Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
Les chefs religieux adressent leur vœux au Pape
- Viết bởi Vatican News
Les messages de vœux se multiplient pour les dix ans du pontificat de François. Les chefs religieux du monde entier ont envoyé chacun un message au Saint-Père, soulignant ses efforts pour encourager et consolider les dialogues œcuménique et interreligieux.
Ils connaissent tous personnellement et pour certains depuis longtemps le Pape François. Ils entretiennent avec lui plus qu’une relation «professionnelle», une relation fraternelle, au-delà des différences religieuses. C’est le cas du patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée qui parle de son «bien-aimé frère», de leur «amitié» et de leur «collaboration» pour «promouvoir le soin et la guérison pour toute la création de Dieu», thème cher aux deux. Ils partagent, selon le chef orthodoxe, une «conviction commune» et un «engagement de voir le visage et d’accueillir la présence de Notre Seigneur Jésus Christ dans les derniers de nos frères et sœurs qui souffrent».
Bartholomée confie avoir hâte de partager les prochaines étapes de ce «chemin béni», et notamment la commémoration historique du premier concile œcuménique de Nicée, au cours duquel furent formulés les principaux articles du Credo chrétien.
L’archevêque de Canterbury, primat de l’Église d’Angleterre, qui a accompagné François dans son pèlerinage pour la paix au Soudan du Sud, salue du Pape «son humanité extraordinairement profonde qui ne fait pas de compromis sur la vérité et qui attribue à chaque être humain une valeur infinie».
Justin Welby, le Pape François et le patriarche Bartholomée le 9 septembre 2021
Simplicité et ouverture
Confiant avoir été «très nerveux» avant de le rencontrer la première fois, Justin Welby se rend vite compte de sa «remarquable ouverture dans la façon d’approcher la morale», affrontant les problèmes «sous un angle surprenant». «Il regarde dans le cœur de l’homme et trouve des moyens d’aimer qui parviennent à débloquer les parties du cœur endurci» affirme le chef spirituel de l’Église anglicane. Le tout sans se départir de «simplicité». Ce fut le cas lors de leur première rencontre, quand François lui dit d’entrée : «je suis ton aîné… de trois jours!», car le Pape avait été élu trois jours avant que Justin Welby ne prenne ses fonctions. Autant de qualités, «sa grande capacité d’esprit et de caractère, la profondeur de son cœur et sa simplicité lui permettent d’atteindre de façon extraordinaire ceux qui sont en dehors de l’Église».
Le Pape François et le grand imam Al-Tayyeb le 10 avril 2021
Au cours de ces dix ans de pontificat, le Pape François s’est beaucoup adressé au monde musulman, signant le Document sur la Fraternité universelle à Abu Dhabi avec le grand imam de l’université Al-Azhar, la plus haute institution de l’islam sunnite. Ahmad Al-Tayyeb, n’a pas manqué de saluer les efforts de François pour «construire des ponts d’amour et de fraternité entre tous les êtres humains» et pour promouvoir inlassablement «les valeurs de la fraternité humaine et pour établir le dialogue entre les fidèles des religions comme base pour parvenir à la paix à laquelle nous aspirons tous».
Rappelant la responsabilité des responsables religieux «pour soulager la souffrance des personnes et des opprimés», Ahmad Al-Tayyeb affirme accueillir «toute initiative visant à travailler ensemble à la réalisation de la fraternité humaine afin que la sécurité, la tranquillité, la coexistence et la stabilité prévalent dans notre monde».
Grande attention aux juifs
Les amitiés que François a tissé au cours de sa vie dépassent donc les frontières du catholicisme. Parmi ses plus anciennes, figure celle avec le rabbin argentin Abraham Skorka qui rappelle les nombreuses collaborations de celui qui était alors l’archevêque de Buenos Aires. Jorge Mario Bergoglio a démontré à cette époque son «engagement sincère» à «construire des relations et des amitiés avec des juifs et avec leurs institutions communautaires». Son élection au trône de Pierre n'a rien changé dans leurs relations et leur amitié. «Que cette affection réciproque puisse être le modèle des interactions entre catholiques et juifs pour toutes les générations à venir», espère-t-il.
Abraham Skorko insiste évidemment sur l’importance pour le Pape François des relations entre juifs et catholiques car «nous pouvons trouver ensemble la sagesse de Dieu dans nos textes sacrés d’une manière inégalée dans les conversations avec n’importe quelle autre tradition religieuse». Il revient aussi dans son message sur la visite de François à Jérusalem et à son initiative de paix dans les jardins du Vatican entre les présidents israélien et palestinien, Shimon Peres et Mahmoud Abbas. Il salue aussi l’ouverture des archives du Vatican concernant la période de la Seconde Guerre mondiale.
Le Pape François au mur des Lamentations à Jérusalem en 2014
Vatican News
Pape François: dix ans de zèle missionnaire, sur les chemins de la miséricorde et de la paix
- Viết bởi Vatican News
Dix ans se sont écoulés depuis le 13 mars 2013, date à laquelle Jorge Mario Bergoglio a été élu sur le trône de Pierre. Un pontificat marqué par la passion de l'évangélisation et la volonté constante de réformer l'Église dans un sens missionnaire. Une décennie au cours de laquelle le temps a pris deux dimensions différentes: l'une progressive, pour lancer des processus, et l'autre circulaire, pour aller à la rencontre des autres et en revenir enrichi dans la pensée et dans le cœur.
Isabella Piro - Cité du Vatican
«Le temps est supérieur à l'espace»: cette affirmation du Pape François, contenue dans sa première exhortation apostolique, Evangelii gaudium, résume les dix années qui se sont écoulées depuis le début de son pontificat. En effet, pour Jorge Mario Bergoglio - premier pape jésuite, premier originaire d'Amérique latine, premier à choisir le nom de François et, dans les temps modernes, à être élu après la démission de son prédécesseur – «l'espace cristallise les processus, le temps projette plutôt vers l'avenir et nous pousse à marcher avec espérance». Cette compréhension du temps devient donc une clé pour interpréter l’actuel pontificat, qui se déroule selon deux voies: l'une progressive et l'autre circulaire. La première est celle qui permet d'«initier des processus» ; la seconde, en revanche, est la dimension de la rencontre et de la fraternité.
Dans la dimension progressive, il y a tout d'abord la Constitution apostolique Praedicate evangelium: promulguée en 2022, elle donne une structure plus missionnaire à la Curie romaine. Parmi les nouveautés introduites, citons la création du Dicastère pour le service de la charité et du nouveau Dicastère pour l'évangélisation, présidé directement par le Souverain pontife. Le document met également l'accent sur l'implication des laïcs dans la Curie romaine et finalise les nombreuses réformes mises en œuvre, depuis une décennie, par le Pape François dans les domaines de l’économie et de la finance, dont la création du Secrétariat pour l'économie en 2015.
La conversion écologique
Les processus initiés par Jorge Maria Bergoglio concernent également l'œcuménisme, le dialogue interreligieux et la synodalité. En 2015 Il institue une Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, célébrée chaque année le 1er septembre avec l'Église orthodoxe, afin d'exhorter les chrétiens à une «conversion écologique». Une exhortation également reprise dans la deuxième encyclique du Souverain pontife (la première, Lumen fidei, est rédigée en partie avec son prédécesseur, Benoît XVI), Laudato si' sur la sauvegarde de la maison commune, également publiée en 2015. L'idée maîtresse du document est l'exhortation à un «changement de cap» afin que l'homme prenne la responsabilité de s'engager à «prendre soin de la maison commune». Un engagement qui comprend également l'éradication de la misère, la prise en charge des pauvres et l'accès équitable, pour tous, aux ressources de la planète.
Le 12 février 2016, à Cuba, François a rencontré le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill, et a signé avec lui une déclaration commune pour mettre en pratique «l'œcuménisme de la charité», c'est-à-dire l'engagement commun des chrétiens à construire une humanité plus fraternelle. Un engagement tragiquement actuel alors que, le 16 mars 2022, au plus fort de la guerre en Ukraine, François et Kirill ont eu un entretien virtuel dans lequel ils ont réaffirmé leur effort commun pour «éteindre l'incendie» en se concentrant sur le «processus de négociation».
Paix et réconciliation
Le pèlerinage œcuménique pour la paix au Sud-Soudan, effectué le mois dernier par le Souverain pontife en compagnie de l'archevêque de Canterbury, Justin Welby, et du modérateur de l'assemblée générale de l'Église d'Écosse, Iain Greenshields, est également inoubliable. En ce qui concerne le dialogue interreligieux, le document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune, signé le 4 février 2019 par le pape et le grand imam d'Al-Azhar Ahamad al-Tayyib, à Abou Dhabi, représente une étape importante dans les relations entre le christianisme et l'islam, car il encourage le dialogue interreligieux et condamne sans équivoque le terrorisme et la violence.
Sur le front de la synodalité, François met en œuvre un changement important: la prochaine assemblée générale ordinaire, la 16e, prévue au Vatican en deux étapes, en 2023 et 2024, sur le thème «Pour une Église synodale : communion, participation et mission», sera l'étape finale d'un parcours de trois ans, fait d'écoute, de discernement et de consultation, divisé en trois phases: diocésaine, continentale et universelle.
Dans le calendrier progressif de François, il y a aussi la lutte contre les abus, au premier rang de laquelle le sommet sur la protection des mineurs, qui s’est tenu au Vatican en février 2019. Expression claire de la volonté de l'Église d'agir avec vérité et transparence, cette rencontre a débouché sur le Motu proprio Vos estis lux mundi, qui établit de nouvelles procédures pour signaler les cas de harcèlement et de violence et garantir que les évêques et les supérieurs religieux rendent des comptes.
L'attention aux périphéries
La deuxième dimension, la dimension «circulaire» du pontificat du Pape Bergoglio, tourne autour de son attention aux périphéries, tant géographiques qu'existentielles: d'ici, dit François, on voit mieux la réalité que du centre, et c'est d'ici que l'on revient enrichi dans la pensée et dans le cœur. Les 40 voyages apostoliques internationaux, quasiment tous avec des destinations périphériques, sont emblématiques de cela, tout comme ses 36 visites pastorales en Italie, réparties entre des moments privés et des rendez-vous publiques: le premier voyage, effectué le 8 juillet 2013, avait pour destination l'île de Lampedusa, cœur dramatique du phénomène migratoire en Méditerranée. La visite, en avril 2016, au camp de réfugiés de Lesbos en Grèce, à l'issue de laquelle François a accueilli 12 réfugiés syriens, ramenés dans le vol papal afin qu'ils puissent être assistés à Rome, est également d'une grande importance. Le thème de la migration, (à développer selon quatre verbes : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer) est une autre déclinaison du «temps circulaire» de l'actuel pontificat, puisqu'il englobe la lutte constante contre la «culture du déchet» et la «mondialisation de l'indifférence».
Le «temps circulaire» de Jorge Maria Bergoglio s'inscrit également dans son engagement incessant en faveur de la paix. L'encyclique Fratelli tutti en est une expression admirable: publiée le 4 octobre 2020, elle appelle à la fraternité et à l'amitié sociale et dit fermement non à la guerre. Deux ans plus tard, lorsque le conflit en Ukraine explosera, l'exhortation contenue dans ce document pour une «paix réelle et durable» qui part d'une «éthique globale de la solidarité» semblera prophétique, dans un monde qui vit de plus en plus «une troisième guerre mondiale par morceaux».
La «diplomatie de la paix»
D'autres exemples de cette «diplomatie de la paix» promue par le Pape sont l'«Invocation pour la paix en Terre sainte», organisée le 8 juin 2014 dans les jardins du Vatican avec les présidents israélien Shimon Peres et palestinien Mahmoud Abbas, et l'établissement de relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba, le 17 décembre de la même année. Un événement historique pour lequel François lui-même a passé des mois à envoyer des missives aux chefs d'État des deux pays, Barack Obama et Raúl Castro, les exhortant à «entamer une nouvelle phase».
Dans le même ordre d'idées, on peut ajouter l'accord provisoire entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine sur la nomination des évêques, stipulé en 2018, renouvelé en 2020 et prolongé de deux ans en 2022. Par ailleurs, en cette dernière année marquée par le conflit en Ukraine, le Pape s'engage personnellement pour la paix: le 25 février 2022, il rend visite à l'ambassadeur de la Fédération de Russie près le Saint-Siège, Alexandre Avdeev, et s'entretient à plusieurs reprises au téléphone avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ses appels à faire taire les armes sont également nombreux et répétés.
Même l'évangélisation - ou plutôt la passion de l'évangélisation, comme l'indique le thème du cycle de catéchèse actuellement développé lors des audiences générale - s'inscrit dans la dimension temporelle «circulaire» de François: explicitée en 2013 depuis Evangelii gaudium, l’évangélisation doit être caractérisée par la joie, par la «beauté de l'amour salvifique de Dieu», par une Église «en sortie», proche des fidèles, prête à la «révolution de la tendresse».
L’Espérance ne déçoit pas
François entretien avec ses prédécesseurs un lien fort, marqué, le 27 avril 2014, par la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II, rejoints par Paul VI, canonisé le 14 octobre 2018, et Jean-Paul Ier, béatifié le 4 septembre 2022, et dont le Pape actuel rappelle le sourire comme symbole d'une «Église au visage joyeux». Mais une place particulière revient au Pape émérite Benoît XVI, décédé le 31 décembre 2022. En dix ans, le Pape n'a jamais caché l'immense respect qu'il éprouve pour Joseph Ratzinger: à plusieurs reprises, il loue sa finesse théologique, sa gentillesse et son dévouement. Le 5 janvier dernier, il a présidé ses funérailles sur la place Saint-Pierre, premier souverain pontife de l'époque contemporaine à célébrer les obsèques d'un de ses prédécesseurs.
François entame donc la onzième année de son pontificat, et il le fait avec espérance: celui qui espère ne sera jamais déçu, dit le Pape, parce que l'espérance a le visage du Seigneur ressuscité.
Vatican News
«Pour mes dix ans de pontificat, offrez-moi la paix», demande le Pape
- Viết bởi Vatican News
Le Pape François, à l’occasion du dixième anniversaire de son élection au trône de Pierre, se confie aux médias du Vatican. Dans une conversation, il évoque ce qui a changé pour lui et certains moments qui l’ont marqué.
Salvatore Cernuzio, Xavier Sartre - Cité du Vatican
«Le mot qui me vient à l’esprit, c’est ce que ça semble hier»: en évoquant ce jour du 13 mars 2013, le Pape François est très clair. «Le temps passe vite. Et quand tu veux cueillir le jour présent, c’est déjà hier. Et toi, tu es dans cette tension d’un aujourd’hui qui est hier et qui n’est pas demain. Vivre comme cela, c’est ce qui est nouveau. Ces dix dernières années, quand j’y pense, cela a été une tension, cela a été vivre en tension», poursuit-il.
Une tension, pour reprendre donc le mot du Pape, nourrie par les milliers d’audiences, les centaines de visites dans les diocèses et les paroisses, et les quarante voyages apostoliques à travers le monde. Celui en Irak, le premier d’un pape sur les terres d’Abraham, «a été très beau» reconnait François. Mais la rencontre qui a peut-être le plus touché le Saint-Père est celle avec les personnes âgées, au Vatican, place Saint-Pierre.
«Les personnes âgées sont la sagesse et m’aident énormément. Moi aussi je suis vieux, non? Mais les personnes âgées sont comme le bon vin. Les rencontres avec les personnes âgées me rajeunissent et me renouvellent, je ne sais pas pourquoi. Ce sont de beaux moments, vraiment beaux», se souvient-il.
L’ombre permanente de la guerre
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Les mauvais souvenirs existent également et tous liés à la guerre. «Je voudrais faire une synthèse d’une chaine de mauvais moments tous liés à ce thème. J’ai commencé à Re di Puglia (cimetière militaire italien de la Première Guerre mondiale NDLR), puis à Anzio (site du débarquement allié en 1944 NDLR) pour la messe du 2 novembre. Et puis je l’ai senti lors de la commémoration du Débarquement en Normandie. Tous les chefs d’Etat et de gouvernement célébraient, et moi je pensais que sur ces plages sont restés 20-30 000 gars».
La guerre apparait comme une sorte de fil rouge de ces dix dernières années. De la veillé pour la paix en Syrie le 7 septembre 2013, dès le début du pontificat à la consécration au Cœur Immaculé de Marie de l’Ukraine et de la Russie le 25 mars 2022, François n’a cessé de prier et d’exhorter à la paix. Pour le Souverain pontife, tous ces conflits à travers le monde, ne sont que les facettes d’une unique Troisième Guerre mondiale.
Ne pas renoncer aux rêves
«Je ne pensais pas être ce Pape de la Troisième Guerre mondiale. Je pensais que le conflit syrien était singulier, et puis il y a eu le Yémen, puis la tragédie des Rohingya et j’ai vu que c’était une guerre mondiale. Mais derrière les guerres il y a l’industrie des armes, et cela, c’est diabolique. Un expert m’a dit que si pendant un an on ne fabriquait plus d’armes, il n’y aurait plus de faim dans le monde», explique François.
Ces drames si divers laissent des traces. «Cela me fait souffrir de voir les morts, ces jeunes qu’ils soient russes ou ukrainiens, ça ne m’intéresse pas. Ils ne reviendront pas. C’est dur.» Si le Pape devait ainsi recevoir un cadeau pour cet anniversaire, sa réponse est sans équivoque: «la paix, on a besoin de la paix».
Dernière confession du Saint-Père: son rêve pour l’Église, pour le monde et qui le gouverne et pour l’humanité. Il le résume en «trois mois: fraternité, pleur et sourire». «La fraternité humaine, nous sommes tous frères, recomposer la fraternité. Apprendre à ne pas avoir peur de pleurer et de sourire: quand une personne sait pleurer et sourire, c’est une personne qui a les pieds sur terre et le regard porté sur l’horizon du futur. Si on oublie de pleurer, quelque chose ne va pas. Et si on oublie de sourire, c’est pire encore,» confie-t-il avant de bénir tous les auditeurs de Radio Vatican.
Vatican News
Audience générale: «tout baptisé participe à la mission de l’Église»
- Viết bởi Vatican News
Depuis la place Saint-Pierre, le Souverain pontife a poursuivi ce mercredi 8 mars son cycle de catéchèses sur l’évangélisation, en s’arrêtant cette fois-ci sur le Concile Vatican II, qui a permis de promouvoir l’évangélisation comme service de l'Église.
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Le Saint-Père, qui après une pause hivernale retrouve à nouveau les pèlerins sur la place Saint-Pierre et non plus dans la salle Paul VI, a d’abord rappelé que le premier “concile” de l’histoire de l’Église avait été convoqué à Jérusalem «pour une question liée à l’évangélisation, c’est-à-dire l’annonce de la Bonne Nouvelle aux non juifs».
Au XXème siècle, le Concile œcuménique Vatican II a quant à lui présenté l’Église «comme Peuple de Dieu pèlerin dans le temps et par nature missionnaire». Entre le premier et le dernier Concile, il existe «un pont dont l’architecte est l’Esprit Saint», a-t-il relevé.
15/02/2023
Audience générale: l'expérience de la mission fait partie de la formation
Le Pape François poursuivant son cycle de catéchèse sur «la passion d’évangéliser, le zèle apostolique», lors de l’audience générale tenue ce mercredi 15 février dans la salle Paul ...
Des tentations à fuir
Le Concile Vatican II insiste sur le fait qu’«évangéliser est toujours un service ecclésial, jamais solitaire, jamais isolé ou individualiste», ne versant jamais non plus dans le prosélytisme. En effet, «l’évangélisateur transmet toujours ce que lui-même a reçu», car «le dynamisme ecclésial de transmission du Message» est un engagement et «garantit l’authenticité de l’annonce chrétienne». Aussi peut-on affirmer que la dimension ecclésiale de l’évangélisation est «un critère de vérification du zèle apostolique». Et le Pape de mettre en garde contre la «tentation» d’agir en solitaire ou «de suivre des chemins pseudo-ecclésiaux plus faciles, d'adopter la logique mondaine des chiffres et des sondages, de compter sur la force de nos idées» et de relations influentes. L’essentiel est d’être animé par l’Esprit Saint.
François a ensuite proposé de parcourir le décret Ad gentes du Concile Vatican II, ce «document sur l’activité missionnaire de l’Église». Le texte conciliaire souligne que «l’amour de Dieu le Père» est une source et «a pour destinataire tout être humain», agissant «aussi bien chez les baptisés que chez les non-baptisés». «L’amour de Dieu n’est pas seulement pour un petit groupe», a insisté le Pape.
Audience générale du 8 mars 2023
Suivre le chemin du Seigneur
C’est le devoir de l’Église «de poursuivre la mission du Christ», a poursuivi le Saint-Père. Le décret invite pour cela à suivre fidèlement la «même voie qu’a suivie le Christ lui-même», sous la conduite de l’Esprit Saint, «la voie de la pauvreté, de l’obéissance, du service et de l’immolation de soi jusqu’à la mort, dont il est sorti victorieux par sa résurrection» (AG, 5).
Le sens ecclésial du zèle apostolique – qui n’est pas «un enthousiasme» mais une «grâce de Dieu» - de chaque disciple-missionnaire est ainsi mieux compris, a expliqué le Successeur de Pierre, «car dans le Peuple de Dieu pèlerin et évangélisateur, il n’y a pas de sujets actifs ni de sujets passifs». En vertu «du Baptême reçu et de l’incorporation à l’Église, tout baptisé participe à la mission de l’Église et, en elle, à la mission du Christ Roi, Prêtre et Prophète», a-t-il souligné. Cette certitude n’est pas une invitation à «devenir sclérosés ou fossilisés», mais au contraire à rechercher avec créativité «de nouvelles façons de rendre service à l'Évangile et à l'humanité». Car «l’évangélisation est un service», a répété le Pape.
«Revenir à l'amour originel du Père et aux missions du Fils et du Saint Esprit», a enfin déclaré François, pousse à «reconnaître la gratuité du don de la plénitude de vie à laquelle nous sommes appelés». Et de conclure en priant pour que chacun puisse rendre grâce pour le trésor de la foi reçue, et le transmettre aux autres.
Vatican News
Un accord obtenu à l'Onu pour protéger la haute mer
- Viết bởi Vatican News
Après plus de quinze ans de discussions, les États-membres de l'Onu sont parvenus le 4 mars à élaborer le premier traité visant à protéger les océans qui se trouvent en dehors des frontières nationales.
Vatican News
C'est une victoire pour la protection de la biodiversité des océans. Samedi 4 mars, les pays membres de l'Onu sont donc parvenus à un accord sur un traité pour protéger la haute mer. «Le navire a atteint le rivage» s'est réjouie Rena Lee, la présidente de la conférence intergouvernementale qui s'est tenue au siège des Nations unies à New York. Les délégués ont finalisé un texte qui sera adopté à une date ultérieure et qui pose un désormais un cadre juridique international.
Selon le texte, en cours de traduction dans les six langues officielles de l'Onu (dont le français), 30 % des océans du monde se retrouvent désormais dans des zones protégées. Jusqu'ici, seulement 1% de la haute mer était protégé, octroyant à n'importe quel pays le droit d'y pêcher, d'y naviguer ou d'y mener des recherches scientifiques.
Le texte consacre par ailleurs davantage de fonds à la conservation marine et prévoit de nouvelles règles pour l'exploitation minière en mer. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a salué une «victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices qui menacent la santé des océans, aujourd’hui et pour les générations à venir».
Victoire saluée par les ONG
Face aux défis environnementaux liés au réchauffement climatique, à la pollution et à l’industralisation de la pêche, il y avait urgence à fixer des règles. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), environ 10 % des espèces marines sont en effet menacées d'extinction. Cet accord a été salué par de nombreuses associations de protection de l'environnement. Greenpeace a ainsi salué «un jour historique». « Nous pouvons enfin passer des paroles aux actes. Les pays doivent adopter officiellement le traité et le ratifier le plus rapidement possible pour qu’il entre en vigueur, puis mettre en place les réserves marines entièrement protégées dont notre planète a besoin» s'est réjouie Laura Meller, représentant l'ONG aux discussions à New York.
Les nouvelles zones protégées, établies par le traité, vont dorénavant imposer des limites à la pêche, mais aussi au tracé des voies de navigation et aux activités d'exploration telles que l'exploitation minière en eaux profondes, qui consiste à extraire des minéraux d'un fond marin situé à 200 mètres, ou plus, sous la surface. Plus de 60 % des eaux sur la planète sont considérées comme internationales, c'est à dire situées à plus de 200 miles nautiques des côtes (370 kilomètres).
Après plus de quinze ans de discussions, les États-membres de l'Onu sont parvenus le 4 mars à élaborer le premier traité visant à protéger les océans qui se trouvent en dehors des frontières nationales.
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Selon le texte, en cours de traduction dans les six langues officielles de l'Onu (dont le français), 30 % des océans du monde se retrouvent désormais dans des zones protégées. Jusqu'ici, seulement 1% de la haute mer était protégé, octroyant à n'importe quel pays le droit d'y pêcher, d'y naviguer ou d'y mener des recherches scientifiques.
Le texte consacre par ailleurs davantage de fonds à la conservation marine et prévoit de nouvelles règles pour l'exploitation minière en mer. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a salué une «victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices qui menacent la santé des océans, aujourd’hui et pour les générations à venir».
Victoire saluée par les ONG
Face aux défis environnementaux liés au réchauffement climatique, à la pollution et à l’industralisation de la pêche, il y avait urgence à fixer des règles. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), environ 10 % des espèces marines sont en effet menacées d'extinction. Cet accord a été salué par de nombreuses associations de protection de l'environnement. Greenpeace a ainsi salué «un jour historique». « Nous pouvons enfin passer des paroles aux actes. Les pays doivent adopter officiellement le traité et le ratifier le plus rapidement possible pour qu’il entre en vigueur, puis mettre en place les réserves marines entièrement protégées dont notre planète a besoin» s'est réjouie Laura Meller, représentant l'ONG aux discussions à New York.
Les nouvelles zones protégées, établies par le traité, vont dorénavant imposer des limites à la pêche, mais aussi au tracé des voies de navigation et aux activités d'exploration telles que l'exploitation minière en eaux profondes, qui consiste à extraire des minéraux d'un fond marin situé à 200 mètres, ou plus, sous la surface. Plus de 60 % des eaux sur la planète sont considérées comme internationales, c'est à dire situées à plus de 200 miles nautiques des côtes (370 kilomètres).
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Après le séisme en Syrie, 3,7 millions d'enfants en danger selon l’Unicef
- Viết bởi Vatican News
L'agence des Nations unies lance une campagne de collecte de fonds pour les enfants du nord de la Syrie touchés par le séisme du 6 février dernier, il y a un mois. La directrice Catherine Russell s'est rendue à Alep et dans les zones environnantes où l'ONU aide au moins 1,8 million de personnes.
Marco Guerra - Cité du Vatican
Quelque 3,7 millions d'enfants survivant dans les zones de Syrie frappées par le puissant tremblement de terre du 6 février sont confrontés à un certain nombre de menaces potentiellement catastrophiques. C'est ce qu'a indiqué la directrice générale de l'Unicef, Catherine Russell, au terme d'une mission achevée le 3 mars et qui l'a conduite à Alep et dans le nord de la Syrie.
Des enfants privés de services de base
Dans une note, l'agence des Nations unies pour les droits de l'enfant explique que l'impact émotionnel et psychologique des tremblements de terre sur les enfants, la menace accrue de maladies contagieuses, de maladies transmises par contact et par l'eau pour les familles déplacées, et le manque d'accès aux services de base pour les familles, rendues vulnérables par près de 12 ans de conflit, risquent de créer des désastres continus et aggravés pour les enfants affectés.
Visite de deux jours de C.Russell
À Alep, Catherine Russell a ainsi rencontré 250 enfants dans un centre d'apprentissage temporaire où ils peuvent accéder à l'éducation, à des services de santé mobiles et à des activités récréatives. La directrice générale a ensuite visité la mosquée Al Masharqa et une station de pompage d'eau soutenue par l'Unicef qui permet à plus de deux tiers des quartiers d'Alep d'avoir accès à l'eau. De nombreuses autres familles sont aujourd'hui déplacées et vivent à l'étroit dans des abris temporaires. Il est essentiel de fournir un accès continu à l'eau potable et à l'assainissement pour prévenir les épidémies de maladies telles que la gale, les poux, le choléra et la diarrhée aqueuse aiguë.
1,8 million de personnes atteintes
L'effort de l'agence des Nations Unies a dépassé Alep et a atteint plus de 400 000 personnes dans le nord-ouest de la Syrie avec une aide et des services pour l'eau, la nutrition et l'assainissement. Avant le tremblement de terre, l'Unicef avait prépositionné une aide humanitaire de base qui a commencé à atteindre les enfants et les familles dans les premières 48 heures après le premier séisme. Jusqu'à présent, des camions contenant de l'aide humanitaire pour plus de 1,8 million de personnes ont été envoyés pour soutenir les communautés et les enfants du nord-ouest de la Syrie. «Il ne suffit pas de fournir une aide immédiate: nous devons nous engager à soutenir ces familles sur le long terme, en les aidant à retrouver un sentiment de stabilité et d'espoir», a encore déclaré Catherine Russell. Pour répondre à cette première phase d'aide en Syrie, l'Unicef demande 172,7 millions de dollars pour une aide immédiate permettant de sauver la vie de 5,4 millions de personnes, dont 2,6 millions d'enfants.
A.Iacomini, Unicef Italie: priorité à l'assainissement
«Avec le tremblement de terre, les maisons, les écoles et les terrains de jeux ont été détruits et donc aussi tout sentiment de sécurité pour les enfants, tout cela s'ajoutant à la destruction de 12 ans de guerre. Nous essayons de rétablir un peu de normalité, en offrant des activités sanitaires, éducatives et récréatives, y compris par le biais de services mobiles», explique Andrea Iacomini, porte-parole de l'Unicef Italie, à Vatican News. L'agence des Nations unies travaille aussi bien dans les zones contrôlées par le gouvernement que dans celles qui sont sous le contrôle des rebelles car, explique Iacomini, le bien-être des enfants «l'emporte sur toute considération géopolitique». En ce moment, «la priorité est de garantir des services d'hygiène» pour éviter la propagation de maladies comme le choléra et la gale.
Vatican News
Un an de guerre en Ukraine, des femmes élèvent leur voix pour la paix
- Viết bởi Vatican News
Le puissant appel du Pape pour la paix en Ukraine a résonné lors de l'audience générale hebdomadaire, mercredi 22 février, à l’avant-veille du premier anniversaire de l'invasion russe. Trois jeunes femmes ont participé à l'audience et se sont senties particulièrement encouragées et réconfortées par sa proximité et ses prières constantes. Des femmes de Russie, d'Ukraine et du Bélarus ont parlé à Radio Vatican – Vatican News de leurs propres rêves de paix et de leur engagement pacifiste.
Linda Bordoni – Cité du Vatican
Darya de Russie, Olga du Bélarus et Katya d'Ukraine sont en Italie pour apporter les voix de millions de leurs compatriotes qui s'opposent à la guerre en cours en Ukraine et à la militarisation croissante du monde.
Elles ont été invitées par le Mouvement italien pour la non-violence (Movimento Nonviolento) qui promeut les activités de démilitarisation et de rétablissement de la paix.
S'adressant à Radio Vatican – Vatican News après avoir participé à l'audience générale du Pape François mercredi 22 février, les trois femmes ont réitéré leur engagement à œuvrer pour la paix. Elles ont exprimé leur gratitude et leur admiration pour la condamnation inlassable par le Pape de l'absurdité de la guerre, pour ses appels aux dirigeants mondiaux à poursuivre les négociations et à rétablir la paix, et pour sa proximité spirituelle et concrète avec ceux qui souffrent.
«Mon objectif, explique Darya Berg, est de trouver un moyen pour que le peuple russe puisse vivre sans avoir du sang sur les mains.»
Faire entendre des voix silencieuses en Russie
Représentant le projet Go by the forest, elle explique qu'il s'agit d'un projet de résistance civile non violente qui travaille «pour aider le peuple russe à éviter cette horrible guerre que la Russie a déclenchée en Ukraine.»
Darya, qui a dû fuir son pays pour pouvoir poursuivre ses idéaux et son engagement pacifistes, a déclaré qu'elle serait aujourd'hui en prison en Russie pour ses paroles et ses actions.
“Beaucoup de gens en Russie sont contre la guerre. Mais ils ont peur et ils sont menacés par notre gouvernement et ils ne peuvent pas le dire à haute voix.”
Il est important d'entendre les voix pacifistes, a-t-elle dit, même si elles sont silencieuses.
Darya a expliqué que Go by the Forest a une double signification en Russie: cela signifie «Nous ne nous soucions pas de ce que vous pensez», et c'est, a-t-elle expliqué, «ce que nous disons au gouvernement dans notre pays.» C'est aussi une invitation à «passer par la forêt» pour trouver des moyens de traverser la frontière et d'échapper à la conscription militaire.
C'est ce que nous faisons, a-t-elle dit, pour aider «les gens qui ne veulent tuer personne dans cette guerre sanglante», les aider à comprendre leurs droits, les aider en leur fournissant des informations juridiques, un soutien psychologique et des cachettes sur le territoire russe ainsi qu'en traversant les frontières.
Il est toujours légal, explique Darya, de quitter le pays; cependant, c'est très difficile pour les gens, surtout ceux des villages et des petites villes qui n'ont pas de passeport et qui ne sont jamais sortis de Russie.
Ils sont menacés, dit-elle, «par le gouvernement, par les militaires, par l'armée. Ils ne savent pas ce qu'ils peuvent faire, ce qu'ils ne peuvent pas faire. Depuis le début de la guerre et le début de la mobilisation en Russie, nous avons aidé 4 000 personnes à éviter la guerre.»
Eviter l’enrôlement au Bélarus
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La Bélarusse Olga Karach dirige une organisation appelée Notre Maison, qui mène actuellement une campagne pour aider les hommes à éviter l'enrôlement dans l'armée bélarusse et la guerre en Ukraine.
Elle note que, cette semaine encore, le président bélarusse Alexandre Loukachenko a adopté une loi approuvant la peine de mort pour les déserteurs de l'armée.
Comme Darya, Olga fait campagne pour faire entendre la voix de ces hommes «qui ne veulent pas aller à l'armée, qui ne veulent pas prendre les armes et qui sont maintenant dans un espace très marginalisé.»
“La législation est contre eux, l'opinion publique est contre eux, et il y a beaucoup de pression.”
Olga a déclaré que, même si l'attention des médias s'est déplacée après la révolution pacifique de 2020, au cours de laquelle des milliers de citoyens anti-Loukachenko ont été emprisonnés ou exilés, «nous avons toujours beaucoup de terreur et d'opérations dans notre pays.»
Aujourd'hui, elle a déclaré que le peuple bélarusse «a besoin de beaucoup plus de solidarité et de soutien parce que maintenant Loukachenko subit une pression incroyable de Vladimir Poutine pour envoyer l'armée bélarusse en Ukraine.»
Elle est en Italie maintenant, a ajouté Olga, parce qu'elle veut «bloquer et empêcher un deuxième front en Ukraine du côté bélarusse.», «Je pense qu'en tant que mouvement pacifiste et non-violent, nous pouvons le faire».
«Nous avons besoin de l'attention de l'Europe pour la situation du Bélarus, a-t-elle ajouté, en particulier pour les hommes bélarusses qui essaient d'éviter la participation à l'armée.»
La proximité du Pape François
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Complétant le trio, Kateryna Lanko, de Kiev en Ukraine, dont l'objectif, dit-elle, est «de faire la paix en Ukraine, d'arrêter la guerre, de faire un mouvement pacifique plus fort en Ukraine et d'aider nos objecteurs de conscience.»
Commentant le puissant appel à la paix lancé par le Pape François lors de l'audience générale et ses paroles concernant le fait que «tout ce qui est construit sur des décombres ne peut jamais être une véritable victoire», Kateryna a dit s'être sentie encouragée et réchauffée par celles-ci, «Avec l'aide du Pape, je pense que nous pouvons faire en sorte que cette guerre prenne fin».
La force de l'unité
Les trois femmes ont réaffirmé leur engagement commun qui découle, selon elles, de problèmes communs et de la conviction qu'ensemble, elles peuvent faire beaucoup. Leur tournée italienne vise à collecter des fonds pour leur travail, mais surtout à se faire entendre. Olga a rappelé avec gratitude la solidarité manifestée par tant d'Italiens envers les enfants , bélarusses orphelins ou affectés par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986.
Elle espère que l'Europe prêtera attention au fait que le chef de l’Etat bélarusse, Alexandre Loukachenko organise actuellement des camps d'entraînement militaire pour des enfants âgés d'à peine six ans «pour leur apprendre à tirer, à utiliser du matériel militaire» et à se préparer à devenir des enfants soldats.
«Nous avons toutes les trois vraiment besoin de votre aide, conclut Darya, et nous avons vraiment besoin d'être entendues. Je crois qu'ensemble nous pouvons mettre fin à la guerre et qu'il est très important pour nos pays de sauver autant de personnes que possible.»
Vatican News
Le Pape: «La guerre détruit tout, regardons l'Ukraine et n'ayons pas honte de souffrir»
- Viết bởi Vatican News
Au premier anniversaire du conflit, François a assisté au Vatican à la projection du documentaire «Freedom on Fire: Ukraine's Fight for Freedom» du réalisateur Evgeny Afineevsky. Assis au dernier rang, avec un enfant à côté de lui, le Souverain pontife a salué quelques-uns des protagonistes du film, comme la mère d'un soldat d'Azovstal et le propriétaire de l'aciérie. Puis il a imploré Dieu: «Guéris nos cœurs, nos esprits, nos yeux».
Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
«Pourquoi ne pouvons-nous pas vivre en paix? C'est si simple... ».
C'est une question déchirante dans sa naïveté que, d'une voix émue, une jeune Ukrainienne pose au Pape, à l'Église et au monde dans le documentaire «Freedom on Fire: Ukraine's Fight for Freedom». L'œuvre, promue par le réalisateur Evgeny Afineevsky, a été projetée vendredi après-midi au Vatican, au jour qui marque le dramatique anniversaire de ce que François a appelé une guerre «absurde».
Le Pape et le petit Sviatoslav
Le Pape a assisté à la projection depuis le dernier rang, puis salué quelques-uns des protagonistes du documentaire. Parmi eux, Anya Zaitseva, l'épouse d'un soldat capturé, assise à la droite du Pape, avec dans ses bras le petit Sviatoslav, âgé de seize mois, qui jouait avec la canne du Pape pendant la projection. François tournait la tête de temps en temps pour lui sourire ou lui donner une caresse.
François et le petit garçon ukrainien
Saluer les personnes présentes
François a également tenu à saluer les 240 personnes présentes à la projection: des personnes dans le besoin, des réfugiés et des membres de la communauté ukrainienne de Rome, invités par le réalisateur. Ils étaient accompagnés - informe la Salle de presse du Saint-Siège - de représentants d'associations qui les soutiennent et du cardinal aumônier Konrad Krajewski.
La peur d’un peuple
En donnant sa bénédiction à tous les présents, le Pape leur a demandé de prier ensemble à la fin du documentaire. «Let us pray!» a-t-il dit en anglais, visiblement ému par le film, à la fois brutal et réaliste, presque didactique dans certaines séquences car face à une réalité comme ce conflit, il y a peu de commentaire à apporter; il n'y a que l'horreur de la réalité. Et il y a la peur de tout un peuple, dont une artiste de théâtre était la porte-parole lorsque, dans une scène, elle lance un appel à mettre fin à la guerre le plus rapidement possible: «De cette façon, nous nous détruisons tous».
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«L'esprit de la guerre est de détruire»
Le Pape François aussi, a évoqué les destructions dans la prière récitée avec les personnes présentes, et dans laquelle il a demandé au Seigneur de guérir l'humanité du fleuve de haine qui alimente la guerre: «Quand Dieu a créé l'homme, il a dit de prendre la terre, de la faire croître, de la rendre belle. L'esprit de la guerre, c'est le contraire: détruire, détruire. Ne pas laisser croître, détruire tout le monde: les hommes, les femmes, les enfants, les personnes âgées, tout le monde», a déclaré le Souverain pontife. «Aujourd'hui, a-t-il ajouté, cette guerre a un an, regardons l'Ukraine, prions pour les Ukrainiens et ouvrons nos cœurs à la douleur. N'ayons pas honte de souffrir et de pleurer, car la guerre est destruction. Une guerre nous diminue toujours. Que Dieu nous fasse comprendre cela».
La prière de François: «sème en nous graine de la paix»
D'où une prière au «Père saint qui est aux cieux»: «regarde nos misères, regarde nos blessures, regarde notre douleur, regarde aussi notre égoïsme, nos vils intérêts et la capacité que nous avons de détruire. Guéris - poursuit Jorge Mario Bergoglio - guéris nos cœurs, guéris nos esprits, guéris nos yeux pour qu'ils voient la beauté que tu as faite et ne la détruisent pas par égoïsme. Sème en nous la graine de la paix».
La mère d'un soldat offre une fleur au Pape
Rencontre avec la mère d'un soldat
Avant de rentrer à la Sainte Marthe, François a rencontré une femme, la mère de l'un des soldats barricadés dans l'aciérie Azovstal de Marioupol, capturé par des soldats russes et actuellement toujours prisonnier. Avec l'aide d'un prêtre interprète, la femme a raconté au Pape les 40 kilos que son fils a perdu ces derniers mois et a partagé le souhait que lui et les autres soldats qui ont combattu «pour la défense de la liberté» puissent bientôt être libérés. Elle avait apporté trois cadeaux pour le Pape: une fleur, symbole, a-t-elle expliqué, de la résistance jusqu'à la liberté; un drapeau jaune et bleu de l'Ukraine, que François a embrassé et béni; et un sac de sel, geste traditionnel en Ukraine. «C'est le sel de la terre», a-t-elle dit, et c'est un symbole de «force», force nécessaire dans cette «bataille très forte, très tragique».
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Arrêtez la troisième guerre mondiale
La correspondante de la chaîne Television Service of News (TSN), Natalia Nagornaya, a ensuite pris la parole: «l'engagement de chacun pendant la guerre est de faire le bien», a-t-elle assuré. «Je comprends qu'il n'est pas facile pour vous de voyager dans ces conditions», mais si un voyage du Pape sur cette terre martyre devait un jour avoir lieu, elle s'est dite «prête à être votre guide dans toutes les villes détruites, ruinées, survivantes». «Demandons tous au Seigneur de mettre fin à cette guerre», a ajouté la journaliste, demandant au Pape son soutien pour que «les prisonniers soient libérés». L'espoir, a continué la correspondante de presse, est de «faire une vraie paix parce qu'ils sont venus pour détruire notre pays»; l'espoir est que «la guerre n'a pas pu être arrêtée, mais la troisième guerre mondiale peut être arrêtée».
Le Pape a également salué le propriétaire d'Azovstal, et reçu un cadeau symbolique de sa part: un bracelet fabriqué à partir du métal de l'aciérie. François l'a porté à son poignet, puis a demandé des prières comme toujours, assurant des siennes pour ce peuple tourmenté.
Le Pape reçoit un bracelet fait du métal de l'acierie d'Azovstal
Vatican News
Caritas en première ligne pour secourir les Ukrainiens en guerre
- Viết bởi Vatican News
Dans un effort conjoint sans précédent, les Caritas d'Europe de l'Est ont aidé plus de 5,3 millions de personnes en un an de guerre, fournissant aux déplacés des repas, des abris, des soins de santé et une éducation. Les antennes ukrainiennes de Caritas ont à elles seules soutenu plus de 3 millions d’Ukrainiens.
Marco Guerra - Cité du Vatican
À l’occasion du premier anniversaire de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février, Caritas Internationalis propose un bilan de l'engagement humanitaire de la Confédération Caritas, dans le pays agressé comme chez ses voisins, qui ont dû apporter eux aussi une première réponse d'urgence. Les chiffres communiqués lors la conférence de presse qui s’est tenue mercredi 22 février prouvent, s’il le fallait encore, combien ce conflit brutal n'a pas épargné la population civile. Plus de 5,3 millions de personnes touchées par la violence de la guerre ont reçu l'aide de Caritas en Pologne, Roumanie, Moldavie, République tchèque, Slovaquie, Bulgarie et Hongrie. L'effort a été encore plus intense pour les deux organisations Caritas ukrainiennes - Caritas Ukraine et Caritas-Spes Ukraine - qui, à elles seules, ont offert une aide humanitaire à un total de 3 millions de personnes, fournissant environ 3,7 millions de produits alimentaires et non alimentaires; 637 000 abris; 192 000 actes médicaux et soins psychosociaux; 377 000 services de protection; plus de 1,5 million d'articles sanitaires et d'hygiène; plus de 107 000 personnes ont reçu une aide en espèces.
Une année de grande solidarité
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«L'année qui vient de s'écouler a été difficile. C'est une année pleine de souffrances et de défis, de douleurs et de pertes, de situations difficiles. En même temps, elle s’est aussi caractérisée par une grande solidarité, par une grande expression d'espoir, de foi, d'amour et d'assistance mutuelle», a expliqué Tetiana Stawnychy, présidente de Caritas Ukraine, dans une note. Les mots du Secrétaire général de Caritas-Spes Ukraine, le père Vyacheslav Grynevych, sont significatifs et pleins de gratitude: «Chaque jour, chaque bénévole et chaque employé de Caritas-Spes offre sa contribution cruciale pour sauver des personnes et nous ne sommes pas seuls dans ce cas. Nous ressentons fortement votre soutien chaque jour. Vous marchez avec nous dans ce chemin de croix de 365 jours, et nous savons que vous ne nous laisserez pas seuls à l'avenir».
La Pologne, le pays le plus impliqué dans l'assistance
Un an après le début du conflit, Caritas se souvient des premiers moments de frénésie après l'attaque russe, lorsque des millions de personnes ont fui vers les pays voisins en quête de sécurité. «Durant la première semaine du conflit, parmi toutes les personnes fuyant l'Ukraine, quelque 77 000 ont entrepris de rejoindre la frontière polonaise, rapporte Caritas Internationalis dans un communiqué, Plusieurs agents et bénévoles de Caritas étaient là pour les accueillir dans des "tentes de l’espoir", où ils ont reçu de la nourriture et des boissons chaudes, des médicaments, des articles d'hygiène, des vêtements chauds et un endroit pour se reposer». À ce jour, Caritas Pologne a distribué plus de 15,7 millions de repas chauds et d'articles non alimentaires; elle a fourni des services de protection à environ 255 000 personnes; 176 000 personnes ont reçu un abri; 64 000 ont reçu une aide sanitaire et psychosociale; et plus de 7 287 enfants ont bénéficié de services éducatifs.
L'effort considérable de la Roumanie et de la Moldavie
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Un effort considérable a également été fourni par Caritas Roumanie, qui dispose actuellement de six centres de services sociaux pour les réfugiés d'Ukraine à Bucarest, Baia Mare, Cluj, Lasi, Oradea et Sighetu Marmatiei. À ce jour, quelque 11 900 personnes ont reçu des denrées alimentaires et des articles non alimentaires; 2 700 ont reçu des produits d'hygiène; 2 600 ont trouvé un abri; 2 500 ont bénéficié de services de protection; et 537 bénéficiaires ont reçu des services éducatifs.
Il est également important de mentionner le grand engagement de Caritas en Moldavie, où l'aide humanitaire a été concentrée dans et autour de la capitale Chisinau, où de nombreux réfugiés ont trouvé abri. Caritas Moldova a fourni des services de protection à 135 000 personnes; 34 300 ont reçu des produits alimentaires et non alimentaires; 22 600 ont reçu une aide sanitaire et psychosociale; 10 900 ont reçu un abri; 2 700 ont reçu des articles d'hygiène.
Bras ouverts en République tchèque, Slovaquie et Bulgarie
Toutes les organisations Caritas de tous les pays d'Europe de l'Est ont participé à l'accueil des réfugiés ukrainiens qui, surtout au début du conflit, ont quitté en masse leurs frontières pour fuir les bombardements et la violence. Ainsi, en République tchèque, Caritas a également assuré la protection de quelque 9 000 personnes, l'éducation d'un peu moins de 1 000 étudiants et les soins de santé de 1 200 personnes. En Slovaquie, pays limitrophe de l'Ukraine, Caritas, par le biais du réseau diocésain, a offert une protection à 3 500 personnes, fourni plus de 66 000 repas et garanti l'éducation à près de 8 000 étudiants. Enfin, Caritas Bulgarie, également par le biais des services paroissiaux, a offert des services de protection à 13 700 personnes; des soins de santé à 1350 personnes; un logement à 870 personnes et des services éducatifs à 670 étudiants.
Un appel à la poursuite de l'aide
La Confédération Caritas de l'Europe de l'Est appelle la communauté internationale à manifester son soutien aux personnes déplacées en Ukraine et réfugiées des pays voisins. Celui-ci est nécessaire à ceux qui tentent de reconstruire leur vie. La co-administratrice temporaire de Caritas Internationalis, Amparo Alonso Escobar, souligne que l'organisation caritative de l'Eglise catholique ne se contente pas de fournir une assistance, mais accompagne les personnes avant, pendant et après les crises, en apportant «espoir, chaleur et humanité».
Et pour marquer l'anniversaire de l'invasion, ce vendredi 24 février, Caritas-Spes Ukraine invite tout le monde à participer à la prière du chemin de croix, qui sera diffusée à 19 heures, heure française, en streaming en ligne sur la chaîne YouTube de Caritas Internationalis.
Vatican News
François: les chemins du Carême et du Synode visent à une Transfiguration
- Viết bởi Vatican News
Le message du Saint-Père pour le Carême 2023 est paru ce vendredi 17 février, à quelques jours du mercredi des Cendres. François s’appuie sur l’évangile de la Transfiguration pour expliquer le sens de l’itinéraire ascétique du Carême, qu’il met en parallèle avec le chemin synodal.
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Se mettre en chemin, comme pour une «excursion en montagne». Le Pape François recourt à une métaphore montagnarde pour décrire le Carême dans son message 2023. En choisissant un évangile qui s’y prête particulièrement: celui de la Transfiguration, lu chaque deuxième dimanche du Carême.
«Durant ce temps liturgique, en effet, le Seigneur nous prend avec lui et nous emmène à l’écart», rappelle le Souverain Pontife, nous sommes «invités à monter “sur une haute montagne” avec Jésus, pour vivre avec le Peuple saint de Dieu une expérience d’ascèse particulière».
Cette ascèse de quarante jours consiste à «suivre Jésus sur le chemin de la croix», un effort soutenu par la Grâce de Dieu, qui exige «sacrifice» et «concentration», comme sur les pentes menant vers les hauteurs.
Le Carême, poursuit François, n’est cependant pas une «expérience de grâce» solitaire mais «partagée», à vivre avec des compagnons de route.
16/02/2023
Prêtres et laïcs dans l’Église, les défis d’une marche commune
Comment faire en sorte que chaque baptisé trouve sa place dans l’Église, selon sa mission propre et ses capacités? Le dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie propose d’y ...
Avancer sans se décourager
Le Pape rapproche le chemin du Carême de celui du Synode, sur lequel l’Église universelle est engagée depuis près d’un an et demi. Le processus synodal demande lui aussi une ascèse, et s’accomplit ensemble, comme «disciples de l’unique Maître». Le Pape souligne aussi que le Christ est «la Voie». L’enjeu est donc, pendant le Carême et le Synode, «d’entrer toujours plus profondément et pleinement dans le mystère du Christ Sauveur».
François poursuit sa méditation sur le mystère de la Transfiguration en évoquant Jésus apparaissant aux disciples dans sa gloire, une vision qui récompense largement leurs efforts. «Comme pour toute excursion exigeante en montagne, il faut en montant tenir le regard bien fixé sur le sentier; mais le panorama qui se déploie à la fin surprend et récompense par son émerveillement, décrit le Pape. Le processus synodal apparaît lui aussi souvent ardu et nous pourrions parfois nous décourager. Mais ce qui nous attend à la fin est sans aucun doute quelque chose de merveilleux et de surprenant, qui nous aidera à mieux comprendre la volonté de Dieu et notre mission au service de son Royaume», assure-t-il.
François met en garde, à propos du Synode, contre «l’immobilisme» et «l’expérimentation improvisée».
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À Prague, les évêques d'Europe s'engagent à une Église plus synodale
Les évêques européens, qui ont conclu le 12 février leur rencontre dans le cadre des travaux de l'Assemblée continentale de Prague, soulignent leur volonté de poursuivre le ...
Écouter le Christ et nos frères
Le Synode et le Carême ont tous deux ce même objectif, explique ensuite le Saint-Père: «une transfiguration, personnelle et ecclésiale», c’est-à-dire une transformation qui a pour modèle Jésus et se réalise «par la grâce de son mystère pascal».
Pour y parvenir, le Souverain Pontife suggère d’une part l’écoute. Écoute de la Parole de Dieu à la messe, ou, si nous ne pouvons pas y participer, en la lisant personnellement, «y compris avec l’aide d’internet». «L’écoute du Christ passe aussi à travers l’écoute des frères et des sœurs dans l’Église», rappelle le Pape, «toujours indispensable dans la méthode et dans le style d’une Église synodale».
Il s’agit d’autre part d’entrer non pas «dans une religiosité faite d’événements extraordinaires, d’expériences suggestives, par peur d’affronter la réalité avec ses efforts quotidiens, ses duretés et ses contradictions», mais dans une patiente espérance. «Le Carême est orienté vers Pâques: la “retraite” n’est pas une fin en soi, mais elle nous prépare à vivre avec foi, espérance et amour, la passion et la croix, pour parvenir à la résurrection».
Il en est de même pour le Synode, avec des «expériences fortes de communion» qui ne sont qu’une étape sur la route. «Redescendons dans la plaine et que la grâce dont nous aurons fait l’expérience nous soutienne pour être des artisans de synodalité dans la vie ordinaire de nos communautés», souhaite enfin François.
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