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Un sommet très important s’est ouvert ce vendredi matin à Marseille: organisé par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (l’UICN), il a pour objectif de trouver des pistes concrète pour protéger la biodiversité plus que jamais menacée par les effets du réchauffement climatique.

Ce sommet constitue une étape avant la COP26 de Glasgow qui se tiendra au mois de novembre, et la COP15 dédiée à la biodiversité organisée en avril 2022 en Chine.

Si pas moins de 128 motions seront soumises à un vote final, les membres de l’UICN se sont mis d’accord sur des grandes priorités comme la protection des océans, la revalorisation de la présence des peuples autochtones, ou encore la protection des défenseurs de l’environnement dont plus de 200 ont été tués en 2019.

L'UICN est aussi l'organisme en charge de l'évaluation du niveau de péril de chaque espèce connue, selon des critères très précis est régulièrement mis à jour. Des grands singes d'Indonésie aux manchots d’Afrique du Sud, des lémuriens de Madagascar aux mammifères marins, des milliers d’espèces animales sont aujourd’hui au bord de l’extinction et il s’agit une nouvelle fois de tirer la sonnette d’alarme. Sur tous les continents, des récifs coralliens à l’Amazonie, la biodiversité est en danger.

Les motions votées devraient préparer un cadre de négociation global pour le sommet de l’ONU sur la biodiversité en Chine du printemps prochain. La première assemblée générale de l’UICN organisée à Fontainebleau en 1948 avait permis de signer les premières conventions internationales, sur la protection des zones humides par exemple. 

Le Saint-Siège est partie prenante de cette réunion, représenté par le cardinal Peter Turkson, préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral.

Le sommet de l'UICN de Marseille, une tentative pour sauver la biodiversité - Vatican News