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ROME, 30 janvier 2015 (Zenit.org) - Pour le soixante-dixième anniversaire de la libération du camp d'extermination d’Auschwitz-Birkenau (27 janvier 1945), la ville de Rome abrite l'exposition sur "la libération des camps nazis", du 28 janvier au 15 mars 2015, dans les salles du monument à Victor-Emmanuel II, place de Venise.

Conçue et réalisée par la Fondation Musée de la Shoah, l’exposition contient de nombreuses pièces de musées et d’archives nationaux et européens dédiés à la période de juillet 1944 à mai 1945, notamment des objets, des vidéos et des photos originales et inédites de la libération d’Auschwitz.

Elle raconte la libération des lieux d’extermination édifiés par les nazis dans toute l’Europe occupée, avec un regard particulier sur les camps qui ont accueilli des déportés juifs italiens, ainsi que des déportés politiques.

Le récit se concentre sur les survivants de la Shoah, avec des photographies d’époque et des vidéos originales tournées par les troupes alliées au moment de l’ouverture des portails. Les images, sans aucune censure, montrent des hommes et des femmes usés dans leur âme et dans leur corps par le travail, les abus, la faim et les humiliations.

On trouve aussi, le long du parcours, des lettres de membres des familles, des chaussures, des peignes et d’autres objets de la vie quotidienne, ainsi que des fouets et des poignards utilisés par les nazis.

L’exposition est placée sous le haut patronage de la Présidence de la République italienne. La présidence du Conseil des ministres, le Ministère des biens et des activités culturelles, le Ministère de l’instruction, de l’université et de la recherche, l’Union des communautés juives italiennes, la Région du Latium, Rome Capitale et la Chambre de commerce de Rome y ont collaboré.

L’entrée de l’exposition est libre. Il s'agit de la cinquième exposition abritée par ce Monument sur le thème de la Shoah, après: « 1938. Les lois raciales », « Auschwitz-Birkenau », « Les ghettos nazis », « 16 octobre : la rafle des juifs romains ».

Anita Kurian avec une traduction de Constance Roques