux frères et aux sœurs laïcs, aux catéchistes, aux agents pastoraux, à ceux qui exercent des responsabilités politiques et sociales, à ceux qui vivent simplement leur vie quotidienne, parfois avec difficulté», que s’adresse le Saint-Père, «soyez des portes ouvertes […] pour aider la Hongrie à grandir dans la fraternité, chemin de paix».
28/04/2023
Vatican News
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Le bon pasteur
À ses frères évêques, et aux prêtres, le Pape rappelle que le pasteur doit être une porte toujours ouverte. Un bon pasteur «ne profite pas de son rôle, il n’opprime pas le troupeau qui lui est confié, il ne “vole” pas l’espace à ses frères laïcs, il n’exerce pas une autorité rigide ». Un bon pasteur est un «facilitateur» de la grâce de Dieu, un «expert en proximité», disposé à offrir sa vie, comme l’enseigne Jésus «notre Seigneur et notre tout, nous l’enseigne à bras ouverts depuis la cathèdre de la croix».
La paix pour le continent européen
En prenant congé des fidèles, François a confié tous les hongrois à la Vierge Marie, Magna Domina Hungarorum, invoquée comme Reine et Patronne. «Je voudrais remettre en son cœur la foi et l’avenir de tout le continent européen, auquel j’ai pensé ces jours-ci, et de façon particulière la cause de la paix». Rappelant qu’il avait consacré à Marie «le tout proche peuple ukrainien meurtri, et le peuple russe», François invoque l’intercession de la Reine de la paix, afin qu’elle répande «dans le cœur des hommes et des responsables des nations le désir de construire la paix, de donner aux jeunes générations un avenir d’espérance, non de guerre; un avenir plein de berceaux, non de tombes ; un monde de frères, non de murs».
Rencontre entre le Pape François et les jeunes catholiques hongrois, samedi 29 avril 2023 à Budapest.
François aux jeunes: la vie ne se passe pas «sur un écran, mais dans le monde»
- Viết bởi Vatican News
Le Saint-Père a rencontré ce samedi après-midi des jeunes catholiques hongrois au Palais des sports de Budapest. Il leur a donné des conseils sur la manière dont avancer dans la vie à la suite du Christ, en faisant preuve d’audace, d’authenticité et d’esprit de service.
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
C’est avec la jeunesse hongroise que le Pape avait rendez-vous au terme de la seconde journée de son voyage apostolique en Hongrie. Vers 16 heures, François est arrivé au Papp László Budapest Sportarena, le Palais de sports de la capitale, où près de 12 000 jeunes catholiques l’attendaient.
Après une allocution de Mgr Ferenc Palánki, évêque en charge de la pastorale des jeunes, des danses traditionnelles hongroises ont été exécutées devant le Souverain pontife, puis quatre jeunes ont proposé leur témoignage.
Avoir de grands objectifs de vie
Dans son discours, le Pape a parlé de Jésus, «l’Ami, le meilleur des amis, (…) le Frère, le meilleur des frères», celui qui «pardonne toujours, (…) prêt à nous relever à chaque chute». «Avec Lui, nous ne devons jamais avoir peur de marcher et d'avancer dans la vie», a-t-il assuré aux jeunes.
Le Christ ne vient brider personne, a-t-il poursuivi, mais il veut que ses disciples soient «des jeunes libres et en chemin, compagnons de route d'un Dieu qui écoute leurs besoins et qui est attentif à leurs rêves». «Il accepte leur désir d'atteindre les sommets», à condition qu’ils conduisent vers l’humilité. Le Seigneur «nous veut vivants, actifs, protagonistes. Et il ne dévalorise jamais nos attentes mais, au contraire, il élève la barre de nos désirs», a souligné le Saint-Père.
Sous le regard de Dieu, il s’agit donc pour les jeunes de «viser haut», sans mettre de côté ses talents ou ce qui habite son cœur. «Tu sens au fond du cœur que tu as une capacité qui peut faire grand bien? Sens-tu qu'il est bon d'aimer le Seigneur, de fonder une famille nombreuse, d'aider ceux qui sont dans le besoin? Ne pense pas que ce sont des désirs inaccessibles, mais investis dans les grands objectifs de la vie!», a encouragé François. L’important est aussi de ne jamais avancer seul mais «avec les autres, dans l'Église, dans la communauté, ensemble, en vivant des expériences communes». Et le Pape d’avertir: «Aujourd'hui, la tentation est grande de se contenter d'un téléphone portable et de quelques amis. Mais, même si c'est ce que beaucoup font, même si c'est ce que tu as envie de faire, ce n’est pas bon».
29/04/2023
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Depuis l'église Sainte Elisabeth de Hongrie à Budapest, le Souverain Pontife a rencontré samedi matin les pauvres et les réfugiés ainsi que les structures d'Église qui leur ...
Cultiver le silence
Le Souverain pontife a aussi mis en garde contre les appels du monde à la vitesse, à la perfection, à la rapidité, «comme des machines», jusqu’à se retrouver «en panne d’essence», ne sachant plus quoi faire. Au contraire, il est essentiel de préserver le silence, «le terrain sur lequel on peut cultiver des relations bénéfiques, parce qu'il nous permet de confier à Jésus ce que nous vivons», d’entretenir sa vie spirituelle. «Mais le silence n'est pas fait pour rester collé aux téléphones portables et aux réseaux sociaux; non, s'il vous plaît: la vie est réelle, pas virtuelle, elle ne se passe pas sur un écran, mais dans le monde!», a lancé le Pape aux jeunes hongrois.
Le silence, a-t-il poursuivi, est «la porte de la prière», qui est elle-même «la porte de l’amour». «La prière est dialogue, elle est vie», a-t-il insisté en évoquant le musicien Franz Liszt qui mêlait prière et pratique de son instrument.
Être en vérité
Le Saint-Père a aussi invité les jeunes à ne pas craindre l’authenticité, qui passe par le partage de ses vulnérabilités. Autrement dit, «avoir le courage de la vérité, qui ne consiste pas à montrer que l'on n'a jamais peur, mais à s'ouvrir et à partager ses fragilités avec le Seigneur et avec les autres, sans cacher, sans déguiser, sans porter de masques». «Le Seigneur, comme nous le dit l'Évangile à chaque page, ne fait pas de grandes choses avec des personnes extraordinaires, mais avec des personnes vraies», a-t-il rappelé, une vérité creusée en nous par l’amour et l’Esprit Saint. «Et nous avons tellement besoin de personnes vraies aujourd'hui!»
Enfin cet appel du Pape à «aimer selon Jésus, c’est-à-dire à servir», en se préoccupant des besoins de l’Église et de la société. Pour les jeunes hongrois, il s’agit de ne pas se replier dans le confort tandis qu’à quelques kilomètres de leur pays, «la guerre et la souffrance sont à l'ordre du jour».
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Nous sommes aimés et précieux
S’appuyant sur un passage de l’Évangile – celui de la multiplication des pains et des poissons –, François a invité à la confiance et au partage. «Voilà où mène la foi: à la liberté de donner, à l'enthousiasme du don, au dépassement des peurs, à l’implication! Mes amis, chacun de vous est précieux pour Jésus, et pour moi aussi!», s’est exclamé le Souverain pontife. «Rappelle-toi que personne ne peut prendre ta place dans l'histoire de l'Église et du monde: personne ne peut faire ce que tu es le seul à pouvoir faire. Aidons-nous donc mutuellement à croire que nous sommes aimés et précieux, que nous sommes faits pour de grandes choses», a-t-il souhaité à la fin de ce discours.
Les participants à cette rencontre ont ensuite récité la prière du Notre Père avec le Pape, avant de recevoir la bénédiction apostolique.
En vidéo: la rencontre du Pape François avec les jeunes
Le Pape François lors de la rencontre avec les autorités hongroises dans l'ancien monastère des Carmes, le 28 avril 2023. (Vatican News)
Le Pape en Hongrie: où sont les efforts de paix créatifs?
- Viết bởi Vatican News
C'est une question dramatique que François pose depuis le cœur de l'Europe, depuis la Hongrie dont les frontières touchent l'Ukraine, victime de la guerre d'agression de la Russie. C'est une question qui interpelle avant tout les dirigeants des nations concernées, les chefs des gouvernements européens et ceux du monde entier. Elle interroge aussi la conscience de chacun d'entre nous.
Andrea Tornielli, directeur éditorial de Vatican News – Cité du Vatican
À Budapest ce vendredi 28 avril, le Pape a fait siennes les paroles prononcées en 1950 par l'un des pères fondateurs de l'Europe, Robert Schuman: «La contribution qu'une Europe organisée et vitale peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien de relations pacifiques », car «la paix mondiale ne peut être sauvegardée que par des efforts créateurs, proportionnés aux dangers qui la menacent». Des paroles «mémorables» selon François, qui a ensuite demandé: «dans cette phase historique, les dangers sont nombreux; mais je me demande, même en pensant à l'Ukraine tourmentée, où sont les efforts créatifs en faveur de la paix».
Il est significatif de noter que le président de la République italienne, Sergio Mattarella, avait déjà cité cette phrase de Schuman il y a un an, lors d'un discours au Conseil de l'Europe. Oui, où sont ces efforts créatifs? Où est la diplomatie avec sa capacité à emprunter des voies nouvelles et courageuses vers une négociation pour mettre fin au conflit? Où sont les «schémas de paix» à mettre en œuvre pour surmonter les «schémas de guerre» imminents?
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27/04/2023
Entre l'Est et l'Ouest, une Hongrie des confluences attend le Pape
La question de François est à la fois dramatique et réaliste. Dramatique, parce qu'elle nous confronte au manque d'initiative d'une Europe qui semble s'abandonner à la logique du réarmement et de la guerre tout en paraissant plutôt muette sur la paix. Réaliste, parce qu'elle nous met en garde contre l'accoutumance à «l'infantilisme de la guerre», à un conflit tragique qui peut dégénérer à tout moment, avec des conséquences catastrophiques pour l'humanité tout entière.
Pourtant, les paroles du Souverain pontife, sa référence à l'unité européenne, le «grand espoir» avec les Nations Unies pour empêcher de nouvelles guerres après celle dévastatrice qui s'est terminée en 1945, contiennent déjà une réponse. Elle réside dans l'invitation à redécouvrir «l'âme européenne», l'enthousiasme et le rêve des pères fondateurs, des hommes d'État qui ont su regarder au-delà de leurs frontières, qui n'ont pas succombé aux sirènes du nationalisme et qui ont été capables de réparer au lieu de déchirer. Des millions de personnes, qui voient aujourd'hui s'évanouir les grands espoirs suscités par la fin de la guerre froide et revenir les cauchemars de la menace atomique, attendent une réponse: où sont les efforts créatifs de paix?
Vatican News
Le Pape confie à la Vierge son voyage en Hongrie
- Viết bởi Vatican News
Pour la 106e fois, le Pape François s'est rendu à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour prier devant l'icône mariale "Salus Populi Romani" et lui confier le pèlerinage du 28 au 30 avril à Budapest, au cœur d'une Europe «sur laquelle - comme il l'a dit lors du dernier Regina Coeli - continuent de souffler les vents glacés de la guerre».
Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
Comme toujours avant d'entamer un nouveau voyage apostolique, le Pape François n'a pas manqué de se rendre à la basilique Sainte-Marie-Majeure, mercredi matin, quelques jours avant son départ pour la Hongrie. Il y a confié son pèlerinage au cœur de l'Europe à la Vierge. Il s'agit de son 41e voyage apostolique à l'international, et de la 106e fois que le Pape, selon une tradition ininterrompue depuis le début de son pontificat, se rend à la basilique libérienne pour invoquer la protection de la Vierge "Salus Populi Romani", une icône chère au peuple de Rome dont la tradition dit qu'elle a été peinte par saint Luc. Ce 26 avril, François est resté seul quelques instants, en silence, assis dans son fauteuil roulant, devant l'icône mariale. Puis il est retourné au Vatican, rapporte le Bureau de presse du Saint-Siège. La dernière fois que François s'était recueilli devant l'icône, il venait de sortir de l'hôpital, le mois dernier.
Demande de prière lors du Regina Caeli
Outre la protection de la Vierge, le Pape a demandé aux fidèles d'accompagner par la prière son voyage imminent en Hongrie, qu'il entamera demain vendredi 28 avril. Lors du Regina Caeli, dimanche 23 avril, François a rappelé qu'il se rendra dans la capitale hongroise, Budapest, pendant trois jours «pour compléter le voyage effectué en 2021 à l'occasion du Congrès eucharistique international». Un voyage, a précisé le Pape, qui se déroule dans une Europe «sur laquelle continuent de souffler les vents glacés de la guerre», alors que «les mouvements de tant de personnes mettent à l'ordre du jour des questions humanitaires urgentes». François s'est également adressé «avec affection» à ses frères et sœurs hongrois engagés dans la préparation de son arrivée: «Je vous en remercie de tout cœur. Je demande à tous de m'accompagner par la prière», a-t-il déclaré.
Le programme du voyage
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Le Pape évoque son voyage en Hongrie et les «vents glacés de la guerre»
Durant les trois jours qu'il passera à Budapest, la "ville des ponts" qui a connu guerres et occupations, destructions et reconstructions, divisions et réunifications, et qui accueille depuis le 24 février 2022 un flux ininterrompu de réfugiés en provenance d'Ukraine, le Pape François rencontrera les autorités civiles et politiques, dont la présidente Katalin Novak et le Premier ministre Viktor Orbán, des évêques et des cardinaux, des réfugiés et des personnes déplacées (dont plusieurs Ukrainiens), des jeunes, des enfants malades, et des représentants du monde de la science et de la culture.
Le programme prévoit également une rencontre avec l'importante communauté gréco-catholique du pays, dont les représentants apporteront leur témoignage au cours des différentes manifestations. Les six discours du Pape, tous en italien, aborderont les thèmes de l'unité de l'Europe, de l'avenir des jeunes, du dialogue œcuménique, de l'encouragement à une Église qui a vécu des périodes de persécution et, bien sûr, du drame de la guerre et de l'appel à la paix, dans une nation qui partage 135 km de frontière avec l'Ukraine tourmentée. Une étroite bande de terre qui sert d'échappatoire à de nombreuses personnes déplacées, qui arrivent en Hongrie en bus, en train ou en voiture après des kilomètres de files d'attente, traversant le pays comme point de transit vers l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie et d'autres pays.
Vatican News
Entre l'Est et l'Ouest, une Hongrie des confluences attend le Pape
- Viết bởi Vatican News
Le Pape François reprend la route des voyages apostoliques. Le deuxième de cette dixième année de pontificat l’emmène en Hongrie. Une promesse tenue, faite au peuple magyar il y a deux ans, lors du congrès eucharistique mondial de 2021 à Budapest. Un retour significatif car, depuis, «le vent glacé de la guerre» s’est levé à la frontière hongroise. La guerre en Ukraine fait de Budapest un pont entre l’Est et l’Ouest.
Delphine Allaire – Envoyée spéciale à Budapest, Hongrie
Plus de 400 jours après le début de la guerre en Ukraine, le Pape François va-t-il préciser les contours d’une Ostpolitik vaticane renouvelée?
L'occasion est toute trouvée: trois jours, 60 heures, où Ferenc Papa -Pape François en hongrois- prononcera cinq discours et une homélie, exclusivement dans la capitale, pour des raisons d’âge et de santé.
À 300 kilomètres seulement du premier village ukrainien, Budapest est l’un des cœurs battants de l’Europe centrale. L’écho diplomatique de la guerre d'Ukraine y résonnera d'abord lors d’une rencontre avec les autorités politiques hongroises dès le premier jour; à la faveur de discussions privées entre le Saint-Père et le Premier ministre Viktor Orban ainsi que la présidente Katalin Novak, tous deux calvinistes.
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Entre le Saint-Siège et Budapest, des affinités électives
Le gouvernement national-conservateur hongrois isolé dans l’Union européenne de par une forme de pacifisme recherche en effet du soutien auprès du Pape, dont les positions publiquement exprimées s’en rapprochent.
Œcuménisme et accueil des réfugiés
Le défi humanitaire est concomitant. La Hongrie qui partage 100 kilomètres de frontière avec son voisin a accueilli près d’un 1 million d’Ukrainiens en transit. 30 à 40 000 sont restés aux côtés des près de dix millions d’habitants.
Le Pape en rencontrera certains samedi matin en l’église Sainte-Elisabeth de Hongrie; réfugiés ukrainiens, orthodoxes, gréco-catholiques, mais aussi roms, qui représentent 10% de la population et disposent d’une pastorale dédiée au sein de l’épiscopat hongrois. François viendra saluer la petite communauté gréco-catholique, indépendante des latins dans le pays. Fait notable, cette Église martyr témoignera lors de trois événements papaux, avec les évêques, les réfugiés et les jeunes. Des moments qu'accompagnera attentivement le préfet du dicastère pour les Églises orientales, Mgr Claudio Gugerotti, présent dans la délégation papale avec deux autres préfets de la Curie -dicastère pour les Évêques et pour la Communication-.
Une âme européenne
En plein carré d'or des Habsbourg -Vienne, Prague, Cracovie-, Budapest est aussi au carrefour du triangle Rome-Istanbul-Moscou où les influences orientales et occidentales se croisent par-delà le Danube. En cela, les racines chrétiennes du Vieux continent devraient y être réaffirmées. Des racines à la saveur particulière dans cette ville-pont qui regarde aussi vers le Levant, le Caucase et les Balkans.
Malgré une forte identité chrétienne culturelle, -deux tiers des Hongrois sont catholiques-, François vient aussi visiter une Église en voie de sécularisation, qui résiste tant que faire se peut -plus de 4 000 baptêmes l’année dernière. La culture protestante, elle, se perçoit dans les églises réformées et épurées, contrastant avec le baroque habsbourgeois et les reliquats byzantins. À la veille de l’arrivée du successeur de Pierre au pays de saint Étienne, rares sont les signes visuels de la venue du Pape -quelques rues barrées près de l’imposant Parlement néogothique derrière lequel une messe sera célébrée dimanche- mais celle-ci est dans toutes les conversations des locaux. Les transports, eux, ont été rendus gratuits tout le week-end pour permettre au plus grand nombre de prendre part aux différentes rencontres et aux cérémonies du Pape. Peu de pays en tout cas peuvent se targuer de quatre visites pontificales en trois décennies. La Hongrie, oui.
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Cardinal Parolin: le Pape en Hongrie sera un pèlerin de paix, d'accueil et de rencontre
- Viết bởi Vatican News
Les trois jours du Pape François à Budapest ne manqueront pas de souligner son engagement à construire une société fraternelle, dans une Europe blessée par la guerre, et qui connaît - comme le rappelle le secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, – «la plus grande crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale».
Massimiliano Menichetti – Cité du Vatican
Les derniers préparatifs battent leur plein en Hongrie pour la visite du Pape, qui sera à Budapest à partir de demain, 28 avril, et jusqu'à la fin du mois. Un voyage apostolique qui verra François rencontrer les fidèles pour la deuxième fois dans la "perle du Danube": en 2021, il y avait eu en effet l'accolade à l'occasion du Congrès eucharistique international. Il est le deuxième Pape à effectuer un voyage apostolique dans cette nation, après saint Jean-Paul II en 1991 et 1996. Pendant trois jours, les événements seront concentrés dans la capitale. L'attente est grande de rencontrer le Successeur de Pierre, qui viendra confirmer dans la foi. La population attend les paroles du Pape sur les thèmes de la famille et de l'accueil. «Nous vivons en Europe la plus grande crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale», a déclaré aux médias du Vatican le secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, qui a insisté sur la «foi vivante de la Hongrie» et sur le fait que, «après avoir surmonté la phase des menaces du communisme», les nouveaux défis pour le clergé et les jeunes sont ceux «apparemment plus inoffensifs que le matérialisme et le consumérisme».
Cardinal Parolin, le 41e voyage apostolique de François se fera en Hongrie, un pays fermement ancré dans la foi qui a souffert de la dictature communiste. Comment ce voyage est-il né?
Je dirais que ce voyage est un peu l'heureux accomplissement d'une promesse. Comme nous le savons, le Saint-Père s'était en effet rendu à Budapest il y a un an et demi, en septembre 2021, pour la conclusion du Congrès eucharistique international. Et dans ce cadre, outre la messe solennelle, il y avait eu plusieurs rencontres: au niveau privé avec les autorités, puis avec les évêques et enfin avec des chrétiens d'autres confessions et des représentants des communautés juives. Avec ce voyage apostolique qu'il s'apprête à effectuer, le Saint-Père entend tout d'abord donner une suite et un achèvement à sa précédente visite à Budapest, et le voyage sera donc consacré la plupart du temps à des rencontres avec les différents groupes, avec les différentes composantes du peuple hongrois. Des rencontres publiques sont prévues avec les autorités, avec le clergé, les diacres, les agents pastoraux, avec le monde des marginaux - nous pensons surtout aux nombreux réfugiés de l'Ukraine voisine -, avec les jeunes - nous sommes presque à la veille des Journées mondiales de la Jeunesse, qui se tiendront cette fois sur le continent européen, au mois d'août, à Lisbonne - et ensuite avec le monde de la culture.
La visite se concentre sur la capitale Budapest, il n'y aura pas d'autres étapes. Pourquoi cette modalité a-t-elle été choisie?
Elle a été choisie surtout parce qu'elle permet de concentrer le maximum de rencontres dans la capitale, en évitant les déplacements et en faisant converger les différentes réalités du pays vers Budapest, une ville qui, par ailleurs, célèbre cette année un anniversaire important, le 150e anniversaire de sa fondation.
Le Saint-Père sera au cœur de l'Europe blessée par la guerre. La Hongrie est limitrophe de l'Ukraine. Quelle est l'importance de la présence du Pape?
Cette visite a été programmée depuis longtemps, et n'est donc pas principalement motivée par la situation actuelle, marquée par la guerre en Ukraine. Mais comme nous le savons, cette tragédie qui se perpétue est très chère au cœur du Pape et je suis sûr qu'au cours de cette visite, aucune occasion de promouvoir la paix ne sera négligée. Cette attention particulière du Saint-Père enrichit donc également sa présence en Hongrie en l'encourageant à s'engager davantage en faveur de la paix.
La Hongrie est très engagée dans le soutien à la famille et le Pape a toujours les jeunes et les grands-parents dans son cœur. Cette rencontre avec le Successeur de Pierre favorisera-t-elle la construction de ponts entre les générations et les nations?
Rappelons-nous que le Pape a décidé il y a deux ans, en 2021, d'instituer la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui tombe chaque année le quatrième dimanche de juillet, et cette année ce sera le 23 juillet. Et ce thème dans le contexte de la Hongrie est encore plus actuel si l'on considère que la présidente - qui a également occupé le poste de ministre de la Famille de 2020 à 2021 - accorde beaucoup d'attention à la famille; nous avons pu le constater lorsqu'elle a rendu visite au Saint-Père ici et que nous l'avons rencontrée à la Secrétairerie d'État. Une attention à la plus petite mais aussi à la plus importante pierre angulaire de toute société. Il me semble qu'une coexistence harmonieuse entre les membres d'une famille génère des effets positifs, disons qu'elle a un effet domino sur le cercle plus large des familles et ainsi de suite. Ainsi, en partant de la famille, on peut également essayer de construire des sociétés plus pacifiques. Nous espérons donc que, sur la base de ce pont familial intergénérationnel, un pont de paix pourra également être construit entre les nations.
Vatican News
François: les pulsions désordonnées préjudiciables à la vie familiale
- Viết bởi Vatican News
Le Pape a rencontré plus de 10 000 fidèles sur la place Saint-Pierre en pèlerinage d’action de grâce pour la béatification d'Armida Barelli le 30 avril dernier. Il a souligné les traits de la cofondatrice de l'Université catholique du Sacré-Cœur et de l'Institut séculier des Missionnaires de la royauté de Notre Seigneur Jésus Christ.
Tiziana Campisi - Vatican News
«Armida Barelli est une richesse pour toute l'Église». C'est ce qu'a souligné François aux plus de 10 000 fidèles réunis sur la place Saint-Pierre pour le rencontrer, à Rome, à l'occasion du pèlerinage d'action de grâce pour la béatification, le 30 avril 2022, de la cofondatrice de l'Université catholique du Sacré-Cœur, et des missionnaires de la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ. Le Pape s'est adressé en particulier à l'Université catholique du Sacré-Cœur, dont la 99e journée nationale est célébrée dimanche 23 avril sur le thème "Pour l’amour de la connaissance, les défis du nouvel humanisme". François s'est attardé tout d'abord sur la générosité de la bienheureuse, soulignant sa capacité à entrer en relation avec les autres: «Armida Barelli a tissé de grandes œuvres en créant un formidable réseau de relations, en parcourant l'Italie et en gardant le contact avec tout le monde. Ses nombreuses lettres passionnées en témoignent. Aujourd'hui, les pulsions opposées, c'est-à-dire désordonnées, ne manquent malheureusement pas. Elles sont très préjudiciables à la vie familiale, mais on les observe aussi au niveau social, dans les polarisations et les extrémismes qui ne laissent pas de place au dialogue et ont un effet déshumanisant».
Le leadership féminin dans l'Église promu par Armida Barelli
Armida Barelli a également été un «formidable précurseur» du leadership féminin dans les sphères ecclésiales et sociales, a noté François, ajoutant qu'aujourd'hui il y a «besoin d'un modèle intégré, qui unit la compétence et la performance, souvent associées au rôle masculin, prenant soin des liens, de l'écoute, de la capacité de médiation, de la mise en réseau et du développement des relations, longtemps considérées comme l'apanage du genre féminin et souvent sous-estimées dans leur valeur productive». Il est également nécessaire d'intégrer les différences et de les rendre réciproques afin de «garantir la générativité dans le domaine social et dans celui du travail». D'où l'invitation faite à l'Université catholique du Sacré-Cœur «d'avoir aujourd'hui le même élan éducatif et la même initiative formatrice qui ont guidé le père Agostino Gemelli et la bienheureuse Armida Barelli», lesquels ont précisément contribué «à former la conscience civile de centaines de milliers de jeunes, parmi lesquels de nombreuses femmes».
«Aujourd'hui encore, nous avons besoin de femmes qui, guidées par la foi, sont capables de s'imposer dans la vie spirituelle, l'éducation et la formation professionnelle».
22/02/2021
La fondatrice de la Jeunesse Féminine d'Action Catholique sera bientôt béatifiée
Le Pape François a autorisé samedi 20 février la promulgation du décret ouvrant la voie à la béatification d’Armida Barelli, cofondatrice de l’Université Catholique du Sacré Coeur, ...
Être des laïcs passionnés par l'Évangile et la vie
Aux adhérents de l'Action Catholique au sein de laquelle Armida Barelli a fondé la Jeunesse Féminine, le Pape a souligné la qualité apostolique de la bienheureuse, sa réponse humble, créative et entreprenante à Dieu, sa persévérance sur le chemin qui lui a été indiqué, son désir de partager son expérience avec d'autres et sa volonté d'aller «au-delà de ses limites et de ses imperfections».
«L'invitation de la bienheureuse à ne pas se contenter de vivre dans l'accommodement, dans les compromis et les solutions autoproclamées –“je ne peux pas”, “je ne suis pas à la hauteur”, “je n'ai pas le temps”, et ainsi de suite – mais à vivre en apôtres de la joie et dans la joie, résonne encore aujourd'hui. Être apôtres signifie être des laïcs passionnés par l'Évangile et par la vie, soucieux du bien vivre de tous et construisant des chemins de fraternité pour donner une âme à une société plus juste, plus inclusive, plus solidaire. Et il est important de faire tout cela ensemble, dans la beauté d'une expérience associative qui, d'une part, forme à l'écoute et au dialogue avec tous et, d'autre part, exprime ce "plus grand nous" qui éduque à la vie ecclésiale, à la vie d'un peuple qui marche ensemble».
S'engager dans la société, enracinés dans le Christ
L'encouragement de François à tous les membres de l'Action Catholique est de «chercher les moyens de marcher avec tous, en poursuivant la paix et la justice», dans les différentes «sphères de l'économie, de la culture, de la politique, de l'école et du travail, avec une attention constante aux petits, aux fragiles et aux pauvres», comme l'a fait Armida Barelli, «dans un esprit de totale confiance au Seigneur et avec un style marqué par la concrétude». Puis François de faire quelques recommandations: «Au cœur de la vie associative, il doit toujours y avoir la formation intégrale, et au cœur de la formation, la spiritualité évangélique. Que l'enracinement et le dévouement à la vie de vos Églises locales nourrissent toujours en vous l'élan missionnaire, pour élargir encore plus votre cœur et votre regard contemplatif sur le monde. Acceptons l'exhortation de la bienheureuse Armida, la "sœur aînée", à aimer, aimer, aimer sans mesure, régénérés par l'amour de Dieu, qui transforme la vie des personnes, de manière concrète et crédible, et qui, à travers les personnes, active des processus et des chemins de renouveau social».
Le style communautaire
Enfin, le Pape s'est adressé aux Missionnaires de la Royauté du Christ, les femmes consacrées voulues par Barelli, soulignant que la consécration séculière est «une vocation exigeante» mais qu'elle est «le paradigme d'une nouvelle façon de vivre en tant que laïcs dans le monde: engagés à discerner les semences de la Parole dans les plis de l'histoire, engagés à l'animer de l'intérieur comme un levain, capables de valoriser les germes de bien présents dans les réalités terrestres» et encore, «promoteurs de valeurs humaines, tisseurs de relations, témoins silencieux et actifs du radicalisme évangélique». François poursuit sur la manière nouvelle de promouvoir les femmes dans leur vie consacrée, orchestrée par la bienheureuse, afin qu'elles ne restent pas à l'écart, mais qu'elles soient envoyées «pour construire le Royaume». Le Souverain pontife a ajouté qu’Armida Barelli «a su lire les signes de son temps et les besoins les plus urgents», qui ont été pour elle «un terrain d'engagement et de mission», et qu'elle a impliqué femmes et hommes, jeunes et adultes, laïcs et prêtres, dans un style communautaire, dans une collaboration visant la «finalité apostolique de l'Église».
«Nous avons souvent du mal à nous engager sur un chemin, parce que nous pensons que nous ne sommes jamais à la hauteur, dans les choix personnels et dans ceux du service à la communauté. Si Armida était là aujourd'hui, elle nous dirait encore que si nous nous confions au Seigneur, rien n'est impossible».
Ainsi, se confier à Dieu, a conclu le Pape, «est un acte de foi qui donne vigueur et élan à l'espérance et à l'action».
Vatican News
La Journée des grands-parents est l'occasion de rendre leur dignité aux laissés-pour-compte
- Viết bởi Vatican News
«Sa miséricorde s’étend d’âge en âge» est le thème de la troisième édition de l'événement mondial voulu par François, qui sera célébré le 23 juillet par une messe du pape sur la place Saint-Pierre. Il est lié aux JMJ de Lisbonne pour mettre en évidence le dialogue avec les jeunes. La Journée est l'occasion de réfléchir avec et pour les personnes âgées. Entretien avec Gleison De Paula Souza, secrétaire du dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie.
Entretien réalisé par Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
Gleison De Paula Souza est depuis le mois de novembre dernier secrétaire du dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie. Il revient sur le thème de cette troisième Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées.
Quelle est la signification de ce thème ?
Le thème a été choisi en accord avec celui des Journées mondiales de la Jeunesse de Lisbonne: «Marie se leva et partit en hâte», tiré de l'Évangile de Luc. Le petit fragment de «sa miséricorde s’étend d’âge en âge» est également tiré de l'Évangile de Luc et constitue la fin de la première partie du Magnificat, lorsque Marie, immédiatement après l'annonce de l'Ange, va à la rencontre de sa cousine Élisabeth, qui est âgée. Il s'agit donc d'un thème qui souligne l'importance du dialogue entre les générations, fondamental pour percevoir et contempler l'action miséricordieuse de Dieu en faveur des êtres humains. En effet, le dialogue entre les personnes âgées et les jeunes permet d'avoir une vision plus complète de la manière dont on peut construire une société plus humaine et plus fraternelle.
Vous avez évoqué les JMJ de Lisbonne. Comment la Journée des grands-parents s'articule-t-elle avec l'événement qui réunira au Portugal des jeunes des cinq continents ?
En effet, il s'agit d'événements proches l'un de l'autre: la Journée mondiale des grands-parents sera célébrée le 23 juillet et la Journée de la jeunesse le 1er août. Mais il ne s'agit pas d'un simple lien calendaire.... Je me suis renseigné et on m'a dit que le Pape François avait parlé publiquement pour la première fois des personnes âgées lors des JMJ de Rio en 2013, soulignant la nécessité d'une relation entre les personnes âgées et les jeunes, où les premières transmettent la sagesse et l'expérience de la vie, et les seconds la force et l'espoir pour l'avenir. Le lien entre les deux événements découle donc de cette prise de conscience: les jeunes et les personnes âgées ont besoin les uns des autres.
Pour en revenir à la Journée des grands-parents, le Pape a voulu l'instituer pour promouvoir une catégorie souvent écartée, marginalisée, fragilisée. Comment cette initiative a-t-elle favorisé l'action et l'attention envers les personnes âgées ?
Le Pape a toujours eu cette question à cœur. Dès le début de son pontificat, il a insisté sur la nécessité de dépasser la "culture du déchet" et de s'engager dans une culture de la relation. Aujourd'hui, nous savons tous que nous vivons dans une société où les personnes âgées ne sont pas au centre. La réflexion du Saint-Père nous incite à nous poser des questions intérieures: «Que faisons-nous pour les personnes âgées ? Comment nous occupons-nous d'elles ? Nos personnes âgées se sentent-elles seules ? Ont-elles vraiment de la dignité ?» Ici, nous devons mettre la personne âgée au centre et apprendre d'elle, avoir le désir de penser à elle et de savoir comment elle va. Voilà, à mon avis, quelques-uns des fruits que la réflexion du Pape a stimulés en chacun de nous. La Journée sert également à faire naître dans nos cœurs le désir de réfléchir et de chercher des solutions pour donner une plus grande dignité à nos grands-parents.
De quelle manière concrète peut-on apporter la dignité ? Les chroniques relatent des cas de personnes âgées abandonnées avant et même après la mort, de solitude... Ce jeudi encore, le Pape a dénoncé l'exclusion des soins médicaux. Alors comment traduire concrètement, même au niveau pastoral et diocésain, l'invitation du Pape à mettre les personnes âgées au centre ?
Malheureusement, toutes les personnes et toutes les institutions ne sont pas attentives à la situation des "grands-parents". Malheureusement... C'est pourquoi le Pape François a mis en évidence le fléau de la «culture du déchet». En ce moment, l'Église a donc le devoir d'accompagner pastoralement, d'être proche et d'apporter le soutien nécessaire à tant de personnes âgées. Le Saint-Père insiste et invite tous les diocèses à organiser concrètement la pastorale des personnes âgées, dont elles sont les protagonistes. Le point de départ est que chaque diocèse, chaque paroisse et chaque communauté ecclésiale puisse célébrer la Journée des grands-parents, ce qui en fait le moment idéal pour remercier les grands-parents pour tout ce qu'ils ont fait et font encore pour l'Église et la société. C'est aussi une excellente occasion d'entamer une réflexion pastorale sur eux, pour eux et avec eux. La question des personnes âgées n'est pas seulement l'affaire de l'Église, les personnes âgées ont aussi besoin d'un soutien politique.
En tant que dicastère, quelle proposition et quelle demande faites-vous aux institutions pour obtenir quelque chose de concret ?
Nous parlons, oui, en tant que dicastère, mais c'est le Saint-Père lui-même qui a dit à plusieurs reprises dans ses discours qu'il était nécessaire de créer des politiques publiques en faveur des personnes âgées. Les demandes concernent une pension qui peut être améliorée, l'accès à des médicaments gratuits ou moins chers, un soutien physique, des moments de convivialité. Bref, il y a beaucoup de moyens à mettre en place pour redonner de la dignité aux personnes âgées. La tâche de notre dicastère est de demander à toutes les Églises et institutions d'avoir cette attention pour les personnes âgées, d'être proches d'elles, de se battre pour elles aussi.
«Sa miséricorde s’étend d’âge en âge» est le thème de la troisième édition de l'événement mondial voulu par François, qui sera célébré le 23 juillet par une messe du pape sur la place Saint-Pierre. Il est lié aux JMJ de Lisbonne pour mettre en évidence le dialogue avec les jeunes. La Journée est l'occasion de réfléchir avec et pour les personnes âgées. Entretien avec Gleison De Paula Souza, secrétaire du dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie.
Entretien réalisé par Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
Gleison De Paula Souza est depuis le mois de novembre dernier secrétaire du dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie. Il revient sur le thème de cette troisième Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées.
Quelle est la signification de ce thème ?
Le thème a été choisi en accord avec celui des Journées mondiales de la Jeunesse de Lisbonne: «Marie se leva et partit en hâte», tiré de l'Évangile de Luc. Le petit fragment de «sa miséricorde s’étend d’âge en âge» est également tiré de l'Évangile de Luc et constitue la fin de la première partie du Magnificat, lorsque Marie, immédiatement après l'annonce de l'Ange, va à la rencontre de sa cousine Élisabeth, qui est âgée. Il s'agit donc d'un thème qui souligne l'importance du dialogue entre les générations, fondamental pour percevoir et contempler l'action miséricordieuse de Dieu en faveur des êtres humains. En effet, le dialogue entre les personnes âgées et les jeunes permet d'avoir une vision plus complète de la manière dont on peut construire une société plus humaine et plus fraternelle.
Vous avez évoqué les JMJ de Lisbonne. Comment la Journée des grands-parents s'articule-t-elle avec l'événement qui réunira au Portugal des jeunes des cinq continents ?
En effet, il s'agit d'événements proches l'un de l'autre: la Journée mondiale des grands-parents sera célébrée le 23 juillet et la Journée de la jeunesse le 1er août. Mais il ne s'agit pas d'un simple lien calendaire.... Je me suis renseigné et on m'a dit que le Pape François avait parlé publiquement pour la première fois des personnes âgées lors des JMJ de Rio en 2013, soulignant la nécessité d'une relation entre les personnes âgées et les jeunes, où les premières transmettent la sagesse et l'expérience de la vie, et les seconds la force et l'espoir pour l'avenir. Le lien entre les deux événements découle donc de cette prise de conscience: les jeunes et les personnes âgées ont besoin les uns des autres.
Pour en revenir à la Journée des grands-parents, le Pape a voulu l'instituer pour promouvoir une catégorie souvent écartée, marginalisée, fragilisée. Comment cette initiative a-t-elle favorisé l'action et l'attention envers les personnes âgées ?
Le Pape a toujours eu cette question à cœur. Dès le début de son pontificat, il a insisté sur la nécessité de dépasser la "culture du déchet" et de s'engager dans une culture de la relation. Aujourd'hui, nous savons tous que nous vivons dans une société où les personnes âgées ne sont pas au centre. La réflexion du Saint-Père nous incite à nous poser des questions intérieures: «Que faisons-nous pour les personnes âgées ? Comment nous occupons-nous d'elles ? Nos personnes âgées se sentent-elles seules ? Ont-elles vraiment de la dignité ?» Ici, nous devons mettre la personne âgée au centre et apprendre d'elle, avoir le désir de penser à elle et de savoir comment elle va. Voilà, à mon avis, quelques-uns des fruits que la réflexion du Pape a stimulés en chacun de nous. La Journée sert également à faire naître dans nos cœurs le désir de réfléchir et de chercher des solutions pour donner une plus grande dignité à nos grands-parents.
De quelle manière concrète peut-on apporter la dignité ? Les chroniques relatent des cas de personnes âgées abandonnées avant et même après la mort, de solitude... Ce jeudi encore, le Pape a dénoncé l'exclusion des soins médicaux. Alors comment traduire concrètement, même au niveau pastoral et diocésain, l'invitation du Pape à mettre les personnes âgées au centre ?
Malheureusement, toutes les personnes et toutes les institutions ne sont pas attentives à la situation des "grands-parents". Malheureusement... C'est pourquoi le Pape François a mis en évidence le fléau de la «culture du déchet». En ce moment, l'Église a donc le devoir d'accompagner pastoralement, d'être proche et d'apporter le soutien nécessaire à tant de personnes âgées. Le Saint-Père insiste et invite tous les diocèses à organiser concrètement la pastorale des personnes âgées, dont elles sont les protagonistes. Le point de départ est que chaque diocèse, chaque paroisse et chaque communauté ecclésiale puisse célébrer la Journée des grands-parents, ce qui en fait le moment idéal pour remercier les grands-parents pour tout ce qu'ils ont fait et font encore pour l'Église et la société. C'est aussi une excellente occasion d'entamer une réflexion pastorale sur eux, pour eux et avec eux. La question des personnes âgées n'est pas seulement l'affaire de l'Église, les personnes âgées ont aussi besoin d'un soutien politique.
En tant que dicastère, quelle proposition et quelle demande faites-vous aux institutions pour obtenir quelque chose de concret ?
Nous parlons, oui, en tant que dicastère, mais c'est le Saint-Père lui-même qui a dit à plusieurs reprises dans ses discours qu'il était nécessaire de créer des politiques publiques en faveur des personnes âgées. Les demandes concernent une pension qui peut être améliorée, l'accès à des médicaments gratuits ou moins chers, un soutien physique, des moments de convivialité. Bref, il y a beaucoup de moyens à mettre en place pour redonner de la dignité aux personnes âgées. La tâche de notre dicastère est de demander à toutes les Églises et institutions d'avoir cette attention pour les personnes âgées, d'être proches d'elles, de se battre pour elles aussi.
Vatican News
Académie mariale: création d’un observatoire des phénomènes mystiques liés à Marie
- Viết bởi Vatican News
Un observatoire des apparitions et des phénomènes mystiques liés à la figure de la Vierge Marie dans le monde a été créé au sein de l’Académie pontificale mariale internationale. L'objectif est d'analyser et d'interpréter les différents cas d'apparitions, de lacrimations, de stigmates et d'autres phénomènes dans le monde qui sont en cours ou qui se sont déjà produits, mais attendent encore une déclaration d'authenticité de la part des autorités ecclésiastiques.
L’Académie pontificale mariale internationale se donne pour but d’apporter un soutien concret à l’étude, à l’authentification et à la diffusion correcte de ces événements, toujours en harmonie avec le magistère ecclésiastique, les autorités compétentes et les normes en vigueur du Saint-Siège en la matière, a expliqué père Stefano Cecchin, qui en est le président.
En collaboration avec des experts, des chercheurs, des personnalités scientifiques de haut niveau et des autorités ecclésiastiques, l’observatoire travaillera de manière systématique stratégique, pluridisciplinaire et qualifiée, fait savoir le religieux. Il importe pour l’Académie pontificale mariale internationale de «clarifier les choses, car souvent les prétendus messages génèrent de la confusion, diffusent des scénarios apocalyptiques anxiogènes ou même des accusations contre le Pape et l'Église».
Comment Marie, Mère de l'Église, pourrait-elle porter atteinte à son intégrité ou semer la peur et l'opposition, elle qui est Mère de la Miséricorde et Reine de la Paix? «De même, il est important de fournir un soutien en matière de formation, car le traitement de certains cas nécessite une préparation adéquate», poursuit le père Cecchin.
«Agir de manière efficace»
«Il s’agira pour l'observatoire, souligne encore le président de l'académie, d'opérer de manière efficace et capillaire, d'activer des commissions nationales et internationales chargées d'évaluer et d'étudier les apparitions et les phénomènes mystiques signalés dans diverses régions du monde, de promouvoir des activités de recyclage et de formation sur ce type d'événements et sur leurs multiples significations spirituelles et culturelles». L’équipe devra «promouvoir des activités de diffusion et de conseil de haut niveau, en particulier au service des églises locales et des évêques, mais aussi des activités de recherche transdisciplinaire en collaboration avec des institutions académiques, tant laïques qu'ecclésiastiques, et la publication des résultats des recherches effectuées», a-t-il ajouté.
LIRE AUSSI
30/11/2021
Rwanda : 40 ans des apparitions de Kibeho
La composition du comité
L'observatoire est composé d'un comité de pilotage et d'un autre scientifique central. Le premier comprend, le père Stefano Cecchin et son confrère le père Marco Mendoza secrétaire de l’Académie mariale, la sœur Daniela del Gaudio, professeur d'ecclésiologie et de mariologie dans différents Athénées pontificaux, le père Raffaele Di Muro des frères mineurs conventuels, doyen de la faculté théologique pontificale "Saint-Bonaventure", qui a édité le Dictionnaire des phénomènes mystiques chrétiens, en tant que vice-directeur.
Quant au comité scientifique central, il est composé du père Gian Matteo Roggio, missionnaire de Notre-Dame de La Salette, conseiller de l’Académie pontificale mariale internationale et professeur à la faculté de théologie pontificale Marianum, du doyen de cette même université, du père Denis Kulandaisamy de l'ordre des Serviteurs de Marie, expert en mariologie, du père Salvatore Perrella, également servite, de Luciano Regolo, co-éditeur de Famiglia Cristiana et Maria con te, et de Paolo Cancelli, avocat spécialisé dans la protection des personnes vulnérables contre le délit de contournement.
Comités nationaux et internationaux
En outre, des comités scientifiques locaux seront bientôt mis en place. L'observatoire, qui débutera officiellement ses activités avec sa première réunion le samedi 15 avril 2023 au siège de l’Académie, où il travaillera couramment, pourra également se réunir et opérer «sur le terrain», en fonction des besoins ou des demandes de soutien.
Un observatoire des apparitions et des phénomènes mystiques liés à la figure de la Vierge Marie dans le monde a été créé au sein de l’Académie pontificale mariale internationale. L'objectif est d'analyser et d'interpréter les différents cas d'apparitions, de lacrimations, de stigmates et d'autres phénomènes dans le monde qui sont en cours ou qui se sont déjà produits, mais attendent encore une déclaration d'authenticité de la part des autorités ecclésiastiques.
L’Académie pontificale mariale internationale se donne pour but d’apporter un soutien concret à l’étude, à l’authentification et à la diffusion correcte de ces événements, toujours en harmonie avec le magistère ecclésiastique, les autorités compétentes et les normes en vigueur du Saint-Siège en la matière, a expliqué père Stefano Cecchin, qui en est le président.
En collaboration avec des experts, des chercheurs, des personnalités scientifiques de haut niveau et des autorités ecclésiastiques, l’observatoire travaillera de manière systématique stratégique, pluridisciplinaire et qualifiée, fait savoir le religieux. Il importe pour l’Académie pontificale mariale internationale de «clarifier les choses, car souvent les prétendus messages génèrent de la confusion, diffusent des scénarios apocalyptiques anxiogènes ou même des accusations contre le Pape et l'Église».
Comment Marie, Mère de l'Église, pourrait-elle porter atteinte à son intégrité ou semer la peur et l'opposition, elle qui est Mère de la Miséricorde et Reine de la Paix? «De même, il est important de fournir un soutien en matière de formation, car le traitement de certains cas nécessite une préparation adéquate», poursuit le père Cecchin.
«Agir de manière efficace»
«Il s’agira pour l'observatoire, souligne encore le président de l'académie, d'opérer de manière efficace et capillaire, d'activer des commissions nationales et internationales chargées d'évaluer et d'étudier les apparitions et les phénomènes mystiques signalés dans diverses régions du monde, de promouvoir des activités de recyclage et de formation sur ce type d'événements et sur leurs multiples significations spirituelles et culturelles». L’équipe devra «promouvoir des activités de diffusion et de conseil de haut niveau, en particulier au service des églises locales et des évêques, mais aussi des activités de recherche transdisciplinaire en collaboration avec des institutions académiques, tant laïques qu'ecclésiastiques, et la publication des résultats des recherches effectuées», a-t-il ajouté.
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Quant au comité scientifique central, il est composé du père Gian Matteo Roggio, missionnaire de Notre-Dame de La Salette, conseiller de l’Académie pontificale mariale internationale et professeur à la faculté de théologie pontificale Marianum, du doyen de cette même université, du père Denis Kulandaisamy de l'ordre des Serviteurs de Marie, expert en mariologie, du père Salvatore Perrella, également servite, de Luciano Regolo, co-éditeur de Famiglia Cristiana et Maria con te, et de Paolo Cancelli, avocat spécialisé dans la protection des personnes vulnérables contre le délit de contournement.
Comités nationaux et internationaux
En outre, des comités scientifiques locaux seront bientôt mis en place. L'observatoire, qui débutera officiellement ses activités avec sa première réunion le samedi 15 avril 2023 au siège de l’Académie, où il travaillera couramment, pourra également se réunir et opérer «sur le terrain», en fonction des besoins ou des demandes de soutien.
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