Dân Chúa Âu Châu

Après plus de quinze ans de discussions, les États-membres de l'Onu sont parvenus le 4 mars à élaborer le premier traité visant à protéger les océans qui se trouvent en dehors des frontières nationales.

Vatican News

C'est une victoire pour la protection de la biodiversité des océans. Samedi 4 mars, les pays membres de l'Onu sont donc parvenus à un accord sur un traité pour protéger la haute mer. «Le navire a atteint le rivage» s'est réjouie Rena Lee, la présidente de la conférence intergouvernementale qui s'est tenue au siège des Nations unies à New York. Les délégués ont finalisé un texte qui sera adopté à une date ultérieure et qui pose un désormais un cadre juridique international.

Selon le texte, en cours de traduction dans les six langues officielles de l'Onu (dont le français), 30 % des océans du monde se retrouvent désormais dans des zones protégées. Jusqu'ici, seulement 1% de la haute mer était protégé, octroyant à n'importe quel pays le droit d'y pêcher, d'y naviguer ou d'y mener des recherches scientifiques.

Le texte consacre par ailleurs davantage de fonds à la conservation marine et prévoit de nouvelles règles pour l'exploitation minière en mer. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a salué une «victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices qui menacent la santé des océans, aujourd’hui et pour les générations à venir».

Victoire saluée par les ONG

Face aux défis environnementaux liés au réchauffement climatique, à la pollution et à l’industralisation de la pêche, il y avait urgence à fixer des règles. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), environ 10 % des espèces marines sont en effet menacées d'extinction. Cet accord a été salué par de nombreuses associations de protection de l'environnement. Greenpeace a ainsi salué «un jour historique». « Nous pouvons enfin passer des paroles aux actes. Les pays doivent adopter officiellement le traité et le ratifier le plus rapidement possible pour qu’il entre en vigueur, puis mettre en place les réserves marines entièrement protégées dont notre planète a besoin» s'est réjouie Laura Meller, représentant l'ONG aux discussions à New York. 

Les nouvelles zones protégées, établies par le traité, vont dorénavant imposer des limites à la pêche, mais aussi au tracé des voies de navigation et aux activités d'exploration telles que l'exploitation minière en eaux profondes, qui consiste à extraire des minéraux d'un fond marin situé à 200 mètres, ou plus, sous la surface. Plus de 60 % des eaux sur la planète sont considérées comme internationales, c'est à dire situées à plus de 200 miles nautiques des côtes (370 kilomètres). 

Après plus de quinze ans de discussions, les États-membres de l'Onu sont parvenus le 4 mars à élaborer le premier traité visant à protéger les océans qui se trouvent en dehors des frontières nationales.

Vatican News

C'est une victoire pour la protection de la biodiversité des océans. Samedi 4 mars, les pays membres de l'Onu sont donc parvenus à un accord sur un traité pour protéger la haute mer. «Le navire a atteint le rivage» s'est réjouie Rena Lee, la présidente de la conférence intergouvernementale qui s'est tenue au siège des Nations unies à New York. Les délégués ont finalisé un texte qui sera adopté à une date ultérieure et qui pose un désormais un cadre juridique international.

Selon le texte, en cours de traduction dans les six langues officielles de l'Onu (dont le français), 30 % des océans du monde se retrouvent désormais dans des zones protégées. Jusqu'ici, seulement 1% de la haute mer était protégé, octroyant à n'importe quel pays le droit d'y pêcher, d'y naviguer ou d'y mener des recherches scientifiques.

Le texte consacre par ailleurs davantage de fonds à la conservation marine et prévoit de nouvelles règles pour l'exploitation minière en mer. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a salué une «victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices qui menacent la santé des océans, aujourd’hui et pour les générations à venir».

Victoire saluée par les ONG

Face aux défis environnementaux liés au réchauffement climatique, à la pollution et à l’industralisation de la pêche, il y avait urgence à fixer des règles. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), environ 10 % des espèces marines sont en effet menacées d'extinction. Cet accord a été salué par de nombreuses associations de protection de l'environnement. Greenpeace a ainsi salué «un jour historique». « Nous pouvons enfin passer des paroles aux actes. Les pays doivent adopter officiellement le traité et le ratifier le plus rapidement possible pour qu’il entre en vigueur, puis mettre en place les réserves marines entièrement protégées dont notre planète a besoin» s'est réjouie Laura Meller, représentant l'ONG aux discussions à New York. 

Les nouvelles zones protégées, établies par le traité, vont dorénavant imposer des limites à la pêche, mais aussi au tracé des voies de navigation et aux activités d'exploration telles que l'exploitation minière en eaux profondes, qui consiste à extraire des minéraux d'un fond marin situé à 200 mètres, ou plus, sous la surface. Plus de 60 % des eaux sur la planète sont considérées comme internationales, c'est à dire situées à plus de 200 miles nautiques des côtes (370 kilomètres).

Vatican News