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Rencontre avec Caritas à la paroisse San Giulio de Rome

Prière, charité des faits et charité passive. Ce sont les trois « signaux » qui montrent « qu’une paroisse se porte bien », a assuré le pape François lors de sa visite à la nouvelle église San Giulio de Rome, dans le quartier résidentiel de Monteverde, au sud du Vatican, le 7 avril 2019.

Le premier signal, a-t-il expliqué en rencontrant les membres de Caritas et les personnes aidées, « est la prière » : « une paroisse qui prie, les gens viennent prier et prient aussi chez eux. C’est le premier signal ».

« Ici, est-ce qu’on prie ou non ? a-t-il demandé. C’est une des choses qui évitent de tomber dans ce ‘supermarché’ dont nous avons entendu parler. Parce que la prière transforme tout, tout. »

Le deuxième signal, a ajouté le pape, « c’est la charité des faits, ce que vous faites. Se préoccuper des besoins de ses frères, de ses sœurs, des familles… Y compris les besoins cachés, que l’on ne montre pas par honte, mais ils existent, il y en a beaucoup… une charité active, la charité du ‘oui’ : ‘oui, je fais cela’, du ‘oui’, active ».

« Et le troisième, a-t-il conclu, est la charité passive. Que signifie ‘charité passive’ ? Que vous vous aimiez et ne vous critiquiez pas entre vous. C’est une maladie trop grave, le ragot, et quand il y a des ragots dans une paroisse, la paroisse ne va pas bien. C’est un vice qui entre, qui entre subtilement : apporter une nouvelle pour dire du mal des autres… Non, s’il vous plaît, cela ne va pas. »

Avec une traduction d’Hélène Ginabat