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Une réflexion du card. Hummes

Le cardinal Claudio Hummes, rapporteur général du synode des évêques pour l’Amazonie, affirme que la promotion d’une culture de la protection de l’eau est fondamentale pour le synode d’octobre prochain « parce que nous nous trouvons au centre d’une crise écologique et climatique urgente ».

Le cardinal brésilien, également président du Réseau ecclésial pan-amazonien (REPAM), est intervenu dans un séminaire organisé la semaine dernière en Argentine, à Buenos Aires, sur le « droit à l’eau ».

Un jalon sur le chemin de préparation du synode qui a lieu en octobre prochain (dimanche 6 – dimanche 27 octobre 2019) sur le thème: « Amazonie: nouveaux chemins pour l’Église et pour une écologie intégrale ».

Dans un entretien accordé à Vatican News en portugais, le 30 mai 2019, il souligne notamment qu’il est important de prendre conscience que l’eau est un bien incontournable « pour la survie humaine et pour l’équilibre de l’écosystème » et également pour l’Amazonie : « En Amazonie, c’est l’eau qui prend soin de la forêt, une quantité d’eau immense, et la forêt prend soin de l’eau » et le grand gardien de celle-ci, ce sont les communautés indigènes.

C’est pour cela, a-t-il ajouté que la question de l’eau est également fondamentale pour le synode.

Comme mesures urgentes à prendre, le cardinal Hummes préconise de créer « une nouvelle culture du pauvre en relation avec l’eau », en réfléchissant à « comment la protéger, sous quelle forme », et en se rendant compte que l’eau est déjà réduite et n’est pas « infinie » : « C’est pourquoi, pour surmonter la crise, il est nécessaire de prendre soin de l’eau et de savoir comment le faire, et quelle est notre relation à l’eau ».