Tin Ngoại Ngữ
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Angélus: le temps de l’Avent, une occasion de conversion
- Viết bởi Vatican News
En ce temps de l’Avent, le Pape François invite à «confesser ses péchés» afin de recevoir le pardon de Dieu. Le Pontife exhorte également à profiter de cette période pour faire preuve d’humilité, en s’excusant «auprès de ceux que nous avons offensés», car avec Jésus, il y a toujours une possibilité de recommencer.
Myriam Sandouno – Cité du Vatican
Dans sa méditation avant la prière de l’angélus ce dimanche 4 décembre, François s’est focalisé sur l’hypocrisie capable «de ruiner les réalités les plus sacrées», et l’humilité qui nous rapproche plus de Dieu. Le Saint-Père est d’abord revenu sur la figure de Jean Baptiste, dont parle l’Évangile du jour, et que l’Église propose comme compagnon principal chaque année, pendant le temps de l’Avent. Cet homme austère et radical qui baptisait dans l’eau en vue de la conversion du peuple affirmait ceci: «Repentez-vous, car le royaume des cieux est tout proche!».
L'hyprocrisie, source de ruine
Derrière ce caractère ferme et dur de Jean Baptiste, se cache «un homme allergique à la duplicité», fait remarquer le Pape. Car «lorsque les Pharisiens et les Sadducéens, connus pour leur hypocrisie, s'approchent de lui, sa "réaction allergique", est très forte! Certains d'entre eux, en fait, sont probablement venus à lui par curiosité ou par opportunisme, Jean était devenu en effet, si populaire».
En réalité, ils pensaient n’avoir besoin de rien, et face à l’appel de Jean Baptiste, ils se justifiaient, disant: «Nous avons Abraham pour père». Ces Pharisiens et Sadducéens n’ont malheureusement pas saisi cette occasion de grâce offerte, estime François, la duplicité et la présomption ayant fait barrière à l'opportunité de commencer une nouvelle vie. C'est pourquoi, rappelle le Pontife, Jean leur dit: "Produisez donc un fruit digne de la conversion!"
Le Pape souligne également que «l'hypocrisie est le plus grand danger, car elle peut ruiner même les réalités les plus sacrées». Ce qui explique les attitudes «dures de Jésus et Jean Baptiste» à l’endroit des hypocrites, afin de les conduire au changement.
27/11/2022
Angélus de l’Avent: réveillons-nous!
Le Pape François, lors de ce premier dimanche de l’Avent qui ouvre le temps de Noël, a exhorté les fidèles à sortir de leur torpeur et à se réveiller pour reconnaître et accueillir ...
L’humilité
Ce dimanche, depuis la fenêtre du Palais apostolique, le Saint-Père a rappelé aux chrétiens de se vêtir du manteau «d’humilité» pour recevoir Dieu. «Il faut descendre du piédestal et se plonger dans l'eau du repentir» a lancé l’Évêque de Rome, soulignant que ceux qui «se sentaient pécheurs affluèrent vers Jean et, confessant leurs péchés, furent baptisés».
Revenant sur l’attitude des pharisiens, François relève que nous réagissons parfois de la même manière: «Peut-être regardons-nous les autres de haut, pensant que nous sommes meilleurs qu'eux, que nous tenons notre propre vie entre nos mains, que nous n'avons pas besoin de Dieu, de l'Église, de nos frères et sœurs au quotidien».
L'évêque de Rome invite donc à saisir ce temps de l’Avent, un temps de grâce idéal pour un changement de comportement, pour se libérer du sentiment de l’hypocrisie et l'autosuffisance, faire preuve d’humilité avec les autres, confesser ses péchés, recevoir le pardon de Dieu, demander pardon à ceux que nous avons offensés. Et pour arriver à une nouvelle vie, a encore insisté le Pape, il n’y a qu’une seule voie: l’humilité. En conclusion, le Saint-Père souligne cette chance de toujours recommencer, prendre un nouveau départ, et le Christ qui ne se lasse jamais, nous y attend.
Vatican News
Journée de la pêche : le pape plaide pour « le respect des droits des pécheurs »
- Viết bởi Zenit
Le pape François a plaidé pour « le respect des droits des pécheurs qui, par leur travail, contribuent à la sécurité alimentaire, à la nutrition et à la réduction de la pauvreté dans le monde », au surlendemain de la Journée mondiale de la pêche.
« Que la Journée Mondiale de la Pêche, qui a été célébrée avant-hier, puisse favoriser la durabilité de la pêche et de l’aquaculture, à travers le respect des droits des pêcheurs », a souhaité le pape François, au terme de l’audience générale de ce mercredi 23 novembre 2022, au surlendemain de la Journée mondiale de la pêche.
Le 21 novembre dernier, le cardinal Michael Czerny, préfet du dicastère pour le Service du développement humain intégral, a exhorté à protéger la pêche artisanale par une « coopération internationale » et demandé « des institutions et des politiques meilleures et plus proactives pour soutenir, promouvoir et protéger toutes les personnes impliquées dans l’industrie de la pêche et leurs familles ».
La Journée mondiale des pêcheurs artisans et des travailleurs de la mer a été fondée par des pécheurs originaires de 33 pays, le 21 novembre 1997 à New Dehli, en Inde. Cette organisation vise à « défendre et à promouvoir les intérêts des hommes et des femmes qui vivent de la pêche artisanale ». Elle permet de « mettre en valeur les liens de solidarités » qui se sont noués entre les différentes organisations de pêcheurs artisans et de travailleurs de la pêche à travers le monde. Elle permet également de mettre en exergue des questions d’actualités « essentielles pour l’avenir du secteur des pêches maritimes ».
Les pêcheurs, indique la page officielle, doivent aujourd’hui faire face à une « pression grandissante de la part du tourisme, des industries polluantes mais aussi de la part des techniques de pêches destructrices ».
Zenit
Catéchèse en français : la consolation, « une expérience profonde de joie intérieure »
- Viết bởi Zenit
« La consolation spirituelle est une expérience profonde de joie intérieure », affirme le pape François dans sa catéchèse en français sur le discernement prononcée à l’audience générale de ce mercredi 23 novembre 2022, Place Saint-Pierre. Le pape souligne que la consolation « est un don de l’Esprit Saint permettant une familiarité avec Dieu ».
Le pape explique que la consolation est « liée avant tout avec l’espérance, tournée vers l’avenir ». Il met en garde contre les « fausses consolations » : elles « poussent à se replier sur soi et à ne pas prendre soin des autres ».
En s’adressant aux personnes de langue française, le pape a salué particulièrement « les pèlerins des diocèses de Troyes et de Lyon, l’Institut Stanislas de Saint-Raphaël et l’Institution Notre-Dame de Sannois ».
« Frères et sœurs, a-t-il dit, apprenons à nous laisser guider au quotidien par les motions du Saint Esprit, ainsi nous pourront goûter à la douceur apaisante de l’amour de Dieu dans les difficultés de notre vie. »
« Que Dieu vous bénisse! » a conclu le pape François.
Catéchèse en français :
Chers frères et sœurs,
après avoir traité de la désolation, nous parlons aujourd’hui de la consolation qui est un autre élément important pour le discernement. La consolation spirituelle est une expérience profonde de joie intérieure qui permet de voir la présence de Dieu en toute chose. Elle est un grand don pour la vie spirituelle et pour la vie dans son ensemble. La consolation est aussi un mouvement intime qui nous touche au plus profond de nous-mêmes. Ce n’est pas quelque chose qui essaie de forcer notre volonté, ni une euphorie passagère. Elle est liée avant tout avec l’espérance, tournée vers l’avenir. La consolation spirituelle n’est pas programmable à volonté. Elle est un don de l’Esprit Saint permettant une familiarité avec Dieu. Il y a cependant de fausses consolations qui poussent à se replier sur soi et à ne pas prendre soin des autres. La fausse consolation finit par nous laisser vides et loin du centre de notre existence. C’est pourquoi il faut faire preuve de discernement, même lorsque nous nous sentons consolés. La fausse consolation peut devenir un danger si nous la recherchons comme une fin en soi, de manière obsessionnelle, en oubliant le Seigneur, c’est-à-dire en recherchant les consolations de Dieu et non le Dieu des consolations qui est le don le plus beau.
Zenit
La persécution des chrétiens continue d'augmenter indique l'AED
- Viết bởi Vatican News
Selon le dernier rapport de la branche anglophone d’Aide à l’Église en détresse (AED) publié à l'occasion de sa semaine de campagne de sensibilisation sur la liberté religieuse et les chrétiens persécutés dans le monde -organisée du 16 au 23 novembre, l'oppression ou la persécution des chrétiens a augmenté dans 75 % des pays étudiés.
Vatican News
La branche internationale d'Aide à l'Église en Détresse (AED) lance du 16 au 23 novembre une grande campagne afin de sensibiliser sur la liberté religieuse et la persécution des chrétiens. Intitulée #RedWeek (#SemaineRouge), cette campagne se déroulera sur tous les continents. Comme les années précédentes dans certains pays, des églises et bâtiments emblématiques seront illuminés en rouge.
Mercredi rouge le 23 novembre
Bien que les événements soient répartis tout au long du mois, un grand nombre de nuits de prière et de témoignages dans le monde se tiendront le 23 novembre, #RedWednesday.
La campagne annuelle a été lancée le 16 novembre avec la publication officielle à Londres du rapport «Persécutés et oubliés ? Rapport sur les chrétiens opprimés pour leur foi en 2020-22». L'étude complète le rapport annuel sur la liberté religieuse de l'organisation caritative internationale et est préparée par le bureau national de l'AED au Royaume-Uni.
L'une de ses principales conclusions montre que, dans 75 % des 24 pays étudiés, la persécution des chrétiens a encore augmenté au cours des deux dernières années.
L'exode des chrétiens du Moyen-Orient
Le sort des chrétiens au Moyen-Orient est particulièrement préoccupant. Dans plusieurs pays, des communautés autrefois florissantes risquent de disparaître à la suite de migrations massives dues à différents facteurs, du fondamentalisme islamique à la discrimination, des guerres aux difficultés économiques.
Selon le rapport, depuis la fondation de l'État d'Israël, en 1948, le nombre de chrétiens dans les territoires palestiniens a chuté de 18 % à moins de 1 % de la population, en raison des tensions israélo-palestiniennes et des difficultés économiques. Au cours des deux dernières années, plus de 5 000 chrétiens ont quitté les territoires, y compris Jérusalem, s'ajoutant aux dizaines de milliers qui sont déjà partis, principalement vers l'Europe, les États-Unis et le Canada.
Irak, l'exode dès 2033
L'exode des chrétiens de Syrie et d'Irak a été encore plus dramatique, surtout pendant l'insurrection de l'organisation de l'État islamique (Daesh) en 2014-2017.
En Irak, l'exode a commencé après l'intervention militaire dirigée par les États-Unis en 2003, qui a renversé Saddam Hussein, en raison de l'insécurité et de la violence, et s'est intensifié de manière spectaculaire lors de l'occupation par Daesh de la plaine de Ninive, berceau du christianisme mésopotamien, lorsque plus de 100 000 personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers pour se réfugier au Kurdistan irakien ou dans les pays voisins, ou de quitter définitivement la région pour l'Amérique du Nord, l'Australie ou l'Europe.
L'émigration des chrétiens irakiens se poursuit encore aujourd'hui, malgré la défaite militaire de Daesh, en raison de la crise économique, des discriminations, de l'instabilité politique et de l'insécurité permanentes. Selon le primat de l'Église chaldéenne, le cardinal Louis Raphael Sako, cet exode est sans précédent.
À la veille de la deuxième guerre du Golfe, les chrétiens d'Irak étaient estimés entre 1 et 1,4 million. Depuis, leur nombre a chuté d'au moins trois quarts.
Syrie, fuir la guerre
De même, en Syrie, la guerre en cours, la menace d'une résurgence à grande échelle des Daech, ainsi qu'une crise économique dramatique continuent de contraindre les chrétiens à quitter le pays et découragent nombre d'entre eux de rentrer chez eux.
Le résultat est que la taille de la communauté chrétienne a chuté de 10 % avant 2011 à moins de 2 %, et maintenant son existence même est en danger, selon le rapport de l'AED.
Liban, une crise économique et politique
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03/08/2022
Le Liban «dans une grave impasse» deux ans après le drame de Beyrouth
Alors que la crise économique paralysante se poursuit au Liban, dans un contexte d'instabilité politique et institutionnelle, de nombreux chrétiens continuent de quitter ce pays. Au cours des 30 derniers mois, l'ambassade du Canada à Beyrouth a reçu plus de 10 000 demandes d'immigration de jeunes et de familles.
Selon le rapport, de nombreux chrétiens quittent également la Jordanie, malgré sa relative stabilité politique et sa meilleure sécurité.
La menace de Boko Aram au Nigeria
Concernant les pays d'autres régions du monde, l'étude attire en outre l'attention sur la forte augmentation de la violence terroriste de la part de militants non étatiques, et en particulier au Nigeria où le groupe terroriste islamiste Boko Haram continue de semer la terreur. Plus de 7 600 chrétiens nigérians auraient été assassinés entre janvier 2021 et juin 2022.
Asie
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29/10/2022
La liberté religieuse malmenée en Inde
En Asie, la persécution a enregistré son pic en Corée du Nord, où la croyance et la pratique religieuses sont systématiquement réprimées par le régime des Kim depuis des décennies.
Le nationalisme religieux est également à l'origine d'une violence croissante à l'encontre des chrétiens dans d'autres pays d'Asie, comme l'Inde et le Sri Lanka.
L'Inde a connu 710 incidents de violence anti-chrétienne entre janvier 2021 et le début du mois de juin 2022, souvent sous l'impulsion de nationalistes hindous.
Le rapport révèle en outre que dans des pays aussi divers que l'Égypte et le Pakistan, les jeunes filles chrétiennes sont régulièrement victimes d'enlèvements et de viols systématiques en vue d'une conversion forcée à l'islam et d'un mariage forcé.
Face à cette situation dramatique, la Fondation pontificale exhorte les fidèles à se joindre à la prière ce mercredi 23 novembre et demande aux paroisses d'illuminer leurs églises en signe de protestation silencieuse contre le fléau de la persécution.
Les initiatives du Mercredi Rouge
Plusieurs pays à travers le monde y participent.
En Australie, dix cathédrales seront illuminées et la cathédrale de Canberra organise une Nuit des témoins. Le Royaume-Uni a préparé une grande variété d'événements, tant en Angleterre qu'en Écosse, notamment l'initiative «Taste of Home», qui invite les gens à se réunir entre amis et en famille et à partager un repas traditionnel provenant de pays où les chrétiens sont persécutés, au cours duquel ils pourront échanger des histoires sur l'Église souffrante, prier et collecter des fonds pour soutenir les réfugiés.
En France, les cloches sonneront dans 100 églises du pays et une table ronde aura lieu au Collège des Bernardins, à Paris, suivie d'une veillée de prière à Montmartre le 23 novembre, avec un témoignage de l'archevêque de Kaduna, Mgr Matthew Man-oso Ndagoso, au Nigeria.
L'AED Allemagne a invité des personnes d'Irak, du Nigeria et du Pakistan à témoigner dans les cathédrales de Regensburg, Mayence et Augsbourg, entre autres.
La Semaine rouge trouve ses racines au Brésil en 2015, lorsque le bureau local de l'AED a fait allumer en rouge le monument du Christ Rédempteur pour marquer la persécution des chrétiens en Irak. En avril 2016, inspirée par la même idée, AED Italie a illuminé la fontaine de Trevi.
L'AED britannique a poussé l'idée plus loin et a créé #RedWednesday (#MercrediRouge) pour commémorer tous les chrétiens persécutés un mercredi spécifique en novembre, et cela a ensuite été étendu à une semaine entière dans de nombreux pays. Au Royaume-Uni, en particulier, l'initiative a été adoptée non seulement par différentes confessions chrétiennes, mais aussi par d'autres religions, en signe de solidarité.
Vatican News
La mise en garde du Pape François contre toute escalade en Ukraine
- Viết bởi Vatican News
Au cours de l'audience générale ce mercredi 16 novembre, le Souverain Pontife a une nouvelle fois condamné les attaques russes qui ont visé le territoire ukrainien et souhaité qu'une ouverture puisse se faire pour un cessez-le-feu.
Lors de l'audience générale de ce mercredi 16 novembre, le Pape François a relancé une nouvelle fois son appel à la paix et au dialogue en Ukraine, non sans avoir condamné les nouvelles attaques qui ont visé les heures précédentes le territoire ukrainien. «J'ai appris avec tristesse et inquiétude l'information d'une nouvelle attaque de missiles encore plus puissante contre l'Ukraine, qui a fait des morts et endommagé de nombreuses infrastructures civiles» a lancé le Saint-Père, qui a demandé de prier «pour que le Seigneur convertisse le cœur de ceux qui pointent encore vers la guerre et fasse prévaloir le désir de paix pour l'Ukraine tourmentée, afin d'éviter toute escalade et d'ouvrir la voie à un cessez-le-feu et au dialogue».
Mardi 15 novembre, près d'une centaine de missiles russes se sont abattus sur le territoire ukrainien, visant notamment les principales villes du pays: Kiev la capitale mais encore Lviv à l'Ouest ou Kharkiv au Nord-Est. Les frappes ont visé des immeubles d'habitation dans la capitale, faisant au moins 2 victimes. Elles ont visé aussi des infrastructures énergétiques, plongeant des millions d'Ukrainiens dans l'obscurité.
Mardi soir, un missile s'est abattu en Pologne, non loin de la frontière ukrainienne, sans que l'on ne connaisse encore précisement l'origine du tir. Les pays de l'Otan se sont réunis en urgence ce mercredi matin pour évaluer la situation.
Vatican News
En novembre, François invite à prier pour les enfants qui souffrent
- Viết bởi Vatican News
C’est pour les enfants traversant des situations pénibles que le Saint-Père demande de prier dans son intention de prière mensuelle, mise en images par «La vidéo du Pape». «Ce sont des êtres humains avec un nom, un visage, une identité que Dieu leur a donnée», rappelle-t-il à propos de millions de ces plus petits.
Voici le texte intégral de l’appel du Pape François:
«Il y a encore des millions d’enfants qui souffrent et vivent dans des conditions très proches de l’esclavage. Ces enfants ne sont pas des nombres. Ce sont des êtres humains avec un nom, un visage, une identité que Dieu leur a donnée.
Trop souvent nous oublions notre responsabilité et fermons les yeux sur l’exploitation de ces enfants qui n’ont le droit ni de jouer, ni d’étudier, ni de rêver. Ils n’ont même pas la chaleur d’une famille.
Chaque enfant marginalisé, abandonné par sa famille, sans scolarisation, sans soins médicaux, est un cri ! Un cri qui s’élève vers Dieu et accuse le système que nous, les adultes, avons construit.
Tout enfant qui est abandonné, c’est notre faute.
Nous ne pouvons plus permettre qu’ils se sentent seuls et abandonnés. Ils doivent pouvoir recevoir une éducation et ressentir l’amour d’une famille pour savoir que Dieu ne les oublie pas.
Prions pour que les enfants qui souffrent, ceux qui vivent dans la rue, les victimes des guerres et les orphelins, puissent avoir accès à l’éducation et retrouver l’affection d’une famille.»
Les religions à Bali pour relancer le dialogue entre les puissances du G20
- Viết bởi Vatican News
La paix, la protection de l'environnement et le changement climatique figurent parmi les thèmes centraux du 17e sommet du G20 qui réunit, ces 15 et 16 novembre, les chefs d'État et de gouvernement des pays aux économies les plus développées et de l’Union européenne, à Bali, en Indonésie. Des représentants de mouvements, d'associations et des responsables religieux seront également présents pour œuvrer au bien commun et à l’harmonie entre les peuples.
Luca Collodi - Bali (Indonésie)
«Il y a de grands préparatifs en matière de sécurité. Une partie de la ville de Bali ressemble vraiment à une "forteresse"», explique le père Marcin Schmidt, prêtre polonais expert des zones de crise, présent à la 17e réunion du G20 qui s’ouvre le 15 novembre en Indonésie. De ce forum créé en 1999 après une série de crises financières pour favoriser l'internationalisation de l'économie et une action concertée tenant compte des nouvelles économies en développement, le missionnaire européen attend beaucoup. Il espère une rencontre entre les délégations russe et ukrainienne, ainsi qu’une rencontre entre les délégations russe et américaine.
Les tensions énergétiques, la guerre en Ukraine et son impact mondial, l'inflation, la crise alimentaire et le risque d'une récession mondiale au détriment des pays les plus pauvres seront au cœur des discussions entre l'Union européenne et les chefs d'État et de gouvernement de 19 des pays les plus industrialisés du monde, dont l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Russie, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Afrique du Sud et la Turquie.
Des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales seront également présents, mais «l'on y rencontrera aussi beaucoup de représentants de beaucoup d'autres pays et aussi d'associations et de mouvements parce que, souligne le père Schmidt, parmi les sujets il n'y a pas seulement l'attente, sur la présence ou l'absence du président russe ou ukrainien, mais le président indonésien du G20 2022, a dit très clairement qu'au centre de cette rencontre, il y a la capacité, après le Covid, de retrouver la possibilité de travailler ensemble pour le bien commun à partir des transformations qui se produisent dans le monde contemporain».
Scholas Occurrentes à Bali
Parmi les mouvements internationaux présents à Bali figure Scholas Occurrentes, qui participera aux rencontres portant sur l'éducation. Les jeunes sont l'une des priorités du G20, attentifs au dialogue intergénérationnel mais aussi à leur présence dans le monde numérique. Par exemple, l'un des panels approfondis du G20 portera sur la protection des droits des enfants dans le monde numérique, tant d'un point de vue juridique que pour que l'accès au web soit juste et équitable, même pour les jeunes vivant dans des pays plus pauvres.
Dialogue interreligieux
«Je crois que le dialogue interreligieux lors de ce G20 indonésien peut jouer un rôle crucial parce que nous sommes dans un pays, l'Indonésie, qui a dans son symbole, dans sa devise principale, 'Unis dans les différences'. Le dialogue interreligieux figurera en bonne place dans de nombreuses réunions à Bali, dans le but de maintenir et de renforcer l'équilibre et la coopération entre les chefs religieux du monde, notamment pour la paix», a ajouté le père Schmidt. Il souligne que pour la première fois ce somment «consacre un espace aux religions et à leur contribution au développement humain intégral et à la culture de la paix», raison pour laquelle a été conçu le "GReligions 20", qui prévoit, entre autres, une rencontre entre jeunes de différentes religions pour parler de la contribution que les nouvelles générations et les confessions religieuses elles-mêmes peuvent apporter au développement humain intégral. «Il est très important de reconnaître l'importance d'une collaboration inclusive entre les pays développés et les pays en développement. Dans ce cas, les religions peuvent faire beaucoup en dialoguant entre elles, pour aider à créer une culture de la rencontre, une culture du dialogue et de la collaboration», a conclu le religieux.
Des sujets du Magistère du Pape à l'agenda
À Bali, l’Indonésie proposera une philosophie, en syntonie avec ses valeurs, qui parle d'harmonie dans le rapport avec les personnes, avec soi-même, en partant de l'harmonie avec Dieu et la nature. Et de nombreux sujets qui font partie du Magistère du Pape sont à l'ordre du jour, bien qu'indirectement. La présidence indonésienne a fait de la question de la transition énergétique sont sujet principal, avec la paix et l'économie. Une transition qui doit être équitable et inclusive. L’un des événements organisés en marge du sommet du G20 portera sur la nécessité de créer une nouvelle économie inclusive, sur le modèle défini à Assise.
Vatican News
Bahreïn: François appelle à agir en faveur du «droit à la vie» et de la paix
- Viết bởi Vatican News
Peu après son arrivée à Bahreïn, le Pape François s’est exprimé devant les autorités – dont le roi -, les représentants de la société civile et le corps diplomatique. Venu comme «pèlerin de paix», le Saint-Père a dressé un panorama des points forts et des défis de ce petit État du Golfe, qui résonnent avec l’actualité mondiale.
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
C’est depuis la résidence du roi du Bahreïn Hamad Al Khalifa, le Sakhir Royal Palace, que le Pape François a prononcé le premier des six discours de son 39e voyage apostolique.
Premier Souverain pontife à visiter le Bahreïn, il a filé la métaphore de l’«arbre de vie», un acacia «emblème de vitalité» qui caractérise le pays.
Distribuer «l’eau de la fraternité»
Les racines de cet arbre, a expliqué le Pape, signifient l’attachement du Royaume du Bahreïn à son passé. Le pays du Golfe est devenu un «carrefour d’enrichissement mutuel entre les peuples», un «lieu de rencontre entre des populations différentes», une «originale mosaïque de vie», a salué le Saint-Père.
L’État insulaire témoigne d’une «variété ethnique et culturelle, dans la coexistence pacifique et dans le traditionnel sens de l’accueil de la population. Une diversité non uniformisée, mais inclusive», a aussi reconnu François.
Un témoignage important à l’heure «où le repli exclusif sur soi-même et sur ses propres intérêts empêche de saisir l’importance indispensable de l’ensemble. En revanche, les nombreux groupes nationaux, ethniques et religieux qui coexistent ici témoignent que l’on peut et doit cohabiter dans notre monde», a expliqué le Pape, dénonçant ensuite «des populismes, des extrémismes et des impérialismes qui mettent en danger la sécurité de tous» à grande échelle.
Le Saint-Père a lancé un appel pour que «dans les déserts arides de la coexistence humaine» soit distribuée «l’eau de la fraternité: ne laissons pas s’évaporer la possibilité de la rencontre entre les civilisations, les religions et les cultures, ne permettons pas que les racines de l’humain se dessèchent! Travaillons ensemble, travaillons pour tout, pour l’espérance!», a-t-il demandé.
03/11/2022
Le Pape François à Bahreïn pour approfondir le dialogue interreligieux
Le Pape François s’envole jeudi 3 novembre pour le Bahreïn. Pour ce 39e voyage apostolique, le Saint-Père rencontrera une petite communauté catholique immergée dans un royaume qui ...
Protéger aussi «ceux qui sont punis»
François, venu à Bahreïn «comme semeur de paix, pour vivre des jours de rencontre», s’est réjoui que «ces jours marquent une étape précieuse sur le chemin d’amitié qui s’est intensifié ces dernières années avec différents chefs religieux islamiques: un chemin fraternel qui, sous le regard du Ciel, veut favoriser la paix sur la Terre».
Le Pape, qui participera à un Forum de dialogue entre l’Orient et l’Occident pour la coexistence humaine pacifique, a encouragé ses hôtes «afin que la liberté religieuse soit totale et non limitée à la liberté de culte ; afin que l’égale dignité et l’égalité des chances soient concrètement reconnues à chaque groupe et à chaque personne ; afin qu’il n’y ait pas de discrimination et que les droits humains fondamentaux ne soient pas violés, mais promus». Et François d’insister sur le «droit à la vie» et «la nécessité de toujours le garantir, même envers ceux qui sont punis, dont l'existence ne peut être éliminée». Une référence implicite à la peine de mort toujours en vigueur dans ce pays moyen-oriental.
Garantir des conditions de travail respectueuses
Le Successeur de Pierre a ensuite évoqué le taux d’immigration élevé du Bahreïn, où «environ la moitié de la population résidente est étrangère et travaille d’une manière visible pour le développement d’un pays dans lequel, bien qu’ayant quitté sa patrie, elle se sent chez elle», a-t-il estimé.
Mais le Pape a également rappelé «l’urgence de la crise mondiale du travail», faite de «manque de travail» et de «trop de travail déshumanisant : cela comporte non seulement de graves risques d’instabilité sociale, mais représente aussi une atteinte à la dignité humaine», a-t-il averti. Quand ce «n’est plus l’homme qui, de fin sacrée et inviolable du travail, est au centre, il est réduit à un moyen pour produire de l’argent. Que soient donc partout garanties des conditions de travail sûres et dignes de l’homme», a imploré François.
Bahreïn peut être un «phare dans la promotion dans toute la région des droits et des conditions équitables et meilleures pour les travailleurs, les femmes et les jeunes, en garantissant en même temps respect et attention à ceux qui se sentent les plus en marge de la société, comme les émigrés et les détenus», a-t-il souhaité. Le «développement vrai, humain, intégral se mesure avant tout à l’attention qui leur est portée».
03/11/2022
François est arrivé à Bahreïn, un voyage sous le signe du dialogue
Le Pape François s’est envolé de l’aéroport de Rome Fiumicino à 9h45 ce jeudi 3 novembre pour son 39e voyage apostolique qui le portera au Royaume de Bahreïn. C’est la première ...
Encouragements au peuple yéménite
François a enfin parlé de deux défis auxquels fait penser l’arbre de vie. D’une part celui de la protection de l’environnement – «Que la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), qui aura lieu en Égypte dans quelques jours, soit une avancée dans ce sens !», a déclaré le Saint-Père.
D’autre part, la protection de la vie. Le Successeur de Pierre s’est à cet égard désolé de «la réalité monstrueuse et insensée de la guerre, qui sème partout la destruction et arrache l’espérance». «Dans la guerre surgit le pire côté de l’homme : égoïsme, violence et mensonge. Oui, parce que la guerre, toute guerre, représente aussi la mort de la vérité». François a appelé à rejeter «la logique des armes», «en transformant les dépenses militaires massives en investissements pour lutter contre la faim, le manque de soins de santé et d’éducation».
Il a eu une pensée «spéciale et sincère» pour le Yémen, «martyrisé par une guerre oubliée qui, comme toute guerre, ne conduit à aucune victoire, mais seulement à de cuisantes défaites pour tous. Je porte dans la prière surtout les civils, les enfants, les personnes âgées, les malades et j’implore : faisons taire les armes (…), engageons-nous partout et vraiment pour la paix !», a insisté le Pape.
Devant le roi du Bahreïn, la famille royale et les autorités du pays, il a redit être venu «en croyant, en chrétien, en homme et pèlerin de paix, car aujourd’hui comme jamais nous sommes appelés, partout, à nous engager sérieusement pour la paix».
Et la Déclaration du Royaume de Bahreïn est une référence en la matière, a-t-il conclu, puisqu’elle reconnaît «que la foi religieuse est ‘une bénédiction pour tout le genre humain’, le fondement ‘pour la paix dans le monde’».
Après cette première rencontre, il est prévu que le Pape rejoigne la ‘Résidence papale’, à 500 mètres du Palais royal, dans le complexe d’Al-Sakhir, où il dînera en privé à 19h10 (17h10 heure de Rome).
Vatican News
Le Pape au Conseil des sages musulmans: prière et fraternité sont nos devoirs
- Viết bởi Vatican News
Pour son troisième discours au Bahreïn, le Pape s’est exprimé devant les membres du Conseil des sages musulmans, vendredi 4 novembre, à la mosquée du palais Sakhir d’Awali. Devant ce parterre de dignitaires sunnites, le Successeur de Pierre a réitéré «le devoir» des responsables religieux en matière de fraternité, «dans une humanité de plus en plus blessée».
«As-salamu alaikum!» Devant les membres du Conseil des sages musulmans, organisation basée à Abou Dhabi et fondée en 2014 pour «promouvoir la paix dans les communautés islamiques», le Pape François a répété combien «le Dieu de la paix ne conduit jamais à la guerre, n’incite jamais à la haine, ne favorise jamais la violence», exhortant à promouvoir la paix usant d'instruments comme la rencontre, les négociations patientes et le dialogue.
«Je viens à vous comme un croyant en Dieu, comme un frère et un pèlerin de paix. Je viens à vous pour marcher ensemble, dans l’esprit de saint François d’Assise, qui avait l’habitude de dire: ''La paix que vous annoncez avec vos bouches, ayez-la plus abondamment encore dans vos cœurs'' (Légende des Trois Compagnons)», a déclaré François, se disant frappé de voir comment, sur ces terres, il est de coutume, lorsqu’on accueille un invité, non seulement de lui serrer la main, mais aussi de se porter la main au cœur en signe d’affection. «Comme pour dire: ta personne ne reste pas éloignée de moi, mais elle entre dans mon cœur, dans ma vie», a relevé l’évêque de Rome.
Ne pas rester étrangers l'un pour l'autre
François estime ainsi qu’il y a de plus en plus besoin à se rencontrer, se connaître et prendre à cœur «de faire passer la réalité avant les idées, et les personnes avant les opinions, l’ouverture au Ciel avant les distances sur la Terre». D’autre part, «comment les fidèles de différentes religions et cultures pourront-ils coexister, s’accueillir et s’estimer mutuellement si nous restons étrangers les uns aux autres?», a-t-il interrogé, citant ensuite l’imam Ali: «Les personnes sont de deux sortes: ou bien ce sont tes frères dans la foi, ou bien ce sont tes semblables en humanité».
Ce sont des tâches qui nous incombent, responsables religieux, a-t-il relevé, sous le regard d’une humanité de plus en plus blessée et déchirée.
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«Ces jours-ci, j’ai parlé de la force de la vie, qui résiste dans les déserts les plus arides en puisant l’eau de la rencontre et de la coexistence pacifique. Hier, je l’ai fait en m’inspirant du surprenant "arbre de vie" que l'on trouve ici à Bahreïn», a-t-il poursuivi, regrettant l’éloignement de l’homme du Créateur et de son ordre établi. «C’est de là que proviennent problèmes et des déséquilibres qui se succèdent dans le récit biblique : querelles et meurtres entre frères (cf. Gn 4), désordres et dévastations de l’environnement (cf. Gn 6-9), orgueil et contrastes dans la société humaine (cf. Gn 11)...» Tout ce mal s’enracine dans le rejet de Dieu et du frère, a estimé le Pape, pointant deux questions à ne jamais perdre de vue «Où es-tu donc?» et «Où est ton frère?».
Abraham, père dans la foi des nations
Le Pape d’interpeller les sages musulmans «frères en Abraham, croyants au Dieu unique» sur les maux sociaux et internationaux, économiques et personnels, ainsi que la crise environnementale de l’époque. «Nous avons un devoir unique et impératif, celui d’aider à redécouvrir ces sources de vie oubliées, de ramener l’humanité à s’abreuver de cette sagesse antique, de ramener les fidèles à l’adoration du Dieu du ciel et aux hommes pour lesquels il a fait la terre», a-t-il noté, proposant deux moyens: la prière et la fraternité. «Des armes humbles et efficaces».
Face à des scénarios tragiques, alors que le monde poursuit les chimères de la force, du pouvoir et de l’argent, le Pape a rappelé aux sages que seules la transcendance et la fraternité sauvent. «À nous de témoigner, plus par des actes que par des paroles, que nous y croyons. Nous avons une grande responsabilité devant Dieu et devant les hommes, et nous devons être des modèles exemplaires de ce que nous prêchons, non seulement à nos communautés et chez nous –cela ne suffit plus–, mais au monde unifié et globalisé».
Le Souverain pontife a conclu en rappelant la filiation abrahamique: «Nous ne pouvons pas seulement avoir à cœur "les nôtres" mais, toujours plus unis, nous devons nous adresser à toute la communauté humaine qui habite la Terre».
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La joie des catholiques de Bahreïn, artisans de dialogue
- Viết bởi Vatican News
En se rendant à Bahreïn, le Pape François rend visite notamment à la petite communauté catholique du royaume, composée essentiellement d’expatriés et de travailleurs immigrés. Venant des quatre coins du monde, c’est pour eux l’occasion d’échanger avec le Saint-Père et d’être encouragés dans leur mission de témoignage. Les francophones sont réunis au sein d’une paroisse, et comme tous les autres catholiques de Bahreïn, ils sont heureux de vivre un moment historique.
Bien sûr, toute l’attention du grand public et des observateurs du Saint-Père sera focalisée sur la dimension interreligieuse de ce voyage apostolique du Pape François à Bahreïn. Mais pour les catholiques de ce royaume du Golfe persique, la venue du successeur de Pierre est historique et une occasion rare de le rencontrer et de l’écouter. «On est très touchés, très heureux, confie Brice Lecat, un Français vivant à Bahreïn avec sa famille depuis quatre ans. C’est historique pour le Moyen-Orient et pour Bahreïn qui est un endroit où il y a une vraie coexistence des communautés internationales, des religions, où la liberté de culte est une réalité. Ce n’est pas virtuelle, ce n’est pas factice», poursuit ce banquier, père de six enfants.
«Nous sommes très fiers et très honorés» confirme Jean de Tinguy qui vit à Bahreïn depuis 1977. «Tout le monde se respecte» poursuit-il, expliquant que la population locale est habituée à accueillir des expatriés et des étrangers. Cette coexistence, elle est saluée par le père Fayed Charel, prêtre maronite libanais, à la tête de cette paroisse francophone. La fraternité vantée par le Pape passe chaque jour «par le respect mutuel, l’accueil, le dialogue, la vie normale» explique-t-il, mais «aussi en priant, les uns et les autres, pour la paix», poursuit-il.
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La visite de François à Bahreïn est ainsi «un moment historique d’ouverture entre Orient et Occident, de dialogue dont notre monde a tellement besoin en cette période où nous trouvons plus de fermeture et d’hostilité entre les ethnies et même les religions», estime Mgr Joseph Naffah, le vicaire patriarcal maronite des pays du Golfe.
Même analyse chez le frère Emmanuel Pisani, directeur de l’Institut dominicain des études orientales du Caire, invité à participer au forum pour le dialogue entre Orient et Occident que le Pape a conclu vendredi matin. «Aujourd’hui, c’est soit le dialogue soit la guerre», constate-t-il. Dans ce sombre contexte, «la présence du Pape est symboliquement très importante parce qu’elle est le message que le dialogue est possible. Elle s’inscrit dans le temps» explique le dominicain. Pour lui, «il y a une culture du dialogue» que les rencontres annuelles du Pape avec de hauts représentants musulmans entretiennent.
Un dialogue que les catholiques de Bahreïn, forts de leur diversité, entretiennent aussi à leur niveau. Ils relèvent à leur manière, au quotidien, le défi que le Pape leur a décrit lors de la messe dans la matinée du samedi 8 novembre: «pour être des enfants du Père et construire un monde de frères, c’est d’apprendre à aimer tout le monde».
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