Tin Ngoại Ngữ
Tin Ngoại Ngữ
- Viết bởi Anne Kurian
Rome, 1 juin 2015 (ZENIT.org)
Pour le cardinal Sandri, le témoignage des chrétiens d'Orient « aide à nous montrer plus courageux lorsqu’il s’agit de professer notre foi, et de défendre la dignité de l’homme de sa conception jusqu’à sa mort naturelle, du mariage entre l’homme et la femme, du travailleur, du pauvre et de l’exilé ».
La messe annuelle de l'association française L’Œuvre d’Orient, a eu lieu hier, 31 mai 2015, en la cathédrale Notre-Dame de Paris : elle était célébrée par le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, en présence du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et ordinaire des orientaux catholiques en France.
« Le mouvement de Dieu pour le salut de l’homme s’est manifesté dans un espace et un temps précis », au Moyen-Orient, a-t-il rappelé. Et depuis 1856, L’Œuvre d’Orient entend « aider les chrétiens, qui de manière interrompue ont continué à vivre dans ces lieux du Salut et de la première prédication apostolique ».
« Nous ne serions vraiment rien, si, de la Terre de Jésus, suivant son commandement, nous n’avions reçu la Bonne Nouvelle », a insisté le cardinal en saluant l'action de L’Œuvre d’Orient qui soutient leur foi, « purifiée dans le creuset de la souffrance, et aujourd’hui encore à travers le déchaînement de forces obscures que rien ne semble pouvoir arrêter ».
« Le témoignage incessant que nous recevons d’eux, nous aide à nous montrer plus courageux lorsqu’il s’agit de professer notre foi, et de défendre la dignité de l’homme de sa conception jusqu’à sa mort naturelle, (la dignité) du mariage entre l’homme et la femme, fondement de la société, du travailleur, du pauvre et de l’exilé », a-t-il ajouté.
La cardinal Sandri a évoqué les 400 écoles et trois millions de pauvres que L’Œuvre d’Orient aide grâce aux dons de 70 000 donateurs « que nous remercions et pour lesquels nous prions ».
Il a conclu en demandant l'intercession de la Vierge Marie pour la paix en Syrie, Irak et Ukraine ; pour « une pleine réconciliation » des peuples arméniens et assyro-chaldéens qui célèbrent le centenaire du « Grand Mal » ; et « la bénédiction de Jésus pour l’Œuvre d’Orient ».
On peut cliquer ici pour la vidéo de la célébration sur KTO.
A.K.
Homélie du card. Sandri
Eminence Révérendissime, monsieur le Cardinal Vingt-Trois,
Excellence le Nonce Apostolique,
Excellences,
Révérend Mgr Gollnisch, Directeur de l’Œuvre d’Orient,
Révérends Pères, Religieux et Religieuses,
Frères et sœurs dans le Seigneur !
1. Je rends grâce à Dieu qui m’a permis de célébrer l’Eucharistie avec vous, un dimanche, jour du Seigneur Ressuscité, et particulièrement en la fête de la Sainte Trinité. Les paroles de Jésus à Madeleine le matin de Paques : « Va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu », ainsi que l’Ascension et la Pentecôte, nous ont fait découvrir que la réalité d’où vient Jésus et à laquelle il est retourné nous concerne aussi ; son Père est notre Père, son Dieu est notre Dieu. Cette affirmation, appliquée à la solennité d’aujourd’hui, nous remplit de stupeur et de joie. Nous sommes plongés dans le mystère de Dieu, et nous découvrons qu’Il est communion, qu’Il est relation, don ; se découvrir toujours comme venant de l’Autre et prêts à sortir de soi-même pour devenir don pour l’Autre. La Sainte Trinité nous empêche de penser et d’enfermer Dieu comme s’Il était une solitude éternelle et infinie, mais elle nous met face au passage permanent du Père au Fils, du Fils au Père, à l’effusion du Saint Esprit. Nous nous demandons : qu’est-ce qui nous assure de notre lien avec ce mystère d’amour ? C’est notre baptême ! Nous sommes les destinataires de la parole de l’Evangile : “Allez! De toutes les nations faites des disciples: baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit!”. C’est un don précieux que nous avons reçu, qui ne nous revenait pas en vertu de notre naissance ou de notre appartenance à un peuple, mais simplement par la grâce comme l’affirme Saint Paul : “C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu”. “Et c’est en l’Esprit que nous crions: “Abba!”. Nous devons être tellement reconnaissants pour cela.
2. Ce « mouvement de Dieu » pour le salut de l’homme, nous devons le reconnaître, s’est manifesté d’une façon précise : dans un espace et dans un temps. L’espace est sans aucun doute la Palestine, Nazareth, Bethléem, Jérusalem, mais nous savons bien que les événements qui ont préparé l’Incarnation du Christ et ceux qui ont suivi, comme la première prédication apostolique, embrassent une région beaucoup plus vaste, qui va de la Mésopotamie, l’Irak actuel, traverse le Moyen et le Proche-Orient, et arrive jusqu’à l’Egypte et aux pays situés le long du Nil. Voilà la Terre Sainte : des lieux où se sont succédés des royaumes et des dynasties, des affrontements et des conflits, des invasions, des persécutions d’innocents, des déportations et des retours d’exil. Le temps est une époque antique, celle d’il y a deux mille ans : et pourtant la Parole qui, à l’époque, a fait sa demeure en nous, reste une parole de vie, à travers l’Esprit qui est Dominunum et vivificantem, qui rend possible et vraie la parole du Deutéronome : “Est-il un peuple qui ait entendu comme toi la voix de Dieu parlant du milieu du feu, et qui soit resté en vie?”.
3. Quand, dans le lointain 1856, le Baron Augustin Cauchy, mathématicien, professeur à la Sorbonne, a eu l’intuition, avec d’autres collègues et amis laïcs, de fonder “l’Œuvre des Ecoles d’Orient”, et jusqu’en 1856 quand celle-ci a été reconnue comme Œuvre d’Eglise et qu’elle a eu son premier directeur en la personne de l’abbé Lavigerie, je suis certain qu’au fond de leur âme il y avait la certitude de vouloir servir et préserver cet espace et ce temps dont je viens de parler, par la proximité et l’aide aux chrétiens, qui, sans interruption jusqu’alors, avaient continué à habiter dans les lieux du salut et de la première prédication apostolique. Dans le cadre d’une laïcité positive et étant donné le rôle politique confié à la France après le Traité de Paris en 1856 de protéger les chrétiens de l’Empire Ottoman, cette association est née à l’initiative de fidèles et croyants qui voulaient agir au sein de l’Eglise catholique. Cette association n’est pas laissée décourager par les nombreux obstacles, liés, par exemple, à la diffusion, déjà à l’époque, d’une mentalité antichrétienne au sein des gouvernements européens, ni par les tragédies touchant les chrétiens auxquelles l’Œuvre fut très vite amenée à répondre, comme le massacre d’environ trois mille chrétiens entre le Liban et Damas en 1860.
Je me plais à imager que l’intuition première et la force d’y rester fidèle puisse s’exprimer par les paroles qu’un grand auteur français, Charles Péguy, met dans la bouche de la Sainte Patronne de France, Jeanne d’Arc que nous avons célébrée hier, le 30 mai. En pensant à la terre de Jésus et à ses habitants, cette terre bénie par son passage, en voulant en même temps secouer dans l’amour de Dieu et de l’humanité sa France bien-aimée, et aujourd’hui nous dirions, notre Occident, elle affirme : “.. Or vous n’êtes rien, villes chrétiennes, grandes villes, résidences de chrétienté, chaires, cathédrales de sainteté, vous n’êtes rien…Car tout a été pris, une fois pour toutes; et rien n’est plus à prendre…Vous seuls, vous l’avez vu par terre. Vous seuls, vous l’avez vu.. Il y a plusieurs classes de saints, il y en a deux, et vous êtes de la première classe, et nous tous les autres, pécheurs et saints, nous ne sommes tous après que des ouvriers de la onzième huere…Villes cathédrales, vous n’avez point vu cela. Vous enfermez dans vos églises cathédrales des siècles de prière, des siècles de sacrement, des siècles de sainteté, la sainteté de tout un peuple, montant de tout un peuple, mais vous n’avez pas vu cela. Et eux ils l’ont vu” (Peguy, Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc).
4. Chers frères et sœurs, célébrer la messe annuelle de l’Œuvre d’Orient dans cette splendide basilique Notre-Dame nous aide à rendre grâce au Seigneur pour les dons qui par elle se sont écoulés sur l’Eglise en France : et ces dons sont multiples.
Je pense tout d’abord à la possibilité, pour la France de se sentir, comme nous venons de l’entendre, membre d’un Occident qui reste « parmi les ouvriers de la onzième heure », dont parle une parabole de l’Evangile : il ne s’agit pas d’amoindrir le patrimoine de foi et de sainteté, mais simplement de l’enrichir en nous sentant redevables à ceux que le Concile Vatican II a appelés « Les témoins vivants de la tradition apostolique » (Orientalium Ecclesiarum 2). Nous ne serions vraiment rien, si de la Terre de Jésus, suivant son commandement, nous n’avions reçu l’annonce de la Bonne Nouvelle. Entrant en dialogue avec nos frères et sœurs qui vivent là-bas depuis près de deux millénaires, nous faisons l’expérience de ce que Moïse affirme dans la première lecture : “Interroge donc les temps anciens qui t’ont précédé, depuis le jour où Dieu créa l’homme sur la terre: d’un bout du monde à l’autre, est-il arrivé quelque chose d’aussi grand, a-t-on jamais connu rien de pareil?”.
L’ Œuvre d’Orient accompagne et soutient leur foi qui a été purifiée dans le creuset de la souffrance et qui l’est encore aujourd’hui face au déchaînement de forces obscures qui semblent inextinguibles. Ils reçoivent l’héritage dont parle Saint Paul : “nous sommes héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui, pour être avec lui dans la gloire”.
Pendant que l’action caritative, grâce à plus de 70 000 donateurs que nous remercions et pour lesquels nous prions, s’efforce de soulager les blessures, leur témoignage incessant nous aide à nous montrer plus courageux dans la profession de notre foi et dans la défense de la dignité des êtres humains, de la conception jusqu’à la mort naturelle, du mariage entre un homme et une femme, fondement de la société, des travailleurs, des pauvres et des exilés. Fermes et déterminés, mais dans l’attitude bienveillante de ceux qui ne veulent pas imposer mais proposer la bonne voie pour la construction du bien commun.
5. Avec le pain et le vin, qui deviendront le corps et le sang du Christ, nous porterons spirituellement à l’autel les 400 écoles soutenues par l’Œuvre d’Orient, les quelque trois millions de pauvres et de malades secourus, et tous les membres qui à différents niveaux et de diverses manières sont engagés, l’Eglise de France, dans ses composantes latine et orientale, ici représentées par l’Archevêque Paris, que je salue avec affection, et par quelques évêques des circonscriptions orientales catholiques. C’est aussi grâce à l’Œuvre d’Orient que s’est développée la sensibilité ecclésiale, qui doit encore mûrir dans d’autres pays européens, permettant que l’accueil des fils et des filles venus des anciennes églises d’Orient se déroule dans un climat de respect et que le maintien du patrimoine liturgique, disciplinaire et spirituel qui les caractérise est présenté comme une ressource pour toutes les communautés. Permettez-moi enfin de saluer le travail éducatif accompli en faveur des jeunes : non seulement ceux qui bénéficient d’une aide dans les pays d’Orient, mais aussi ceux de cette Nation, la France, que j’ai rencontrés par exemple en Géorgie, en Arménie et plus récemment en Irak et au Kurdistan, qui mettent à la disposition de l’Œuvre d’Orient leur vie et leurs talents.
Je remercie donc le directeur actuel, Mgr Gollnisch, pour sa compétence et son dévouement, je salue son prédécesseur, Mgr Brizard, ainsi que Mgr Bressolette qui pendant plusieurs années a collaboré avec le cardinal Vingt-Trois comme Vicaire général de l’Ordinariat pour les fidèles orientaux.
6. Notre Dame, Sanctae Trinitatis domicilium – demeure de la Sainte Trinité (Saint Proclus de Constantinople), donne ta paix à la Syrie, à l’Irak, à l’Ukraine, accorde la pleine réconciliation aux fils et aux filles du peuples arménien y syro-chaldeen, qui célèbrent le centenaire du Metz Yegern, le Grand Mal, y du Seyfo, obtiens pour l’Œuvre d’Orient la bénédiction de ton Fils. Enseigne-nous à suivre l’exemple du Pape François, qui aime l’Orient et l’assure toujours de sa proximité : il m’a demandé de vous transmettre ses salutations et sa bénédiction.
Aide-nous donc, Marie, à être des témoins crédibles d’unité et de communion, à l’image de la Sainte Trinité, comme l’a écrit Saint Jean-Paul II, il y a vingt ans, dans sa Lettre Apostolique Orientale Lumen : “Écoutons ensemble l'invocation des hommes qui veulent entendre la Parole de Dieu tout entière. Les paroles de l'Occident ont besoin des paroles de l'Orient pour que la Parole de Dieu dévoile toujours plus ses insondables richesses. Nos paroles se rencontreront pour toujours dans la Jérusalem céleste, mais nous souhaitons et nous voulons que cette rencontre soit anticipée dans la sainte Église qui marche encore vers la plénitude du Royaume”. Amen
- Viết bởi Anne Kurian
Rome, 1 juin 2015 (ZENIT.org)
Le pape François a rencontré un groupe d'enfants gravement malades, accompagnés de leurs parents et de bénévoles de l'Union nationale italienne de transport des malades à Lourdes et dans les sanctuaires internationaux (Unitalsi), vendredi dernier, 29 mai 2015, à 17h en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Ces enfants participaient à des pèlerinages à Lourdes et à Lorette, au sein du "Train de la joie", précise le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, dans un communiqué publié après la rencontre.
Une vingtaine d'enfants, pour la plupart âgés de 7 à 14 ans, étaient présents, mais aussi quelques plus jeunes de 2 et 3 ans. Le pape les a salués « affectueusement » un par un.
Puis la petite Mascia lui a adressé quelques paroles, rappelant la rencontre précédente en 2013 au même endroit. La fillette a fait mémoire de ceux qui étaient alors présents, dont certains « sont désormais au ciel » et a assuré que tous avaient beaucoup prié pour le pape, comme il le leur avait demandé.
Les parents d'un petit garçon malade, Andrea Maria, ont donné leur témoignage, racontant la grossesse difficile et l'accueil de l'enfant, en refusant d'avorter comme cela leur était conseillé. Ils ont exprimé leur conviction « que Dieu les a appelés comme parents à une vocation d'amour plus grande. Celle d'être parents non pas une mais deux fois : par nature humaine et pour avoir été choisis pour accompagner un enfant spécial, don spécial de Dieu père ».
Le pape a médité sur la souffrance des enfants : « Il n'existe pas d'explication : c'est un mystère... je pense à la Vierge lorsqu'on lui a donné le corps mort de son fils, blessé, ensanglanté... La Vierge l'a caressé. La Vierge aussi ne comprenait pas. »
Il a invité à ne pas avoir peur de demander au Seigneur « pourquoi ? » et « à sentir son regard sur nous, le regard de tendresse du Père qui dit : mon fils aussi a souffert... ». Le pape a aussi exprimé son admiration pour « l'héroïsme » des parents qui prennent soin au quotidien de leur enfant malade et pour le courage de ceux qui refusent l'avortement, fausse solution au problème de la souffrance : « On ne règle jamais un problème en 'descendant' une personne. »
La rencontre s'est conclue par la prière du « Je vous salue Marie » et la bénédiction, mais le pape a ensuite continué à échanger avec les participants jusqu'à 18h.
Anne Kurian
- Viết bởi Anne Kurian
Rome, 29 mai 2015 (ZENIT.org)
Le Rapport annuel de l'Autorité d'information financière (AIF) montre une amélioration constante de la transparence, de la lutte contre les opérations illicites et de la coopération internationale.
Après le rapport de l'Institut pour les œuvres de religion (IOR), le Rapport 2014 de l'AIF a été présenté ce vendredi matin, 29 mai 2015, au Vatican, par M. René Brülhart, président de l'AIF et par M. Tommaso Di Ruzza, directeur.
Un communiqué publié pour l'occasion rapporte que « l'année 2014 a vu une consolidation continue du cadre normatif et institutionnel du Saint-Siège et de l'État de la Cité du Vatican », permettant de « réglementer la surveillance », de « développer la coopération internationale de l'AIF avec ses homologues étrangers » et de « consolider la prévention et la lutte contre les activités financières illicites potentielles ».
L'AIF a notamment signé des protocoles d'entente avec les unités du renseignement financier de 13 pays, dont l'Australie, la France et le Royaume-Uni ainsi que l'Allemagne, le Luxembourg et les États-Unis, précise René Brülhart.
Il note une « amélioration substantielle de la performance des entités contrôlées dans la prévention de la criminalité financière », avec 6 déclarations d'opérations suspectes en 2012, 202 en 2013 et 147 en 2014. Sept rapports ont été transmis au Promoteur de justice du Vatican pour complément d'enquête par les autorités judiciaires, ajoute la note.
Tommaso Di Ruzza constate une « hausse continue » de « coopération bilatérale entre l'AIF et des autorités compétentes étrangères », passant « de 4 en 2012 à 81 en 2013 et à 113 en 2014 » : il salue dans ces chiffres « le résultat des efforts systématiques de l'AIF ainsi que l'engagement fort du Saint-Siège de coopérer activement avec les autres juridictions pour prévenir et combattre les activités financières illicites potentielles à l'échelle mondiale ».
Au premier trimestre de 2014, l'AIF a mené la première inspection ordinaire de l'IOR afin de « vérifier la mise en œuvre des mesures pour prévenir et lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme conformément à la loi n°XVIII du 8 octobre 2013 ». L'inspection n'a pas révélé l'existence de lacunes fondamentales à l'IOR.
Cette première inspection « est un signe concret de l'efficacité du système d'anti-recyclage et de lutte contre le financement du terrorisme adopté par le Saint-Siège », explique Tommaso Di Ruzza, qui estime que « suivre de près la mise en œuvre de la nouvelle réglementation sera l'une des tâches principales de l'AIF dans un avenir proche ».
L'AIF a été instituée par Benoît XVI en décembre 2010 pour la prévention et la lutte contre les activités illégales dans le secteur financier.
Anne Kurian
- Viết bởi Vatican Radio
(Vatican 2015-05-29 ) The Financial Intelligence Authority of the Holy See and the Vatican City State – Autorità di Informazione Finanziaria or AIF for short – gave a briefing to journalists on Friday at the Press Office of the Holy See to present the annual report for 2014.
The report reviews the activities and statistics of the AIF for the year 2014, which the AIF says present a continuous strengthening of the legal and institutional framework of the Holy See and the Vatican City State to regulate supervised entities, fostering international cooperation of the Vatican competent authority with its foreign counterparts and to consolidate the prevention and countering of potential illicit financial activities.
The President of the AIF, René Brülhart, explained that expansion of the Authority's cooperation with other national and international financial oversight organs has improved the AIF's ability to carry out its mandate. "By signing Memoranda of Understandings (MOUs) with other Financial Intelligence Units of 13 countries, including Australia, France and the UK as well as with the Regulators of Germany, Luxembourg and the United States of America, we have also massively strengthened international cooperation," Brülhart said.
AIF Director Tommaso Di Ruzza explained that 2014 also saw the first ordinary on-site inspection of the IOR to verify the implementation of the measures taken to prevent and counter money laundering and the financing of terrorism. "The first on-site inspection of the IOR is an important consequence and a concrete sign of the effectiveness of the AML/CFT system adopted by the Holy See and the Vatican City State", he said, adding that close monitoring of implementation and compliance with the new regulatory framework will be one of the key tasks of AIF in the near future.
The inspection has shown no fundamental shortcomings at the IOR. As a result of the inspection, AIF has developed an action plan for the full and systematic adjustment of existing procedures to the required standards in accordance with the law.
Vatican Radio
- Viết bởi Constance Roques
Rome, 29 mai 2015 (ZENIT.org)
« Le don de la miséricorde est l'annonce que l'Eglise est appelée à transmettre dans son œuvre d'évangélisation en cette époque de grands changements », a déclaré le pape François aux membres de l'assemblée plénière du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, chargé de l'agenda du Jubilé de la Miséricorde.
Une audience accordée ce vendredi matin, 29 mai, au Vatican, dans la Salle du consistoire du Palais apostolique, à l'assemblée et au président de ce dicastère, Mgr Rino Fisichella.
Le pape souligne notamment l'importance de la catéchèse comme « l'espace à l'intérieur duquel la vie des chrétiens mûrit parce qu'elle fait l'expérience de la miséricorde de Dieu » : « Non pas une idée abstraite de la miséricorde, mais une expérience concrète par laquelle nous comprenons notre faiblesse et la force qui vient d'en-haut. »
Le pape a souligné l'urgence de cette tâche: "Tant de pauvres attendent l'Évangile qui libère ! Tant d'hommes et de femmes, dans les périphéries existentielles générées par la société de consommation, attendent notre proximité et notre solidarité ! L'Évangile est l'annonce de l'amour de Dieu qui, en Jésus-Christ, nous appelle à participer à sa vie. La nouvelle évangélisation est donc cela : prendre conscience de l'amour miséricordieux du Père pour devenir nous-mêmes instruments de salut pour nos frères."
Et il a indiqué le rôle de la catéchèse, dans le cadre de la nouvelles évangélisation, de conduire à la rencontre de Jésus: "La catéchèse, en tant que composante du processus d'évangélisation, a besoin d'aller au-delà de la simple sphère scolastique, pour éduquer les croyants, dès leur plus jeune âge, à rencontrer le Christ vivant et agissant dans son Église. C'est la rencontre avec lui qui suscite le désir de mieux le connaître et donc de le suivre pour devenir ses disciples. Le défi de la nouvelle évangélisation et de la catéchèse, par conséquent, se joue justement sur ce point fondamental : comment rencontrer le Christ, quel est le lieu le plus cohérent pour le trouver et pour le suivre."
Voici notre traduction intégrale du discours du pape François, une étape dans la préparation de l'Année sainte extraordinaire.
Discours du pape François
Messieurs les Cardinaux,
Chers frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce,
Chers frères et sœurs,
Je suis content de pouvoir vous recevoir à l'issue de la session plénière qui vous a occupés sur un thème de grande importance pour la vie de l'Église, à savoir le rapport entre évangélisation et catéchèse. J'accueille aussi avec plaisir les membres du Conseil international pour la catéchèse, qui fait désormais partie intégrante de votre dicastère. Je remercie Mgr Rino Fisichella pour son mot d'accueil et, avec lui, tout le Conseil pour la promotion de la nouvelle évangélisation qui est désormais engagé dans la préparation du Jubilé extraordinaire de la miséricorde : une Année sainte que je vous ai confiée pour qu'il apparaisse de manière plus évidente que le don de la miséricorde est l'annonce que l'Église est appelée à transmettre dans son œuvre d'évangélisation, en cette époque de grands changements.
Ces changements sont précisément une heureuse provocation à saisir les signes des temps que le Seigneur offre à l'Église pour qu'elle soit capable – comme elle a su le faire pendant deux mille ans – d'apporter Jésus-Christ aux hommes de notre époque. La mission est toujours la même, mais le langage avec lequel annoncer l'Évangile demande à être renouvelé avec une sagesse pastorale. C'est essentiel, d'une part pour être compris de nos contemporains et d'autre part pour que la Tradition catholique puisse parler aux cultures du monde d'aujourd'hui et les aider à s'ouvrir à la fécondité pérenne du message du Christ. Nous sommes à une époque de grands défis, que nous ne devons pas avoir peur de faire nôtres.
En effet, ce n'est que dans la mesure où nous les assumerons que nous serons capables d'offrir des réponses cohérentes parce qu'élaborées à la lumière de l'Évangile. C'est cela qu'attendent les hommes, aujourd'hui, de l'Église : qu'elle sache cheminer avec eux en leur offrant la compagnie du témoignage de la foi, qui rend solidaires avec tous, en particulier avec ceux qui sont les plus seuls et marginalisés. Tant de pauvres attendent l'Évangile qui libère ! Tant d'hommes et de femmes, dans les périphéries existentielles générées par la société de consommation, attendent notre proximité et notre solidarité ! L'Évangile est l'annonce de l'amour de Dieu qui, en Jésus-Christ, nous appelle à participer à sa vie. La nouvelle évangélisation est donc cela : prendre conscience de l'amour miséricordieux du Père pour devenir nous-mêmes instruments de salut pour nos frères.
Cette conscience, qui est semée dans le cœur de tous les chrétiens depuis le jour de leur baptême, demande de croître, avec la vie de la grâce, pour porter beaucoup de fruits. C'est là que s'insère le grand thème de la catéchèse comme l'espace à l'intérieur duquel la vie des chrétiens mûrit parce qu'elle fait l'expérience de la miséricorde de Dieu. Non pas une idée abstraite de la miséricorde, mais une expérience concrète par laquelle nous comprenons notre faiblesse et la force qui vient d'en-haut. « Il est beau que la prière quotidienne de l'Église commence avec ces paroles : « Mon Dieu, viens me délivrer ; Seigneur, viens vite à mon secours » (Ps 69, 2). L'aide que nous implorons est déjà le premier pas de la miséricorde de Dieu à notre égard. Il vient nous sauver de la condition de faiblesse dans laquelle nous vivons. Son aide consiste à rendre accessibles sa présence et sa proximité. Touchés jour après jour par sa compassion, nous pouvons nous aussi devenir compatissants envers tous » (Misericordiae Vultus, 14).
L'Esprit-Saint, qui est le protagoniste de l'évangélisation, est aussi l'auteur de la croissance de l'Église dans la compréhension de la vérité du Christ. C'est lui qui ouvre le cœur des croyants et le transforme pour que le pardon reçu puisse devenir expérience d'amour pour les frères. C'est toujours l'Esprit qui ouvre l'esprit des disciples du Christ pour leur faire comprendre plus profondément l'engagement qui est demandé et les formes par lesquelles donner de l'épaisseur et une crédibilité à leur témoignage.
Par conséquent, la question de savoir comment nous éduquons à la foi n'est pas rhétorique mais essentielle. La réponse demande du courage, de la créativité et la décision d'emprunter des voies parfois encore inexplorées. La catéchèse, en tant que composante du processus d'évangélisation, a besoin d'aller au-delà de la simple sphère scolastique, pour éduquer les croyants, dès leur plus jeune âge, à rencontrer le Christ vivant et agissant dans son Église. C'est la rencontre avec lui qui suscite le désir de mieux le connaître et donc de le suivre pour devenir ses disciples. Le défi de la nouvelle évangélisation et de la catéchèse, par conséquent, se joue justement sur ce point fondamental : comment rencontrer le Christ, quel est le lieu le plus cohérent pour le trouver et pour le suivre.
Je vous assure de ma proximité et de mon soutien dans cette tâche si urgente pour nos communautés. Je vous confie à la Vierge Mère de la Miséricorde, pour que son soutien et son intercession vous aident dans cette tâche si exigeante. Je vous bénis de tout cœur et vous demande, s'il vous plaît, de prier pour moi.
© Traduction de Zenit, Constance Roques
- Viết bởi Vatican Radio
(Vatican 2015-05-28 ) "Good communication is always a human rather than a technical achievement." That was at the heart of an address given by the Secretary of the Pontifical Council for Social Communications, Monsignor Paul Tighe, on Wednesday to the World Summit on the Information Society, during their 2015 session for High-Level Policy Statements, which is currently underway in Geneva, Switzerland.
Speaking to Vatican Radio following his speech, Monsignor Tighe said he wanted to stress that, it was important to avoid the presumption that "just because the technologies are there we are going to have a better sense of the unity of the human family or that solidarity and development are automatically going to happen." He said that what he wanted to underline was the view taken by Pope Francis that, "ultimately, at heart is good communications and good communications is always a human rather than a technical achievement."
Asked whether he thought that people should be thinking in terms of "responsible communications", he said, the term was appropriate because he added, "I would be nervous if people thought that technology alone could achieve the goods that we want to achieve. It's going to require responsible determination and choices by individuals."
Looking to the future and addressing how the Vatican media and its multimedia platform can be at the forefront of "good communications", the Council Secretary said, that "we need to make sure that we're able to present our teachings our ideas, our perspectives in ways that are going to properly be present in a very different kind of environment. So, I think the challenge for us is always about trying to find ways of being able to speak about our core values..."
He also said that, "we are lucky in the Vatican to have so many very strong well prepared very highly motivated professional communicators and technicians", I think it's to ensure that we can find a way that we can all work together to be ever more powerfully the voice and the presence of the Church in the emerging digital arenas."
Vatican Radio
- Viết bởi Eglises d'Asie
Le texte ci-dessous a été élaboré par le Conseil permanent de la Conférence des évêques catholiques du Vietnam, réuni pour cette occasion dans les nouveaux locaux de la conférence épiscopale à Hô Chi Minh-Ville. Il a été envoyé au président de l'Assemblée nationale et au directeur du Bureau des Affaires religieuses, le 4 mai 2015, quelque temps avant que ne s'achève le court délai accordé aux communautés religieuses pour présenter leurs remarques et leurs contributions. Comme on le verra, le verdict des évêques sur le texte gouvernemental est particulièrement sévère. Il ne contient en effet aucune remarque positive. Des chapitres entiers (chapitre 11 et 12) sont rejetés en bloc. En conclusion, les auteurs du texte font part de leur désaccord avec le projet gouvernemental et proposent que celui-ci soit entièrement changé.
La rédaction d'Eglises d'Asie a traduit ce texte dont la version vietnamienne a paru sur le site officiel de la Conférence épiscopale du Vietnam, le 5 mai dernier.
Conférence épiscopale du Vietnam.
Remarques et contributions au projet de loi N° 4 sur les croyances et la religion.
A Monsieur Nguyen Sinh Hung, président de l'Assemblée nationale de la République socialiste du Vietnam,
A Monsieur Pham Ding Truong, directeur du Bureau gouvernemental des Affaires religieuses.
En réponse à la demande de contribution au projet de loi sur les croyances et la religion (que nous nommerons désormais le projet n° 4), nous, les membres du Conseil permanent, au nom de la Conférence des évêques du Vietnam, nous vous présentons les remarques et propositions suivantes :
I. Remarques générales
Le projet de loi N° 4 n'indique pas clairement quel est son objectif. Les lois sont en effet créées pour garantir les droits de l'homme, pour établir l'égalité entre les organisations, les individus qui ont l'occasion de contribuer au développement commun du pays. Elles sont aussi créées pour apporter la concorde à l'intérieur de la société ainsi que dans la communauté nationale.
La condition décisive pour que la concorde soit présente au sein de la communauté nationale, c'est que les gens du peuple puissent réaliser pleinement leur humanité, à savoir (Ndt – selon la maxime confucéenne) : « Qu'ils se corrigent eux-mêmes, gèrent leurs familles, gouvernent leur pays », en suivant pour cela le mandat du ciel, en profitant des conditions favorables d'ici-bas, et en établissant la paix de l'humanité. « Le mandat du ciel », c'est le dessein du ciel ; « les conditions favorables ici-bas » correspondent à la tradition culturelle et morale de notre pays ; « la paix de l'humanité », c'est la paix au cœur de l'homme, au sein du sentiment religieux de la population.
Dans le texte du projet de loi N° 4, il y a des dispositions législatives qui ne visent qu'à servir l'intérêt des autorités (comme par exemple l'article 9 (1) ou encore les articles traitant de l'enregistrement des religions...). Ces dispositions oublient les intérêts des gens du peuple en ne reconnaissant pas clairement le statut de « personne morale » de l'organisation religieuse.
Le plus grand défaut du projet de loi, c'est l'absence de reconnaissance de l'existence légale d'une organisation religieuse devant la loi vietnamienne. Cette non-reconnaissance empêche l'organisation religieuse d'être une personne morale telle que celle-ci est définie aux articles 84 85 du Code civil de 2005.
D'une façon générale, le projet de loi N° 4 marque un recul considérable en ce qui concerne la liberté de croyances et de religion, apportant davantage d'inquiétudes que d'apaisement chez tous.
II. Un certain nombre de détails
Le projet N° 4 comporte de nombreuses dispositions légales ou des éléments de celles-ci tout à fait insuffisants... Elles ne reflètent pas les bonnes dispositions d'un Etat qui respecte la liberté de croyance et de la religion au sein de la population. Nous nous contenterons ici de présenter les dispositions légales et les éléments de ces dispositions les plus inquiétants.
1. L'article 2, paragraphe 4 n'explique pas clairement ce que signifie l'expression « dispositions de la loi » (2).
2. L'article 6, paragraphe 5B comporte des prescriptions trop générales et trop vagues (3). En effet, il peut y avoir opposition sur la doctrine et la morale entre les conceptions des religions et la politique de l'Etat, comme par exemple en matière d'avortement, de divorce, de mariage homosexuel... C'est pourquoi, sur ce sujet, on ne peut accepter une interdiction pure et simple de ce qui est contraire à la politique de l'Etat.
3. L'article 15 du projet de loi énumère les activités que peuvent mener les organisations religieuses après avoir obtenu l'enregistrement légal. Dans cette liste, il manque les droits nécessaires à la survie de l'organisation religieuse. Dans le paragraphe 1, on se contente de reconnaître le droit « de restaurer et de réformer, le droit d'élever à une catégorie supérieure les ouvrages destinés au culte religieux ». Mais on ne fait aucune mention des droits de propriété et d'utilisation de cet établissement.
4. L'article 18 de la Charte des Nations Unies et l'article 24 de la Constitution de la République socialiste du Vietnam (remaniée en 2013) prescrivent l'une et l'autre : « Tous les hommes jouissent également de la liberté de croyances et de religion ». C'est pourquoi, il faut répondre aux besoins religieux des personnes emprisonnées ; il s'agit là d'une disposition exigée par la charte des Nations Unies et par la Constitution.
5. Article 32. Les congrès et les assemblées des organisations religieuses n'ont pas besoin de l'accord des organes gouvernementaux compétents. En effet, il s'agit là d'une affaire relevant de l'autorité interne de l'organisation religieuse.
7. L'article 38 représente un véritable recul si on le compare avec l'article 22 de l'Ordonnance sur les croyances et les religions ou avec l'article 19 de l'arrêté 92 (4).
8. L'article 49 comporte des exigences trop lourdes et trop astreignantes. Les dignitaires religieux, les clercs, les religieux, les croyants qui participent aux activités des sessions de formation religieuse à l'étranger accomplissent une activité purement religieuse. Ils n'ont pas besoin de recevoir l'accord des organes administratifs de l'Etat. Ce dernier n'a pas besoin de s'immiscer aussi profondément dans les affaires intérieures des religions.
9. L'énoncé de l'article 50 (5) est trop vague (5). Qu'est-ce qu'une organisation religieuse internationale ? Que signifie : « Participer à une organisation religieuse internationale ? » Une prescription aussi vague sera la source de difficultés pour les activités religieuses.
10. L'article 51 au paragraphe 1 déclare : « Les organisations religieuses ont le droit d'organiser les collectes, de recevoir des biens qui leur sont offerts volontairement... » Cet article ignore ou encore limite des activités d'organisation religieuse comme la gestion et l'utilisation de ces biens, les comptes bancaires, l'achat, la vente la cession des établissements religieux en fonction de leurs besoins concrets...
11. Article 52. Les organisations religieuses doivent être libres de leurs activités dans le domaine caritatif, humanitaire et cela, sans qu'il leur soit imposé de quelconques limites.
12. Article 54. Comment faut-il comprendre l'expression « les biens légaux » lorsque les organisations religieuses n'ont pas encore été reconnues comme personnes morales ?
13. Article 66. La disposition concernant la résolution des réclamations et des plaintes ne parle que des plaintes en vue d'un procès, d'une décision administrative, d'une mesure administrative conformément à la loi sur les procédures administratives. Le fait que les organisations religieuses ont le droit de porter plainte devant les tribunaux de toute instance pour défendre leurs intérêts légaux n'a pas été mentionné, par exemple, dans le cas où il y a spoliation des terrains et des établissements religieux.
14. Le chapitre 10 et le chapitre 11 ne respectent pas le droit à la liberté religieuse (6) ; ils témoignent du caractère oppressif des forces que l'Etat fait subir aux organisations religieuses. Ils créent des brèches qui permettront aux organes législatifs d'abuser de leur pouvoir. C'est pourquoi ces deux chapitres sont en contradiction avec l'article 2 du projet de loi N° 4 ainsi qu'avec la Constitution de 1992 et sa refonte de 2013.
III. Propositions
Le projet de loi N° 4 représente un recul par rapport à la Déclaration internationale des droits de l'homme (article 18) et à la Constitution de la République socialiste du Vietnam, amendée en 2013 (article 24). Nous remarquons que le projet de loi N° 4 effectue aussi un retour en arrière si on le compare avec l'Ordonnance sur les croyances et la religion de l'année 2004. Ce projet comporte beaucoup trop de formalités embrouillées, des mécanismes et des chaînes destinées à entraver l'exercice de la religion.
En conséquence, voici quelles sont nos propositions :
- en désaccord avec le projet de loi N° 4 sur les croyances de religion,
- nous proposons d'élaborer à nouveau un autre projet de loi conforme à l'esprit de liberté et de démocratie et portant marque d'une société orientée vers le progrès.
Le nouveau projet devra être soumis à l'appréciation des organisations religieuses. Avant tout, celles-ci devront être reconnues comme des personnes morales et être protégées par la loi.
Fait à Hô Chi Minh-Ville, le 4 mai 2015,
Le Conseil permanent de la Conférence épiscopale du Vietnam
Les notes sont de la Rédaction d'Eglises d'Asie.
(1) L'article 9 est consacré à l'enregistrement des manifestations annuelles des « croyances » (les fêtes folkloriques).
(2) Le paragraphe 4 de l'article 2 explique que l'Etat garantit la liberté de croyance et de religion en fonction des dispositions de la loi (sans définir lesquelles).
(3) Le paragraphe 5 b de l'article 6 sanctionne une prédication qui s'oppose à la loi, à la ligne politique de l'Etat, etc.
(4) L'article 38 prévoit les conditions que doivent remplir les dirigeants religieux pour effectuer un déplacement de responsables religieux.
(5) L'article 50 traite de la participation des catholiques vietnamiens aux organisations religieuses dites « internationales ».
(6) Ces deux derniers chapitres traitent des enquêtes menées par le gouvernement sur les groupes religieux et des sanctions éventuelles.
(Source: Eglises d'Asie, le 26 mai 2015)
- Viết bởi Monitor's Editorial Board5
In Southeast Asia, acts of empathy by fishermen in saving refugees adrift at sea help soften the hard stance of Indonesia and Malaysia. They are fishers of both people and goodwill.
By the very nature of their profession, the fishermen of Southeast Asia are often quite low in social status. Yet in recent weeks, a number of them have led a quiet revolution in the region.
With an empathy born of their humility, they have rescued hundreds of people fleeing persecution or acute poverty in Myanmar and Bangladesh. By their example, they helped force Indonesia and Malaysia to stop turning away the boat people and provide temporary shelter. Thailand, too, has been forced to show more compassion.
"Looking at these people, me and my friends cried because they looked so hungry, so thin ... How can we not help destitute people like this? It would be a big sin," Indonesian fisherman Muchtar Ali told the French news agency after he rescued some 400 Rohingya asylum seekers in the Andaman Sea.
Another fisherman, named Suryadi, told The Guardian: "If we find someone in the ocean we have to help them no matter who they are. The police did not like us helping but we could not avoid it. Our sense of humanity was higher."
These acts of individual courage and compassion are a reminder that people should not be divided over the politics of migration if it means losing sight of the immediate needs of people adrift on the high seas and in destitute conditions. A similar situation has been happening in the Mediterranean, with tales of commercial ships rescuing migrants on floundering boats.
To be sure, long-term solutions must be found to help Bangladesh overcome its poverty while Buddhist-majority Myanmar (also known as Burma) must end its discrimination against the Muslim minority of Rohingya (an estimated 120,000 have fled, many by sea). Yet when faced with an urgent humanitarian crisis, the nations of Southeast Asia must do better than push out or "push back" such refugees.
Only three countries in the region, Cambodia, the Philippines and Timor-Leste, have joined the 1951 United Nations Convention on Refugees, which requires them to provide shelter to people fleeing their own lands. Now perhaps all members of the 10-nation grouping of the Association of Southeast Asian Nations (Asean) will sign on. A good first step is a summit planned by Thailand to deal with one driver of this wave of migration: human traffickers. The reports of mass killings of migrants by traffickers will require better coordination in the region.
The leaders of Asean have some history of nudging each other to reform. Following Cyclone Nargis in 2008, Myanmar was persuaded to accept international aid despite its desire for self-sufficiency. With this crisis, the country's majority Burmese must learn to accept minority groups, such as the Rohingya.
For now, Southeast Asia's models of compassion are its fishermen. The least among these nations have become the greatest. They are fishers of people, pulling people from the sea while also setting an example for entire countries.
(Source: http://www.csmonitor.com/Commentary/the-monitors-view/2015/0524/When-fishermen-rescue-migrants-and-nations)
- Viết bởi Sebastien Blanc/ AFP
Baihanluo (China) (AFP) - Opening the church door in Baihanluo reveals a large portrait of Pope Francis -- something of a paradox in an ethnically Tibetan area of Communist China.
The village is only reachable on foot or by horse, and surrounded by snow-capped Himalayan peaks.
But despite its remoteness French missionaries built the church -- with a curved, Chinese-style roof -- at the end of the 19th century.
Pope Gregory XVI assigned Tibet to the Foreign Missions Society of Paris, shortly after China was forced to open its doors following its defeat in the First Opium War.
Heading up the river valleys into the hills, cut off by snows in winter, they established "lost missions" in a still largely traditional and theocratic society.
At times it was a bloody cause, with evangelists martyred by monks opposed to Christ invading their Buddhist territory.
"It was China's far west. In Chinese, the Nu river was nicknamed the Valley of Death. The saying was you had to sell your wife before going because you didn't know whether you'd come back," said Constantin de Slizewicz, author of The Forgotten Peoples of Tibet.
After the Communist victory in China's civil war in 1949, foreign missionaries were arrested as "agents of imperialism", maltreated and expelled.
- Decades without priests -
"The churches were closed, or converted into schools or barns. Christians could be jailed for having religious objects, and those who had important roles were persecuted or taken for re-education," de Slizewicz told AFP.
But Catholicism persisted among the rural peasantry, their fervour as enduring as their poverty.
"Tibetans are mad about God. They dedicate their lives to their faith. Tibetan Catholics don't convert by half," said de Slizewicz.
"In nearly 50 years without priests or sacraments they did not lose a single word of a century of the fathers' teachings."
The mayhem of Mao's 1966-76 Cultural Revolution brought with it another round of destruction.
But as well as maintaining the missionaries' tombs, the Tibetans have continued to recite the catechism -- some in Latin -- and celebrate Easter and Christmas, replacing the donkey and ox of the stable with a mule and a yak.
Now, in a less intolerant climate, as many as 500 parishioners gather for festivals in Baihanluo, perched on a mountain spur in the southwestern province of Yunnan, and recall the Nu patriarch Zachary, who died around a decade ago aged more than 100.
He escaped the Communist purges by fleeing to Taiwan, but returned after 30 years of exile to join in the local Catholic revival.
"Zachary put holy water from Lourdes, diluted in spring water, in every church in the neighbourhood," said Zha Xi, 32, baptised Joseph. "One drop was given to a sick believer, and three days later he was virtually cured."
A Baihanluo native called to the priesthood, Joseph has studied at seminaries in Kunming and Chengdu, and is now preparing for the ministry.
There are 16 churches in the area and farmer Yu Xiulian, 75, said: "There are more and more Catholics here. We ordinary people want to make the churches bigger but there isn't the money."
- Dalai Lama -
Parish priest Han Sheng, 39 -- known as Father Francis -- says there are more than 10,000 Catholics in Tibetan areas of China, half of them in Gongshan district, which includes Baihanluo.
China's Communist authorities require religion to be supervised by the state -- in the case of Catholics, by the Chinese Patriotic Catholic Association, which oversees the churches of Gongshan.
A separate "underground" Chinese church recognises the authority of the Pope.
The vast majority of religious Tibetans are Buddhists, more than 130 of whom have set themselves on fire since 2009 in protest at Chinese rule, most of them dying.
Beijing accuses the exiled spiritual leader the Dalai Lama of separatism and has called him "a wolf in monk's robes", accusing the Nobel laureate last month of backing "ethnic cleansing".
He was denied a meeting with the Pope when he visited Rome in December, apparently as the Vatican sought to avoid upsetting Beijing.
Father Francis echoes the official line on the issue. "Speaking of the Dalai Lama, we regard him highly as a religious leader," he told AFP. "But we don't want him to carry out separatist activities."
He attributes the growing number of faithful to the missionaries' historical legacy, rather than a contest of beliefs between Buddhism, Catholicism and Communism.
At night, an icy draught blew through one of the district churches as women and children sat on one side of the aisle, men on the other.
Simply dressed, their skin tanned by altitude and field work, they knelt one by one to whisper confessions of their sins to a priest by the altar.
"If we follow Your Words, we will go to Heaven," the congregation chanted tirelessly.
(Source: https://news.yahoo.com/communist-chinas-unlikely-catholic-outpost-tibetans-073224432.html)
Sebastian Blanc /AFP
- Viết bởi AFP
Pope Francis called Wednesday on Chinese Catholics to remain attached to the "rock" on which the Church in Rome is built, in a move expected to rile Beijing. There are an estimated 12 million practising Catholics in China
"Ask Mary to help Catholics in China... to live spiritually united to the rock of Peter on which the Church is built," the pontiff said in his weekly general audience in Saint Peter's square.
Francis was speaking ahead of a May 24 day of prayer for Catholics in China, which was established by his predecessor Benedict XVI in 2007.
With his reference to Peter, whom the Roman Catholic Church considers to have been the first pope, he was calling on Chinese Catholics for their allegiance.
The Vatican has not had diplomatic relations with China since Mao Zedong broke them off in 1951.
On a visit to South Korea in August, Francis called for a normalisation of relations.
But he insisted that could only happen if China's Catholics are given the right to exercise their religion freely, and when the Vatican is allowed to appoint bishops in the world's most populous country.
On his way back from Korea, Francis said he would visit China as soon as the Church was allowed to do its job there.
Researchers say there are about 12 million practising Catholics in China, half of who attend services under the auspices of a state-controlled association.
The other half are involved in clandestine churches that swear allegiance to the Vatican.
(Source: https://news.yahoo.com/pope-urges-chinese-catholics-allegiance-rome-140700516.html)
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