Tin Ngoại Ngữ
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En juin, le Pape prie pour les familles, un chemin de sainteté
- Viết bởi Vatican News
L'intention de prière du Saint-Père pour le mois de juin a été publiée aujourd'hui par le Réseau mondial de prière. À l’approche de la Xe Recontre mondiale des famille, François exhorte les familles chrétiennes à exprimer l'amour par des gestes concrets, à apprendre de leurs erreurs et à trouver la présence de Dieu à chaque instant.
Paolo Ondarza - Cité du Vatican
«L'amour dans la famille est un chemin personnel de sainteté pour chacun d'entre nous». Voici un extrait de la vidéo révélant l'intention de prière que François confie à l'Église en ce mois de juin, par le biais du Réseau mondial de prière du Pape.
Vers la Rencontre mondiale des Familles
Alors que s’achèvent les préparatifs de la Rencontre mondiale des familles, qui se tiendra du 22 au 26 juin à Rome en conclusion d’une année consacrée à la réflexion sur la famille, à l'occasion du cinquième anniversaire de l'exhortation apostolique Amoris laetitia, le Saint-Père prie «pour les familles chrétiennes du monde entier, afin que, par des gestes concrets, elles puissent vivre la gratuité de l'amour et de la sainteté dans la vie quotidienne».
Dieu est présent dans la famille
«La famille parfaite n'existe pas. Il y a toujours des "mais"», note le Saint-Père mais «nous ne devons pas avoir peur des erreurs ; nous devons en tirer des leçons, pour aller de l'avant. N'oublions pas que Dieu est avec nous : dans la famille, dans le quartier, dans la ville où nous vivons, il est avec nous». Le Pape encourage les familles à ne pas avoir peur, «même au milieu des vagues de la vie, car Dieu prend soin de nous.»
Dieu est avec nous à tout moment, poursuit François, «dans le balancement du bateau agité par la mer: quand nous nous disputons, quand nous souffrons, quand nous sommes joyeux, le Seigneur est là et nous accompagne, nous aide, nous corrige».
Apprendre à être ensemble
Il y a les épreuves du quotidien et celles du temps. «Dans la famille, nous apprenons à être ensemble à travers les générations», note encore François. «La famille est le lieu où nous apprenons à vivre ensemble: vivre ensemble avec les plus jeunes et les plus âgés. Et en étant ensemble, jeunes, vieux, adultes, enfants, en étant unis dans nos différences, nous évangélisons par notre exemple de vie. »
La famille en première place
La vidéo du mois de juin du Pape est la deuxième d'une série de trois consacrée à la famille, produite par le Réseau mondial de prière du Pape avec la collaboration du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. En mai, les protagonistes étaient les jeunes, en juillet ce seront les personnes âgées. Face à des données qui photographient une crise constante vécue depuis des années par ce qui est reconnu comme la cellule fondamentale de la société, la famille continue aujourd'hui à être la principale source de sens pour la vie de nombreuses personnes. Ce chiffre ressort d'une enquête du Pew Research Center réalisée en 2021, selon laquelle la famille occupe la première place parmi les réalités qui donnent un sens à l'existence.
L'extraordinaire dans l'ordinaire
«Il n'y a pas de familles parfaites», nous rappelle Amoris laetitia, «et nous ne devons pas avoir peur des difficultés», déclare à son tour le cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. «Toutes les familles ont des angoisses, des souffrances, mais aussi des joies et des espoirs. Les relations d'amour entre les époux, les parents, les enfants et les grands-parents se transforment en chemins de sainteté, faits de simples gestes quotidiens, qui avec peu rendent extraordinaires les moments ordinaires», estime le cardinal.
L'importance de la prière
«François nous rappelle que la famille est le lieu où l'on apprend à vivre avec la différence, avec les plus jeunes et les plus âgés. Rencontrer des personnes différentes est une richesse, pas une menace. Dans le monde d'aujourd'hui, il semble que la différence provoque la confrontation, alors qu'elle devrait au contraire ouvrir de nouvelles voies. La famille est le lieu pour apprendre à aimer, à vivre avec la différence, en apprenant de ses erreurs, conscient que le Seigneur est présent, aide et accompagne. Cette expérience de la présence de Dieu passe par la prière, c'est pourquoi il est important de prier pour cette intention de prière du Pape», rapporte pour sa part le Père Frédéric Fornos S.J., Directeur International du Réseau Mondial de Prière du Pape.
Vatican News
EUROPE/ITALY - 150th anniversary of the founding: Comoni Missionary Sisters and the Daughters of Mary Help of Christians celebrate together
- Viết bởi Agenzia Fides
Friday, 3 June 2022
Rome (Agenzia Fides) - In 2022 the Comboni Missionary Sisters and the Daughters of Mary Help of Christians celebrated the 150th anniversary of the founding of their congregations. A brief report sent to Agenzia Fides by the General Sector of the Missions of the Daughters of Mary Help of Christians (FMA), brings together the two Congregations animated by the same missionary charism. "The Comboni Missionary Sisters, founded in 1872 by Daniele Comboni, are an exclusively missionary institute for women dedicated to the mission ad gentes, thus responding to the prophetic intuition of Comboni, who recognized the need to assign religious sisters to the evangelizing activity of the Church", says a statement on the anniversary
"The sisters can be found in Africa, Europe, America and Asia. They come from 33 nations, work in 30 countries on four continents and have more than 1,200 members". "The Institute of the Daughters of Mary Help of Christians - continues the note - was founded on August 5, 1872 and the Sisters are consecrated women who live in community and are among the people, expressing their radical love for Christ in their educational service to the young people, especially those most in need. From the very beginning, the institute has been characterized by missionary passion. Just five years after its foundation, the first missionary expedition left for Uruguay. They are currently present on all five continents". "What these two congregations have in common is their missionary passion," the report continues.
Its founders, Daniele Comboni and Don Bosco, met several times since 1864 and shared their passion for God and people, going to the ends of the earth". During the jubilee service, which will take place today, June 3, in the Lateran Basilica in Rome, all other congregations will be commemorated that are celebrating their 150th anniversary this year. (AMG/AP) (Agenzia Fides, 3/6/2022)
EUROPE/RUSSIA - The Catholic community will pray the Rosary for peace with the Pope
- Viết bởi Agenzia Fides
Moscow (Agenzia Fides) - “I invite all the faithful to pray together, here in the Cathedral, the Rosary in communion with Pope Francis, at the end of the month of May on Tuesday, May 31, which as we know, is dedicated to the Holy Virgin Mary.
We join the Pope and, through him, the universal Church, to implore the gift of peace in Ukraine and in every part of the world where conflicts are taking place that are often forgotten”.
Thus Msgr. Paolo Pezzi, Metropolitan Archbishop of the Mother of God in Moscow, at the end of the celebration for the solemnity of the Ascension, which he presided over in the Catholic Cathedral packed with faithful, announced yesterday, May 26, the participation of the Catholic community of Moscow to pray the Rosary wanted by Pope Francis. As Fides has learned, it will be possible for the faithful to follow the live broadcast of the event in the same Cathedral. Archbishop Pezzi will then preside over the Eucharistic celebration, during which people will pray for peace.
The Catholic Church in Russia immediately mobilized to help refugees and those in need of help due to the situation in Ukraine.
For this purpose, as can be learned from the official website of the Cathedral (https://www.catedra.ru/), it is possible to make a donation through three different channels: the Caritas of Saratov (diocese of San Clemente), which directly takes care of refugees in the Rostov region; the Interfaith Foundation for the Promotion of Humanitarian Projects (Mežreligioznyj Fond Sodejstvija Realizacii Sovmestnych Gumanitarnych Proektov); and the Archdiocese of the Mother of God in Moscow, which then sends the donated sums directly to the Holy See.
The reason for making donations in each of the ways indicated is a solidarity contribution to refugees. The Catholic Cathedral of Moscow, dedicated to the Immaculate Conception of Mary, is a neo-Gothic style building built in the early twentieth century. Like all the other buildings intended for worship located on Soviet soil, it went through the various phases of the contemporary history of the Church in Russia: closed in 1938, at the time of the so-called great Stalinist purges, it was desecrated and used by the Communist regime as a warehouse and market, to then return to the possession of the Catholic Church after the collapse of the USSR and re-consecrated in 2005.
To date, Catholics in Russia are less than 1% of the total population of the Federation. (CD) (Agenzia Fides, 27/5/2022)
EUROPE/ITALY - Long-term sustainable solutions are urgently needed: World Hunger Day
- Viết bởi Agenzia Fides
Rome (Agenzia Fides) - "To avert the imminent risk of an unprecedented global food crisis, there is an urgent need for long-term sustainable solutions and political will and determination, addressing the roots of our unjust food system that triggers hunger", says the Secretary General of Caritas Internationalis, Aloysius John, on the occasion of World Hunger Day which is celebrated today May 28, 2022.
The impact of COVID-19, conflicts, climate crisis, the war in Ukraine are having terrible consequences all over the world, especially as regards to food insecurity. Hence the appeal to Agenzia Fides of the Caritas Confederation that calls on governments and the main stakeholders to commit themselves at all levels and to urge the implementation of sustainable recovery strategies based on addressing the impacts of climate change and conflicts . "A world without hunger is possible if people are motivated and encouraged to become active players in food production", said Aloysius John.
According to the note received, in Burkina Faso, in order to assist the more than 2.2 million people who have suffered from hunger due to the conflict and extreme climatic conditions, the local Caritas has provided the affected people with food and access to social and economic services in order to improve inclusion. It also facilitated access to information and services for smallholder farmers and other actors in the value chain to improve the production and processing of sustainable products and nutritious food.
In the Rohingya camps in Bangladesh, the Confederation has organized and supported a series of microfinance initiatives. Around the world, some 276 million people suffer from acute food insecurity, while 811 million people still go to sleep without eating. In the Sahel and Horn of Africa regions, several million people are facing drought and famine conditions, and an estimated 15-16 million people in Ethiopia, Kenya and Somalia are in need of immediate food assistance due to drought. (see Fides, 23/5/2022).
In Venezuela, where child malnutrition rose to 26% during the Covid-19 pandemic, 9.3 million people are in conditions of food insecurity and 96% of the population lives in poverty, on less than $ 3 a day.
In Syria, more than 55% of the population is believed to suffer from food insecurity. The number of malnourished Syrian children – more than 6.5 million - has increased by 7% in the last year alone. (AP) (Agenzia Fides, 28/5/2022)
ASIA/INDIA - The Missionaries of Charity: "to live like the poor among the poorest, to bear witness with them to God's love"
- Viết bởi Agenzia Fides
Calcutta (Agenzia Fides) - "Our whole existence revolves around the love for Jesus towards the poor, because our foundress, Mother Teresa, taught us that Jesus is in them. This is the principle that guides all of our existence and transforms our days into a continuous encounter with Christ: giving the Eucharist, visiting the poorest of the poor, giving them food, clothes, caring for them is a gesture of love towards Christ himself". This is what Sister Mary Prema, of German origin, former Superior General of the Order, says in an interview with Fides, speaking of the missionary commitment that the nuns carry out all over the world, caring especially for the poor and the sick. Taking care of the most needy, orphans and lepers - explains Sister Mary - is the fulcrum of the charism of this congregation which, after more than 70 years since its foundation, now has 6,000 religious women scattered in 123 countries of Europe, Asia, Africa, America.
"It is a life following Jesus Christ with the four vows of the Congregation: poverty, obedience, chastity and free service to the poorest of the poor. We are not called only to be efficient, but in everything we do we wish to satisfy the thirst of Christ in the Cross at the service of the poor. Our vow is of poverty", said Sister Mary.
Mother Teresa distinguished between physical suffering and spiritual suffering: "Here in Calcutta - says the missionary - we see that it is much easier for us to carry out the physical services of the 'corporal works of mercy': taking care and looking after dying people, giving medical assistance to the sick and helping the homeless in our homes. The spiritual services of charity - she continues - require a much greater commitment. We can react to the suffering of the soul above all with our prayers".
The mission of the Sisters of Mother Teresa is therefore "to work for the salvation and sanctification of the poorest of the poor wherever they are throughout the world, transforming the love of God into concrete actions such as: caring for the needy, the sick and the dying materially and spiritually, to gather street children to instruct them, taking care of beggars, lepers and their families and, in general, taking care of those who are marginalized, those who are not loved, those who are alone".
Each sister - she explains - goes where she is sent and does not choose either the place or the type of apostolate. "We serve the poor - adds Sister Mary - in the sense that we try to be one of them. We too are the poorest of the poor, because with them and like them we are in search of Jesus. Jesus who is in our hearts, serving Him present in the poor. And there is no privileged place to do this, one can serve the poor Jesus in every corner of the world, because in every corner of the world - she concludes - one experiences the same reality of the search for Jesus, in those who do not know him and in those who are excluded".
The Congregation of the Missionaries of Charity was founded on 7 October 1950 by Mother Teresa of Calcutta who on October 19, 2003 was beatified by Pope John Paul II. (ES) (Agenzia Fides, 28/5/2022)
Proximité du cardinal Parolin avec le cardinal Zen et espoir d’un cessez-le-feu en Ukraine
- Viết bởi Vatican News
Le secrétaire d'État a commenté l'affaire du cardinal Zen à Hong Kong, arrêté puis relâché sous caution. En marge d'un événement sur le Pape Jean-Paul I à la Grégorienne, le cardinal Parolin est également revenu sur la guerre en Ukraine, à quelques jours de la mission de Mgr Gallagher à Kiev. Il réitère la volonté du Saint-Siège de tout faire pour la paix.
Salvatore Cernuzio – Cité du Vatican
«Je tiens à exprimer ma proximité avec le cardinal Zen qui a été libéré et bien traité». Interrogé en marge d’un événement dédié au futur bienheureux Albino Luciani à l'Université pontificale grégorienne à Rome, le cardinal a dit être «vraiment désolé» de l'arrestation mercredi dernier à Hong Kong de l'evêque émérite de l’ancienne colonie britannique. Le secrétaire d’État estime que l'affaire ne doit pas être lue comme «un désaveu» de l'accord entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine sur les nominations d'évêques, stipulé en 2018 et prolongé pour deux ans. Certes, dit-il, «l'espoir le plus concret est que des initiatives comme celle-ci ne puissent pas compliquer le chemin déjà complexe et pas simple du dialogue».
La mission de Mgr Gallagher à Kiev
À quelques jours du départ pour Kiev du secrétaire pour les Rapports avec les États, le cardinal Parolin évoque la guerre en Ukraine. La mission de Mgr Paul Richard Gallagher servira, explique-t-il, à réaffirmer les objectifs pour lesquels la Secrétairerie d’Etat «a travaillé et travaille dans la mesure du possible, parce que les espaces sont très limités». «Un cessez-le-feu» serait «un point de départ fondamental» afin que «les opérations belliqueuses se concluent». L’espoir, dit le cardinal Parolin, est que commence «un dialogue sérieux, sans conditions préalables, pour essayer de trouver un moyen de résoudre ce problème».
Envoyer des armes à l'Ukraine
Le cardinal Parolin aborde également la question sensible de l'envoi d'armes à l'Ukraine. Il réitère la position déjà exprimée ces derniers jours, à savoir qu'«il existe un droit à la défense armée en cas d'agression», comme l'affirme également le catéchisme de l'Église catholique, mais «sous certaines conditions». La première, souligne le cardinal, est «celle de la proportionnalité, c'est-à-dire le fait que la réponse ne produise pas de dommages plus importants que l'agression. Dans ce contexte, nous parlons d'une 'guerre juste'». «Je comprends, ajoute le cardinal, qu'en termes concrets, ce soit plus difficile à déterminer, mais nous devons disposer de paramètres clairs afin d'aborder la question des armes de la manière la plus juste et la plus modérée possible».
Trouver d'abord des solutions
Citant ensuite un commentaire entendu hier sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine, le cardinal Parolin juge que Moscou et Kiev «finiront par devoir trouver une solution, car la géographie les oblige à vivre non pas ensemble mais proches, ils partagent tant de milliers de kilomètres de frontière». Le prélat regrette néanmoins que «nous n'ayons toujours pas compris la leçon selon laquelle, au lieu de faire tout ce massacre et de produire tous ces décombres, des solutions pourraient être trouvées plus tôt». Voilà ce que le Saint-Siège a toujours espéré, ajoute-t-il. Le problème, pour le cardinal, c'est que «ces dernières décennies, le thème du multilatéralisme s'est érodé», il est dès lors «logique lorsque chacun se concentre sur ses propres intérêts, sur son propre point de vue, et ne sait pas partager et trouver des réponses communes, qu’à la fin on en arrive là».
L’Italie propose des négociations de paix
Quant aux discussions de paix proposée par le gouvernement italien, le cardinal Parolin déclare que l'initiative proposée par le Premier ministre Mario Draghi «doit être soutenue» et réaffirme que pour le Saint-Siège «toute tentative pouvant conduire à la conclusion de la guerre est la bienvenue». «Nous ne voulons pas prendre l'initiative», précise-t-il, «si d'autres parviennent à faire ce que le Saint-Siège n'est pas en mesure de faire parce que son offre de médiation ou d'intervention n'a pas été acceptée, très bien.»
Les tentatives pour Marioupol
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Le Pape a rencontré les épouses de soldats ukrainiens défendant Marioupol
Toujours interrogé par les journalistes sur la récente rencontre du Pape avec les épouses de deux combattants du bataillon Azov, barricadés dans l'aciérie d'Azovstal, le cardinal Parolin explique que «nous avions fait connaitre notre volonté d'être garants de l'évacuation des civils restant sur place mais, ensuite, rien n'a été fait. En tout cas, je n'ai pas entendu dire qu'il y avait une suite...». Le secrétaire d’État rapporte qu’il s’agissait de la dernière de plusieurs tentatives d’évacuation ces dernières semaines. «Le nonce lui-même avait émis l'idée d'y aller ensemble avec le métropolite de Zaporizhzhia, mais en fait il n'y a pas eu de suite car aucune garantie de sécurité n'a été donnée pour la mission».
Relations avec le Patriarcat de Moscou
Aux questions posées concernant les relations avec le Patriarcat de Moscou, après la décision du Pape de ne pas rencontrer Kirill, le cardinal Parolin a admis que «nous sommes dans un moment difficile, nous devons le reconnaître», mais cela «ne signifie pas que nous sommes au point zéro ou qu'il y a un gel entre l'Église orthodoxe russe et l'Église catholique. Des canaux existent et des tentatives de dialogue existent. Mais, tout est devenu plus difficile», précisément en raison des événements récents.
Vaican News
La sainteté consiste en «beaucoup d’amour quotidien» rappelle François
- Viết bởi Vatican News
Le Pape François a célébré ce dimanche 15 mai la messe pour la canonisation de dix bienheureux. Devant près de 50 000 fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre et aux alentours, il a exhorté à se laisser aimer par le Christ et à aimer comme lui, non par des actions héroïques, mais dans le service et le don de soi-même. Les nouveaux saints en témoignent et invitent chaque baptisé à le vivre, selon sa vocation propre.
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Une Place Saint-Pierre fourmillant de groupes arrivés progressivement depuis le lever du jour. Des banderoles agitées dans un air presqu’aussi chaud qu’un mois d’été. Des centaines de prêtres, et des autorités politiques venues de divers pays. Il y a longtemps que l’on avait pas connu cette atmosphère d’effervescence aux abords de la basilique pétrinienne: la dernière messe de canonisation avait été célébrée en octobre 2019, quelques mois avant que la pandémie de covid-19 ne vienne imposer ses mesures de restriction.
Des dizaines de milliers pèlerins ont assisté ce matin à la cérémonie, qui s’est déroulée sous un franc soleil.
Le rite de canonisation des dix bienheureux – cinq religieux et religieuses italiens, un laïc indien, un carme néerlandais, Titus Brandsma, et trois français, Charles de Foucauld, César de Bus et Marie Rivier – s’est déroulé, comme le veut la liturgie, au début de la messe: chant du Veni Creator, Petitio (demande formelle de canonisation adressée par le préfet de la Congrégation pour la cause des saints, le cardinal Marcello Semeraro, au Pape François), litanie des saints, formule de canonisation prononcée par le Saint-Père, suivie du chant de l’Alléluia et du Gloria.
Le Pape François prononçant la formule de canonisation - 15 mai 2022
Notre identité: «aimés de Dieu»
Une fois les dix saints inscrits officiellement au «registre des saints», la messe s’est poursuivie avec la liturgie de la Parole, en suivant les lectures de ce 5e dimanche de Pâques. Dans l’Évangile, issu de saint Jean (13, 31-33a., 34-35), Jésus prononce son «commandement de l’amour»: «Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres». Un verset commenté par le Saint-Père dans son homélie.
Tout d’abord, a expliqué François, le Seigneur nous a aimés «jusqu’au bout, jusqu’au don total de lui-même», et cela même à l’heure où Judas l’a trahis. Et «dans l'obscurité et les tempêtes de la vie, c'est cela l'essentiel : Dieu nous aime». C'est là «notre identité» et «notre force: aimés de Dieu», a ajouté le Souverain Pontife.
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Qu’est-ce que la sainteté?
Cette certitude de «l'amour inconditionnel et gratuit de Dieu, que nous n'avons pas mérité» est centrale, a souligné le Pape. «Au début de notre être chrétien, il n'y a pas de doctrines ni d'œuvres, mais l'émerveillement de nous découvrir aimés, avant toute réponse de notre part». Un amour gratuit qui est aussi l’essentiel de la sainteté, contrairement à l’idée que l’on peut s’en faire.
Et François de décrire une sainteté conçue comme un idéal fait «d’héroïsme personnel», un «objectif inaccessible» coupé «de la vie quotidienne». Non, devenir saint, «c'est avant tout se laisser transfigurer par la puissance de l'amour de Dieu. N'oublions pas la primauté de Dieu sur le moi (...), de l'Esprit sur la chair, de la grâce sur les œuvres», a déclaré le Souverain Pontife, regrettant que l'on donne souvent «plus d'importance au moi» et à la chair.
Une force qui transfigure
Cet amour reçu de Dieu «est la force qui transforme notre vie : il dilate notre cœur et nous prédispose à aimer», a poursuivi le Pape, commentant la deuxième partie du verset johannique.
Il ne s’agit pas seulement d’imiter l’amour de Jésus, mais d’aimer en raison de cet amour «qui nous guérit et nous transforme», qui rend capable d’«accomplir des gestes d'amour dans chaque situation». L'équation est simple: «Tout comme je suis aimé, je peux aimer».
Vivre cet amour signifie «servir et donner sa vie».
“[«Servir, c'est-à-dire ne pas faire passer ses propres intérêts en premier ; (…) partager les charismes et les dons que Dieu nous a donnés. Se demander concrètement : "qu'est-ce que je fais pour les autres ?" (...) et vivre le quotidien dans un esprit de service, avec amour et sans clameur, sans rien revendiquer». ]”
Donner sa vie, qui ne désigne pas une réalité matérielle mais «se donner soi-même», «toucher et regarder la chair du Christ qui souffre dans nos frères et sœurs», a décrit l’évêque de Rome, avant de résumer: «La sainteté n'est pas faite de quelques gestes héroïques, mais de beaucoup d'amour quotidien». Selon son propre état de vie, «toujours regarder Jésus dans les autres», a-t-il encore indiqué.
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La voie est ouverte
Titus Brandsma, Devasahayam Lazare Pillai, César de Bus, Luigi Maria Palazzolo, Giustino Maria Russolillo, Charles de Foucauld, Marie Rivier, Maria Francesca di Gesù Rubatto, Maria di Gesù Santocanale, et Maria Domenica Mantovani: dix nouveaux saints qui nous invitent à aimer nous aussi jusqu’au bout, avec Jésus, dans le service et le don de soi. «Servir l'Évangile et les frères, offrir sa vie sans retour (...), sans chercher la gloire mondaine : nous sommes, nous aussi, appelés à cela», a souligné le Pape. Ce sont «nos compagnons de route», qui ont répondu à leur vocation personnelle «avec enthousiasme», jusqu’à devenir «des reflets lumineux du Seigneur dans l'histoire».
Or la route de la sainteté «n'est pas fermée» mais «universelle» et «commence avec le baptême», a assuré François. C'est une voie pour chaque baptisé: «chacun de nous est appelé à la sainteté, à une sainteté unique et non reproductible», a insisté le Saint-Père. Et de conclure par cette exhortation: «Oui, le Seigneur a un plan d'amour pour chacun de nous, il a un rêve pour ta vie, pour ma vie, pour la vie de chacun de nous. (...) Fais-le avancer avec joie».
Regina Cœli: que les nouveaux saints suscitent la paix
Au terme de cette messe, le chant du Regina Cœli a été entonné. Le Souverain Pontife a prononcé auparavant quelaues mots de remerciements. Il a aussi souligné combien «il est bon de voir que, par leur témoignage évangélique, ces saints ont favorisé la croissance spirituelle et sociale de leurs nations respectives et aussi de toute la famille humaine». Un témoignage d'actualité, «alors que, malheureusement, dans le monde, les distances s'accroissent et que les tensions et les guerres augmentent», a fait remarquer François, souhaitant ces nouveaux saints puissent «inspirer des solutions de rassemblement, des voies de dialogue, en particulier dans le cœur et l'esprit de ceux qui occupent des postes de grande responsabilité et sont appelés à être des protagonistes de la paix et non de la guerre».
Voir l'intégralité de la messe - commentée en français
Vatican News
Le Pape François en voyage au Canada du 24 au 30 juillet
- Viết bởi Vatican News
Le voyage apostolique du Saint-Père l'emmènera à Edmonton, Québec et Iqaluit dans le Grand Nord canadien. Il s'agira de la quatrième visite d'un pape au Canada depuis Jean-Paul II en 2002.
Le Saint-Siège a confirmé ce vendredi les dates du voyage apostolique du Pape François au Canada. Le Saint-Père est attendu dans le pays du 24 au 30 juillet prochains. «Accueillant l’invitation des Autorités civiles et ecclésiales ainsi que des communautés autochtones, le Saint-Père François accomplira un Voyage apostolique au Canada du 24 au 30 juillet prochain, visitant les villes d’Edmonton, Québec et Iqaluit» a précisé un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège.
Le programme et les détails du voyage seront rendus publics dans les prochaines semaines. Cette visite comportera donc trois étapes: Edmonton, Québec et Iqaluit. La ville d'Edmonton, capitale de l'Alberta compte le deuxième plus grand nombre d’Autochtones vivant dans les centres urbains au Canada. Iqaluit, située dans le Grand Nord canadien, non loin de l'Océan Arctique, regroupe le plus grand nombre d’Inuits au Canada (environ 3 900). Le Pape François avait été personnellement invité par les délégués Inuits à visiter le Nord du pays lors de sa rencontre fin mars au Vatican. La ville de Québec, enfin «s’avère une destination accessible pour les personnes qui souhaitent voyager afin de voir le pape François» précise la Conférence épiscopale du Canada. La région abrite également la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré, l’un des lieux de pèlerinage les plus anciens et les plus populaires en Amérique du Nord.
Le programme et les détails du voyage seront rendus publics dans les prochaines semaines.
Mgr Pierre Goudreault, évêque de Saint-Anne-de-la Pocatière au Québec se réjouit de cette venue du Saint-Père et revient sur les principaux thèmes de ce voyage apostolique
Vatican News
Pour le Pape, le monde a besoin de respirer la paix
- Viết bởi Vatican News
François a envoyé un message vidéo au Conseil national catholique pour le ministère hispanique aux États-Unis, réuni en congrès. Les chrétiens doivent construire des ponts et surmonter les schémas de guerre qui prévalent dans le monde.
Michele Raviart - Cité du Vatican
«En ce temps absurde où, sans être encore sortis d'une pandémie qui a affecté toute l'humanité avec tant de souffrance et de tristesse, nous nous trouvons au milieu de la souffrance et de la tragédie d'une guerre», nous devons nous rappeler que «toute guerre naît de l'injustice, toute guerre, y compris celles qui sont parfois faites dans nos familles et nos communautés, qui sont combattues ou faites en silence, celles-ci aussi naissent de l'injustice.» C'est ce qu'a rappelé le Pape François dans un message vidéo de salutation aux participants du Conseil national catholique pour le ministère hispanique des États-Unis, réunis à Washington pour le sixième congrès national "Roots and Wings" (Racines et aigles), qui a pour thème "Les voic prophétiques - être des ponts pour une nouvelle ère".
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Les vœux du Pape pour la fête de Pâques des Églises orientales
Les chrétiens bâtisseurs de paix
Un beau thème, qui peut sembler «somptueux», mais qui rappelle combien les chrétiens doivent donner l'exemple par des signes concrets de paix. L'invitation du Pape est de réfléchir «à la nécessité d'être des chrétiens qui transforment les structures et peuvent construire des ponts dans tous les secteurs de la société, en éclairant la pensée, afin qu'elle puisse conduire à des actions qui peuvent donner la paix et l'unité à tous les niveaux, en commençant par nos familles et nos communautés».
La fraternité appartient à tout le monde
«Le monde a besoin de paix, respirer la paix est sain», souligne encore le Pape, et pour cette raison «il est triste de voir que l'humanité est incapable d'être capable de penser avec des schémas et des projets de paix». «Nous pensons tous avec des schémas de guerre», dans une sorte de «caïnisme existentiel». «La fraternité de tous appartient à tous» et ne peut se réaliser avec ces dispositifs qui transforment «la vie des familles, des communautés, des peuples, des nations et du monde».
Vatican News
Patriarche Bartholomée: l'humanité est la grande perdante des guerres
- Viết bởi Vatican News
Dans son message de Pâques pour les Églises orientales, le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée, invoque la paix et la justice et dénonce le silence inadmissible des chrétiens face à la dégradation de la dignité humaine. Entretien avec Nikos Tzoitis, analyste du Patriarcat œcuménique de Constantinople.
Francesca Sabatinelli - Cité du Vatican
«La proclamation radieuse de la résurrection et du fait que le Christ est ressuscité, résonne aujourd'hui avec le fracas des armes, avec le cri d'angoisse des victimes innocentes de la violence de la guerre et des réfugiés, parmi lesquels se trouve un grand nombre d'enfants innocents».
Dans son message de Pâques pour les Églises orientales, dont l'Église orthodoxe, Bartholomée, patriarche œcuménique de Constantinople, évoque un «peuple ukrainien fidèle et vaillant qui porte une lourde croix», des réfugiés qu'il a récemment rencontrés en Pologne. «Prions et luttons pour la paix et la justice et pour ceux qui en sont privés», écrit-il, dénonçant le silence inconcevable des chrétiens «face à la dégradation de la dignité humaine».
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10/02/2022
Le Pape et Bartholomée, une responsabilité pastorale commune
«La tristesse qu'exprime le patriarche Bartholomée, explique Nikos Tzoitis, du Patriarcat œcuménique de Constantinople, consiste dans le fait que, bien que les êtres humains essaient toujours de vivre en paix, malgré cela, l'humanité vit dans une guerre continue, où la personnalité des êtres humains et la paix dans le monde sont détruites, et cela est très grave. Tous les grands philosophes, tout au long de l'histoire de l'humanité, ont dit que la vie de l'homme consiste à désirer la vie, à vivre dans un monde juste, or nous observons les derniers faits et que l'on répète que la mort prévaut dans le monde».
La pensée chrétienne met fin à l'injustice
Avec les victimes, l'humanité est la grande perdante des guerres, lit-on aussi dans le texte de Bartholomée, cette humanité «qui, au cours de sa longue histoire, n'a pas réussi à abolir la guerre», laquelle non seulement ne résout pas les problèmes, mais «en crée de nouveaux et de plus complexes». «La guerre sème la division et la haine, elle creuse le fossé entre les peuples», est-il souligné. «Bartholomée, poursuit Nikos Tzoitis, veut indiquer, d'une voix vive et très sincère, que seule la pensée chrétienne peut renverser ces injustices, mais malheureusement ces divisions entre nous chrétiens ne permettent pas à nos Églises d'avoir une voix commune et de l'élever haut et fort contre ces injustices qui apportent la mort».
Le christianisme, pas une idéologie, mais un fait de vie
L'humanité peut vivre sans guerre ni violence, indique aussi Bartholomée, qui rappelle combien il appartient au chrétien d'être «un artisan de la paix», et comment «l'Église du Christ, par sa nature, agit comme un artisan de la paix».
«Malheureusement, regrette Nikos Tzoitis, l'individualisme et le personnalisme ont prévalu dans l'Église et l'humanité en paie aussi le prix, c'est-à-dire une Église divisée qui ne sait pas élever sa voix contre la mort». L'espérance que Bartholomée confie à son message réside dans le fait, rappelle-t-il aux fidèles, «que le christianisme n'est pas une idéologie, mais un fait de vie». «Nous devons redécouvrir le sens de l'Église, l'être ecclésial, qui signifie que j'existe parce que mon prochain existe aussi et que la tolérance ne signifie pas accepter l'autre avec orgueil, mais se sacrifier pour lui. C'est très important de le comprendre parce que nous tous, comme le Pape François l'a également dit en rappelant saint Jean Chrysostome, pour notre Seigneur nous faisons partie du même troupeau, nous sommes tous les enfants de la même Mère Église et nous devons nous rencontrer avec humilité, pas avec égoïsme», développe Nikos Tzoitis.
Un premier synode œcuménique
En 2014, lors de leur rencontre à Jérusalem, le Pape François et Bartholomée ont rappelé à tous les chrétiens le 50e anniversaire de l'accolade historique entre Paul VI et Athénagoras, alors patriarche œcuménique de Constantinople. C'était à l'Épiphanie 1964, et cette image est devenue une icône des relations œcuméniques. En 2014, François et Bartholomée ont ensuite invité les chrétiens à se retrouver à Nicée en 2025, pour célébrer, après 17 siècles, le premier synode œcuménique, où le Credo a été établi. «La synodalité, en conclut Nikos Tzoitis, signifie coexister, tous, main dans la main, car nous devons nous rappeler que, comme le disent les grands Pères de l'Église, c'est là le véritable sens eschatologique de la vie».
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