Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
François: le bien, la tendresse et la sagesse sont des racines solides de l’humanité
- Viết bởi Vatican News
Ce mardi 26 juillet au matin, le Pape François a célébré la messe au Commonwealth Stadium d’Edmonton. La deuxième journée de son voyage apostolique au Canada coïncidant avec la fête des saints Anne et Joachim, grands-parents de Jésus, le Saint-Père a consacré son homélie aux liens intergénérationnels, faisant l’éloge des grands-parents et personnes âgées.
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Les plus anciens occupent une place particulière dans le cœur de François, et le Saint-Père l’a montré à nouveau lors de la messe qu’il a célébrée ce mardi matin – heure canadienne – au Commonwealth Stadium d’Edmonton, plus grand stade à ciel ouvert du Canada. Environ 50.000 fidèles ont participé à la première messe de ce 37e voyage apostolique. L’épiscopat canadien et des membres de la Curie romaine – dont le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États, et le cardinal Marc Ouellet, préfet du Dicastère pour les évêques - étaient également présents.
Au lendemain d’une journée dédiée aux rencontres avec des communautés autochtones auxquelles il était venu renouveler sa demande de pardon, François a cette fois-ci attiré l’attention sur le rôle des personnes âgées et des grands-parents dans la société, et sur la place à donner à chaque génération. La journée se prêtait particulièrement à ces thèmes, puisque l’Église universelle fête le 26 juillet les saints Anne et Joachim, parents de la Vierge Marie et grands-parents de Jésus.
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L’amour ne s’impose pas
L’homélie du Pape a débuté par une réflexion sur les racines de chaque individu, qui s’inscrit dans une lignée humaine particulière. «Nous sommes les enfants d’une histoire à préserver», a déclaré François, une histoire non «pas choisie, mais reçue comme don; et c’est un don que nous sommes appelés à préserver».
Pour accueillir et garder ce don, «nous devons prendre en charge ceux dont nous descendons, ceux qui n’ont pas seulement pensé à eux-mêmes, mais qui nous ont transmis le trésor de la vie», a expliqué le Souverain Pontife, décrivant ensuite le rôle éducatif et spirituel des parents et grands-parents.
Ces derniers nous ont en particulier «transmis quelque chose qui ne pourra jamais s’effacer en nous et, en même temps, ils nous ont permis d’être des personnes uniques, originales et libres».
Ils témoignent, et les saints Anne et Joachim avant eux, que «l’amour n’est jamais une contrainte, il ne prive jamais l’autre de sa liberté intérieure». Cet amour véritable qui pousse chacun vers sa vocation particulière est une leçon pour toute l’Église: «ne jamais opprimer la conscience de l’autre, ne jamais enchaîner la liberté de ceux que nous avons en face de nous et, surtout, ne jamais manquer d’amour et de respect pour les personnes qui nous sont confiées, ces trésors précieux qui conservent une histoire plus grande qu’eux», a décrit le Pape, reprenant par là quelques aspects approfondis au cours de son cycle de catéchèses sur les grands-parents et personnes âgées, développé lors des dernières audiences générales hebdomadaires à Rome.
Messe au Commonwealth Stadium d'Edmonton - 26.07.2022
Prendre la juste direction
Le Saint-Père a mis en garde contre l’oubli de ceux qui nous ont précédés, appelant à se rappeler leurs conseils passés lors des choix à faire aujourd’hui, ou même à élever un «petit sanctuaire familial» en leur mémoire, afin de «prier pour eux et en union avec eux».
«Dans le brouillard de l’oubli qui envahit notre époque mouvementée, il est fondamental de cultiver les racines. C’est ainsi que l’arbre grandit, c’est ainsi que l’avenir se construit», a déclaré le Souverain Pontife.
Puis la méditation de François s’est ouverte sur l’avenir. «Nous sommes artisans d’une histoire à construire», a-t-il souligné dans cette seconde partie. Et le Pape d’interpeller les fidèles présents dans le stade: «les grands-parents dont nous provenons et les personnes âgées qui ont rêvé, espéré et se sont sacrifiés pour nous, nous posent une question fondamentale: quelle société voulez-vous construire? Nous avons tant reçu des mains de ceux qui nous ont précédés: que voulons-nous laisser en héritage à notre postérité ?».
Il s’agit notamment de choisir entre la guerre ou la paix, le profit ou la fraternité, la destruction de la création ou sa protection, une foi éteinte ou bien vivante.
Messe au Commonwealth Stadium d'Edmonton - 26.07.2022
Choisir la vie
Le Saint-Père a ensuite mis en garde contre la tradition mal comprise, «qui ne se meut pas en ligne verticale – des racines aux fruits – mais en ligne horizontale – en avant/en arrière – qui nous conduit à la culture de "faire marche arrière" comme en un refuge égoïste», tout en maintenant le présent inchangé.
Les grands-parents et les personnes âgées, a poursuivi le Pape, ont «désiré voir un monde plus juste, plus fraternel et plus solidaire, et ils ont lutté pour nous donner un avenir. Maintenant, c’est à nous de ne pas les décevoir. Soutenus par eux, qui sont nos racines, c’est à nous de porter du fruit. Nous sommes les branches qui doivent fleurir et introduire de nouvelles graines dans l’histoire», a-t-il encouragé.
Mais la fleur unique que représente chacun d'entre nous ne marquera pas l’histoire «en fonction de l’argent qu’on gagne, de la carrière qu’on réalise, du succès et de la considération que l’on reçoit des autres». Les critères véritablement féconds sont ceux de la vie, de l’amour, du don de soi-même: «est-ce que je donne la vie? Est-ce que j’introduis dans l’histoire un amour qui auparavant n’y était pas?», sommes-nous «des tisseurs d’espérance, des constructeurs d’avenir, des artisans de paix»?
Le Successeur de Pierre a terminé son homélie en invoquant le saint couple du jour, espérant que leur intercession favorise l’éclosion d’un «avenir qui ne soit pas indifférent à ceux qui, désormais plus âgés, ont besoin de plus de temps, d’écoute et d’attention; un avenir où l’histoire de violence et de marginalisation subie par nos frères et sœurs autochtones ne se répète pour personne». «Allons de l’avant ensemble, rêvons ensemble», a-t-il conclu.
Intégrale de la messe du Pape à Edmonton
Vatican News
Ukraine: fighting continues to strike the most vulnerable
- Viết bởi Vatican News
Pope Francis' appeal for mediation seemed more urgent Sunday as Moscow continued its advance in eastern Ukraine while Ukraine buried a child with Down Syndrome who came to symbolize the horrors of war.
By Stefan J. Bos
Moscow said Russian forces shot down a Ukrainian MI-17 helicopter near the eastern town of Sloviansk and a SU-25 aircraft in the Kharkiv region.
Russia's ministry of defense also said Russian missiles destroyed a depot in the port city of Odesa that stores Harpoon anti-ship missiles given to Ukraine by NATO military alliance countries.
However, there was no independent verification of these claims. And British defense officials claim Russia has also suffered military setbacks, with some 50,000 troops killed or injured since the Russian invasion began in February.
At the same time, Ukraine was struck by another tragedy Sunday: All eight crew on board a cargo aircraft transporting munitions that crashed and exploded in a ball of flames in northern Greece were Ukrainian. All eight were killed.
The plane was carrying 11.5 tonnes of military products, including illuminating mortar shells and training shells, from Serbia to a buyer in Bangladesh.
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Pope on Ukraine: ‘May international actors resume negotiations, not fuel war'
Elsewhere authorities said that after nearly 38 hours, 90 firefighters extinguished the blaze at an industrial space enterprise in the eastern city of Dnipro after Russian missiles hit it on Friday.
Civilian victims
At least three people were reportedly killed and 16 injured in the missile strike, but officials said they were still searching for a man reported missing during the attack.
It wasn't the only bloodshed remembered Sunday:
Authorities confirmed that Liza Dmytriyeva, a 4-year-old with Down syndrome, was among at least 23 people killed in a Russian missile strike on the historic city of Vinnytsya in central Ukraine this weekend.
"Sunny Flower," as locals called the toddler, proudly pushed her baby carriage through a Ukraine park with her mother next to her.
She had just returned from the nearby speech therapy center, where she learned her first words. She liked to clean the corridor and helped to organize the toys there. She always seemed happy till a rocket took her life.
Liza's funeral was Sunday.
Vatican News
Le Pape considère les médias numériques comme un moyen de promouvoir la paix
- Viết bởi Vatican News
L’évêque de Rome invite les jeunes à utiliser leur sens critique dans leur usage des médias, à l’occasion d’un message adressé lundi 18 juillet aux participants du Congrès mondial Signis, qui se tiendra du 15 au 18 août à Séoul en Corée du Sud
Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
En ces jours «marqués par de nouvelles flambées de violence et d'agression», il est nécessaire de promouvoir la paix également dans le monde numérique souvent lieu de «toxicité, de discours de haine et de fausses nouvelles». C'est une mission à accomplir dans le monde virtuel mais qui a de profondes répercussions dans la réalité d'aujourd'hui que le Pape François confie aux participants du congrès mondial Signis, l'association catholique mondiale pour la communication. La rencontre est prévue du 15 au 18 août à Séoul, en Corée du Sud, «une terre, écrit le Pape dans un message entièrement en anglais, dont l'histoire de l'évangélisation démontre la puissance de la parole imprimée et le rôle essentiel des laïcs dans la diffusion de l'Évangile». Il s'agit de l'histoire de saint André Kim et de ses compagnons martyrs, il y a 200 ans: leur histoire, souhaite François, «vous confirme dans vos efforts pour diffuser l'Évangile de Jésus-Christ dans le langage des médias contemporains».
Les médias numériques, puissants moyens de dialogue et de communion
Il ne s'agit pas d'une entreprise à sous-estimer, note le Pape: «La révolution des médias numériques de ces dernières décennies s'est révélée être un moyen puissant de promouvoir la communion et le dialogue au sein de notre famille humaine. En effet, pendant les mois de confinement dus à la pandémie, nous avons clairement vu comment les médias numériques peuvent nous unir, non seulement en diffusant des informations essentielles, mais aussi en comblant la solitude de l'isolement et, dans de nombreux cas, en unissant des familles entières et des communautés ecclésiales dans la prière et le culte».
De sérieuses questions éthiques
Dans le même temps, l'utilisation des médias numériques, en particulier des médias sociaux, a soulevé un certain nombre de «questions éthiques sérieuses» qui nécessitent «un jugement sage et discerné de la part des communicateurs et de tous ceux qui sont concernés par l'authenticité et la qualité des relations humaines». Parfois, en effet, «les sites des médias sont devenus des lieux de toxicité, de discours de haine et de fausses nouvelles», affirme le Pape François, qui y voit un véritable défi à relever par «l'éducation aux médias, la mise en réseau des médias catholiques et la lutte contre les mensonges et la désinformation.»
Éduquer au sens critique
Ces efforts que les communicateurs de Signis sont appelés à faire reçoivent le plein soutien du Pape, dit François lui-même, les invitant à accorder une attention particulière à «la nécessité d'aider les personnes, en particulier les jeunes, à développer un sain sens critique, en apprenant à distinguer la vérité du mensonge, le bien du mal, et à apprécier l'importance de travailler pour la justice, l'harmonie sociale et le respect de notre maison commune».
L'évêque de Rome n'oublie pas non plus «les nombreuses communautés de notre monde qui restent exclues de l'espace numérique»: pour elles aussi, nous devons retrousser nos manches, «faire de l'inclusion numérique une priorité» afin d'apporter «une contribution significative à la diffusion d'une culture de paix fondée sur la vérité de l'Évangile».
Écouter avec «l'oreille du cœur»
En conclusion du document, le Pape François rappelle son message pour la Journée mondiale des communications 2022, centré sur l'écoute comme «premier et indispensable ingrédient du dialogue et de la bonne communication». Une écoute à faire avec «l'oreille du cœur». C'est précisément cet «apostolat de l'écoute» qui revient aux communicateurs catholiques, écrit le Pape: «La communication, en effet, n'est pas seulement une profession, mais un service au dialogue et à la compréhension entre les individus et les communautés plus larges, dans la recherche d'une coexistence sereine et pacifique».
Une Église «plus symphonique»
L'écoute, affirme enfin François, est également «essentielle» pour le chemin synodal entrepris par toute l'Église ces dernières années. «S'écouter les uns les autres» et «grandir dans la conscience de participer à une communion qui nous précède et nous inclut», tel est le souhait du Pape. De cette façon, assure-t-il, il sera possible de «créer une Église de plus en plus "symphonique", dont l'unité s'exprime dans une polyphonie harmonieuse et sacrée».
Signis est une association non gouvernementale qui compte des membres dans plus de 100 pays du monde. En tant qu’Association catholique mondiale pour la communication, elle regroupe des professionnels de radio, télévision, cinéma, vidéo, éducation aux médias, internet et nouvelles technologies.
Vatican News
Voyage apostolique au Canada, un pèlerinage pénitentiel
- Viết bởi Vatican News
La particularité du prochain voyage du Pape François au Canada réside en un geste concret de proximité avec les peuples autochtones.
Andrea Tornielli – Cité du Vatican
Jamais auparavant, au cours de ses presque dix ans de pontificat, François n'avait défini l'un de ses voyages apostoliques comme «pèlerinage pénitentiel». C'est précisément cette définition, que le Pape a utilisée lors de l'angélus du dimanche 17 juillet, qui donne un aperçu des particularités de son prochain voyage au Canada. Il ne s'agit pas avant tout d'un voyage dans un pays, ni d'une visite dont le but principal est de rencontrer des communautés catholiques, mais plutôt d'un geste concret de proximité avec les peuples autochtones qui habitent cette terre et qui ont subi les conséquences des attitudes colonialistes.
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17/07/2022
Au Canada, «un pèlerinage pénitentiel» du Pape pour la guérison
L'un des maux du colonialisme a été la tentative d'effacer les cultures des autochtones, qui s'est concrétisée dans les «pensionnats», des instituts qui tentaient «d'éduquer» et «d'instruire» les enfants des autochtones par des disciplines sévères, en les séparant de leurs familles. Ces écoles, dont le taux de mortalité était très élevé, avaient été créées par le gouvernement canadien, qui les finançait, mais leur gestion était confiée aux Églises chrétiennes et donc aussi aux ordres religieux catholiques.
Un chemin de guérison et de réconciliation
Le chemin de la guérison et de la réconciliation a commencé il y a quelque temps, et une étape fondamentale a été franchie par les rencontres qui ont eu lieu à Rome entre la fin du mois de mars et le début du mois d'avril, lorsque François a d'abord rencontré séparément, puis tous ensemble, les groupes Premières Nations, des Métis ("mestizos") et des Inuits, leur exprimant «indignation et honte» pour ce qui s'était passé. Les peuples autochtones se sont sentis accueillis et surtout écoutés. Mais ils souhaitaient vivement que l'évêque de Rome visite leurs terres et demande pardon.
La clé de la compréhension du voyage réside donc dans l'attitude pénitentielle qui en caractérise les moments saillants. C'est la même attitude que Benoît XVI a suggérée en 2010 face au scandale des abus sur les enfants; celle que saint Jean-Paul II a proposée lors du Jubilé de l'an 2000 pour la «purification de la mémoire», lorsqu'il a demandé «un acte de courage et d'humilité dans la reconnaissance des fautes commises par ceux qui ont porté et portent encore le nom de chrétiens», en se fondant sur la conviction que «par ce lien qui, dans le corps mystique, nous unit les uns aux autres, nous portons tous, sans en avoir la responsabilité personnelle et sans nous substituer au jugement de Dieu, qui seul connaît les cœurs, le poids des erreurs et des fautes de ceux qui nous ont précédés».
Ne pas avoir honte de l'humilité
Savoir écouter en se mettant à la place des victimes et de leurs familles, partager leur douleur et la comprendre, répondre par des gestes de proximité et pas seulement par des analyses historiques ou la froideur des statistiques, est profondément chrétien. Le successeur de Pierre, vient «au nom de Jésus pour rencontrer et embrasser» en tant que pasteur d'une Église qui n'a pas honte de faire preuve d'humilité et de demander pardon.
Vatican News
Le Pape invite les jeunes Européens à transformer le Vieux continent en nouveau
- Viết bởi Vatican News
L'évêque de Rome a développé sa vision d'une éducation complète dans un message adressé aux jeunes Européens, participants à la Conférence européenne de la jeunesse de Prague, lundi 11 juillet, mémoire liturgique de saint Benoît, patron de l'Europe. Le Pape y prône une éducation au regard ouvert, à l'autre, à la Création et à la Vérité.
Le Pape a commencé son message aux participants à la Conférence européenne de la jeunesse par une vive exhortation: transformer le «Vieux continent» en un «nouveau continent». «Je sais que votre génération a de bonnes cartes à jouer: vous êtes des jeunes attentifs, moins idéologisés, habitués à étudier dans d'autres pays européens, ouverts aux expériences de volontariat, sensibles aux questions environnementales», a relevé François avec espérance. «Si, par le passé, vos ancêtres sont allés sur d'autres continents, pas toujours pour de nobles intérêts, c'est maintenant à vous de présenter au monde un nouveau visage de l’Europe», a-t-il enjoint.
Europe, le regard au-delà, au large
L’évêque de Rome est revenu sur l’étymologie encore incertaine du nom «Europe», relevant l’une des hypothèses la faisant remonter à l'expression grecque «eurús op», c'est-à-dire, «grand œil», «regard large», soit la capacité de regarder au-delà.
Europe, une figure mythologique qui rendait les dieux amoureux d'elle, était appelée «la jeune fille aux grands yeux». «Je pense donc aussi à vous, jeunes Européens, comme à des personnes au regard large et ouvert, capables de regarder au-delà», a lancé François, développant son propos autour du Pacte éducatif global lancé en septembre 2019.
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Écouter les enfants, les adolescents, les jeunes
«Cependant, étant donné que ce monde est dirigé par des adultes et des anciens, il semble que ce soit vous qui devriez peut-être éduquer les adultes à la fraternité et à la coexistence pacifique!», a-t-il glissé, affirmant que l’un des premiers engagements du Pacte éducatif est «d'écouter les enfants, les adolescents et les jeunes». C'est pourquoi, a encouragé l’évêque de Rome, s'ils ne vous écoutent pas, criez encore plus fort, faites du bruit, vous avez le droit d'avoir votre mot à dire sur ce qui concerne votre avenir.
«Je vous encourage à être entreprenants, créatifs et critiques: vous savez que lorsqu'un enseignant a dans sa classe des élèves exigeants, critiques et attentifs, il est stimulé pour travailler davantage et préparer de meilleures leçons», a ajouté le Successeur de Pierre, rappelant que «dans cette alliance», il n'y a pas d'«émetteurs» et de «destinataires», et invitant à ne pas craindre l'exigence.
«L'autre est un atout»
Le Pape a évoqué deux propositions du Pacte éducatif global. D’abord, «s'ouvrir à l'accueil»: ne pas se laisser entraîner par des idéologies à courte vue qui veulent montrer l'autre, le différent comme un ennemi. L'autre est un atout, a insisté le Pape, citant le projet Erasmus.
«Être solidaire de tous, pas seulement de ceux qui me ressemblent, ou qui affichent une image de réussite, mais de ceux qui souffrent, quelle que soit leur nationalité ou leur statut social. N'oublions pas que des millions d'Européens ont dû, par le passé, émigrer vers d'autres continents à la recherche d'un avenir. Je suis moi aussi le fils d'Italiens qui ont émigré en Argentine», a rappelé le Souverain pontife.
Excellence pour tous
L'objectif principal du pacte éducatif est d'éduquer chacun à une vie plus fraternelle, basée non pas sur la compétitivité mais sur la solidarité, a-t-il remarqué, invitant les jeunes à aspirer aux expériences de solidarité «qui changent le monde», et non les expériences «exclusives (et excluantes)» des écoles d'élite. «L'excellence oui, mais pour tous, pas seulement pour certains», affirme François avant de formuler la seconde proposition: «Le soin de la maison commune» et les initiatives dont les jeunes sont capables.
Une vie digne et sobre
«Je dis que cette fois-ci est peut-être la bonne. Si vous ne parvenez pas à inverser cette tendance autodestructrice, il sera difficile pour les autres de le faire à l'avenir. Ne vous laissez pas séduire par les sirènes qui proposent une vie de luxe réservée à une petite partie du monde: ayez de "grands yeux" pour voir tout le reste de l'humanité, qui ne se réduit pas à la petite Europe; aspirez à une vie digne et sobre, sans luxe ni gaspillage, pour que tous puissent habiter le monde dignement», a lancé le Pape. «Il est urgent de réduire la consommation non seulement de combustibles fossiles mais aussi de nombreuses choses superflues; de même, dans certaines régions du monde, il convient de consommer moins de viande: cela aussi peut contribuer à sauver l'environnement».
Éduquer, donc, pour connaître non seulement soi-même et les autres, mais aussi la création.
Le modèle du bienheureux Franz Jägerstätter
Le Pape a ensuite évoqué la guerre en cours sur le continent européen. «Quelqu'un a dit que, si le monde était dirigé par des femmes, il n’y aurait pas tant de guerres, car celles qui ont la mission de donner la vie ne peuvent pas faire de choix de mort. De même, j'aime à penser que si le monde était dirigé par des jeunes, il n'y aurait pas autant de guerres: ceux qui ont toute la vie devant eux ne veulent pas la briser et la jeter, mais la vivre pleinement», a-t-il déclaré, conseillant de faire connaissance avec «la figure extraordinaire d'un jeune objecteur de conscience», d'un jeune Européen aux «grands yeux», qui a combattu le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, Franz Jägerstätter, proclamé bienheureux par le Pape Benoît XVI.
Franz, jeune paysan autrichien qui, en raison de sa foi catholique, a fait en conscience objection à l'injonction de prêter allégeance à Hitler et de partir à la guerre. Franz était un garçon joyeux, sympathique et insouciant qui, en grandissant, grâce aussi à sa femme Francesca, avec qui il a eu trois enfants, a changé de vie et développé des convictions profondes. Lorsqu'il a été appelé aux armes, il a refusé, car il estimait qu'il était injuste de tuer des vies innocentes. Sa décision a déclenché de dures réactions à son égard de la part de sa communauté, du maire et même des membres de sa famille. Un prêtre a essayé de le dissuader pour le bien de sa famille. Tout le monde était contre lui, sauf sa femme Francesca qui, même si elle connaissait les énormes dangers, a toujours été aux côtés de son mari et l'a soutenu jusqu'au bout. Malgré les flatteries et les tortures, Franz préférait être tué que de tuer. Il considérait que la guerre était totalement injustifiée. Si tous les jeunes hommes appelés aux armes avaient fait comme lui, Hitler n'aurait pas été en mesure de réaliser ses plans diaboliques. Le mal a besoin de complices pour gagner, a raconté le Pape.
Chercher la Vérité
Et le Pape d’évoquer une quatrième dimension de l'éducation: après la connaissance de soi, des autres et de la création, il y a enfin la connaissance du début et de la fin de tout.
«Chers jeunes Européens, je vous invite à regarder au-delà, vers le haut, à toujours chercher le sens de votre vie, votre origine, votre fin, la Vérité, car vous ne pouvez pas vivre si vous ne cherchez pas la Vérité. Marchez les pieds fermement plantés sur la terre, mais avec un regard large, ouvert sur l'horizon, sur le ciel. La lecture de l’exhortation apostolique Christus vivit, adressée en particulier aux jeunes, vous y aidera. Et puis je vous invite tous à la Journée Mondiale de la Jeunesse de l'année prochaine à Lisbonne, où vous pourrez partager vos plus beaux rêves avec des jeunes du monde entier», a conclu le Saint-Père.
Vatican News
Le Vatican salue la beauté des images du télescope James Webb
- Viết bởi Vatican News
Dans un communiqué en date du 13 juillet, l’Observatoire astronomique du Vatican a salué les spectaculaires photos transmises par le télescope spatial de la NASA. Des clichés qui révèlent à la fois «l’étonnante puissance» de Dieu et «Son amour de la beauté», fait-il remarquer.
Claire Riobé - Cité du Vatican
Les images stupéfiantes de galaxies formées peu après le Big Bang, transmises le 12 juillet dernier par le télescope James Webb, révèlent «l'étonnante puissance» de Dieu et «Son amour de la beauté», a exprimé ces derniers jours l'Observatoire astronomique du Vatican (Specola Vaticana, en italien), situé dans le palais pontifical de Castelgandolfo.
Son directeur, le jésuite Guy Consolmagno, s'est ainsi dit «ravis des nouvelles images du télescope», arrivées sur Terre en début de semaine, et que les chercheurs font remonter à 14 milliards d’années. «Les images sont magnifiques, chacun peut s’en rendre compte par soi-même», poursuit-il dans le communiqué. «C’est une anticipation tentante de ce que nous pourrons apprendre sur l’univers avec ce télescope dans le futur. Ces images sont un aliment nécessaire pour l’esprit humain», considère-t-il.
27/07/2018
L’Observatoire astronomique du Vatican, un rayonnement pluriséculaire
Dans la soirée du vendredi 27 juillet, une éclipse lunaire totale sera observable en Europe dès le crépuscule. La Lune prendra une teinte cuivrée et côtoiera la planète Mars. ...
Une beauté souhaitée par Dieu
Frère Guy Consolmagno se dit «heureux de ce succès même pour un fait plus personnel». L’astronomie étant un domaine de recherche relativement réduit, «beaucoup de scientifiques qui ont construit les instruments et planifié les observations» du télescope James Webb sont des amis personnels, a admis le jésuite, amis qui ont longuement travaillé à faire fonctionner «cette machine incroyable».
«La science sur laquelle ce télescope est basé - poursuit le communiqué – révèle notre tentative d’utiliser notre intelligence, qui nous a été donnée par Dieu, pour comprendre la logique de l’univers.» Les impressionnantes images de nébuleuses en montrent également la beauté, voulue par Dieu. «C’est la création de Dieu qui nous est révélée, et en elle nous pouvons voir à la fois sa puissance étonnante et son amour de la beauté», indique l’Observatoire du Vatican.
Le frère Guy Colsomagno se dit étonné et reconnaissant que tant d’émerveillement ait été remis par Dieu aux êtres humains, leur donnant la capacité de «comprendre ce qu’Il a fait».
18/07/2019
L’Homme sur la Lune, une leçon d’humilité
Vatican News
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Premières recherches du jésuite Angelo Secchi
Le directeur de l’Observatoire du Vatican se dit enfin particulièrement fasciné par «le premier spectre de vapeur d’eau de l’atmosphère d’une planète extra-solaire» produite par le télescope James Webb. Il rappelle les premières recherches d’un autre jésuite, le père Angelo Secchi SJ, ancien directeur de l'Observatoire et spécialiste de l’astronomie. «Je ne peux qu’imaginer - conclut-il - combien il aurait été heureux de voir comment cette science, dont il a été un pionnier, est maintenant appliquée à des planètes qui lui sont inconnues en orbite autour d’étoiles lointaines».
L'Observatoire astronomique du Vatican est né ien 1578, sous le pontificat du Pape Grégoire XIII. C'est dans les années 1930 que l'observatoire est transféré par Pie XI au palais pontifical de Castelgandolfo, à une vingtaine de kilomètres au sud de Rome, où il demeure jusqu'à aujourd'hui.
En Ukraine, Caritas Marioupol continue de secourir la population
- Viết bởi Vatican News
Le père Rostyslav, prêtre gréco-catholique, a dû déménager à Zaporijia, et il témoigne de son service auprès des habitants en détresse. Le prêtre, explique-t-il, «doit aller là où on a besoin de lui».
Svitlana Duckhovych- Cité du Vatican
Tout ce que les habitants de Marioupol ont vécu pendant le bombardement russe de la ville était une insulte à leur dignité et le premier geste de pitié envers les personnes qui ont réussi à fuir la violence doit viser à restaurer cette dignité, non seulement en leur fournissant un logement, de la nourriture, des médicaments, etc. mais aussi en leur offrant un soutien spirituel et psychologique et en leur donnant la possibilité de gagner de l'argent.
C'est ce qu’explique au micro de Vatican News un prêtre gréco-catholique qui a vécu ces événements de près: le père Rostyslav Spryniuk. Il était en mission à Marioupol depuis 2010, où il dirigeait également la Caritas locale. Le 16 mars, il a dû quitter la ville avec sa famille. Ces Ukrainiens ont trouvé refuge à Zaporijia, où il sont logés dans l'une des paroisses gréco-catholiques et où Caritas Marioupol, pour laquelle le prêtre continue de travailler, a été relocalisée.
16/06/2022
Le clergé de Donetsk restera «avec le peuple, même sous les bombes»
Mgr Stepan Meniok, qui a fui à Zaporijia après 2014, tente d’accompagner les fidèles alors que le conflit se poursuit avec intensité dans la ville et sa région. Il témoigne de la ...
Un chantier brusquement arrêté
«Je suis allé là où il y avait des besoins», déclare le père Rostyslav, racontant le début de sa mission dans l'une des régions d'Ukraine où règne le «vide spirituel post-soviétique». Le prêtre est originaire de la région d'Ivano-Frankivsk, dans l'ouest du pays, et a dû demander la permission de se déplacer aux autorités ecclésiastiques locales qui «ont accepté, et je suis donc venu à Marioupol, car je crois qu'un prêtre doit aller là où on a besoin de lui», répète-t-il.
Là, il a servi une petite communauté d'environ 50 personnes. Les fidèles étaient peu nombreux, car il n'y avait pas de véritable église : les célébrations avaient lieu dans la chapelle, installée dans la maison du prêtre, mais pour la population locale, il est très important d'avoir un lieu de culte, une église. «Récemment, nous avons commencé à construire l'église, nous avons posé les fondations et monté le premier étage. La paroisse s'agrandissait ...», confie-t-il.
Évangélisation locale
Cette mission à Marioupol n'a jamais été facile. Après le début de la guerre en 2014, la ville a été reprise par les séparatistes pro-russes le 13 avril et, deux mois plus tard, l'armée ukrainienne en a repris le contrôle. L'administration régionale de Donetsk a été temporairement relocalisée dans la ville, le chef-lieu restant sous occupation. «Malgré le fait que la ligne de front ne se trouvait qu'à 12 km de la ville, raconte le père Rostyslav, la vie dans notre paroisse continuait: les célébrations avaient lieu régulièrement, nous avions la catéchèse, nous avions notre Caritas, qui, entre autres, aidait les gens dans la zone tampon».
Pour le prêtre, qui vient de l'ouest de l'Ukraine, où le régime soviétique n'avait pas réussi à étouffer complètement la foi de la population, effectuer un travail pastoral à Marioupol était un défi. «Tout d'abord, j'ai dû expliquer aux gens qui est le Christ, leur transmettre ce qu'est l'Église et ce qu'elle fait», raconte-t-il. «Et nous l'avons fait d'une manière très simple : par l'amour, par la manifestation de la main miséricordieuse de Dieu, qui est Caritas. Et les gens ont répondu, beaucoup ont commencé à aller à l'église, ils ont voulu établir des communautés dans leurs villages. Les gens là-bas sont simples et travailleurs, ils ont toujours été très ouverts. En fait, c'était très enrichissant de travailler avec ces personnes», reconnait le prêtre gréco-catholique.
Des conditions épouvantables
Bien que jusqu'au 24 février le danger à Marioupol ait été proche et constant, le père Rostyslav dit qu'après cette date, il a réalisé que la situation pouvait devenir bien pire que ce à quoi tout le monde s'était déjà habitué.
«Vers 4h30 du matin, se souvient-il, mon ami m'a réveillé et m'a dit que la guerre avait commencé. Je lui ai dit que la guerre était là depuis longtemps et il m'a répondu: "Si tu ne comprends pas, allume la télévision". Après cela, la vie à Mariupol est devenue ce qui ne peut être décrit que par un seul mot: "l'enfer". C'était une insulte à la dignité humaine, une insulte aux personnes, la destruction de l'identité humaine elle-même: les gens étaient prêts à faire n'importe quoi pour avoir quelque chose à manger, pour avoir de l'eau, des médicaments, du bois pour allumer un feu et faire de la nourriture, décrit-il. Et tout devait être fait très rapidement, car les bombardements ne s'arrêtaient pas une seule minute, ils provenaient de l'artillerie à longue portée, de la mer, d'où étaient lancés des missiles, et du ciel: trois à dix avions survolaient constamment Marioupol, lâchant des bombes sur les quartiers civils». En nous livrant son récit, le père Rostyslav fait quelques pauses pour reprendre son souffle: bien que près de quatre mois se soient écoulés depuis, la douleur est toujours vive.
«Mais le pire, poursuit-il, c'est que les gens se sont habitués aux bombardements et y ont prêté moins d'attention, ce qui explique pourquoi tant de personnes ont perdu la vie. Mon fils de 17 ans a vu deux de ses camarades de classe et sa petite amie mourir. Par miracle, lui est resté en vie et indemne. Je veux vous dire ceci: ce que nous avons vécu est indescriptible, je ne trouve pas les mots justes. Pour le comprendre, il faut le vivre, mais je ne le souhaite certainement à personne».
Pas de nouvelles de paroissiens
À Marioupol, le père Rostyslav Sprynyuk vivait avec sa femme et deux de ses enfants, âgés de 17 et 9 ans. Le couple a également un fils aîné qui se trouve actuellement à Tcherkassy, où il travaille. Le prêtre partage son souvenir du moment où il a décidé de quitter Marioupol: «J'ai senti que je devais rester avec mes paroissiens : c'est le devoir d'un prêtre. Et nous en avons également parlé avec l'évêque. Mais à un certain moment, la situation à Marioupol est devenue insupportable : il n'y avait pas de gaz, pas de lumière, pas de chauffage, pas de connexion internet. Marioupol est une ville assez grande, 500 000 personnes y vivent. Et, quand j'ai vu que ma communauté s'était déjà dispersée, que je ne pouvais la rejoindre d'aucune manière, et que c'était aussi dangereux, alors nous avons décidé de rejoindre le premier couloir humanitaire possible, et le 16 mars avec ma famille nous sommes partis, explique le prêtre ukrainien. J'ai essayé de les convaincre de partir encore plus tôt, quand c'était moins dangereux, mais ma femme a refusé, car une fois, au début de la guerre en 2014, elle était partie dans l'ouest du pays et pendant deux ans et demi, nous avons vécu à distance et elle ne voulait pas me quitter à nouveau. Mais cette fois-ci, lorsque la situation a empiré, elle a également réalisé qu'il valait mieux partir plus tôt. C'était très difficile pour moi, parce que j'avais un double souci : je ne m'inquiétais pas pour moi… je me concentrais non seulement sur l'aide à la paroisse, mais aussi sur ma famille».
Avec amertume, le curé de Marioupol repense aussi à ses paroissiens: «Beaucoup d'entre eux sont partis, beaucoup ont disparu, on ne sait pas s'ils sont vivants ou s'ils ont été emmenés, déportés en Russie. J'ai établi un contact avec une dizaine de personnes qui ont réussi à partir de là-bas et je n'ai aucune information sur les autres».
La mission de Caritas Marioupol
À Marioupol, le père Rostyslav dirigeait le bureau local de Caritas, qui a été touché mi-mars. Sept personnes, dont deux membres du personnel, ont perdu la vie. À présent, ce bureau a déménagé à Zaporijia. En coopération avec l’antenne locale, Caritas Marioupol s'occupe des réfugiés de la ville et d’autres localités. «Maintenant, les gens ont besoin de tout, explique le prêtre, car ils ont été pratiquement arrachés à leur vie, ils sont dépouillés de leur dignité. Notre État essaie d'aider, mais il ne peut pas atteindre tout le monde, parce que maintenant l'accent est mis sur l'armée, qui est occupée à défendre l'État contre l'avancée russe. Et les fondations caritatives, comme Caritas et d'autres, font tout pour aider les gens».
12/04/2022
Appel du cardinal Tagle après l’attaque d’un centre de la Caritas à Marioupol
Le président de Caritas International réagit suite à la destruction d'un centre de la Caritas dans la ville ukrainienne de Marioupol, qui a fait sept morts.
Le directeur de Caritas précise qu'environ 350 personnes viennent chaque jour chercher de la nourriture, des vêtements, des produits d'hygiène, des médicaments. «Dans toutes les villes et villages de la partie non occupée de l'Ukraine, il y a des réfugiés, qui ont tout perdu : quelqu'un avait un commerce, un autre un cabinet médical, un autre était notaire. Maintenant, ils n'ont plus rien et se sentent désorientés, ils ne savent pas ce qui va se passer demain, comment nous allons réussir à arrêter les Russes, comment nourrir leurs familles. Ils ont besoin de tout, mais avant tout, à mon avis, outre le soutien spirituel, ils ont besoin d'un soutien psychologique, observe-t-il. Deuxièmement, nous devons les aider à retrouver leur dignité en leur offrant la possibilité de travailler et de gagner de l'argent. Par exemple, nous le faisons déjà par le biais du programme "Cash for Work". Nous devons également aider les entrepreneurs à reprendre leurs activités ou favoriser leur reconversion».
Une grande attention doit aussi être accordée au soutien des enfants, et en particulier des enfants handicapés. «Les enfants ont besoin d'un rétablissement psychologique pour se sentir en sécurité, afin de pouvoir redevenir des enfants, résume-t-il. Nous avons quelques psychologues, mais ils sont trop peu nombreux, nous avons besoin de nombreux spécialistes dans ce domaine qui pourraient venir travailler ici. Bien sûr, ils doivent connaître la langue».
Donner gratuitement
Quant à ses propres traumatismes, «j'essaie de ne pas y penser, confie le prêtre. J'essaie de travailler et d'aider les gens, car si vous commencez à y penser, tout devient très difficile. Et puis, ma prière est constante, la prière aide beaucoup». «La joie vient quand je vois que les gens, recevant une aide de notre part, commencent à croire en l'avenir, ajoute-t-il. Ils le montrent en nous parlant, ils nous remercient pour l'aide, car nous nous chargeons aussi de leur trouver un logement, en le donnant gratuitement aux personnes âgées ou handicapées. Quand je vois que les gens se sentent bien, je me sens bien aussi», conclut le père Rostyslav.
Vatican News
Talitha Kum présent dans près de 100 pays
- Viết bởi Vatican News
Dans son rapport 2021, le réseau international Talitha Kum fait état d'une augmentation du nombre de victimes de la traite des êtres humains, mais met en évidence l'effort toujours plus grand et global du réseau de religieuses pour lutter concrètement contre ce fléau, le prévenir et le faire connaître.
Deborah Castellano Lubov – Cité du Vatican
Malgré l'augmentation de la traite des êtres humains pendant la pandémie de Covid-19, Talitha Kum a renforcé ses activités de lutte contre ce fléau dans les quelque 100 pays où elle est présente. C'est ce qui ressort du rapport 2021 de Talitha Kum publié ce mardi, qui résume les activités de l'année écoulée et présente les engagements de l'organisation pour les années à venir.
Talitha Kum est un réseau international de religieuses basé à Rome, qui se consacre à la lutte contre la traite des êtres humains et à son éradication. Il a été fondé par l'Union internationale des Supérieurs générales (UISG).
La traite des êtres humains rapporte 150 milliards de dollars par an
Chaque année, des dizaines de milliers de personnes sont victimes de la traite des êtres humains, dont 72 % sont des femmes. Selon les statistiques, la traite des êtres humains génère un revenu total annuel de 150 milliards de dollars. Le rapport - désormais disponible en anglais et bientôt en italien, espagnol et français - présente un résumé des activités de l'année écoulée et un aperçu des engagements pour les années à venir.
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30/07/2021
Journée contre la traite: de l'Asie à l'Amérique, une lutte pour la dignité humaine
Le rapport a été produit par Talitha Kum avec la contribution du Fonds de solidarité mondiale. La recherche a été rendue possible en collaboration avec la faculté des sciences sociales de l'université pontificale Grégorienne, avec la coordination du professeur Peter Lah et de sœur Mayra Cuellar. La collecte et l'analyse des données pour le rapport Talitha Kum ont impliqué tous les réseaux régionaux et locaux.
Talitha Kum présent dans près de 100 pays
En 2021, le rapport montre que Talitha Kum a connu une augmentation numérique et qualitative de ses activités, malgré la pandémie de Covid-19 qui pose de plus grands défis aux activités préventives du réseau. Talitha Kum est présent dans 92 pays avec 55 réseaux nationaux, soit cinq de plus que l'année dernière, et 6 039 personnes activement impliquées dans la lutte contre la traite sur tous les continents.
Elle a touché 336 958 personnes dans le monde. Parmi elles, 258 549 ont bénéficié d'activités de prévention, tandis que 19 993 sont des victimes et des survivants bénéficiant d'un soutien et 58 416 sont impliquées dans la mise en réseau, la formation et le renforcement des capacités.
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06/02/2021
En France, le corps d’une femme coûte moins cher que les armes
Vatican News
Sœur Comboni Gabriella Bottani, coordinatrice de Talitha Kum International, a noté qu'au cours de l'année écoulée, le réseau a vu une grande souffrance causée par la violence, les conflits et la guerre. «La violence contre les femmes a augmenté, comme l'ont noté tous les réseaux, en particulier en Amérique latine.» L'augmentation récente des personnes souffrant de la faim, a-t-elle également indiqué, a provoqué d'importants mouvements d'êtres humains. «La traite des êtres humains, a-t-elle prévenu, est profondément liée à ces mouvements.»
Au cours de l'année, les réseaux de Talitha Kum ont enregistré une augmentation spectaculaire des injustices subies par les populations migrantes, qui, a-t-elle dit, «sont toujours plus vulnérables à l'exploitation sexuelle et au travail, ainsi qu'aux mariages forcés et à la mendicité.»
Sœur Nadia Coppa, présidente de l'UISG, a remercié les membres du comité de coordination de Talitha Kum, pour «les efforts inlassables et prophétiques» dans la lutte contre la traite des êtres humains, l'exploitation et l'élimination de toutes les formes d'esclavage. «L'engagement de Talitha Kum s'est accru au fil des ans, obtenant des résultats importants qui remplissent nos cœurs d'espoir et de foi en l'avenir, même si la route est longue et que de nombreuses étapes doivent encore être franchies», a-t-elle déclaré.
À Lisbonne, les catholiques d'Océanie alertent sur l'état des océans
- Viết bởi Vatican News
Réunis pour la conférence sur la protection des océans dans la capitale portugaise, organisée par l’Onu, des responsables catholiques et autochtones d’Océanie plaident pour une protection immédiate des eaux continentales. Le changement climatique est une réalité quotidienne de la région de près de 50 millions d'habitants, où la faune et la flore sont gravement menacées.
Claire Riobé - Cité du Vatican
Mgr Peter Loy Chong fait partie des milliers de participants convoqués par l'Organisation des Nations Unies, à l’occasion de la deuxième conférence internationale sur la protection des océans. Au milieu de dirigeants politiques, experts et défenseurs de l’environnement, l’archevêque du diocèse de Suva aux Îles Fidji, également président de la Fédération des Conférences épiscopales catholiques d’Océanie (FCECO), est venu porter la voix des catholiques et habitants autochtones de son continent.
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05/02/2022
L’océan, pilier de notre survie, au menu d’un sommet international
Un changement de langage nécessaire
«La crise écologique se produit en raison d’une crise intérieure», a-t-il plaidé au cours des échanges. Membre de l’ONG océanienne Oceania Talanoa, Mgr Peter Loy Chong alerte sur le besoin de changer les mentalités en délaissant notamment le paradigme «technocratique», difficulté majeure dans la lutte contre le changement climatique. L’archevêque des Fidji a ainsi souligné les limites du langage scientifique et académique, d’une pensée «anthropocentrique» marquée par le «pouvoir de l’argent».
«Quel langage arrive au cœur des gens et conduit au changement ? Le changement commence par le cœur», a-t-il soutenu, demandant que plus d’espace soit créé pour le déploiement d’un «langage spirituel, symbolique, artistique» sur ces sujets.
“«Nous essayons de réparer le monde sans mentionner qui a créé le monde.» - Mgr Peter Loy Chong”
L'Océanie, composée de 16 États indépendanent et de près de 25 000 îles, n’émet que quelques dixièmes de pourcents des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Pourtant, ses territoires, ses habitants et ses écosystèmes sont exposés aux aléas climatiques et à leurs conséquences. Parmi eux, la communauté scientifique alerte sur l'augmentation du niveau de la mer et des températures, l'érosion du littoral, l'acidification des océans, ou encore le blanchissement des coraux.
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La grande barrière de corail se meurt lors d'un troisième épisode de blanchissement
Présent à Rome en 2021 pour le Synode sur l’Amazonie, Mgr Peter Chong avait déjà évoqué l’idée d’un synode de l’Océanie comme prochaine étape pour l’Église. L’occasion, indiquait alors l’archevêque de Suva, de rappeler au monde l’importance de la vie marine et de son écosystème, indispensables mais gravement menacés aujourd'hui.
«Des millions de personnes souffrent»
Également présent au sommet à Lisbonne, le jésuite Pedro Walpole, coordinateur du réseau mondial Ecojésuite et président de l’Institut des sciences environnementales pour le changement social aux Philippines, a plaidé pour un réveil des consciences. Le missionnaire a mis au défi les consommateurs du monde entier de faire «partie de la solution» plutôt que d’augmenter le problème, en «branchant la climatisation».
«Nous sommes tous liés par l’océan», a-t-il rappelé, alors que le rôle de la mer dans la diminution de la température mondiale est actuellement «menacé» par le changement climatique. «Des millions de personnes souffrent», rendant indispensable une «économie de justice» et des changements «immédiats».
La conférence sur la protection des océans se concluera le 1er juillet 2022. Le gouvernement portugais espère qu’elle débouchera sur l'adoption d'une déclaration commune, permettant d'accélérer la sauvegarde de la biodiversité marine.
08/06/2020
L’approche intégrale du Saint-Siège dans la protection des océans
Chaque 8 juin, depuis 2008 a lieu la Journée mondiale de l'océan, instaurée par les Nations-Unies. Une initiative suivie de près par le Saint-Siège, lequel a toujours plaidé pour ...
(Avec Ecclesia)
Appel du pape : « Le monde a besoin de paix »
- Viết bởi Zenit
« Continuons à prier pour la paix en Ukraine et dans le monde entier »
Le pape François « lance un appel aux chefs des nations et des organisations internationales pour qu’ils réagissent devant la tendance à accentuer les conflits et les oppositions » : « Le monde a besoin de paix », déclare le pape.
En intervenant après la prière de l’angélus du dimanche 3 juillet 2022, le pape a demandé à continuer « à prier pour la paix en Ukraine et dans le monde entier ».
Le pape a souligné que « le monde a besoin de paix », mais « pas une paix basée sur l’équilibre des armes, sur la peur mutuelle ». « Non, ça n’ira pas, a-t-il dit. C’est un retour en arrière de soixante-dix ans. »
Le pape a encore une fois lancé un appel au dialogue : « La crise ukrainienne, a-t-il expliqué, aurait dû être, mais – si on le veut – elle peut encore le devenir, un défi pour des hommes d’État sages, capables de construire dans le dialogue un monde meilleur pour les nouvelles générations. Avec l’aide de Dieu, c’est toujours possible ! »
Il a également appelé au respect mutuel et « à un projet de paix global »: « Nous devons passer des stratégies de puissance politique, économique et militaire à un projet de paix global, a souligné le pape François : non à un monde divisé entre des puissances en conflit ; oui à un monde uni entre des peuples et des civilisations qui se respectent mutuellement. »
Zenit
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