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Dans l'attente du Pape François et avec l'homélie du cardinal Angelo Bagnasco, président du Conseil des conférences épiscopales européennes, l'événement a été ouvert en appelant toute l'Église à réfléchir sur le thème : "Toutes mes sources sont en Toi".

Benedetta Capelli - Cité du Vatican

«Que le Seigneur Dieu nous accorde de pouvoir sentir en ces jours que le Christ est avec nous dans l'Eucharistie. Il ne laisse pas l'Église, les peuples et l'humanité seuls». Ce sont les mots prononcés par le cardinal Péter Erdő, primat de Hongrie, au début de la messe d'ouverture du 52e Congrès eucharistique international à Budapest, reporté l'année dernière en raison de la pandémie de covid-19.

Dans l'homélie de la messe célébrée sur la place des Héros à Budapest, le cardinal Angelo Bagnasco, président du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe, a rappelé que les cloches sonnent de manière festive, «formant un chœur qui veut embrasser l'humanité entière».

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02/09/2021

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De cette chaire idéale, la voix des bergers, la voix de cette assemblée émouvante, veut frapper - humblement et joyeusement - le cœur des peuples d'Europe, et aller au-delà, jusqu'aux points les plus reculés de la terre.

Une voix «faible, mais qui fait écho à celle des siècles et est marquée par le sang des martyrs», dans laquelle elle puise la force d'annoncer Jésus et de rappeler que «malgré les limites et les ombres de ses enfants, la lumière du Christ brille dans l'Église».

Personne n'est seul

Cette voix, «comme une voile déployée par le souffle de l'Esprit», dit une grande vérité à l'homme d'aujourd'hui : «vous n'êtes pas seul dans un univers hostile, vous n'êtes pas seul devant le merveilleux mystère de la vie, vous n'êtes pas seul avec votre soif de liberté et d'éternité. Où que tu sois, tu n'es pas invisible, Dieu te regarde avec amour ; tu n'es pas orphelin, Dieu est ton Père ; tu vaux le sang de Jésus, Rédempteur du monde et Pain de la vie éternelle. N'ayez pas peur : Dieu n'est pas mort, l'Eucharistie surmonte toute solitude, tout éloignement, toute indifférence.» Et cette même voix fait en sorte que l'Église soit appelée à ne pas se taire, à ne pas être réduite au silence, mais à «donner au visage de tout homme la splendeur du Christ ressuscité».

Dieu est jeune

En regardant les enfants ayant fait leur première communion ou leur confirmation, le cardinal Bagnasco rappelle la simplicité de leur cœur qui accueille Jésus, un ami qui ne trahit pas. Aux jeunes des écoles catholiques, il a dit que la foi et la raison vont de pair et que «Dieu n'est pas un concurrent de votre liberté, et la foi n'est pas une série d'interdictions, mais un grand oui à la joie, même quand elle est exigeante parce que l'amour est une chose sérieuse».

«N'oubliez pas : l'Église a besoin de vous, de votre jeunesse, de votre enthousiasme, et vous avez besoin de Jésus. Tout vieillit vite, seul Dieu est toujours jeune, et l'Église est la vraie jeunesse du monde parce qu'elle préserve le sacrement du Corps du Christ. Que l'Eucharistie soit le centre de vos journées. De tous les jours !»

Le cardinal Bagnasco s'est également adressé aux prêtres, «sentinelles du matin, présence vivante de l'Église Mère et Maîtresse». L'Église les remercie parce qu'ils sont «les hérauts de l'amour de Dieu, les prophètes de l'Esprit dans un marché de la matière, les héritiers d'une Tradition vivante et les annonciateurs de l'avenir dans un monde perdu»«L'Église, ajoute-t-il, ne vous assure pas la tranquillité, mais vous répète avec le Christ : "N'ayez pas peur"».

Ouverture du Congrès eucharistique international à Budapest - Vatican News